Maroc : Le gouvernement impose de nouvelles mesures restrictives à Fès et à Tanger

Le gouvernement marocain a imposé une série de mesures restrictives au niveau des préfectures de Tanger-Asilah et de Fès et ce en raison de la forte évolution des cas d’infection et des décès dus à la Covid-19 enregistrés ces derniers jours.Ces mesures, qui prendront effet à partir du mercredi 5 août à 20 heures, portent sur l’obligation de disposer d’une autorisation exceptionnelle pour les déplacements de et vers les villes de Tanger et Fès, l’interdiction de toute forme de rassemblement et la fermeture des commerces de proximité, des grands espaces commerciaux et des cafés à 22h00.

Il s’agit également de la fermeture des restaurants à 23h00, des plages, des jardins publics, des salles de jeu, des salles de sport et des centres sportifs de proximité et de la réduction de la capacité d’accueil des transports publics à 50%.

Des mesures plus spécifiques seront appliquées au niveau des quartiers les plus contaminés des deux préfectures. Ainsi, il a été décidé de fermer toutes les issues menant à ces quartiers où seront érigés des barrages sécuritaires.

Pour y accéder ou en sortir, les habitants devront être munis d’autorisations spéciales délivrées par les autorités compétentes.

A cela s’ajoute la fermeture, à 18h00, des commerces de proximité et des grandes surfaces opérant à l’intérieur des quartiers concernés, alors que les marchés de proximité devront pour leur part cesser toute activité à 16h00.

Quant aux hammams et les salons de coiffures et d’esthétique, ils devront suspendre totalement leurs activités jusqu’à nouvel ordre.

Maroc : Vers la mise en place d’un pacte pour la relance économique

Le gouvernement se met à l’action pour mettre en œuvre les mesures annoncées par le Roi Mohammed VI dans son dernier discours prononcé à l’occasion du 21e anniversaire de la Fête du Trône.A cet effet, le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaâboun a tenu mardi à Rabat une conférence durant laquelle il a annoncé la mise en place d’un pacte pour la relance économique et l’emploi qui comprend des mesures transverses tout en tenant compte des spécificités sectorielles.

Fruit d’une ambition commune et partagée par l’ensemble des parties prenantes, ce Pacte ainsi que le contrat programme relatif à la relance du secteur touristique seront signés courant cette semaine, a-t-il fait savoir.

Il a, dans ce sens, expliqué que les mesures sectorielles spécifiques, concernant en particulier les secteurs les plus touchés par la crise, feront l’objet de contrats et de conventions qui seront signés avec les fédérations concernées (Contrat-programme 2020–2022 relatif à la relance du secteur touristique en phase post-covid-19).

Le ministre a également précisé que les 120 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) qui seront injectés dans l’économie nationale seront répartis sur les crédits garantis par l’Etat (75 milliards DH) et le Fonds d’investissement stratégique (45 milliards DH).

Il a, à cet égard, annoncé la création d’un Compte d’Affectation Spéciale dédié intitulé « Fonds d’Investissement Stratégique » qui aura une mission d’appui aux activités de production, d’accompagnement et de financement des grands projets d’investissement public-privé.

S’agissant de la généralisation de la protection sociale à l’ensemble des Marocains, qui sera sur une période de 5 ans, il a souligné que l’assurance maladie obligatoire (AMO) va être généralisée à partir du 1er janvier de l’année prochaine touchant tous ceux qui ne sont pas protégés aujourd’hui, a t-il dit, notant que cette généralisation vise à assurer à un ensemble de marocains les mêmes prestations de services médicaux et de soins peu importe leurs catégories socio-professionnelles.

Le ministre a évoqué à cet égard la nécessité de mettre en oeuvre certaines réformes notamment fiscale afin de garantir une contribution professionnelle unifiée permettant d’un côté aux commerçants et artisans de pouvoir contribuer en fonction de leurs revenus et d’avoir en retour cette protection sociale.

La partie généralisation de l’AMO va s’étaler sur 2 ans, a-t-il fait savoir, ajoutant que la généralisation des allocations familiales, en remplacement des systèmes existants, la mise en chantier de la retraite pour tous et l’indemnité pour perte d’emploi viendront juste après.

Pour ce qui est de la réforme principale en profondeur du secteur public, plus particulièrement des établissements et entreprises publics, une agence des participations de l’Etat va être créée pour plus d’efficience dans la gestion mais également pour agir à travers la suppression d’un certains nombre d’établissements, dans le cadre d’une optimisation du fonctionnement de l’Etat, et la création de pôles homogènes pour plusieurs secteurs (pôle pour l’énergie, pôle pour le transport..), a-t-il souligné.

Ces pôles, a-t-il dit, permettront de créer des ensembles plus solides qui auront plus facilement accès au financement à des conditions meilleurs que celles aujourd’hui et qui leurs permettront donc d’investir et à créer de l’emploi ce qui est leurs rôle premier.

La France offre plus de 131 millions Fcfa pour l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire

La France a octroyé mardi 131,19 millions de Fcfa pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, en Côte d’Ivoire, à travers une signature d’un accord de contribution avec le Bureau du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) à Abidjan.Le paraphe des documents a eu lieu, dans les locaux du PNUD à Abidjan, entre la représentante résidente de l’institution, Carol-Flore Smereczniak, et le conseiller de coopération et d’action culturelle à l’ambassade de France, Patrice Thevier, en présence du président de la Commission électorale indépendante (CEI) de Côte d’Ivoire, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert.  

Il s’agit d’une signature de l’accord de contribution de la France au financement du Projet d’appui aux élections en Côte d’Ivoire (PACE), a précisé la représentante résidente du PNUD en Côte d’Ivoire, Mme Carol-Flore Smereczniak. 

Cette contribution sera « essentiellement affectée au renforcement du mécanisme de traitement et d’acheminement des résultats électoraux, en vue du renforcement de la transparence et de la crédibilité des opérations de vote», a dit la représentante résidente du PNUD.

Ce fonds devrait notamment permettre à « appuyer le processus de compilation, de traitement et d’acheminement des résultats afin que ces derniers fassent l’objet de toute la transparence nécessaire et puissent être acceptés par les différentes parties prenantes », a souligné M. Thevier.

Plus spécifiquement, ajoutera-t-il, « ces efforts devraient permettre de mener des études de faisabilité sur les options de compilation à privilégier, à déployer des solutions informatiques adaptées, à élaborer des protocoles et des procédures de transmission » et des outils de communication adéquats. 

Ce don intervient après la signature des accords de financement respectivement avec plusieurs bailleurs dont les États-Unis, la Turquie, le Japon, la Suisse et l’Allemagne, qui ont déjà versé leur contribution au panier commun.

« Avec ces contributions, en plus des fonds alloués par le siège du PNUD, nous avons pu amorcer d’importantes actions », entre autres, l’identification des entrepôts pour la CEI, l’étude sur le traitement des données électoraux et l’acheminement des résultats, a fait savoir Mme Smereczniak.

Pour sa part, le président de la CEI a souhaité que « fasse le ciel que le 31 octobre, qu’ il y ait une élection acceptée de tous parce que ayant respecté les règles du jeu de la compétition électorale ». Car, un scrutin accepté de tous montre manifestement sa crédibilité.  

Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a annoncé mi-juillet 7,84 milliards Fcfa d’appui au système électoral ivoirien, sur une période de deux ans, en vue de l’organisation de  l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 et des prochaines législatives.  

Cette aide au profit de l’Etat de Côte d’Ivoire fait suite à une mission d’évaluation des besoins électoraux du pays déployée en novembre 2019, après une requête du gouvernement ivoirien à laquelle le secrétaire général des Nations Unies a répondu « favorablement ». 

Le Parti écologique de Côte d’Ivoire annonce sa participation à la présidentielle d’octobre

Le parti écologique de Côte d’Ivoire (PECI), une formation politique centriste, a annoncé mardi à Abidjan, sa participation à la présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain. L’information a été donnée par son président, Claude Gohourou, lors d’une conférence de presse. «Cette année 2020, vous allez faire le constat de la marée verte en Côte d’Ivoire sur l’échiquier politique nationale. Cette marée verte sera constituée de tous les défenseurs de l’environnement en Côte d’Ivoire et nous allons prendre nos responsabilités lors de ces élections de 2020. En attendant, je suis candidat à la candidature dans mon parti», a indiqué M. Gohourou  aux journalistes.

Poursuivant, il a ajouté que l’investiture du candidat « des vert» à cette élection est prévue le 18 août prochain. «Aux écologistes et défenseurs de l’environnement en Côte d’Ivoire, rejoignez-nous, venez avec les vert pour qu’en 2020 nous ayons une autre offre politique à proposer aux ivoiriens», a invité M. Gohourou.

Dans la foulée, il a appelé le président ivoirien Alassane Ouattara « à faire quelque chose» pour décrisper l’atmosphère politique dans le pays. 

«  Agissez en mettant le consensus politique au cœur  de tout ce que vous allez faire dans les semaines à venir. Vous avez réalisé de grandes infrastructures, il faut préserver cela et ça passe par la paix sociale», a-t-il dit au numéro un ivoirien.

Plusieurs partis politiques ivoiriens sont en ce moment en campagne pour obtenir le parrainage citoyen (obtenir 1% de l’électoral local dans au moins 17 régions et districts autonomes du pays), l’une des conditions pour être candidat à la  présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain.

Nestlé accompagne la Croix-Rouge dans la lutte contre la Covid-19 en Côte d’Ivoire

Le groupe agroalimentaire Nestlé Côte d’Ivoire a remis mardi à Abidjan un chèque à la Croix-Rouge de Côte d’Ivoire pour accompagner les actions de cette organisation humanitaire dans sa lutte contre la Covid-19 en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place.Cet appui financier d’un montant de 12,4 millions de FCFA devrait aider la Croix-Rouge dans la construction et la réhabilitation de latrines et de pompes villageoises au bénéfice des communautés vulnérables à la Covid-19 dans plusieurs localités du pays dont Grand-Bassam, Noé et Agboville.

 « L’objectif de ce projet, c’est de faciliter l’accès à l’eau potable en situation d’urgence. Alors que la Côte d’Ivoire fait face à la Covid-19, il est important de mettre à la disposition des communautés vulnérables des dispositifs adéquats», a estimé Thomas Caso, le directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire lors d’une cérémonie de remise de chèque.

Poursuivant, il a dit l’engagement de sa société à apporter son assistance aux populations pendant cette pandémie de la Covid-19. «Nous sommes déterminés à nous tenir aux côtés des communautés et des familles vulnérables », a assuré M. Caso.

Pour sa part,  Dah Léonce, le président national de la Croix-Rouge de Côte d’Ivoire a dit la gratitude de son institution à cette multinationale qui lui apporte son appui depuis 2007 pour un montant total d’environ 800 millions FCFA en treize ans.

« Nestlé a tendu sa main à la Croix-Rouge afin qu’elle soit dans sa mission d’alléger la souffrance humaine », a indiqué M. Dah qui dit être « soulagé » par cet appui.

De son côté, Dr Nanan Kouadio, le secrétaire général de la Croix-Rouge de Côte d’Ivoire a rappelé les grands axes du partenariat entre les deux institutions, affirmant à son tour que les appuis de cette multinationale ont permis d’intensifier les actions sur le terrain.

Côte d’Ivoire: l’élection présidentielle va coûter près de 65 milliards Fcfa (officiel)

L’élection présidentielle du 31 octobre 2020, en Côte d’Ivoire, va coûter près de 65 milliards Fcfa, a indiqué mardi à la Maison de la presse le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, face aux journalistes« L’élection coûte chère (…) je crois que l’élection va coûter près de 65 milliards de Fcfa », a dit le président de la CEI, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, qui était invité à la tribune du « Press-club » de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci).

Il a fait savoir que « la révision de la liste électorale, elle seule, a coûté 13 milliards Fcfa », avant d’annoncer que la période du contentieux se déroulera du 5 au 7 août 2020, invitant les populations à consulter les listings qui seront affichés dans les centres d’enrôlement. 

Concernant l’affaire du retrait, sur la liste électorale, des noms de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, de Charles Blé Goudé,  (un proche de M. Gbagbo), et de Guillaume Soro, évoqué ces derniers jours par leurs partisans, M. Coulibaly-Kuibiert a relevé qu’il y a trois raisons majeures de radiation.  

« On vous radie de la liste électorale, soit parce que vous êtes décédé, soit parce vous avez été condamnés, soit parce que vous avez été déchu de vos droits civiques et politiques », a expliqué le président de la CEI. 

Selon l’article 4 du Code électoral, ne sont pas électeurs les individus frappés d’incapacité ou d’indignité notamment, les individus condamnés pour crime, à une peine d’emprisonnement sans sursis pour vol, escroquerie, abus de confiance, détournement de deniers publics.

Cet article énumère également les cas d’attentats aux mœurs,  les faillis non réhabilités, les individus en état de contumace, ainsi que les individus auxquels les tribunaux ont interdit le droit de vote et, plus généralement, ceux pour lesquels les lois ont édicté cette interdiction.   

Ces trois personnalités politiques, notamment M. Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro, ont été frappées de peines d’emprisonnement, à l’issue de jugement à Abidjan. Tous, se trouvent actuellement hors de la Côte d’Ivoire.  

« Si certains référents politiques se retrouvent dans ce cas et qu’ils considèrent qu’ils sont indûment dans ce cas, il leur est loisible à partir du 5 au 7 août de venir saisir les Commissions locales pour demander leur intégration sur la liste électorale », a déclaré M. Coulibaly-Kuibiert.     

A l’occasion de la révision de la liste électorale, « nous avons collecté 1.705.724 personnes envolées », comprenant ceux qui existaient déjà comme les nouveaux majeurs, a dit M. Coulibaly-Kuibiert. En 2018, l’on dénombrait 885.465 personnes. 

Après traitement, poursuivra-t-il, « nous avons finalement obtenu 1.645.693 personnes en 2020 contre 792.461 en 2018 ». Les nouveaux  inscrits sur la liste électorale, eux, sont au nombre de 904.956 pour 2020 contre plus de 276.000 en 2018.   

Le processus électoral est engagé. Depuis le 16 juillet 2020, est ouvert la phase de dépôt des dossiers de candidature comprenant le parrainage, une condition d’éligibilité du candidat à l’élection du président de la République.  

Le parrainage prend fin le 31 août 2020, a souligné le président de la Commission électorale indépendante. Pour le parrainage citoyen, le candidat doit avoir 1% de l’électorat local dans 17 régions du pays.  

« Nous avons décidé de nous engager sur la voie de la paix et dans l’antre de la loi », a assuré le président de la CEI, qui a mentionné que l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 ne sera pas reportée et que rien ne justifie son un report.  

Sénégal: décès de l’ancien ministre de l’Education nationale, Moustapha Sourang

L’ancien ministre de l’Éducation nationale et ancien Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar est décédé, hier soir à l’hôpital Principal de Dakar.Né le 24 juillet 1949 à Saint-Louis (nord), Moustapha Sourang obtint en 1974 une licence en droit à l’Université de Dakar. Il poursuit ensuite ses études à Bordeaux (France) où on lui délivre un diplôme d’études approfondies (DEA) de Droit public en 1975 et un diplôme d’études supérieures (DES) de Science politique en 1976. En 1980, il soutient une thèse de Doctorat de Droit public et obtient l’agrégation en 1982 au Cames à Abidjan (Côte d’Ivoire).

Rentré définitivement au Sénégal, il intègre la faculté de Droit dont il sera le Doyen de 1984 à 1999. En 1999, il nommé Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, poste qu’il occupera jusqu’en 2001 avant d’être nommé ministre de l’Éducation nationale par le Président Wade, puis ministre de la Justice en 2009. Le 4 décembre 2011, il est nommé ministre des Forces armées dans le dernier gouvernement de Me Wade. 

Le Président Macky Sall lui avait confié, en 2014, le poste de président de la Commission de Réforme du Foncier.

Éthiopie: les exportations d’électricité vers le Soudan et Djibouti s’élèvent à 65 millions de dollars

L’Ethiopie a gagné 66,4 millions de dollars grâce aux exportations d’éélectricité vers les pays voisins, le Soudan et Djibouti, au cours de la dernière année fiscale éthiopienne qui s’est terminée le 7 juillet 2020.Le Compagnie d’électricité éthiopienne (EEP) a déclaré mardi dans un communiqué que les recettes représentent 116% de l’objectif de 57 millions de dollars. Sur le total des recettes, 29,3 millions de dollars ont été obtenus en vendant de l’énergie au Soudan, tandis que les 37,1 millions restants provenaient de Djibouti. 

Les recettes obtenues ont dépassé de 11,5 millions de dollars de l’année précédente, précise le communiqué. 

L’EEP a attribué cette meilleure performance à des précipitations et à une quantité d’eau suffisantes dans les réservoirs du pays, ainsi qu’à l’engagement du gouvernement à réaliser efficacement le plan. 

L’Éthiopie œuvre dans le but de créer une intégration par l’électricité avec d’autres pays africains, notamment la Tanzanie, le Soudan du Sud et la Somalie. 

La Compagnie a également révélé que la ligne de transmission qui relie le réseau électrique national au Kenya doit être achevée et sera bientôt opérationnelle.

Covid-19: Ramaphosa promet de mettre fin aux détournements de fonds

Le président Sud-africain, Cyril Ramaphosa, a dit être prêt à faire face aux détournements présumés de fonds publics destinés à atténuer les effets de la pandémie de coronavirus pendant ces quatre mois de confinement, a appris APA mercredi.Le président s’exprimait, hier lundi, en réponse aux plaintes du public concernant la gestion, par son gouvernement, des 29 milliards de dollars américains de fonds d’aide accordés à des institutions et des individus qui n’ont pas été correctement gérés en raison de prétendus « détournements » par des fonctionnaires.
 
Ces fonds de secours étaient destinés à l’achat d’équipements médicaux nécessaires aux hôpitaux et aux travailleurs de la santé, et à la protection de ceux qui ont perdu leur emploi en raison du confinement en leur versant 20 dollars par mois.
 
Selon les allégations, les fonds de secours ont plutôt été utilisés pour acheter des équipements de protection individuelle à des prix gonflés, des colis de nourriture sont stockés au lieu d’être distribués aux nécessiteux, et d’autres ressources de l’État destinées aux vulnérables et aux démunis sont détournées.
 
M. Ramaphosa a déclaré que toutes ces manigances allaient bientôt cesser, qualifiant ces pratiques d’« odieuses » et que leurs auteurs seraient traités « avec fermeté et sévérité ».
 
« Tenter de tirer profit d’une catastrophe qui coûte la vie à notre peuple chaque jour est un acte de charognard », a déclaré M. Ramaphosa.
 
Il a ajouté: « Alors que nous nous trouvons en proie à la plus grande urgence sanitaire que notre pays ait connue depuis plus d’un siècle, nous sommes témoins de vols commis par des individus et des entreprises sans conscience. Malheureusement, ce comportement insidieux ne se limite pas aux petites entreprises, mais aussi aux grandes », a-t-il martelé.

Togo: opposants et religieux espionnés par les autorités (médias)

Les voix discordantes du pouvoir du président Faure Gnassingbé au Togo ont subi à leur insu des « infections de leurs smartphones » au cours de l’année 2019, ont révélé lundi des médias étrangers.Selon une enquête du journal français Le Monde et du quotidien britannique The Guardian, le régime togolais a utilisé un logiciel ultra-sophistiqué pour cibler des religieux catholiques, des militants de la société civile et des opposants politiques.

Les deux journaux affirment avoir identifié jusqu’à présent six Togolais dont les téléphones portables ont été infiltrés par le logiciel Pegasus, commercialisé par la société israélienne NSO Group.

Cette arme numérique vendue aux Etats est conçue « officiellement pour lutter contre le terrorisme et la grande criminalité ». Mais le Togo en fait une autre utilisation selon Le Monde et The Guardian.

Le logiciel permet de géolocaliser une personne, de lire ses messages et mails, ou de prendre le contrôle de sa caméra et de son micro. Ces personnes expliquent avoir reçu un message d’alerte de la messagerie WhatsApp, pour les en informer.

Porte-parole de l’organisation Togo Debout, David Dosseh affirme à RFI ne pas avoir reçu ce type de message, mais avoir été informé par une ONG qu’il était sur écoute. Il n’est pas surpris, mais regrette que les ressources du pays soient employées dans ce cadre.

« D’après ce qu’on m’apprend, ce sont des logiciels vraiment très puissants qui sont utilisés pour espionner les simples citoyens que nous sommes. Cela suppose beaucoup de ressources derrière. Pourquoi dépenser autant d’argent, ces ressources pouvaient certainement être utiles à autre chose, dans d’autres domaines comme la santé, comme l’éducation, comme l’agriculture, etc., des choses qui sont particulièrement en difficulté aujourd’hui au Togo ? », s’interroge-t-il dans ce média.

Les autorités togolaises n’ont pas encore réagi à ces accusations qui rajoutent une couche dans « l’acharnement » qu’elles feraient à leurs opposants.

A la mi-juillet 2020, l’avocat d’Agbéyomé Kodjo, candidat arrivé deuxième à la présidentielle de février remportée par le chef de l’État sortant, annonçait qu’un mandat d’arrêt international avait été délivré contre son client.

L’opposant avait refusé de se présenter à une convocation de la justice le 10 juillet, assurant dans une déclaration diffusée sur les réseaux sociaux qu’il « craignait pour sa vie ».  Le procureur de la République du Togo, Essolissam Poyodi, a confirmé qu’un « mandat d’arrêt international » avait été lancé à son encontre depuis cette date.

Mais pour Me Darius Kokou, dans Jeune Afrique, « c’est un acte d’acharnement de plus contre Agbéyomé Kodjo », qui vit désormais dans la « clandestinité au Togo ».

Sénégal: le saccage du siège d’un journal privé indigne la corporation

Plusieurs personnalités et organisations des médias continuent d’exprimer leur sentiment de colère et de mépris après la destruction matérielle subie hier lundi par le quotidien privé sénégalais « Les Echos ».Dans des vidéos devenues virales, huit ordinateurs et un téléviseur de marque de la rédaction des Echos se retrouvent à terre, « complètement endommagés ». C’est ainsi que le souligne ledit journal dans sa parution du mardi sous le titre : « Les Moustarchidines perpètrent un +attentat+ à +Les Echos+ ».

Les Moustarchidines sont un mouvement religieux de la communauté tidiane de Tivaouane et dont le guide moral est Serigne Moustapha Sy, par ailleurs président d’honneur du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), arrivé quatrième à la dernière présidentielle avec plus de 4% des voix.

De présumés disciples se sont offusqués après avoir découvert dans la Une de la veille des Echos une nouvelle faisant état de l’hospitalisation de leur guide pour Covid-19. Ils ont décidé ainsi de se faire justice, se rendant dans le siège du journal où ils auraient saccagé le matériel.

Dans un communiqué, le secrétaire national de la jeunesse du PUR, Habib Ndiaye, a dénoncé des « mensonges éhontés » et affirmé que le président du PUR « est bien portant et se trouve quelque part sur la planète Terre en train de vaquer à ses occupations ».

Dénonçant une « campagne de déstabilisation », il prévient le journal : « Laissez-le tranquille si vous voulez la paix (…) Un homme averti en vaut deux ». Par ailleurs, le communiqué ne mentionne pas l’attaque qui a visé la rédaction des Echos.

Selon des informations du groupe Emedia, six personnes ont été arrêtées dans l’affaire et seront auditionnées à la Section de recherches de la gendarmerie, en attendant que l’enquête se poursuive.

Le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication (Synpics) a annoncé sur sa page Facebook que « les organisations des médias seront au journal Les Echos pour dire leur indignation ». Pour le syndicat, les jeunes du PUR n’ont pas nié l’objet de leur attaque, qui « était d’intimider ou de museler la presse sénégalaise ».                  

Le Conseil des éditeurs et diffuseurs de presse du Sénégal (CDEPS) a condamné « avec fermeté » le saccage du siège du journal là où le ministre de la Culture et de la Communication l’a qualifié d’«actes irresponsables ». Pour lui, les auteurs « auraient pu aboutir, autrement, à une situation beaucoup plus grave ».

Aussi indignée par la « rédaction vandalisée » des Echos, Reporters sans frontières (RSF) a demandé ce 4 août « une réaction ferme et rapide des autorités » sénégalaises pour « que cette attaque ne reste pas impunie ».

Politique, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Le discours du Trône et l’évolution, la situation épidémiologique au Maroc et la contrefaçon des billets de banque sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Al Bayane+ souligne que comme il fallait s’y attendre, le discours que Sa Majesté le Roi Mohammed VI vient de prononcer au peuple marocain, à l’occasion du 21ème anniversaire de son intronisation, avait une charge sociale à foison, relevant qu’il est bien évident que la pandémie qui infligeait, au fil du temps, des coups cinglants à la santé des populations et à l’économie, a mis le pays dans un état de banqueroute désastreuse.

« L’effort éléphantesque du royaume pour juguler le fléau, en forte grimpée, sous les directives éclairées de Sa Majesté, fut l’objet d’admiration des observateurs de toute la planète », explique le journal, notant qu’à suivre la confection idéelle du discours royal, on se rend compte qu’elle se fonde essentiellement sur un seul piédestal, celui du souci permanent vis-à-vis de l’élément humain.

Abordant la situation épidémiologique, +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que l’évolution des indicateurs depuis quelques jours n’a rien de rassurant aussi bien pour les nouveaux cas déclarés que pour le nombre de décès qui monte de jour en jour.

La flambée des chiffres est une situation « normale » par laquelle tous les pays sont passés une fois le déconfinement mis en œuvre, précise la publication, expliquant que le problème n’est pas tant dans la levée du confinement lui-même, mais dans la manière dont il est géré.

Pour le quotidien, un reconfinement ne réglera pas le problème mais contribuera juste à arrêter la flambée naturellement puisque tout sera à l’arrêt. Il permettra également aux pouvoirs publics de profiter de quelques jours de répit pour bien préparer une seconde tentative de déconfinement qui serait cette fois-ci mieux déployée et surtout, rigoureusement suivie et appliquée. « Les stratégistes appellent cette démarche le stop-and-go », précise-t-il.

+Les Inspirations Eco+ fait remarquer qu’au cours de l’année dernière, pas moins de 9.575 faux billets ont été détectés par les autorités monétaires, ce qui représente un volume en progression de 6% sur un an.

La Banque centrale indique en effet, dans son rapport annuel sur la situation économique, monétaire et financière au titre de l’exercice 2019, que les contrefaçons ont particulièrement concerné les billets de 200 dirhams, qui représentent une part de 69% des coupures saisies.

Par série d’émission, les contrefaçons ont notamment concerné celle de 2012, qui représente 46% des billets concernés. En ce qui concerne le ratio de contrefaçon, on apprend que seuls 5,2 billets sur un million de billets en circulation sont contrefaits, ce qui demeure un niveau faible en comparaison à la situation internationale.

La publication souligne aussi que l’entretien de la qualité a porté sur un volume de 3,2 milliards de billets, en augmentation de 5%, dont 85% effectué par les centres privés de tri (CPT) et le reste par la Banque centrale. Le rapport montre également que le traitement des CPT a permis de produire 1,7 milliard de billets valides recyclés directement dans les banques et 474 millions de billets valides versés à la Banque centrale, soit un taux de recyclage global de 79%.

La presse sénégalaise indignée par le saccage du journal Les Échos

Les quotidiens sénégalais parus, ce mardi, accordent un traitement de faveur au saccage du journal Les Échos, après qu’il a publié un article faisant état de la contamination du guide des Moustarchidines, Serigne Moustapha Sy, au coronavirus. »Saccage des locaux du quotidien Les Échos: Le Synpics, le Cdeps et le Forum civil s’indignent », rapporte Sud Quotidien, qui fait état de plusieurs dégâts matériels.

« Les Échos subit la furie des nervis moustarchidines…qui saccagent sa rédaction », renchérit Vox Populi. Parlant d’attaque contre la presse, EnQuête note que ce saccage serait l’oeuvre de talibés de Serigne Moustapha Sy en colère.

« Saccage du journal Les Échos: PUR barbarie », titre Le Quotidien, soulignant que le parti de Serigne Moustapha Sy, le PUR, déclare adresser ses avertissements à la rédaction dudit journal. Selon nos confrères, la Section de recherches de la gendarmerie a ouvert une enquête.

 Aprés cinq mois de Covid-19 au Sénégal, L’As note que « la peur cède à l’amusement ». « Coronavirus et évacuation sanitaire: Les dures réalités locales », titre EnQuête. Selon ce journal, coincés au pays, certains VIP sont confrontés aux dures réalités du système sanitaire national, marqué par des plateaux au rabais, des personnels insuffisants et des conditions d’hygiène peu reluisantes.

À propos de la gestion de la pandémie,  Walf Quotidien affiche « le sermon du Khalife général des tidianes » qui demande à l’Etat de dire la vérité aux Sénégalais.

« Gestion de la Covid-19: Le Khalife des tidianes asséne ses vérités. Serigne Babacar Sy Mansour dans la mystique de la riposte », poursuit Rewmi Quotidien. À la Une de Vox Populi, le guide religieux lance aux autorités: « Dites la vérité aux Sénégalais. La population n’a pas encore compris la gravité de la situation. Que les gens arrêtent de parler et se mettent au travail ».

Les pharmaciens privés de Côte d’Ivoire dénoncent un projet de loi portant code de santé publique vétérinaire

L’Union nationale des pharmaciens privés de Côte d’Ivoire (UNPPCI) a dénoncé, lundi soir à APA, un projet de loi portant code de santé publique vétérinaire, estimant que ce projet de loi prévoit des dispositions contraires à la législation pharmaceutique en vigueur dans le pays. « (…) Les expressions  +santé publique vétérinaire+ et +hygiène publique vétérinaire+ mentionnées dans le présent projet  de loi ne sont pas correctes. Ce projet de code de santé publique vétérinaire, en ses livres II (Pharmacie vétérinaire) et V (Code de déontologie) prévoit des dispositions contraires à la législation pharmaceutique nationale en vigueur», a relevé Dr Arsène Brou, le vice-président de cette organisation.

 Égrenant les griefs de l’UNPPCI contre ce projet de loi, il a ajouté qu’il prévoit  également des dispositions contraires aux réglementations internationales et sous-régionales.

Par ailleurs, Dr Brou a rappelé  que le Conseil national de l’ordre des pharmaciens de Côte d’Ivoire (CNOPCI) avait saisi le premier ministre ivoirien depuis le 18 mai dernier pour le retrait des dispositions contraires à la législation pharmaceutique.

« Le Conseil a sollicité le premier ministre pour réaffirmer la compétence exclusive du pharmacien pour ce qui concerne la préparation, l’importation, l’exportation, la vente en gros, la vente au détail des médicaments destinés à l’usage de la médecine humaine et animale », a poursuivi Dr Brou.

«Contre toute attente, nous apprenons par voie de presse que ce projet de loi sera soumis au vote des parlementaires sans que les aspects réglementaires abordés par les spécialistes du médicament ne soient pris en compte », a regretté le vice-président de l’UNPPCI, appelant ses confrères à rester mobilisés pour l’exécution du mot d’ordre qui sera lancé.

« On ne peut pas être prescripteur et dispensateur à la fois parce que nécessairement il y aura un conflit d’intérêt. On ne peut pas cumuler les deux» fonctions, a fustigé de son côté Dr Moussa Kouyaté, lançant un appel à la concertation.

Le gouvernement ivoirien a donné son accord le 22 avril dernier pour la présentation d’un projet de loi portant code de santé publique vétérinaire à l’Assemblée nationale.

Covid-19 : l’Afrique du Sud dans un tourbillon

La nation arc-en-ciel paie un lourd tribut au nouveau coronavirus qui menace de la plonger dans sa pire récession depuis près d’un siècle.L’Afrique du Sud a franchi, samedi dernier, la barre du demi-million de contaminations, soit 53,5 % des cas de Covid-19 recensés sur le continent africain. Le 27 mars 2020, elle enregistrait son premier mort lié au coronavirus. Depuis, le virus a coûté la vie à plus de 8000 personnes.

La semaine dernière, en moyenne, près de 10.000 cas ont été diagnostiqués par jour. Le cumul des infections fait du pays de Nelson Mandela, le plus impacté en Afrique, très loin devant l’Egypte ou encore le Nigeria.

Gwede Mantashe et Thembelani Thulas Nxesi, respectivement ministres sud-africains de l’Énergie, et de l’Emploi et du Travail ont même contracté cette maladie contagieuse qui ne se soucie pas de la condition sociale. 

« L’Afrique du Sud peut malheureusement être un précurseur, elle peut être un avertissement pour ce qui va se passer dans le reste de l’Afrique. Nous devons prendre au sérieux (la situation de ce pays) », a averti Michael Ryan, le Directeur des urgences de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). 

A l’échelle planétaire, cet État de 58 millions d’habitants est le cinquième pays le plus touché par la pandémie derrière les États-Unis, le Brésil, l’Inde et la Russie. La province du Gauteng, où se trouvent Johannesburg et Pretoria, est l’épicentre de l’épidémie en Afrique du Sud. Plus d’un tiers des personnes testées positives y sont localisées.

Dans cette riche province, les gratte-ciels contrastent avec les bidondilles où s’entassent des milliers de familles, rendant chimérique le respect des mesures barrières. 

Pour freiner la circulation du virus, le gouvernement a dû appliquer, au mois de mars, un confinement strict. Cette mesure sanitaire, levée deux mois plus tard, a fragilisé l’économie du pays le plus industrialisé d’Afrique. 

Selon le bureau sud-africain des statistiques, le taux de chômage était évalué à 30,1 % de la population active au premier trimestre 2020. Son plus haut niveau. 

Pire, d’après la Chambre de commerce, ce chiffre pourrait atteindre 50 % en raison de cette crise sanitaire sans précédent. Au terme de cette année, le Produit Intérieur Brut (PIB) de l’Afrique du Sud devrait baisser de 7,2 % à en croire le ministre des Finances, Tito Mboweni. 

Pour se relever, ce pays émergent exécutera un plan de relance économique chiffré à 30 milliards de dollars et financé sur fonds propres. Le Fonds Monétaire International (FMI) a aussi accordé une aide d’urgence de 4 milliards de dollards à la nation arc-en-ciel. 

Mais ces dernières semaines, la gestion de cette manne financière a mis à nu les tares du système politique sud-africain. Khusela Diko, la porte-parole du président Cyril Ramaphosa, est sur la sellette. L’entreprise de son mari est soupçonnée de surfacturation dans la fourniture de masques chirurgicaux à la province du Gauteng. 

D’un montant global de 7 millions de dollars, le contrat de la société incriminée révèle que ces masques étaient cédés contre 3,40 dollars l’unité alors que la loi en la matière indique qu’ils devraient coûter 70 centimes. Un scandale financier dont se passerait le successeur de Jacob Zuma qui a érigé au rang de priorité la lutte contre la corruption.

Le nouveau PM ivoirien, Hamed Bakayoko, « un joker de Ouattara »

Le nouveau Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, ministre de la Défense, un pilier du parti au pouvoir, est « un joker de Alassane Ouattara », estiment des observateurs des questions politiques en Côte d’Ivoire.Le chef de l’Etat, Alassane Ouattara a pris sa décision finale, nommant Hamed Bakayoko comme Premier ministre. Il était déjà sur toutes les lèvres, mais il fallait encore convaincre les derniers sceptiques au sein des instances du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RDHP), confient des sources proches de la présidence ivoirienne.  

Présenté comme un fonceur, Hamed Bakayoko, est un proche du président et un militant historique du parti présidentiel. Le nouveau Premier ministre est un vieux praticien d’arts martiaux qui revendique mettre la détermination et l’audace au cœur de son action. 

Entré en politique voici des années, alors qu’il n’était qu’étudiant militant au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-parti unique, actuellement dans l’opposition), il finit par en diriger la branche estudiantine avec abnégation. 

Il ne tardera toutefois pas à rejoindre le Rassemblement des Républicains (RDR,  parti de Ouattara) avant la fin des années 1990. Il opère dans le domaine de la communication qui le mènent à devenir journaliste et à fonder le journal Le Patriote, devenu depuis un organe de presse proche du RDR.

Le reste de sa carrière journalistique se passe à Radio Nostalgie où il dirige successivement la branche Côte d’Ivoire puis Afrique. Un poste prestigieux qui, combiné à son très bon relationnel, va l’aider à se tisser un réseau très important au sein des élites médiatiques et politiques d’Afrique de l’Ouest.  

Hamed Bakayoko, le joker de Ouattara

Hamed Bakayoko est très tôt pressenti pour ses qualités politiques. Il fait les premières armes de sa carrière gouvernementale comme ministre des Nouvelles technologies, de l’information et de la communication du gouvernement Soro 1, dans le cadre de l’union nationale, entre 2007 et 2010. 

Son profil n’est cependant pas encore particulièrement technique : un état de fait qui change lorsqu’il est nommé ministre de l’Intérieur en 2011, à l’arrivée de Alassane Ouattara aux affaires, suite à l’élection présidentielle de 2010.  

Cette fonction stratégique est un témoignage précoce de la confiance que lui accorde le président Alassane Ouattara. Il prend les rênes de ce ministère dans un pays miné par l’insécurité au sortir de la crise postélectorale de 2010-2011. 

Une tâche dont il sort politiquement renforcé tant son bilan est alors reconnu comme positif. Auréolé de sa nouvelle carrure d’homme d’état fiable, il est appelé sur un nouveau dossier particulièrement brûlant : la réforme des forces armées nationales de Côte d’Ivoire (FANCI). 

L’armée ivoirienne rencontre alors des difficultés profondes depuis 2011 et n’est toujours pas parvenue à devenir opérationnelle ; pire, une partie de ses rangs se mutinent en avril 2017. Le président Ouattara espère donc que la poigne et l’énergie d’Hamed Bakayoko, en tant que ministre d’Etat, ministre de la Défense, sauront contraindre les turbulents militaires à se mettre au pas. 

Trois ans plus tard la direction prise semble être la bonne et les armées ivoiriennes sont parvenues à enclencher des réformes organiques et même remporter des victoires : telle l’opération « Comoé » en mai 2020, menée aux côtés des forces burkinabè pour neutraliser les terroristes.  

L’avènement au sommet

Infatigable, Hamed Bakayoko parvient en 2018 à se faire élire maire d’Abobo (plus d’1 million d’habitants), commune située dans le Nord d’Abidjan, parvenant ainsi à empêcher que cette grande commune d’Abidjan bascule dans le camp de l’opposition. 

Cette victoire confirme le statut de « recours d’urgence » du ministre, tout comme elle donne la preuve des talents de politicien, d’orateur et de meneur de foule du patron de la défense ivoirienne. Sa victoire à Abobo et son bilan au ministère de la Défense sont très certainement les raisons de la confiance que le président Ouattara accorde à son nouveau Premier ministre. 

Une confiance d’autant plus importante qu’Hamed Bakayoko garde son portefeuille de ministre de la Défense, en plus d’animer le gouvernement. Ce dernier semble ne pas avoir d’ambition présidentielle, déclarant qu’il n’aspire qu’à servir son président, dont il est effectivement proche. 

Toutefois, si malgré tout Alassanne Ouattara ne devait pas se présenter pour un troisième mandat présidentiel, il ne fait guère de doute qu’Hamed Bakayoko serait parmi les candidats les plus sérieusement envisagés par le RDHP. 

Afrique du Nord/Covid-19: la BAD déploie des opérations d’urgence (responsable)

Propos recueillis par Hicham Alaoui – La Banque africaine de développement (BAD) a déployé des opérations d’urgence en faveur des pays d’Afrique du Nord pour faire face à la triple crise sanitaire, économique et sociale, liée à la pandémie de la Covid-19, a affirmé le Directeur général de la BAD pour la région de l’Afrique du Nord, Mohamed El Azizi.Ainsi, le Maroc a bénéficié fin mai de 264 millions d’euros en soutien à son plan de riposte à la pandémie et pour promouvoir sa relance économique. Début juin, l’institution panafricaine a approuvé un prêt de 180 millions d’euros en faveur de la Tunisie pour soutenir son programme d’appui à la réponse au Covid-19 par le biais du renforcement des dynamiques d’inclusion sociale et de création d’emploi, a-t-il rappelé dans une interview exclusive à APA.

Depuis le début de cette crise, la priorité de la BAD a été d’apporter une réponse rapide, globale à la hauteur des défis. « Notre action vise à protéger les populations vulnérables, préserver les emplois affectés et appuyer les entreprises fragilisées. À moyen terme, notre objectif est de contribuer à renforcer la résilience des pays de la région et à soutenir la relance de leurs économies », a-t-il informé.

Selon lui, les pays nord-africains ont, face à cette crise sans précédent, pris « des mesures sanitaires et budgétaires pour juguler l’impact de la pandémie ».

Revenant sur les objectifs spécifiques des opérations de la BAD dans les pays de la région, M. El Azizi a expliqué que pour la Tunisie, l’institution panafricaine soutient les mesures adoptées par le pays pour contenir la propagation du virus. « Nous renforçons le processus de dépistage précoce à travers l’utilisation de tests rapides au bénéfice de 450 000 personnes. En parallèle, cette opération permettra d’étendre la couverture sociale à plus de deux millions de personnes. Afin de préserver les emplois touchés, ce projet permettra aussi de conserver les emplois de 230.000 petits exploitants et de 320.000 salariés.  Le programme aidera également à sauver de la faillite environ 250 000 entreprises individuelles », a-t-il enchaîné.

Au Maroc, la BAD contribue à augmenter le nombre de centres hospitaliers habilités à réaliser les dépistages virologiques et à soutenir les efforts du gouvernement visant à aider les 4,3 millions de ménages du secteur informel ainsi que 800.000 salariés affiliés à la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS), a indiqué le responsable de la BAD.

A cela s’ajoute la contribution de la BAD à faciliter l’accès au financement pour les auto-entrepreneurs et à renforcer la trésorerie des très petites et moyennes entreprises. « Ceci vise à préserver les emplois et promouvoir la reprise économique. Par le biais de ces mesures, nous nous attendons à préserver 75% des emplois affectés par la crise », a-t-il tenu à souligner.

Aussi, l’Égypte, la Mauritanie et la Libye ont bénéficié d’opérations d’urgence en soutien à leurs plans de riposte face aux conséquences de la pandémie.

Dans ce sens, le Conseil d’administration de la Banque a approuvé fin mai un financement de 500.000 dollars en faveur de l’Égypte avec pour finalité de renforcer la sécurité alimentaire des populations touchées par la pandémie et de consolider leurs moyens de subsistance.

« Dans cette même optique, nous venons de mobiliser une aide globale de 20 millions de dollars en faveur de la Mauritanie et des autres pays du G5 Sahel que sont le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad. Il s’agit là d’aider les communautés les plus vulnérables à endiguer la propagation du virus. Grâce à ces ressources, nous aiderons à renforcer les systèmes de surveillance épidémiologique et à soutenir les mesures de protection sociale », a fait savoir M. El Azizi.

En Libye, la BAD a également accordé une subvention de 480.000 dollars pour l’achat d’équipements de protection individuelle destinés à être utilisés dans les unités de soins intensifs, a-t-il poursuivi, ajoutant que ce financement permettra de privilégier la prévention et le contrôle des infections en protégeant les communautés les plus vulnérables et les agents de santé notamment.

Pour ce qui est de la croissance économique dans les pays de l’Afrique du Nord, le responsable de la BAD a expliqué que l’accélération de la levée des restrictions dans la région accentue l’incertitude qui laisse place à une reprise selon deux scénarios distincts. Le premier, de référence, table sur une sortie de crise ce mois-ci, alors que le second, plus pessimiste, voit persister la pandémie jusqu’en décembre 2020.

Selon le premier scénario, la croissance régionale perdrait 5,2 points de pourcentage, ce qui détériorerait la croissance à -0,8 %. Ce recul se situerait, dans le second scénario, à -6,7 points de pourcentage, générant une récession de -2,3 %, a-t-il estimé.

Pour lui, la reprise économique est prévue en 2021, avec une croissance nord-africaine de 3,3% dans le scénario de référence, et 3% dans le scénario pessimiste, renouant avec les niveaux d’avant-crise.

Et de rappeler que l’Afrique du Nord était, en 2019, pour la seconde année consécutive, la deuxième région la plus performante du continent, avec une croissance de 3,7 %.

Evoquant la dynamique globale d’intervention de la Banque en faveur de ses pays membres, M. El Azizi a relevé que depuis le début de cette crise, la BAD s’est tenue aux côtés des pays du continent en articulant une réponse globale.

A cet égard, il a évoqué le Mécanisme de réponse rapide contre le Covid-19, doté de 10 milliards de dollars mis en place par la Banque pour accompagner les gouvernements africains et les acteurs du secteur privé à faire face à la pandémie.

A cela s’ajoute, l’émission, dans un laps de temps très court, du plus grand emprunt social sur le marché international des capitaux. Il s’agit d’un emprunt obligataire social appelé « Combattre le Covid-19 » et souscrit pour un montant record de 3 milliards de dollars américains.

Enfin, une aide d’urgence Covid-19 a été débloquée pour soutenir les interventions du Bureau régional de l’Organisation mondiale de la santé en Afrique. Cette dernière permettra de consolider les capacités de prévention, de test et de traitement dans 41 pays africains. Elle renforcera également les systèmes de surveillance, contribuera à assurer l’approvisionnement et la distribution des tests et réactifs de laboratoire et soutiendra les mécanismes de coordination nationaux et régionaux.

L’UA appelée à mettre en œuvre le projet africain de TGV

Les participants au webinaire sur le projet de chemin de fer à grande vitesse en Afrique qui s’est tenu le 29 juillet dernier, ont appelé l’Union africaine et les dirigeants du continent à accélérer la mise en œuvre du train à grande vitesse pour soutenir la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).Animé par Olawale Rasheed de la table ronde des chemins de fer africains, le webinaire a été organisé par l’Agence de développement de l’Union africaine-NEPAD (AUDA-NEPAD).

Le NEPAD a déclaré lundi que M. Raila Odinga, le Haut représentant de l’UA pour le développement des infrastructures en Afrique, qui a présidé la rencontre, a mis le continent au défi de prêcher par l’exemple, soulignant que « si l’Europe et l’Amérique du Nord pouvaient transformer leurs systèmes ferroviaires à l’époque où ils l’ont fait, l’Afrique peut même faire mieux maintenant ».

M. Odinga a noté les nombreux développements ferroviaires à travers l’Afrique et déclaré que le continent avait consacré beaucoup de temps à la planification. Citant la Zlecaf, le Haut Représentant de l’UA a déclaré que la logistique des transports et l’interconnectivité étaient essentielles au succès du projet, dénonçant la très faible connectivité entre les Africains en raison de la mauvaise connexion des transports.

Le Directeur des infrastructures et de l’énergie de la Commission de l’UA, Cheikh Bedda, a souligné l’importance stratégique du train à grande vitesse pour le développement de l’Afrique. Il a informé les participants à la réunion que la Commission était prête à faire avancer le processus de mise en œuvre.

Tout en notant la perturbation occasionnelle causée par la pandémie de Covid-19, M. Bedda a déclaré que la direction de la commission était déterminée à transformer la pandémie en opportunité, soulignant que la commission était ouverte à une collaboration et un partenariat crédibles pour faire du projet une réalité.

L’Agence de développement de l’Union africaine-NEPAD est l’organe technique de l’Union africaine. Le mandat principal de l’AUDA-NEPAD est de faciliter et de coordonner la mise en œuvre des programmes et projets prioritaires régionaux et continentaux et de promouvoir les partenariats, la mobilisation des ressources, la recherche et la gestion des connaissances. Grâce à l’AUDA-NEPAD, les pays africains ont des opportunités uniques de prendre le contrôle total de leur programme de développement, de travailler plus étroitement ensemble et de coopérer plus efficacement avec les partenaires internationaux.

Afrique : le dernier assaut de la diplomatie militaire russe

L’importance croissante de l’Afrique peut-elle garantir au continent le rôle de prochaine frontière pour le nouvel aventurisme militaire de la Russie qui veut tenir la dragée haute aux rivaux traditionnels de Moscou, en l’occurrence, la Chine et les Etats-Unis ?L’aventurisme militaire russe dans au moins six pays africains est une réalité, à en croire un rapport du journal allemand Bild.

Selon la presse allemande, Moscou a déjà scellé des accords historiques avec le Mozambique, l’Egypte, l’Erythrée, Madagascar, le Soudan et la République centrafricaine qui permettraient à la Russie d’établir des bases militaires dans ces pays.

Moscou a des engagements diplomatiques et militaires actifs avec quelque 21 pays africains, ce qui lui donne divers degrés d’accès à leurs territoires à des fins militaires.

Bild cite le contenu d’un document secret appartenant au ministère allemand des Affaires étrangères qui semble suggérer que depuis 2015, la Russie entretient avec soin des relations militaires avec des pays qu’elle considère stratégiques en Afrique pour réaliser ses éventuels projets aventuristes sur le continent.

Les six pays en question ont déjà bénéficié d’une formation par des experts militaires de Moscou utilisant des structures de soutien déjà sur le terrain, comprenant entre autres, des troupes régulières russes et une équipe paramilitaire privée du Groupe Wagner.

L’équipe a été impliquée en Afrique en tant qu’agence contractuelle militaire privée, en particulier au Soudan, avant la chute d’Omar al-Béchir, au Soudan du Sud et peut-être en Libye.

Les experts pensent qu’un autre avantage pour les dirigeants des pays africains ayant de tels accords avec Moscou est d’éviter un éventuel changement de régime, en particulier dans les sociétés qui réclament un changement politique.

Trois de ces pays ne sont même pas des démocraties naissantes où la présence militaire de Moscou pourrait dissuader les groupes pro-démocratie qui pourraient vouloir tenter leurs chances.

En vertu de ces accords, la Russie recevra le soutien sans réserve de certains de ces pays africains lors de réunions cruciales de l’ONU où les questions seront mises aux voix.

Cependant, rappelant les années de guerre froide, le regain d’intérêt militaire de la Russie pour l’Afrique va attirer l’attention et susciter l’intérêt de rivaux potentiels sur le continent, en particulier les puissances traditionnelles, tels que les Etats-Unis, la Chine et la France.

Alors que l’armée américaine sous son Commandement pour l’Afrique est bien connue, Pékin a déjà établi sa première base militaire sur le continent à Djibouti, pour laquelle il a dépensé 590 millions de dollars pour sa construction.

La France, avec une histoire de présence coloniale dominante à travers le continent derrière elle, conserve encore une partie de sa puissance militaire en Afrique de l’ouest, notamment au Mali, au Burkina Faso, en République centrafricaine et au Tchad.

Comme le dit un expert, l’Afrique est en train de resurgir comme un champ de bataille diplomatique pour les grandes puissances mondiales, mais ses principaux acteurs devraient insister sur le fait que l’Occident, la Russie et la Chine devraient payer beaucoup plus pour son rôle dans ce jeu d’échecs.

Affaire retrait de Gbagbo de la liste électorale: EDS saisit la commission électorale

Ensemble pour la démocratie et la souveraineté ( EDS), un groupement politique de l’opposition ivoirienne qui dit avoir pour réfèrent politique Laurent Gbagbo, a saisi lundi la Commission électorale indépendante ( CEI, organe électoral) pour avoir des explications sur le retrait de M. Gbagbo de la liste électorale provisoire 2020.« Nous avons tous constaté à la lecture de la liste électorale provisoire qui a été mise sur le site de la CEI officiellement que le président Gbagbo n’y figure pas. Ça veut dire qu’il ne peut ni être électeur, ni être éligible. Après  discussion, ce qu’on peut retenir, ils disent que ce n’est pas la CEI qui est responsable. Il semble qu’il y a deux raisons majeures pour que quelqu’un soit radié dans ce cas. Soit la personne est décédée, soit elle aurait perdu ses droits civiques», a expliqué Georges Armand Ouégnin, le président de EDS après une rencontre avec Coulibaly Kuibiert-Ibrahime, le président de la CEI.

 « Il y a un contentieux de la liste électorale provisoire qui va s’ouvrir.  Je lui ai dit que nous allons lui démontrer par A+B que le président Gbagbo n’a pas perdu ses droits civiques. Nous allons prouver qu’il mérite d’être sur la liste électorale.  Nous allons user de toutes les voies démocratiques et  juridiques pour prouver que le président Gbagbo mérite d’être sur la liste électorale», a dit  avec insistance M. Ouégnin.

Quelque 7 500 035 électeurs figurent sur la liste électorale provisoire 2020 remise la semaine dernière par la CEI aux partis et groupements politiques.

 Dans un communiqué, Me Habiba Touré, l’avocate de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a annoncé le week-end dernier que son client a été retiré du listing électoral 2020 sur lequel figurent les électeurs des prochaines échéances électorales ivoiriennes.

Le contentieux de cette liste électorale s’ouvre le 05 août prochain. L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo est en liberté sous conditions à Bruxelles ( Belgique) après son acquittement par la Cour pénale internationale ( CPI) par laquelle il était poursuivi pour des faits de crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 qui a fait officiellement 3000 morts.

M. Gbagbo et trois de ses ex-ministres, dont son ancien Premier ministre Gilbert Aké N’Gbo, ont été condamnés en 2018 à 20 ans de prison et 329 milliards FCFA d’amende, dans l’affaire du « braquage» de l’Agence nationale de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) pendant la crise post-électorale ivoirienne.

Selon l’article 4 du code électoral ivoirien, ne sont pas électeurs, les individus frappés d’incapacité ou d’indignité notamment.

 Il s’agit notamment des individus condamnés pour crime ; des individus condamnés à une peine d’emprisonnement sans sursis pour vol, escroquerie, abus de confiance, détournement de deniers publics, faux et usage de faux, corruption et trafic d’influence, attentats aux mœurs ; des individus en état de contumace ; des individus auxquels les tribunaux ont interdit le droit de vote et, plus généralement, ceux pour lesquels les lois ont édicté cette interdiction.

Ouverture à Abidjan d’un atelier pour planifier la coopération entre la Côte d’Ivoire et le PNUD de 2021 à 2025

Un atelier de planification stratégique du programme de coopération entre la Côte d’Ivoire et le Programme des Nations-Unies pour le développement ( PNUD) sur la période 2021-2025 ( CPD 2021-2025) s’est ouvert lundi à Abidjan sous la présidence de Nialé Kaba, la ministre ivoirienne du Plan et du développement, a constaté APA sur place.L’objectif de cet atelier est d’identifier les priorités stratégiques et les axes d’intervention du programme-pays 2021-2025 du PNUD avec les différentes parties prenantes dont l’État de Côte d’Ivoire. Dévoilant à cette occasion, les axes d’intervention de ce nouveau accord-cadre de coopération entre la Côte d’Ivoire et le PNUD, la ministre Nialé Kaba a indiqué que les thèmes majeurs du CPD 2021-2025 portent entre autres,  sur la transformation structurelle de l’économie ivoirienne, le développement du capital humain et le renforcement de la gouvernance. 

Auparavant, elle a rappelé le bilan du précédent accord de coopération entre la Côte d’Ivoire et le PNUD ( 2017-2020). « Une bonne collaboration entre mon département ministériel et le PNUD ont permis d’assurer les cycles précédents de notre programme de coopération », a dit Mme Nialé soulignant que quarante-cinq projets ont été développés sur cette période notamment dans la gouvernance et le développement durable inclusif. 

Avant elle, Carole Flore-Smereczniak, la représentante résidente du PNUD en Côte d’Ivoire a affirmé à son tour, qu’il s’agit de planifier le nouveau cadre de coopération entre son institution et la Côte d’Ivoire à travers un « document programmatif de coopération ». 

« Ce nouveau programme de coopération se veut plus agile et plus flexible», a assuré Mme Carole Flore appelant les parties prenantes à mettre un accent sur le genre et les solutions digitales. Cet atelier de planification stratégique du prochain accord de coopération entre la Côte d’Ivoire et le PNUD permettra notamment d’identifier les priorités stratégiques et les axes du nouveau CPD. 

A terme, les axes d’intervention et la stratégie vont également permettre au PNUD d’accompagner le gouvernement ivoirien dans l’atteinte de ses objectifs de développement entre 2021-2025.

Le Sénégal exonère la TVA sur les matériels de production d’énergies renouvelables

Le gouvernement du Sénégal a, par arrêté interministériel, exonéré la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), une liste de vingt-deux (22) matériels entrant dans la production d’énergies renouvelables de source solaire, éolienne et biogaz.La liste des matériels destinés à la production d’énergie solaire exonérés, concerne le panneau solaire photovoltaïque, le capteur ou panneau solaire thermique, l’onduleur solaire, la batterie solaire, le kit de chauffe-eau solaire, le régulateur de charge, le kit de lampe solaire, le lampadaire solaire comprenant panneau solaire, batterie contrôleur et lanterne ainsi que le kit de pompage solaire comprenant panneau solaire, contrôleur et pompe.

Pour les matériels destinés à la production d’énergie éolienne, l’exonération de la taxe sur la valeur ajoutée concerne la tour, la pâle, le rotor, la nacelle et le moyeu, informe le communiqué du ministère du Pétrole et des Energies parvenu ce lundi à APA. 

En ce qui concerne les matériels destinés à la production d’électricité et de chaleur à partir du biogaz, poursuit la note, il s’agit du réchaud à biogaz, de l’analyseur de débit à biogaz, du bio digesteur préfabriqué, de la pompe à biogaz, de l’appareil de désulfurisation, du piège à eau, du groupe électrogène à biogaz et de l’appareil mélangeur de substrats.

Ces mesures prises par le gouvernement ont pour objectif de faire baisser de manière substantielle les coûts d’acquisition de ces équipements (18 %) pour faciliter l’accès à l’énergie et particulièrement à l’électricité, dans le milieu rural. Ils entrent dans le cadre de la politique d’accès universel à l’électricité à l’horizon 2025, de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de promotion des énergies renouvelables, souligne la note. 

Aussi, ajoute le document, le gouvernement vient de satisfaire, à travers cette exonération de TVA, une vieille doléance des acteurs du secteur des énergies renouvelables.

Côte d’Ivoire: lancement d’une campagne de sensibilisation pour réduire la consommation d’électricité

Une campagne de sensibilisation de la population ivoirienne pour l’adoption de «bons comportements» visant à réduire sa consommation d’électricité a été lancée, lundi, et se poursuivra jusqu’au 03 octobre prochain autour du slogan « Si tu gaspilles ton courant, tu gaspilles ton argent ».Pendant deux mois, « des gestes simples, efficaces et économiques » seront expliqués à la population pour éviter le gaspillage et réduire sa consommation d’électricité, rapporte une note d’information du ministère du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables (MPEER).

Plusieurs canaux seront utilisés pour faire passer le message clé et pour donner des conseils et des astuces en vue d’aider les populations à mieux gérer leur consommation énergétique, réduire le coût de leur facture d’électricité et économiser plus d’argent.

Le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables Abdourahmane Cissé, entend, par le truchement de cette campagne, informer les consommateurs sur des gestes et choix à opérer pour une meilleure gestion des factures, et contribuer ainsi à la lutte contre la cherté de la vie.

 «L’objectif général de cette stratégie est de permettre aux ménages de consommer moins pour le même résultat», souligne-t-il, insistant que «le consommateur sera ainsi instruit sur les gestes élémentaires permettant de faire des économies sur sa facture d’électricité ». La sensibilisation portera également sur les mauvaises habitudes à éviter.

Côte d’Ivoire: léger réaménagement du Cabinet du chef de l’Etat et du gouvernement

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a procédé lundi à un léger réaménagement de son Cabinet, et du gouvernement dirigé par Hamed Bakayoko, nommé Premier ministre le 30 juillet 2020 à la suite du décès d’Amadou Gon Coulibaly.Sur proposition de M. Hamed Bakayoko, le chef de l’Etat a signé un décret portant nomination de Moussa Sanogo en qualité de ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, et M. Emmanuel Essis Esmel comme ministre de la Promotion de l’Investissement privé.

Précédemment, M. Emmanuel Esmel Essis, ministre de la Promotion de l’Investissement privé, et M. Moussa Sanogo, ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, avaient leur portefeuille rattaché au Premier ministre.  

Quant à Claude Isaac Dé, ministre auprès du Premier ministre chargé de la coordination des Grands projets, il intègre le Cabinet du président de la République, où il vient d’être nommé ministre, secrétaire général adjoint, chargé de la Coordination des grands projets.

Patrick Achi, précédemment ministre, secrétaire général de la présidence de la République, a été promu ministre d’Etat, secrétaire général. M. Fidèle Sarassoro qui occupait le poste de directeur de Cabinet, est nommé ministre, directeur de Cabinet.

Les autres ministres de la présidence de la République ont été maintenus dans leurs fonctions respectives, de même que les autres ministres et secrétaires d’Etat du gouvernement ivoirien, indique le décret.      

Sénégal: décès de Cheikh Ahmed Tidiane Niass, Khalife général de Médina Baye

Le Khalife général de Médina Baye à Kaolack (centre), Cheikh Ahmed Tidiane Niass est décédé, dimanche soir à l’hôpital général de Grand-Yoff de Dakar.Le 4e Khalife de Médina Baye était âgé de 88 ans. Il est succédé par Cheikh Mouhammadou Mahi Niass.

C’est « une triste nouvelle », a réagi sur son compte Twitter, le président de la République, Macky Sall, saluant la mémoire d' »un saint homme, d’un bâtisseur et d’une grande figure de la Fayda Tijania. »

Cinq morts dans un accident de la circulation à Yamoussoukro

Un accident de la circulation impliquant un mini-car communément appelé Massa et un véhicule de type 504 est survenu lundi sur la voie principale de Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne (centre du pays) faisant un bilan provisoire de 28 victimes dont 05 décès certains. « Le lundi 03 août à 06h13 mn (heure locale et GMT), un accident de la circulation a impliqué un Massa et un 504 à Yamoussoukro sur la voie principale. Le bilan provisoire est de 28 victimes dont 05 décès certains parmi lesquelles 03 incarcérées », a annoncé le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) dans une note d’information.

En 2019 en Côte d’Ivoire,  les accidents de la circulation ont fait 24 907 victimes dont 537 morts dans le pays.  La surcharge, l’état des routes et l’imprudence des conducteurs sont généralement à l’origine de 94% des accidents de la route qui surviennent dans le pays, selon le gouvernement ivoirien.

Les décès de Mansour Kama et du Khalife de Médina Baye à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, traitent en priorité des décès survenus hier de Mansour Kama, président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes) et de Cheikh Ahmed Tidjane Niass, Khalife de Médina Baye à Kaolack (centre). »Cheikh Ahmed Tidjane Niass tire sa révérence à l’âge de 88 ans. Mansour Kama, capital décès », écrit L’Observateur à sa Une.

Faisant état de « week-end de Tabaski macabre », Les Échos note que « la mort frappe en plein coeur de la religion et de l’économie ». Selon nos confrères, les Khalifes généraux de Médina Baye et de Mbeuleukhé (nord) sont rappelés à Dieu, tout comme « Mansour Kama et Gora Ngom de Khelcom bâches qui laissent le secteur privé orphelin ».

À propos de tous ces décès, La Tribune parle de « Tabaski noire » au Sénégal, là où Wafl Quotidien se focalise sur le décès de Mansour Kama et note que « le patronat perd un seigneur ».

Emboîtant le pas à Walf Quotidien, nos confrères du Quotidien estiment qu’avec la mort de Mansour Kama, c’est « un patriote économique (qui) s’en va ».

« La communauté musulmane en deuil: Le Khalife général de Médina Baye n’est plus ! », s’exclame Sud Quotidien à sa Une, qualifiant Mansour Kama d’icône économique.

« Rappel à Dieu hier du 4e Khalife de Cheikh Al Islam-Médina Baye perd son +Papeu Cheikh », renchérit Vox Populi, expliquant que Cheikh Ahmed Tidiane Niasse s’est éteint à l’hôpital général de Grand-Yoff à 88 ans.

De l’avis de Vox Populi, le défunt Khalife doit être succédé par  Cheikh Mouhammadou Mahi Niasse. « Décès de Mansour Kama-Le secteur privé perd un capitaine-défenseur », rapporte le journal, citant Macky Sall qui affirme: »Le Sénégal perd une icône du patronat ».

« Décès de six icônes dont Mansour Kama, le Khalife général de Médina Baye et (la journaliste) Reine Marie Faye-VSD de Tabaski macabre au Sénégal », titre L’As, faisant dire à EnQuête que « la faucheuse s’enhardit ».

« Décès de Mansour Kama: Une grande figure du patronat est partie. La Cnes orpheline de son président. Les hommages de Macky Sall et du monde du travail », titre Rewmi Quotidien.

Lors de la célébration de la Tabaski, le 31 juillet dernier, ce journal renseigne que les prêches des imams et des hommes politiques ont porté sur la Covid-19, pour laquelle Libération informe qu’au Sénégal, « le bilan passe à 209 morts » dont neuf nouveaux décès enregistrés entre jeudi et samedi.

Les journaux traitent également de la démolition du marché Sandaga, situé à Plateau, centre administratif et des affaires de Dakar.  « Sandaga refuse sa démolition: Trois des quatre bulldozers tombent en panne », informe Lii Quotidien.

Quoi qu’il en soit, Vox Populi écrit qu’après 75 ans au coeur de Dakar, « Sandaga, un pan de l’histoire du Sénégal à terre ». « Démolition du marché Sandaga: La fin d’une histoire. La reconstruction coûtera 70 milliards, pour 24 mois de travaux », détaille Le Quotidien à sa Une.

Revenant sur l’ouverture des frontières aériennes, Les Échos révèle que « le Sénégal (est) toujours black-listé par l’UE » qui a retiré de sa liste l’Algérie.

Une banque équipe la maternité du Centre hospitalier régional de Niamey

Une banque a équipé la maternité Poudrière II du Centre hospitalier régional (CHR) de Niamey, de plusieurs édifices pour améliorer les conditions sanitaires d’une frange de la population particulièrement vulnérable, notamment, les familles et accompagnatrices de femmes enceintes, optimisant le dispositif d’accueil au niveau de la maternité du CHR.Le soutien de la Banque internationale pour l’Afrique au Niger (BIA-Niger) s’inscrit dans le cadre d’une convention de partenariat conclue le 31 décembre 2019, se traduisant par le financement de la construction et l’équipement d’un bâtiment composé d’un espace d’accueil et d’un bloc de quatre compartiments de toilettes, destinés en priorité aux familles des patientes de la maternité Poudrière II.

La cérémonie de remise officielle de dons a eu lieu le mardi 07 juillet dernier, au sein de la maternité Poudrière II, en présence de Dr Idi Illiassou Maînassara, ministre de la Santé publique, M. Issaka Hassan Karanta, Gouverneur de la région de Niamey, Mmes Fatouma Tari Bako,   Aïssa Nana Ango respectivement Directeur général du Centre hospitalier régional (CHR) et Directeur général de BIA-Niger.

L’action sociale menée par cette banque, vise à améliorer les conditions sanitaires d’une frange de la population particulièrement vulnérable, notamment, les familles et accompagnatrices de femmes enceintes, optimisant le dispositif d’accueil au niveau de la maternité du CHR.

BIA-Niger compte parmi les acteurs bancaires majeurs du Niger. Son engagement citoyen s’articule autour de 4 axes d’intervention à savoir le social, l’entreprenariat, l’environnement  et la culture qu’elle investit pour innover dans son modèle, faisant émerger les bases d’une économie responsable.

Côte d’Ivoire: l’UDPCI se retire du RHDP et invite Mabri à être son candidat à la présidentielle

L’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI, ex-allié au pouvoir) s’est retirée officiellement, dimanche, du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti d’Alassane Ouattara), invitant son président Albert Toikeusse Mabri à être son candidat à la présidentielle d’octobre prochain à l’issue d’un bureau politique extraordinaire, a constaté APA sur place.« Le bureau politique, à l’unanimité invite le Dr Abdallah Albert Toikeusse Mabri, président de l’UDPCI, à faire acte de candidature à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 conformément à l’article 22 alinéa 2 des statuts et règlements intérieur du parti », a rapporté Pr Dion Yodé Simplice, le porte-parole de ce parti.

 « Le bureau politique décide du retrait  pur et simple  de l’UDPCI de la coalition politique RHDP à compter de ce jour. Le bureau politique invite tous les militants du parti à cesser toute participation aux activités du RHDP à compter de ce jour… Le bureau politique invite le président du parti à convoquer la convention d’investiture du candidat du parti à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020», a ajouté Pr Dion.

Expliquant pour sa part, son retrait du RHDP, la coalition au pouvoir dont il est l’un des fondateurs, M. Mabri a expliqué qu’il « y a beaucoup de mépris, de suffisance et d’oubli» chez les militants du parti d’Alassane Ouattara. « Nous pensons que notre place n’est plus là-bas », a-t-il estimé.

« Je pense que nos chances sont très grandes (parlant de la présidentielle). Les données de 2010 ne sont pas celles de 2020 et ils vont vérifier cela très bientôt. Nous sommes candidats parce que nous pensons que les ivoiriens vont nous choisir», a soutenu le président de l’UDPCI.

Pour M. Mabri qui dit être l’un des meilleurs profils pour la présidentielle prochaine, il « peut beaucoup faire pour la Côte d’Ivoire ».

Membre-fondateur du RHDP, la coalition au pouvoir,  M. Mabri est en froid avec le président Alassane Ouattara depuis la désignation (sans élection)  en mars dernier lors d’une réunion, de feu Amadou Gon Coulibaly comme le candidat du parti au pouvoir à l’élection présidentielle d’octobre prochain.

 A cette réunion M. Mabri qui  ambitionnait lui-aussi de porter les couleurs du RHDP à la prochaine présidentielle,  a émis des réserves quant au choix de l’ancien premier ministre, appelant le président Alassane Ouattara au dialogue.

Quelques mois après ce conclave du RHDP, le président de l’UDPCI a été démis de son poste de ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et écarté des instances du RHDP dont il était le 2ème vice-président.

Bars et boîtes de nuit: les opérateurs invités à préserver la survie du secteur avec responsabilité

Les opérateurs des bars et boîtes de nuit ont été invités, samedi, à préserver la survie de leur secteur avec responsabilité suite à la décision du Conseil national de sécurité (CNS) du 30 juillet dernier, autorisant la réouverture de ces établissements après plus de quatre mois de fermeture liée à la pandémie de la Covid-19.Le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana a conduit une visite inopinée dans les night clubs, bars et lounges, dans la nuit de samedi pour sensibiliser les acteurs de ces établissements au respect des mesures barrières prises pour la lutte contre la Covid-19.

De Yopougon, Rue princesse, avec les escales de ‘’L’internat night-club » et du ‘’Rex bar »,  à ‘’La 5è avenue », en passant par l’espace ‘’Acoustic », ‘’La Sangria », ‘’Le VIP » et le ‘’George V », dans la commune de Cocody, la délégation ministérielle a pu se rendre compte des aspects positifs et des écueils à rectifier pour une reprise efficiente, rapporte une note d’information transmise dimanche à APA.

M. Fofana, accompagné du préfet d’Abidjan, Vincent Toh Bi et des représentants municipaux, a visité des établissements de loisirs et de divertissement nocturne pour constater, in situ, le dispositif des mesures de sécurité sanitaire  qui y est déployé. 

Il s’agit notamment la distanciation physique, la mise à disposition de gels hydroalcooliques, la prise de températures des clients  et l’ergonomie desdits espaces conformément aux protocoles définis d’un accord concerté au fil des différentes rencontres menées sous la houlette de la tutelle avec le Mouvement des opérateurs économiques de la nuit et des débits de boisson  (Mopen-Db).

Ce secteur, souligne-t-on, offre plus de 10 000 emplois directs  dans quelque 2000 établissements dans le Grand Abidjan.