Mauritanie : Mohamed Ould Abdel Aziz visé par une décision judiciaire

La justice mauritanienne, selon des médias locaux, a mis la main sur des biens censés appartenir à l’ancien président de la République islamique.Un parc automobile de l’ancien chef de l’État, composé entre autres d’une cinquantaine de 4×4, a été placé sous scellés. En outre, des comptes bancaires de personnalités proches de Mohamed Ould Abdel Aziz ont été saisis à titre conservatoire. Et les passeports de certaines figures de l’ancien régime dont l’ancien Premier ministre Yahya ould Hademine sont confisqués.

Cette procédure entre dans le cadre d’une enquête préliminaire sur la gestion des deniers publics durant la période 2008-2019. Celle-ci précède l’ouverture d’une éventuelle information judiciaire.

Sous la houlette du Procureur de la République près le tribunal de Nouakchott Ouest, la Police judiciaire en charge de la répression des infractions à caractère économique et financier mène l’enquête.

Le Parquet général près la Cour suprême de Mauritanie a enclenché cette procédure judiciaire pour lever le voile sur des présomptions « de corruption, détournement et blanchiment de capitaux » après la publication du rapport d’une Commission d’enquête parlementaire.

Les députés, qui ont passé au peigne fin 109 marchés publics, notamment dans les domaines de l’énergie, des infrastructures, de la pêche et du foncier, ont constaté des irrégularités dans les conditions d’attribution.

Côte d’Ivoire: 70% des fake news sur la Covid-19 ont été diffusés sur les réseaux sociaux (Rapport)

Quelque 30% des fake news (fausses informations) sur la Covid-19 en Côte d’Ivoire ont été diffusés dans les médias classiques contre 70% sur les réseaux sociaux pendant la période du 03 mai au 31 juillet 2020.L’information a été donnée, jeudi à Abidjan, par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de  Côte d’Ivoire (REPPRELCI), la faîtière des médias numériques dans le pays, lors d’une cérémonie de remise au ministre de la Communication et des médias, du rapport final de son projet de fact checking dénommé « Ivoirecovid-19 check».

Ce projet qui a été mis en œuvre sur trois mois, de mai à juillet 2020 en Côte d’Ivoire avec l’appui financier de l’Organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) Bureau d’Abidjan, avait pour objectif de lutter contre la propagation des fake news pendant la crise sanitaire de la Covid-19.

Présentant les résultats obtenus, le chef de projet, Anderson Diédri, a expliqué que 76 articles ont été publiés entre le 03 mai et le 31 juillet 2020 portant sur des faits vérifiés (fact checking), l’actualité et le suivi du respect des mesures barrières.

À ces articles, il faut ajouter la publication de 12 rapports hebdomadaires de monitoring, 90 infographies (résumant le bilan chiffré de la pandémie communiqué chaque jour par le ministère de la santé et de l’hygiène publique), 22 flash infos et 10 caricatures.

Trente-cinq articles de fact checking ont été publiés dont plus de 50% portent sur des propos faussement attribués à des personnalités et des affirmations inexactes ou des publications sans preuve. En plus, 30% des fake news ont été publiées par des médias traditionnels et 70% sur les réseaux sociaux.

« Ce projet a permis de toucher 2 millions de personnes sur tous nos supports », a précisé M. Diedri énumérant des recommandations faites au terme de ce projet. Au nombre de celles-ci, il a cité la promotion du fact checking et la collaboration entre les médias ainsi que la promotion de l’éducation aux médias.

« Il s’agissait pour nous de minimiser, voire enrayer l’impact négatif des fake news dans la lutte contre la Covid-19, en les corrigeant, rectifiant ou diffusant l’information vraie, juste et exacte », a expliqué pour sa part, Lassina Sermé, le président du REPPRELCI. Poursuivant, M. Sermé a plaidé pour le basculement de ce projet de fact checking de son organisation sur la période électorale en Côte d’Ivoire.

 « Déjà les tensions sont vives et malheureusement notre presse est à l’image des partis politiques», a-t-il fait remarquer. Dans la foulée, le président du REPPRELCI a annoncé que dans « quelques jours », son organisation présentera les résultats de la troisième opération de recensement des sites web et acteurs de la presse numérique dans le pays.

« Ce projet a permis de limiter la propagation des fake news et de sensibiliser les populations », a reconnu de son côté Sidi Tiémoko Touré, le ministre ivoirien de la Communication et des médias avant de féliciter le REPPRELCI pour son initiative.

 Par ailleurs, M. Touré, qui est également le porte-parole du gouvernement ivoirien a formulé le vœu de voir ce projet de fact checking s’étendre sur la période électorale,  appelant les médias à rester professionnels.

« Il est important de voir les médias jouer ce rôle de fact checker en cette période électorale. Nous espérons que les médias permettront de déceler le vrai du faux. Je nourris l’espoir de voir ce projet s’étendre sur la période électorale », a conclu M. Touré. Ce projet visait à accompagner les efforts des autorités ivoiriennes à juguler la crise de la maladie à Coronavirus (Covid-19).

Le REPPRELCI est une organisation créée en 2006, regroupant les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

La FAO appuie la Côte d’Ivoire pour contenir la peste porcine africaine

L’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), à travers un programme technique de coopération, appuie l’Etat de Côte d’Ivoire dans sa politique de contingence de la Peste porcine africaine, une menace pour le cheptel porcin dans le pays.Dans cet élan, la représentation de la FAO en Côte d’Ivoire, a financé du 12 au 14 août 2020 un atelier de sensibilisation et de formation des directeurs régionaux du ministère des Ressources animales et halieutiques sur la lutte contre la Peste porcine africaine (PPA), organisé à Dabou, à l’Ouest d’Abidjan.      

Cette plateforme a réuni notamment des cadres de la direction des services vétérinaires de Côte d’Ivoire et des acteurs de la filière porcine, pour échanger sur la reconnaissance de la Peste porcine africaine, les méthodes de gestion d’une suspicion et une confirmation de la maladie.    

La peste porcine africain (PPA), identifiée dans le pays en 1996, est malgré les efforts du gouvernement pour contenir la maladie, réapparue en 2015 à San-Pedro, dans le sud-Ouest du pays et en 2017 dans les départements de Ouangolodougou, dans l’extrême nord ivoirien.  

Suite à sa réapparition en juin 2017 dans les régions du Tchologo et du Poro, dans le Nord ivoirien, le gouvernement a pris des mesures, réussissant à endiguer la menace. Cependant, il existe encore des cas isolés de la maladie dans le nord et aujourd’hui dans l’Ouest du pays. 

Dr Kallo Vessany sous-directeur de la santé animale à la Direction des services vétérinaires (DSV) se félicite de cet appui technique de la FAO à la Côte d’Ivoire dont l’objectif est d’éradiquer cette peste porcine qui a touché la zone de San-Pedro (Sud-Ouest), mais aussi celle de Korhogo et l’Ouest du pays. 

Selon Dr Kallo, cet accompagnement de la FAO vise à appuyer le ministère en charge des Ressources animales à travers un programme technique de coopération pour renforcer les capacités tant au niveau technique, mais aussi au niveau des acteurs de la filière porcine.   

Dans un exposé, Dr Ouattara Douyéri a fait savoir que la situation actuelle en Côte d’Ivoire donne « aucun cas signalé après les mesures de contrôle de la maladie » dans les zones mises sous surveillance épidémiologique. 

Il a rappelé que la première introduction de la PPA à l’Ouest était à partir de Diéouzon dans la localité de Bangolo. En 2019, des alertes ont été confirmées à Bangolo, à Duekoué et à Kouibly, des zones d’élevage de porcs. 

Des cas isolés ont été par ailleurs notifiés à Guiglo, Danané, Bouaflé, à Niakaramadougou (nord) et à Toulepleu en 2019, a fait observer Dr Ouattara Douyéri, ajoutant que « 31 108 porcs ont été abattus chez 887 éleveurs ou propriétaires dans les régions du Poro et du Tchologo en 2017 pour une estimation initiale de 3 000 porcs ». 

Les acteurs de la filière porcine craignent toutefois une propagation de la PPA. Selon M. Tiémoko Karidioula, secrétaire exécutif de l’Interprofession porcine en Côte d’Ivoire (INTERPORCI), l’Etat devrait davantage injecter des ressources pour relancer la production locale. 

Pour M. Tiémoko, « le besoin en consommation de viande de porc en Côte d’Ivoire est estimé à pus de 60 000 tonnes (et) les importations varient entre 80 et 83%. Or, la Côte d’Ivoire produit autour de 17% pour le besoin en consommation des produits porcins».   

« Pour remédier à cela, il faut que l’Etat pense à inciter les structures bancaires pour que les éleveurs puissent avoir accès aux financements », suggère-t-il, évoquant que des acteurs de la filière porcine, aujourd’hui, ont une formation smart et des expériences avérées.   

En 2017, poursuit-il, « nous avons eu plus de 33 000 porcs morts du fait de la peste porcine dans le nord de la Côte d’Ivoire, dans le Tchologo, dans le Poro, jusqu’à Ouangolodougou. A l’Ouest, en 2019, cette même peste porcine a décimé plus de 10 000 porcs en trois mois ». 

Il craint que cette maladie évolue vers Abidjan, la plus grande zone de production du pays. Et Pour ce faire, les autorités devraient pouvoir faire l’abattage sanitaire tout en prévoyant une indemnisation conséquente au profit des éleveurs.  

La filière porcine occupe, ostensiblement, une place stratégique dans l’économie ivoirienne au regard de la problématique de la sécurité alimentaire. Porteuse de croissance, elle représente avec la filière avicole, deux filières qui ont les meilleures valeurs ajoutées dans le secteur de l’élevage.   

Elle génère, selon le secrétaire exécutif de l’Interporci, « 30 000 emplois dont 10 000 emplois directs et 20 000 emplois indirects pour un chiffre d’affaires de plus de 70 milliards Fcfa ». Cet atelier devrait permettre de relever les performances de la filière porcine en Côte d’Ivoire.

Décès de la star du cinéma égyptien, Shwikar

Par Mohamed Fayed – La star du cinéma égyptien, Shwikar, est décédée ce vendredi, à l’âge de 85 ans, des suites d’une longue maladie, a annoncé le syndicat des acteurs professionnels égyptiens.Née à Alexandrie en 1935, l’actrice n’est plus apparue sur les grands écrans depuis 2010, son dernier film étant « Kalemni Chokran », où elle a joué au côté de Ghada Abdel Razak, sous la direction de Khaled Youssef.

Avec son ex-mari, Fouad El-Mohandes, elle a constitué l’un des principaux duos ayant marqué l’histoire du cinéma égyptien. Elle est connue pour ses rôles dans les comédies et notamment sur les planches de théâtre comme dans la pièce « Sayidati Al Jamila », outre ses apparitions dans plusieurs longs-métrages à l’instar de « Kashf Al Mastor », « Zaman Al Mamno », « Ragol Le Haza Al Zama » et « Ta’er Al Layl Al Hazin ».

Durant son riche parcours d’actrice, Shwikar a joué dans plus de 170 films, pièces théâtrales et séries télévisées.

Cinq morts et 104 blessés après des manifestations politiques en Côte d’Ivoire (Officiel)

Les manifestations de rue de l’opposition ivoirienne débutées depuis lundi dernier, ont fait à ce jour sur l’ensemble du territoire national, un bilan de cinq morts, 104 blessés et d’importants dégâts matériels, a annoncé vendredi soir le ministère ivoirien de la sécurité et de la protection civile dans un communiqué.« Du lundi  10 août 2020 à ce jour, le bilan fait état de dégâts humains et matériels importants. Au plan humain, nous regrettons 05 morts et 104 blessés. Au titre des pertes en vie humaine, on dénombre 03 morts à Daoukro, 01 mort à Gagnoa et 01 mort à Bonoua. Au titre des blessés, on enregistre 104 blessés au total dont 10 policiers, 2 gendarmes et 92 civils», a précisé le commissaire Bleu Charlemagne, le porte-parole de la police nationale sur les antennes de la radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, service public). 

Il a ajouté que des véhicules administratifs et de particuliers ainsi que cinq autobus de la Société des transports abidjanais (SOTRA) ont été incendiés ou vandalisés. 

Par ailleurs, le porte-parole de l’institution policière ivoirienne a fait savoir qu’au cours de ces manifestations, les forces de l’ordre ont interpellé 68 manifestants dont un préparateur mystique pour troubles à l’ordre public, incitation à la révolte, violence sur les forces de l’ordre et destruction de biens d’autrui.

 «Le gouvernement appelle l’ensemble des populations à la retenue, au civisme et à la responsabilité», a indiqué le commissaire Bleu, assurant que le calme est revenu sur l’ensemble du territoire ivoirien.

Depuis lundi dernier, des manifestants se réclamant de l’opposition ivoirienne protestent à Abidjan et dans plusieurs villes du pays contre la décision du président ivoirien Alassane Ouattara de se porter candidat à la présidentielle du 31 octobre prochain.

Un appel à témoins lancé pour retrouver un individu après la destruction de plusieurs autobus à Abidjan

La police nationale ivoirienne a lancé vendredi un appel à témoins pour rechercher un individu après la destruction de plusieurs autobus de la Société des transports abidjanais (SOTRA, service public) à Abidjan lors des manifestations politiques, a appris APA auprès de la direction générale de la police nationale ( DGPN).« Suite à la destruction des bus de la SOTRA lors des récents troubles à l’ordre public, la police nationale lance un appel à témoins à l’effet de rechercher l’individu sur la photo», a indiqué l’institution policière ivoirienne sur sa page officielle facebook.

Jeudi dernier, la SOTRA a annoncé dans un communiqué que des individus non  identifiés ont vandalisé trois de ses véhicules dont deux autobus et un véhicule utilitaire à Abidjan. 

 Ces actes de vandalisme sont intervenus suite à l’appel à manifester de certains partis et groupements politiques contre la décision du président ivoirien Alassane Ouattara de se porter candidat à la présidentielle d’octobre prochain.

Côte d’Ivoire : un taux de réussite national de 40,08% enregistré au baccalauréat 2020

La session 2020 du baccalauréat en Côte d’Ivoire a enregistré un taux de réussite national de 40,08% contre 41,23% en 2019, a appris APA vendredi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.« Au terme des délibérations dans les 506 centres de composition, l’examen du baccalauréat session 2020 a enregistré 311 224 candidats présents. Sur cet effectif, 124 728 ont été déclarés admis; soit un taux de réussite de 40,08% au plan national contre 41,23% en 2019», a annoncé Mariam Nimaga Dosso, la directrice des examens et concours du ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.

 Poursuivant, elle a précisé que le taux de réussite par genre est de  40,94% chez les filles et 39,39% chez les garçons. « Les résultats du baccalauréat 2020 ne feront pas l’objet de proclamation solennelle en public », a-t-elle précisé.

« Les candidats sont donc priés de venir en personne dans leurs centres de composition et recevront individuellement et en main propre leur relevé de notes ou attestations de réussite dès 14h (heure locale et GMT ce vendredi). La mise en ligne des résultats aura lieu également cet après-midi sur le site internet de la direction des examens et concours», a par ailleurs souligné Mme Dosso.

Le délai pour introduire d’éventuelles réclamations dans les centres de composition est  de 72h, à savoir du samedi 15 au lundi 17 août 2020.

Politique, santé et social au menu des quotidiens marocains

La question du Sahara, la recrudescence des chiffres de contamination à la Covid-19 et la généralisation de la couverture sociale sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Le Matin+ rapporte que l’ambassade du Royaume du Maroc à Pretoria a annoncé, jeudi, le lancement d’une campagne de communication intitulée « entre mythe et réalité : comprendre le différend régional créé autour du Sahara marocain ».

Exercice de sensibilisation dans l’aire du temps, la campagne s’appuie sur une série de capsules vidéo, courtes, ludiques et imagées répertoriant les réponses de l’ambassadeur du Maroc en Afrique du Sud, Youssef Amrani, aux questions posées par une journaliste sud-africaine, Janice Greaver, sur plusieurs facettes de la question de l’intégrité territoriale du Royaume, a indiqué l’ambassade dans un communiqué, cité par le quotidien.

Du volet historique à la réalité politique en passant par la dimension juridique, la question nationale est présentée dans toute la singularité de ses dimensions et dans toute l’authenticité de ses paramètres, ajoute l’ambassade, relevant que ces séquences vidéo se proposent d’apporter un éclairage de fond sur les fondamentaux de la diplomatie du Royaume et les constantes de sa doctrine en matière de politique étrangère.

Dans un article intitulé « Le Maroc à rude épreuve ! », +Al Bayane+, qui note que la montée en flèche des cas de contamination et l’escalade déplorable des taux de létalité, prétend à panique dans les ménages marocains.

Or, le plan d’allégement décrété par les pouvoirs publics, en cette période estivale, paraît irréversible compte tenu de la ruade des populations vers les plages et les forêts, souligne le journal, estimant qu’il serait présomptueux de les exhorter à se reconfiner, alors qu’ils prennent goût à la vie libre, après une bien longue incarcération à domicile.

La novation d’autres moyens d’endiguement virale semble, de plus en plus, conseillée, de peur de brusquer les foules déchaînées, soutient-il, expliquant que « dans un souci de contenir l’épidémie, il est question de reproduire les tests de dépistage à grande échelle, d’autoriser des laboratoires spécialisés à en effectuer et permettre les soins chez soi. D’autre part, en vue de réformer et performer les établissements étatiques, il se sera agi de mettre en place une formule juridique d’abandon de certains offices publics dont l’apport s’avère vétuste et inapproprié ».

Pour sa part, +Aujoiurd’hui le Maroc+ note que la généralisation de la couverture sociale est une nécessité aujourd’hui indiscutable, rappelant qu’en 2005, le Maroc avait fait un premier pas en instaurant l’assurance maladie obligatoire (AMO) puis un deuxième en 2013 avec la mise en œuvre de la couverture pour les plus démunis (RAMED).

« Malgré l’entrée en vigueur de ces deux régimes, le fait est qu’il y a aujourd’hui encore des millions de marocains qui ne disposent d’aucun filet social et qui, en même temps, n’ont pas les moyens de souscrire ni de payer des cotisations », fait observer la publication, ajoutant que les régimes de couverture et d’assurance médicale ne peuvent fonctionner que dans le cadre d’une solidarité entres les cotisants en fonction du niveau de leur revenu

Toutes les formes de filets sociaux ne peuvent être viables sans cette solidarité, ajoute-t-il, notant toutefois qu’aujourd’hui, il existe au Maroc des couvertures sociales à plusieurs vitesses.

Nations-Unies: la société civile ivoirienne s’engage pour faire élire Marguerite Yoli-Bi Koné au Comité de suivi de la CEDEF

Plusieurs organisations de la société civile ivoirienne se sont engagées jeudi à Abidjan à œuvrer pour faire élire en septembre prochain Marguerite Yoli-Bi Koné, une activiste des droits des femmes désignée par le gouvernement ivoirien pour être la candidate de la Côte d’Ivoire à l’élection partielle des membres du Comité de suivi de la convention des Nations-Unies sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDEF).« La société civile exprime sa gratitude au président de la République, au premier ministre pour cet acte louable qui fait date dans l’histoire  de la promotion des droits de la  femme en Côte d’Ivoire et les invite à continuer jusqu’à la victoire finale. La société civile invite toutes ses composantes, à faire connaître partout les valeurs de la candidate de la Côte d’Ivoire afin de faciliter son élection », a exhorté Rachel Gogoua, la présidente du Groupe des organisations féminines  pour l’égalité hommes femmes (GOFEHF) 

Elle s’exprimait dans une conférence de presse en compagnie de plusieurs autres organisations de la société civile ivoirienne et de la présidente du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), Namizata Sangaré.

Selon la présidente du GOFEHF, le soutien de la candidature de Mme Yoli-Bi Koné par le gouvernement ivoirien est l’expression de la volonté politique de l’exécutif ivoirien à promouvoir les droits de la femme. 

« Nous espérons qu’avec l’engagement du gouvernement, notre candidate sera élue et pourquoi pas prendre la présidence de ce prestigieux comité», a souhaité Mme Gogoua estimant que Mme Yoli-Bi Koné est une «digne représentante» de la société civile ivoirienne.

Le 05 août dernier, le gouvernement ivoirien, au titre du ministère de la femme, de la famille et de l’enfant, a donné son accord en vue de son soutien à la candidature de Mme Marguerite Yoli-Bi Koné, une ivoirienne spécialiste en gestion et prévention des conflits et des questions du Genre, pour l’élection partielle des membres du comité de suivi de la CEDEF.

 Adopté le 18 décembre 1979 par l’Assemblée générale des Nations-Unies, la CEDEF est entrée en vigueur le 03 septembre 1981 après avoir été ratifiée par  20 pays dont la Côte d’Ivoire.

Cette convention engage les États signataires à éliminer toutes formes de discrimination envers les femmes, et à favoriser leur plein développement dans l’ensemble des domaines politiques, économiques, sociaux, culturels et civils.

Plusieurs organisations de la société civile ivoirienne ont participé à cette conférence de presse. Il s’agit entre autres, du GOFEHF, du Réseau ouest-africain pour l’édification de la paix Côte d’Ivoire (WANEP-CI), le Réseau ivoirien pour la défense des droits de l’enfant et de la femme (RIDDEF) et l’ONG Regards pluriels.

Marche contre « 3e mandat Ouattara »: 3 morts et 58 personnes interpellées (officiel)

Trois personnes ont été tuées et 58 autres interpellées jeudi, en Côte d’Ivoire, lors de manifestations de l’opposition contre un « troisième mandat » de Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, a indiqué le commissaire principal Bleu Charlemagne, porte-parole de la police nationale.« Nous déplorons malheureusement trois pertes en vies humaines, des dégâts matériels assez importants ici et là et une enquête est ouverte qui nous permettra d’être beaucoup plus complet sur la question du bilan », a dit le commissaire Bleu Charlemagne jeudi au journal télévisé de 20h sur la RTI 1, la télévision nationale. 

Selon le porte-parole de la police nationale qui s’exprimait au nom du ministre de la Sécurité et de la protection civile, « il y a eu au total 58 personnes interpellées dont 45 à Abidjan et 13 à l’intérieur du pays, (qui) répondront de leurs actes devant les tribunaux compétents ». 

A Bonoua, dans le sud-est ivoirien, les manifestations ont été particulièrement violentes. Des manifestants ont incendié le commissariat de police et la brigade de gendarmerie, et saccagé des domiciles des agents des forces de l’ordre. 

Dans d’autres villes, des barricades ont été érigées et des pneus enflammés, empêchant les populations de vaquer à leurs occupations. « Le gouvernement s’engage à agir avec la plus grande fermeté et à ne pas tolérer aucune entrave à la quiétude » des populations.

Dans un message, Henri Konan Bedie, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), a dénoncé une « répression aveugle et des agressions brutales » des marches organisées.  

Selon M. Bédié, « ce troisième mandat est interdit par l’article 55 de la Constitution qui indique que le président de la République est élu pour un mandat de 5 ans et n’est rééligible qu’une seule fois ».

Il condamne  également « les arrestations arbitraires de certains de ces manifestants qui n’ont perpétré aucun acte répréhensible et demande, par conséquent, leur mise en liberté immédiate », tout en .s’inclinant devant « la mémoire de ces valeureux et courageux démocrates » des droits et libertés.

« J’invite, ardemment le président de la République, garant des libertés publiques et les autorités militaires ivoiriennes , à faire cesser ces agressions et à assurer la protection des biens et des personnes désireuses d’exprimer librement leur opinion sur les questions qui touchent à la marche de notre nation », a-t-il poursuivi.

L’éligibilité du chef de l’Etat sortant, Alassane Ouattara, alimente le débat politique ces dernières semaines. Alors que le camp présidentiel soutient que la Constitution de 2016 institue une IIIe République et remet le compteur à zéro, l’opposition évoque une continuité législative.  

La presse sénégalaise traite d’une diversité de sujets

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent de divers sujets allant de l’économie à la politique en passant par les faits de société, sans oublier l’actualité en lien avec la pandémie du coronavirus.« Les sapeurs lâchent les morts du Covid », accuse le quotidien L’Observateur, faisant des révélations sur le nombre de décès au Sénégal et à l’étranger transportés par les soldats du feu. « Après cinq mois de lutte contre le coronavirus, la Brigade nationale des Sapeurs-Pompiers présente un bilan à mi-parcours inquiétant de ses interventions dans le cadre de la riposte à cette pandémie », note le journal.

Ce dernier précise par ailleurs que « Seuls 191 sur les 207 morts ont été acheminés aux cimetières à la date d’hier ». Une situation qui serait due, selon nos confrères, au « manque de moyens et (un) défaut d’équipements adéquats ».

Sous le titre « Impuissance », Tribune s’intéresse à l’explosion sans arrêt des cas de Covid-19 et donne la parole au directeur des établissements de santé, Ousmane Dia, qui affirme que « si la situation actuelle persiste, tous les ingrédients seront disponibles pour aller vers un confinement (…) ciblé ». « Un retour de l’état d’urgence assorti de couvre-feu n’est pas également à écarter », avertit le responsable sanitaire.

Le quotidien EnQuête consacre sa parution du jour à l’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye (Dakar) et arbore ce titre : « Un géant aux pieds d’argile ». En sous-titre, le journal mentionne ces informations : « Construit à hauteur de 50 milliards pour être le fleuron de l’hôpital sénégalais, Dalal Jamm traine son spleen depuis 4 ans. Le nœud du problème est l’absence de bloc opératoire qui plombe toute l’activité ».

En politique, Vox Populi met le focus sur les conséquences de la folie du 3ème mandat dans une sous-région instable et affiche : « L’Afrique de l’Ouest assise sur un volcan ». Le journal donne ensuite la parole au défenseur des droits de l’Homme, Alioune Tine, qui dit craindre une « déflagration » et alerte sur le « risque de chaos et de somalisation (qui guette) la région ».
Fustigeant l’attitude des présidents ivoirien et guinéen qui cherchent un 3ème mandat, il déclare : « Ouattara et Condé fonctionnent en mode pilotage automatique, sourds et aveugles ».

Suite aux différentes complaintes des acteurs du dialogue national, « Une veillé d’armes (est prévue) chez Famara Sagna » informe L’AS quotidien, ajoutant qu’« (…) il n’est pas exclu que les choses redémarrent progressivement dans les 48 heures à venir ».

Le même journal revient par ailleurs sur la recrudescence des accidents de la route en barrant sa Une par ce titre : « Bombe pneumatique ». A sa page 7, le journal donne la parole au Commissaire aux enquêtes économiques, Ibrahima Sarr qui révèle que « L’essentiel des accidents est causé par la pneumatique ».

Le quotidien national Le Soleil passe au peigne fin le rapport sur l’évaluation des politiques et des institutions en Afrique (CPIA) de la Banque mondiale et informe que « Le Sénégal (est classé) 3ème sur 39 pays ».

De son côté, WalfQuotidien informe que Macky Sall sera l’invité de l’Université d’été du Mouvement des entreprises de France (Medef), prévue les 26 et 27 août prochains. « Une occasion pour le patronat hexagonal de l’interpeller sur ses intérêts au Sénégal qui, visiblement, ne semblent plus trouver grâce à ses yeux, à cause sans doute du flirt avec la Chine et la Turquie », soutiennent nos confrères.

Covid-19 : la transmission communautaire prend pied au Sénégal

Le Sénégal, figurant parmi les quinze pays africains qui dénombrent le plus de cas du nouveau coronavirus, s’efforce de stopper les cas communautaires en constante hausse.C’est un rituel depuis l’irruption du virus le 2 mars dernier. Chaque matin, une autorité sanitaire se charge de lire un communiqué sur l’évolution de l’épidémie. Ces derniers jours, la recrudescence de la transmission communautaire saute aux yeux.

Durant cette semaine, 580 personnes ont contracté la Covid-19 sans qu’on puisse déterminer la source de leur contagion. C’est une moyenne de 82 infections par jour contre 17 contaminations quotidiennes du même genre pendant la semaine précédente. Et presque toutes les régions du pays sont concernées par cette augmentation des cas communautaires que certains imputent au déplacement massif de populations à la veille de la célébration de l’Aid al-adha, communément appelé Tabaski en Afrique de l’ouest.

Pourtant, Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, a prévenu ses concitoyens contre le risque de dissémination du virus dans des zones jusque-là épargnées : « La Tabaski de cette année intervient dans un contexte délicat faisant appel à la responsabilité de tout un chacun contre la propagation du coronavirus ».

Son exhortation n’a pas produit l’effet escompté puisque des milliers de Sénégalais ont quitté Dakar, l’épicentre de l’épidémie, pour se rendre dans l’intérieur du pays afin d’y passer la fête en famille. Deux mois plus tôt, c’était mission impossible. L’état d’urgence était en vigueur et le transport interurbain interdit. De ce fait, de nombreux habitants de Dakar ont dû faire une croix sur leur retour au village natal pour la Korité marquant la fin du mois de Ramadan.

A ce jour, le Sénégal a officiellement enregistré 244 décès pour 11.740 cas. Depuis le 31 mars dernier, date à laquelle le pays a déploré son tout premier mort lié au coronavirus, en l’occurrence l’ancien président de l’Olympique de Marseille Pape Diouf, moult patients développent des formes graves de la maladie, et meurent à la suite de complications.

Lors d’un Conseil présidentiel sur la situation sanitaire tenu ces derniers jours, Abdoulaye Bousso, le Directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous), a informé que le personnel soignant se heurte à « un refus de personnalités » qui présentent des comorbités et ne souhaitent pas être hospitalisées. « Il y en a qui ont malheureusement perdu la vie. C’est la conséquence du délai très tardif de recours aux structures de santé », ajoute Mamadou Diarra Bèye, le Directeur du Samu national.

Le chef de l’Etat, Macky Sall n’a pas tardé à fixer un nouveau cap et n’exclut pas la possibilité « de recourir à des états d’urgence localisés si cette situation doit perdurer ». Dans son intervention, ce jour-là, Mame Thierno Dieng, le Directeur de l’Hôpital Principal de Dakar (HPD) a expliqué que « la plupart des malades sont décédés (dans cette structure de santé). Nous avons pu effectuer la traçabilité. Ils sont infectés dans des cérémonies funéraires, principalement les levées du corps et les enterrements ».

Avec la levée des principales mesures de l’état d’urgence, notamment le couvre-feu, un relâchement dans l’observance des gestes barrières a été noté un peu partout au Sénégal. En pleine canicule, les plages sont à nouveau bondées, les cérémonies familiales ont repris de plus belle et la surchage a recommencé dans les transports en commun où le port du masque n’est pas général.

Ce qui a un brin irrité le gouvernement qui, à travers le ministère de l’Intérieur, a corsé les mesures de prévention. Le jour de la Tabaski, le président de la République s’est adressé à certains jeunes désinvoltes : « Le nombre de victimes a sensiblement augmenté. Les personnes âgées sont les plus touchées. Par conséquent, la jeunesse a un rôle déterminant dans cela. Parce qu’elle peut penser qu’elle est tout à fait protégée contre la maladie. Ce qui n’est pas d’ailleurs prouvé. Elle doit protéger les parents et les personnes âgées qui sont à la maison. Il faut absolument le respect des gestes barrières surtout le port correct du masque qui peut aider à freiner la propagation de la maladie ».

Dorénavant, le non port du masque chirurgical ou alternatif est passible d’une amende. Pour jouer sa partition, le Gouverneur de la capitale, Al Hassan Sall, a entériné « la fermeture des bars, discothèques et autres salles de spectacles pour une durée de trois mois, la suspension des autorisations de faire de la musique, des chants et danses dans les débits de boissons jusqu’à nouvel ordre ». En plus, les forces de l’ordre sont déployées « au niveau des plages et autres espaces publics en vue d’une application rigoureuse des mesures d’interdiction de rassemblement », a souligné ce représentant de l’Etat.

De nouvelles restrictions injustes selon des intermittents du spectacle. Sur sa page Facebook, l’artiste Lady Maah Keïta ne cache pas sa colère. « Vous êtes en train de détruire toute une génération de travailleurs. La musique, ce n’est pas un jeu. On a sacrifié nos vies, de brillantes études… pour exercer ce métier qui mérite autant de (respect) que bien d’autres », soutient-elle.

Dans les réseaux sociaux, mais aussi dans les médias, Marie Teuw Niane, l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a alimenté le débat en émettant l’hypothèse d’une annulation des évènements religieux qui se profilent. La commémoration, le 5 octobre, du retour d’exil de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur de la confrérie mouride et de la naissance du Prophète de l’Islam prévue le 29 octobre dans de nombreux foyers religieux du pays fait craindre le pire.

Maroc: le montant global collecté par le Fonds pour la gestion de la Covid-19 s’élève à plus de 3,6 milliards de dollars à fin juillet

Le montant global collecté par le Fonds spécial pour la gestion de la pandémie du coronavirus (Covid-19) au Maroc a atteint 3,64 milliards de dollars (33,7 milliards DH) à fin juillet 2020, selon la trésorerie générale du Royaume.« A fin juillet 2020, le compte d’affectation spéciale intitulé Fonds spécial pour la gestion de la pandémie du coronavirus Covid-19 a enregistré des recettes pour 33,7 milliards DH et des dépenses pour 24,7 milliards DH (1 dollar = 9,23 DH), précise la trésorerie générale du Royaume dans son bulletin mensuel des finances publiques.

Rappelons que ce Fonds spécial a été créé suite aux instructions du Roi Mohammed VI pour prendre en charge les dépenses de mise à niveau du dispositif médical, soutenir l’économie nationale pour faire face aux chocs induits par cette pandémie, préserver les emplois et atténuer les répercussions sociales de la pandémie.

A ce jour, le Maroc enregistre 37.935 cas confirmés au coronavirus, dont 584 morts et 26.687 patients rétablis de la maladie, selon les statistiques fournies ce jeudi par le ministère marocain de la Santé.

Le Maroc classé à la 58ème place au niveau international en termes du nombre de cas de contamination à la Covid-19 (ministère)

Le Maroc est désormais classé à la 58ème place sur le plan international en termes du nombre de contaminations, alors qu’il était à la 60ème place la semaine précédente, a fait savoir le ministère de la Santé.

 Au niveau du continent africain, le Royaume est maintenu à la 6ème place, selon les chiffres hebdomadaires sur le plan international et national, fournis par le ministère.

S’agissant du nombre de décès, le Maroc a avancé de 5 places et se retrouve à 61ème position cette semaine, sur le plan international et à la 6ème en Afrique, précise la même source.

 Quant au nombre de tests effectués, le Maroc se trouve à 33ème place mondiale, 2ème africaine et 1ère en Afrique du nord.

 Concernant la répartition géographique des cas de contamination, le ministère relève que trois catégories de régions. La première est celle des 4 régions qui ont connu le plus grand nombre de contaminations entre le 3 et le 9 août, avec plus de 30 cas pour chaque 100.000 habitants. Il s’agit des régions de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Fès-Meknès, Marrakech-Safi et Casablanca-Settat.

La seconde catégorie de régions est celle qui a enregistré une « activité épidémiologique moyenne », soit entre 10 et 20 cas pour chaque 100.000 habitants. Il s’agit des régions de Rabat-Salé-Kénitra, Draâ-Tafilalet et Dakhla-Oued Dahab.

La troisième catégorie de moins de 10 cas pour chaque 100.000 habitants, concerne les régions de l’Oriental, Beni Mellal-Khenifra, Souss-Massa, Guelmim-Oued Noun et Laâyoun-Sakia El Hamra.

Maroc : 106 ans requis à l’encontre de trafiquants de drogue

Le tribunal de première instance de Guelmim, au sud du Maroc, a condamné mercredi à des peines d’emprisonnement cumulées de 106 ans des individus impliqués dans des affaires de trafic international de drogue.

 La juridiction a requis des peines de prison à l’encontre de dizaines de personnes, dont celles impliquées dans le trafic de tonnes de drogue dans les districts d’Assa et de Tagjijt, à la périphérie de Guelmim.

Il convient de noter que les services de sécurité de Guelmim ont saisi des dizaines de tonnes de drogue dans des domaines agricoles et des entrepôts privés, et interpellé plusieurs personnes impliquées dans des opérations de trafic international de drogue.

Ces derniers mois, les saisies de drogue se multiplient dans un contexte marqué par l’état d’urgence sanitaire décrété par le Maroc depuis le 20 mars dernier.

Le 7 août, les services sécuritaires ont saisi une quantité de 5,2 tonnes de résine de cannabis et arrêté trois individus, dont un Français d’origine marocaine, pour leurs liens présumés avec un réseau criminel s’activant dans le trafic international de drogues et de psychotropes.

En 2019, environ 179 tonnes de résine de cannabis ont été saisies au Maroc, selon un bilan officiel.

Une ivoirienne nommée coordonnatrice résidente de l’ONU au Maroc

L’ivoirienne Sylvia Lopez-Ekra a été nommée coordonnatrice résidente des Nations Unies au Maroc, a annoncé jeudi le porte-parole des l’organisation des Nations Unies.Nommée par le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, Mme Lopez-Ekra va apporter à ce poste plusieurs années d’expérience dans le travail de développement, dont 18 années au service de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), a-t-il indiqué dans son point de presse quotidien.

Mme Ekra avait servi en tant que cheffe de mission et représentante du pays pour les Bureaux de l’OIM au Ghana, au Bénin et au Togo.

Elle a été également Coordonnatrice résidente des Nations Unies par intérim au Ghana et a également travaillé au siège de l’OIM, à Genève, où elle a dirigé le groupe de coordination pour les questions de genre, après avoir été cheffe de projet dans le cadre des programmes d’autonomisation et de génération de revenus élaborés à l’intention des femmes victimes des conflits en République démocratique du Congo, en Guinée et au Rwanda.

La responsable onusienne est titulaire d’une maîtrise en droit et administration publics de l’Université Panthéon-Sorbonne à Paris.

Adjoumani Kouamé désigné meilleur directeur des affaires financières de l’administration publique ivoirienne

Adjoumani Ehua Kouamé en service au ministère ivoirien de l’agriculture et du développement rural a été désigné jeudi à Abidjan meilleur directeur des affaires financières ( DAF) des ministères de Côte d’Ivoire au terme de la 2ème édition du prix Sanogo Bassirima du meilleur DAF de l’administration publique.Trois lauréats sur un total de 48 candidats, ont été désignés au terme de cette compétition par le comité d’évaluation de ce concours qui a travaillé sur 13 critères. Il s’agit de MM. Adjoumani Ehua Kouamé du ministère de l’agriculture et du développement rural désigné 1er avec une moyenne de 17,17/20, Ouattara Fetigué du ministère ivoirien  de l’équipement et de l’entretien routier qui a remporté la deuxième place avec une moyenne de 16,73/20. La place de troisième meilleur DAF est revenue à Doumbia Ibrahima du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique avec une moyenne de 16,54/20. 

« Le directeur des affaires financières constitue un acteur clé dans le dispositif de gestion des finances publiques. Il est donc important de mettre en place pour eux un dispositif d’évaluation et créer une saine émulation au sein de cette corporation », a expliqué Moussa Sanogo, le ministre ivoirien du budget et du portefeuille de l’État au cours de cette cérémonie de distinction. 

« Je vous engage à demeurer des DAF modèles », a conseillé M. Sanogo aux trois lauréats appelant les autres candidats « à persévérer dans l’effort ». 

Avant lui, M. Adjoumani Ehua Kouamé qui a été désigné meilleur DAF de l’administration publique ivoirienne a estimé que « cette distinction est une invitation à maintenir le cap de la performance »,  réitérant l’engagement des trois lauréats de ce concours à œuvrer pour la réussite de la réforme budgétaire engagée par la Côte d’Ivoire.

Marche contre la candidature de Ouattara: 4 femmes de GPS dont Anne-Marie Bonifon interpellées

Quatre femmes de Générations et peuples solidaires (GPS), dont Anne-Marie Bonifon coordinatrice du mouvement citoyen créée par Guillaume Soro, ont été interpellées jeudi par la police à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, à l’occasion d’une marche de l’opposition contre un troisième mandat de Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.Ces quatre femmes de GPS ont été « arrêtées à Cocody en allant marcher », selon des témoins. Outre Mme Anne-Marie Bonifon, coordinatrice nationale du mouvement, l’on enregistre l’interpellation de Mme Koné Amie ; Mme Todé et de Mme Guei. 

A Abidjan, épicentre des manifestations dans le pays contre un troisième mandat à l’élection présidentielle de M. Ouattara, des heurts étaient observés à Cocody et à Yopougon, commune populaire dans l’Ouest de la capitale économique ivoirienne.  

Selon le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), M. Ouattara est « bel et bien éligible au regard de la Constitution de la Côte d’Ivoire promulguée le 8 novembre 2016 et qui institue la troisième République ».

De ce fait, il ne s’agit donc nullement d’un troisième mandat, mais bien de son premier mandat de la troisième République de la Côte d’Ivoire. Ce que l’opposition réfute soutenant qu’ayant fait deux mandats depuis 2011, il n’est pas éligible en raison de la continuité législative. 

Plusieurs heurts ont eu lieu également à l’intérieur du pays à l’appel de l’opposition contre un troisième mandat de M. Ouattara, perturbant l’activité économique. Des commerces ont fermé et des compagnies de transports arrêté leur desserte, ce jour. Le calme est revenu dans la soirée.  

Covid-19: le Sénégal face à l’équation de protéger les personnes à risque

Le Sénégal a pris de nouvelles mesures pour protéger les personnes âgées de la Covid-19, qui se propage de façon inquiétante malgré tout.Le ministre de l’Intérieur n’en démord pas : « les jeunes constituent des vecteurs de transmission du virus aux personnes âgées (qui) en meurent » à cause des maladies chroniques qu’elles trainent.

Il y a une semaine, Aly Ngouille Ndiaye exposait les chiffres effroyables qui touchent les patients du nouveau coronavirus âgés de plus de 60 ans. En effet, « près de 50% des malades ont moins de 40 ans » alors que 158 sur 225 personnes décédées de la pandémie dépassaient la soixantaine, soit un taux de 70%. Pour s’attaquer au mal, il a décidé de réactiver ou de renforcer des mesures qui étaient déjà prises lors de l’état d’urgence qui avait duré plus de trois mois, entre mars et juin.

Ainsi, il n’est plus possible de se rassembler au niveau des plages, des terrains de sports, des espaces publics et des salles de spectacles. Le port du masque devient par la même occasion obligatoire dans les services de l’administration publique et privée, dans les commerces et les transports. Les mesures visent particulièrement la capitale Dakar qui constitue l’épicentre de la maladie.

Comme demandé par le président Macky Sall au gouvernement, « un dispositif spécial de régulation et de contrôle » composé de gendarmes et de policiers est déployé au niveau de ces sites pour veiller au respect des règles.

Depuis qu’il a enregistré son premier cas en mars, le Sénégal en est ce jeudi 13 août à un total de 11.740 personnes infectées dont 7572 guéries, 244 décédées et 3923 sous traitement.

Il faut dire que depuis la levée de l’état d’urgence, plusieurs personnes sont gagnées par le relâchement dans le respect des mesures barrières. Certains même continuent de nier l’existence de la maladie là où le décompte macabre est devenu quasi quotidien dans les communiqués du ministère de la Santé.

Vers de grands rassemblements ?

Coïncidence malheureuse : le pays a successivement perdu ces dernières semaines des personnalités, faisant penser qu’elles ont été emportées par le coronavirus sans qu’on n’ait la confirmation pour chaque cas. Toutefois le directeur de l’hôpital Principal, Mame Thierno Dieng, relève que plusieurs dignitaires tombés malades ont été contaminés lors de cérémonies funéraires. Dans cette structure sanitaire, parmi les centres de traitement de Covid-19, ils sont nombreux à y avoir laissé la vie.

Par ailleurs, depuis le retour de la fête de Tabaski, les cas communautaires survolent les cas contacts. Ce qui était inhabituel jusque-là et qui confirme une fois de plus que le virus circule au sein de la société. La plupart des agglomérations sont pratiquement touchées par la nouvelle vague de contaminations communautaires. Le ministre de la Santé avait pourtant demandé à ses compatriotes de célébrer la fête là où ils sont, mais il n’a pas été suffisamment entendu.

Pendant ce temps, le pays s’achemine vers de nouveaux évènements qui drainent chaque année du monde à l’image du Grand Magal de Touba ou le Gamou célébré dans plusieurs foyers religieux.

Certaines voix, comme l’ancien ministre Mary Teuw Niane, ont appelé à une concertation avec les khalifes généraux en vue de trouver des consensus pour éviter les grands rassemblements, prenant l’exemple du pèlerinage de La Mecque de cette année. Il a malgré tout subi une vague de critiques après que des personnes ont interprété ses propos comme s’il avait appelé à annuler ces rendez-vous religieux. Le gouvernement ne s’est pas encore clairement prononcé sur la question au moment où la pandémie continue sa percée fulgurante.

Le chef de la prise en charge des malades de la Covid-19, professeur Moussa Seydi, ne cache pas en effet son pessimisme. Il fait savoir au journal L’Observateur de ce jeudi que « le pire est devant nous ». Et ce ne sont pas les sujets âgés qui en sortiront indemnes vu qu’ils constituent la population la plus à risque.

D’ailleurs, de « nouveaux symptômes » de la maladie ont été découverts chez les patients de cette couche. Il s’agit de la démence, les chutes et le sommeil continu, selon le gériatre Seydina Limamoul Mahdi Diagne, médecin-chef du centre médico-social de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres).

« Dès fois, avant que les signes respiratoires et la fièvre n’apparaissent, on peut assister à un changement de comportement chez la personne âgée. Une personne âgée qui n’avait pas la démence peut se retrouver en cas de Covid-19, avec des troubles de la mentalité, un comportement bizarre, un sommeil continu des oublis et un comportement agressif », a-t-il expliqué, recommandant de « chercher dans toute pathologie aiguë le Covid-19 ».

L’Ethiopie a planté cinq milliards d’arbres en deux mois

L’Éthiopie a planté cinq milliards de plants d’arbres au cours des deux derniers mois, dans le cadre de l’Initiative nationale pour un héritage vert, a révélé le Premier ministre, Abiy Ahmed.Ce faisant, il a indiqué que son pays a atteint avec succès son objectif de planter cinq milliards d’arbres avant la saison des pluies qui dure un mois.

Il a exprimé sa gratitude à tous les Ethiopiens qui ont répondu activement à l’appel à une campagne de reboisement, pour bien marquer de leur empreinte sur l’initiative de l’héritage vert du pays.

L’Ethiopie devrait planter six milliards d’arbres pendant la saison des pluies 2021.

Le Premier ministre a affirmé que l’Ethiopie mettrait un milliard d’arbres à la disposition des pays voisins, conformément à son aspiration à contribuer également au reboisement de la région.

A partir de la dernière saison des pluies, le chef du gouvernement a lancé la campagne Green Legacy (Héritage vert) visant à planter 20 milliards d’arbres en cinq ans.

Au cours de la première année de la campagne, le gouvernement et le grand public ont créé la sensation en battant le record mondial de plantation, avec 353 millions de plants d’arbres en une seule journée.

La campagne de cette année est intervenue quelques jours après que la nation de la Corne de l’Afrique ait célébré l’achèvement du remplissage initial du Grand barrage de la renaissance éthiopienne (GERD) sur le Nil.

Présidentielle ivoirienne: le candidat du RHDP, Alassane Ouattara investi le 22 août à Abidjan (Officiel)

Le candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti au pouvoir) Alassane Ouattara à la présidentielle du 31 octobre 2020, sera investi le 22 août prochain au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, a annoncé jeudi à Abidjan, Adama Bictogo, le directeur exécutif de cette formation politique.« Nous procéderons à l’investiture du président Alassane Ouattara, le candidat du RHDP, le samedi 22 août 2020 au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. Des missions éclatées  seront déployées à l’intérieur du pays dès le 15 août prochain», a dit M. Bictogo dans une conférence de presse en compagnie de plusieurs cadres du parti au pouvoir dont les ministres Mamadou Touré, Kobenan Kouassi Adjoumani, Siandou Fofana et Danho Paulin.

« Notre objectif, c’est de remporter cette élection présidentielle dès le premier tour et rendre un bel hommage au premier ministre Amadou Gon Coulibaly», a poursuivi M. Bictogo invitant l’opposition ivoirienne à un « débat sain et civilisé ».

« La machine à gagner du RHDP est prête et se mettra en marche avec l’investiture d’Alassane Ouattara », a-t-il ajouté.

Réagissant au débat sur la candidature de M. Ouattara à la présidentielle, M. Bictogo a soutenu que «pour nous, le débat est clos, Alassane Ouattara est notre candidat ».  Selon lui, « il n’y a que le conseil constitutionnel qui décide de l’éligibilité d’un candidat et non l’opposition ».

 Réagissant aux manifestations de rue de l’opposition ces derniers temps dans le pays qui ont entraîné des violences et des morts, M. Bictogo a appelé le gouvernement « à prendre ses responsabilités et à ouvrir des enquêtes ».

« La Côte d’Ivoire est notre enfant. Nous ne voulons pas que la Côte d’Ivoire brûle. Nous n’allons pas donner cette opportunité à des gens qui sont sans foi ni loi», a affirmé pour sa part, Kobenan Kouassi Adjoumani, le porte-parole principal du RHDP.

 Dans une adresse solennelle à la nation le 06 août dernier à la veille de la célébration de l’an 60 de l’accession à l’indépendance de la Côte d’Ivoire, le président ivoirien Alassane Ouattara a reconsidéré sa position en décidant de se porter candidat à la présidentielle du 31 octobre prochain.

Ghana: l’inflation a atteint 11,4% en juillet

Le taux d’inflation au Ghana pour le mois de juillet a légèrement augmenté pour atteindre 11,4%, contre 11,2% en juin 2020.Le statisticien du gouvernement, le Pr Samuel Kobina Annim, a confié aux journalistes lors de la réunion d’hier mercredi qu’après les fortes hausses de prix entre mars et juin, le taux d’inflation mensuel de 0,5% semble indiquer que les prix augmentent à nouveau aux niveaux d’avant la Covid-19.

Il a déclaré que l’inflation alimentaire était de 13,7%, tandis que l’inflation non alimentaire était de 9,7%. Selon lui, les légumes ont enregistré une variation notable d’un mois à l’autre et alimentent l’inflation alimentaire d’une année sur l’autre.

Le Pr Annim a déclaré qu’à l’exception des carburants, la plupart des catégories de produits affichaient des taux d’inflation mensuels comparables à ceux de la période d’octobre 2019 à mars 2020.

Il a ajouté que seulement deux des 13 divisions ont des taux d’inflation supérieurs à la moyenne ; logement, eau, électricité et gaz (20,3%) et alimentation et boissons non alcoolisées 13,17%.

Af’Sud: 3000 agents de SAA choisissent le départ volontaire

Inquiets de l’avenir que pourrait leur réserver la restructuration de South African Airways, plus de 3000 travailleurs de cette compagnie ont décidé de prendre l’argent offert dans le cadre d’une « indemnité de départ volontaire » et de le déposer à la banque, ont annoncé jeudi leurs syndicats.La SAA est confiée à un groupe de praticiens des affaires nommés par le gouvernement qui tentent de la réaménager et de la remettre dans les airs.

Ce processus, cependant, n’a pas gagné la confiance des travailleurs qui sont restés des mois sans salaires et attendaient maintenant avec impatience les indemnités de départ volontaire convenues le mois dernier, ont indiqué les syndicats.

Les professionnels du monde des affaires de la SAA offrent une « indemnité de départ volontaire » à tout membre du personnel disposé à quitter le navire avant d’être exclu de la liste de paie de 4777 membres.

Selon les syndicats, ces forfaits vont de paiements garantis de 21.000 dollars par employé et jusqu’à 118.000 dollars chacun pour les pilotes.

Dans le cadre de ce plan, quelque 1000 employés seraient retenus pour diriger la compagnie aérienne nationale restructurée, ont-ils déclaré.

Au total, 3142 employés ont demandé les indemnités de départ, laissant les professionnels du commerce avec un autre casse-tête : combler le vide créé avec des employés nouveaux et bien formés.

Les syndicats ont déclaré que le nombre élevé de membres du personnel souhaitant quitter la SAA était dû au fait que les travailleurs étaient restés sans salaires au cours des quatre derniers mois et luttaient maintenant pour survivre pendant le confinement lié au coronavirus.

Côte d’Ivoire: des heurts à Abidjan et à l’intérieur contre un «3e mandat de Ouattara»

Des manifestations de protestation, à l’appel de l’opposition ivoirienne, contre un « troisième mandat » de Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 étaient observées jeudi à Abidjan et à l’intérieur du pays.A Abidjan, l’épicentre des manifestations, l’on pouvait constater dans la matinée des heurts entre manifestants et des agents des forces de l’ordre à Yopougon Niangon (Ouest), notamment dans le secteur de la pharmacie Beynouan, ainsi qu’à Yopougon Sogefiha. 

Les manifestants ont obstrué la voie reliant Gonzaqueville à Jean Folly, des quartiers dans la commune balnéaire de Port-Bouet. Les véhicules en provenance de Grand-Bassam, à environ 40 Km au Sud-Est d’Abidjan étaient refoulés à 9h GMT (heure locale). 

L’axe Grand Bassam-Abidjan était coupé dans les deux sens suite à ces manifestations. Les forces de l’ordre ont fait irruption aux fins de libérer les voies et relancer la circulation. Toute chose qui a amené des commerces à fermer.   

Dans la commune de Cocody, dans l’Est d’Abidjan, des manifestations avaient aussi lieu au quartier d’Anono, où au niveau de la chefferie,  la voie a été obstruée par des manifestants qui ont mis le feu aux pneus avant de quitter les lieux. Une présence de la police était observée sur ce champ. 

Toujours dans cette cité huppée d’Abidjan, la présence de manifestants était visible au quartier des Deux Plateau Mobile, où la circulation était perturbée. De ce côté, les commerces aux abords des voies ont dû fermer pour éviter des impacts collatéraux.   

A l’intérieur du pays, quelques manifestations ont également eu lieu, mais moins intenses comparativement à la capitale économique ivoirienne. Sur l’axe Tabou-Iboke, des manifestants ont obstrué la voie dans la matinée. De même sur l’axe Tiassalé-Divo. 

La voie principale de la ville de Bangolo, dans l’Ouest du pays, était barrée par des manifestants, lors d’une marche de protestation de l’opposition contre un autre mandat présidentiel de M. Ouattara. Sur la route de Dabou, à l’Ouest d’Abidjan, la voie était obstruée au niveau de Songon. 

L’éligibilité du chef de l’Etat sortant, Alassane Ouattara, alimente le débat politique ces dernières semaines. Alors que le camp présidentiel soutient que la Constitution de 2016 institue une IIIe République et remet le compteur à zéro, l’opposition évoque une continuité législative.  

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) estime que la Constitution de novembre 2016, consacrant une troisième République, permet à M. Ouattara,  au pouvoir depuis 2011, de briguer son premier mandat de cette troisième République. 

Mozambique: 59 insurgés tués par l’armée à Cabo Delgado

Au moins, 59 insurgés ont été tués la semaine dernière dans la province mozambicaine de Cabo Delgado, au cours d’accrochages avec les Forces de défense du pays, a appris APA jeudi.Dans un communiqué, les Forces de défense et de sécurité du Mozambique (FDS) ont déclaré que ces terroristes avaient été tués lors d’un accrochage avec les forces gouvernementales dans le district de Mocimboa da Praia.

En plus des pertes humaines, les troupes gouvernementales ont également détruit six camps et d’autres biens appartenant aux terroristes du district, ont indiqué les FDS.

Au cours des affrontements avec les troupes gouvernementales, les terroristes auraient tenté d’occuper la localité.

Le Mozambique connaît une vague d’attaques armées dans la province de Cabo Delgado depuis octobre 2017 et ces dernières se sont considérablement intensifiées depuis janvier 2020, laissant des centaines de milliers de personnes sans accès adéquat à la nourriture, à l’eau, à l’assainissement ou aux services de base.

Plus de 200.000 personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays dans cette province riche en pétrole, où des groupes armés s’attaquent aussi bien aux installations gouvernementales qu’aux civils.

Santé et sport s’imposent au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi s’intéressent notamment à la possibilité d’un reconfinement, au principe de la banalisation du Coronavirus et la poursuite du championnat marocain de football.Sommes-nous aux portes d’un reconfinement? se demande +L’Opinion+ qui relève que les habitants de la capitale économique ont passé la soirée du mardi dans l’angoisse et l’incertitude, après la mise sous cloche d’un quartier à Hay Mohammadi, suite à la découverte d’une soixantaine de cas positifs dans un nouveau cluster.

Hantés par l’idée d’un reconfinement général, les Casablancais envahissent la Toile par leurs interrogations sur les mesures à venir, rapporte le journal, surtout que des rumeurs qui se propagent comme une traînée de poussière sur les réseaux sociaux laissent croire que d’autres quartiers seraient en ligne de mire en raison de la flambée des contaminations.

Cela fait presque une semaine que les engins militaires, déployés durant le confinement, circulent dans les quartiers de la capitale spirituelle et la perle du Détroit, en vue de veiller au respect de l’Etat d’urgence sanitaire reconduit jusqu’au 10 septembre 2020, poursuit-il, estimant qu’il s’agit de mesures qui viennent rappeler des souvenirs désagréables de lockdown, encore vivaces dans l’esprit des Marocains.

De son côté, +Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que lors d’une rencontre scientifique récente, au sujet de la riposte anti-Covid, à laquelle ont pris part des sommités de la médecine au Maroc, une nouvelle piste a été évoquée et s’est imposée avec force, à savoir la banalisation de la Covid-19.

Banaliser le virus n’est pas entendu dans le sens de le sous-estimer ou de le prendre à la légère, précise l’auteur, notant que le parterre de médecins et professionnels étaient presque tous unanimes que l’on vivra encore quelques mois avec le virus.

Le principe de la banalisation appelé par les médecins consiste à élargir le champ de la riposte en mettant à contribution le plus grand nombre possible de médecins notamment les généralistes et médecins dits de ville installés en cabinets qui peuvent constituer une formidable force de frappe contre le virus, explique-t-il, soulignant que « cette armée de presque 12.000 médecins et quelque 400 cliniques peuvent baisser considérablement la pression sur les hôpitaux publics ».

+Al Akhbar+ rapporte que les responsables du football national excluent toute nouvelle suspension du championnat 1 et 2 et ce, malgré les records de contaminations au Covid-19 enregistrés ces derniers jours au Maroc. Certes, les clubs marocains connaissent eux aussi de nouveaux cas, rappelle le quotidien, mais il ne faut pas donner à la situation actuelle une ampleur qu’elle ne mérite pas.

Selon une source du quotidien, les footballeurs qui étaient malades ont pu retourner aux entraînements, dont ceux de Kénitra, du MAS et aussi du TAS. Ceux qui ont contracté le virus récemment devront guérir rapidement, d’autant plus qu’ils sont majoritairement des cas très peu symptomatiques.

Selon le quotidien, la situation reste normale et plein d’autres clubs dans le monde ont connu des cas de Covid-19, et pourtant la compétition s’est poursuivie chez eux. Surtout que les clubs marocains respectent minutieusement le protocole sanitaire mis en place depuis la reprise du championnat.

Faits divers et coronavirus s’imposent aux quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, accordent la part belle aux faits de société, sans oublier l’actualité liée à la pandémie de la Covid-19.« Un drame social », titre le quotidien national Le Soleil en référence au refus de paternité dont seraient victime certaines femmes et enfants Sénégalais.  

Dans ses colonnes, le journal note que « La naissance d’un enfant est pour beaucoup un rayon d’espoir ; et pour d’autres, une descente aux enfers surtout quand celui qui est supposé en être le père refuse la paternité. Bien des familles se remettent difficilement de ce déchirement exacerbé par les considérations socioreligieuses et un environnement juridique laissant peu de possibilités d’action à la femme ».

Sous le titre « La parole aux populations », Le Quotidien revient sur la perception de la crise casamançaise au Sénégal, en Gambie et en Guinée-Bissau et signale que « Le conflit Casamançais n’est ni politique, ni éthique encore moins religieux et culturel. C’est la principale information à retenir du rapport +Sortir de l’impasse du +ni paix ni guerre+ en Casamance+ ».

Selon les résultats de ce sondage réalisé par un groupe de chercheurs sénégalais, gambiens et bissau-guinéens, explique Le Quotidien, « 27,30 % des personnes interrogées estiment que la principale action de l’Etat consiste à négocier avec le Mfdc ; ils sont 17 % à considérer que l’intervention de l’Armée en Casamance a contribué à résoudre le conflit ».

« Le +manque de considération économique+ (est) une des causes (de la persistance) de la crise », fait remarquer le journal.

Le quotidien EnQuête consacre tout un dossier à l’exploitation du zircon à Diogo (ouest) et arbore ce titre : «             Un drame écologique ». « La production de zircon, démarrée fin 2013 par l’usine Grande Côté Opération (GCO), dans la localité de Diogo, a plongé plusieurs populations de cette bourgade située dans le département de Tivaouane (ouest), dans un désarroi du fait de manque d’eau, d’électricité et de pollution sonore », affirment nos confrères.

Le Journal Tribune met le focus sur ce qu’il qualifie de source de plusieurs conflits à l’échelle nationale et arbore cette titraille : « Le foncier menace la cohésion sociale. L’épisode de Tobène (ouest) donne des sueurs froides ; Altercations entre forces de l’ordre et villageois… des personnes arrêtées ; De Mbane à Fanay en passant par Dakar, Richard-Toll, Bambey, Thiès, Mbour… », les tensions sont légions.

WalfQuotidien s’intéresse pour sa part à la manifestation, prévue demain, par le collectif Aar Li Niu Bokk (protégeons notre bien commun en langue wolof) et affiche : « Vendredi, jour du Saigneur ».

A sa page 3, le journal informe que « Des collectifs d’étudiants, de victimes expropriées de leur terre, de travailleurs abusés, vont battre, demain, le macadam si l’Etat ne réagit pas à leurs doléances ».

Les quotidiens sénégalais ont par ailleurs traités de l’actualité liée à la pandémie du coronavirus. A ce propos, le quotidien L’AS signale que « Le Sénégal s’enfonce dans la zone rouge ». Car le pays a enregistré « 207 nouvelles contaminations dont 115 cas communautaires et 4 décès en 24h ».

Dans les colonnes de L’Observateur, un spécialiste engagé dans la lutte contre la Covid-19 déclare : « Le pire est devant nous » avant d’ajouter que « Nous allons vers des lendemains très compliqués ».

Vox Populi Explique, de son côté, « comment le Corona frappe les vieux » et informe que « démence, chûtes, sommeil contigu (sont) les nouveaux symptômes détectés chez les personnes âgées ».

Affaire 3e mandat Ouattara: les femmes du Rhdp « s’insurgent contre les propos diffamatoires de Mme Gbagbo »

Les femmes du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, « s’insurgent contre les propos de Mme Simone Gbagbo », l’ex-Première dame qui juge la candidature de Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 d »anticonstitutionnelle », dans une déclaration lue mercredi par Mme Joséphine Kouassi.« Les femmes du Rhdp s’insurgent contre les propos diffamatoires et irresponsables de Mme Simone Gbagbo (…) », a dit Mme Joséphine Kouassi, présidente régionale des femmes Rhdp dans le Sud Comoé.

Elles « s’indignent et condamnent son discours aux antipodes de la réalité politique et juridique » de la Côte d’Ivoire, a ajouté Mme Joséphine Kouassi, devant des femmes cadres du Rhdp, des élues et des militantes du parti présidentiel.

M. Alassane Ouattara est « bel et bien éligible au regard de la Constitution de la Côte d’Ivoire promulguée le 8 novembre 2016, et qui institue la troisième République et notre pays », a-t-elle lancé.

« Il ne s’agit donc nullement d’un troisième mandat, mais bien le premier mandat de la troisième République de Côte d’Ivoire », a-t-elle ajouté.

Selon les femmes Rhdp, c’est d’ailleurs cette avec même Constitution de la IIIe République que l’ancien président Henri Konan Bédié peut aujourd’hui se vanter candidat à l’âge de 86 ans contrairement aux dispositions de la Constitution de la IIe République qui limitait la candidature à l’âge de 75 ans.

M. Bédié est candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 « au nom de la non-rétroactivité de toute loi », a-t-elle poursuivi, laissant entendre qu’en tout état de cause le Conseil constitutionnel a qualité pour décider de l’éligibilité d’un prétendant à la candidature.

« Si Mme Simone Gbagbo continue d’attiser la flamme de la haine et de la division qui pourrait engendrer des blessés et des morts, les femmes du Rhdp se verront dans l’obligatoire de demander au président de la République de ne plus s’interposer et de laisser le processus de son transfèrement à la Cour pénale internationale (CPI) », a-t-elle martelé. 

Et ce, afin qu’elle aille répondre de ses actes devant cette juridiction internationale qui la réclame depuis 2013. Car, les femmes du Rhdp veulent « une élection présidentielle apaisée avec une culture dynamique» pour la paix en Côte d’Ivoire.

Les femmes du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) se sont engagées à assurer à M. Ouattara « une victoire éclatante et sans appel dès le premier tour de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 ».   

L’ex-Première dame, Simone Gbagbo, récemment guérie du Covid-19, a repris ses activités politiques, déclarant que le chef de l’Etat sortant, Alassane Ouattara, n’est pas éligible au regard des dispositions de la Constitution, soutenant mardi que sa candidature est «anticonstitutionnelle ». 

Le musée des cultures contemporaines d’Abobo rouvre vendredi après plus de 4 mois de fermeture

Le musée des cultures contemporaines Adama Toungara d’Abobo ( Nord d’Abidjan), un établissement qui se veut un outil de développement culturel, va rouvrir ses portes vendredi prochain après quatre mois de fermeture.L’information a été donnée mercredi à Abidjan par Pr Yacouba Konaté, l’un des responsables de cette institution lors d’une conférence de presse. « Nous souhaitons rouvrir  vendredi prochain. Le musée a ouvert officiellement le 11 mars dernier et a été fermé le 24 mars à cause du Coronavirus. C’est l’un des musées les mieux spécialisés pour le développement culturel en Côte d’Ivoire », a expliqué Pr Konaté.

 Poursuivant, il a souligné que cet établissement compte plusieurs salles d’exposition, une bibliothèque et une salle multimédia et offre des cours et des ateliers de formation (atelier de peinture, cours de musique…) pour les jeunes.

« La création du musée d’Abobo vise à soutenir l’émergence de talents artistiques. Nous allons accompagner toutes les cultures modernes», a assuré le conférencier soulignant que l’accès à ce musée est gratuit. Il a conclu en annonçant que « nous préparons aussi une exposition photo sur l’histoire d’Abobo ».

Avant lui, Fodé Sylla, le coordonnateur en chef de ce musée  a rappelé qu’avant la fermeture de cet  établissement le 24 mars dernier en raison de la Covid-19, l’institution a accueilli en 10 jours plus d’un millier de visiteurs, soit près de 200 visiteurs par jour.

Créé par la Fondation Toungara pour l’art et la culture, du nom de l’ex-maire d’Abobo, le musée des cultures contemporaines de ladite commune a ouvert officiellement ses portes le 11 mars dernier et a refermé moins de deux semaines après en raison de la mesure de fermeture des lieux publics décidée fin mars dernier par le gouvernement ivoirien pour lutter contre la Covid-19.

Cet établissement qui est le premier musée d’arts contemporains privé de la Côte d’Ivoire, est situé au cœur d’Abobo, l’une des communes les plus peuplées du pays.

La CIE annonce des travaux pouvant perturber la fourniture d’électricité dans des localités du Sud-Ouest ivoirien

La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) annonce, pour dimanche, des travaux de renforcement de capacité du Poste 225 KV de San-Pedro (Sud-Ouest), pouvant entraîner quelques perturbations de la fourniture d’électricité dans des localités de la ville, de celles de Sassandra, Grand Bérébi et Tabou.« Dans le cadre de l’amélioration de la qualité de la distribution de l’électricité, les équipes de Côte d’Ivoire Énergies (CI-Énergies) et de la CIE procéderont à des travaux de renforcement de capacité du Poste 225 KV de la ville de San-Pedro », indique une note transmise mercredi à APA. 

Ces manœuvres qui auront lieu le dimanche 16 août 2020, de 7h00 à 17h00 GMT (heure locale), entraîneront quelques perturbations de la fourniture de l’électricité dans les localités de Sassandra, San-Pedro, Grand Bérébi et Tabou, souligne la note. 

Cependant, « des dispositions sont prises pour limiter la durée de ces perturbations pendant l’exécution de ces travaux », rassure la compagnie qui offre la possibilité aux ménages et aux entreprises d’adresser leurs besoins via le numéro d’appel d’urgence 179.