N’Djaména : les maires des dix communes outillés en gestion budgétaire

Ce lundi 10 novembre 2025, au CEFOD, la délégation générale du gouvernement auprès de la commune de N’Djaména a réuni les maires des dix communes pour un atelier consacré au budget communal, à l’intention des exécutifs communaux.

 

Le Maire Mahamat Khalil Abdelkerim, accompagné de son adjoint Mahamat Ali Youssouf Haggar, des secrétaires de séance Habiba Attamar Adikher et Adam Lawani, du secrétaire général Djadodde Bekoutou Isidore, du receveur, des conseillers municipaux et de l’administrateur délégué Mahamat Abba Meï, a pris part activement aux travaux, témoignant de l’engagement de l’exécutif communal du 10ème arrondissement à renforcer ses compétences en planification et gestion financière.

Les travaux, marqués par des échanges riches et constructifs, ont porté sur l’élaboration, l’exécution et le suivi du budget communal, des leviers essentiels pour une gouvernance locale transparente, efficace et tournée vers les besoins des populations.

N’Djamena : Idriss Deby dénonce le mauvais travail des maires

Les maires des différents arrondissements de la capitale se sont réunis ce 23 juillet au Palais présidentiel.

Idriss Deby n’a pas fait dans la langue de bois. Il donne trois jours aux maires de la commune de N’Djamena pour régler tous les dysfonctionnement qu’on observe dans la capitale. D’entrée de jeu il a fait comprendre à ces élus ses intentions en les convoquant : « Je vous ai convoqué ce matin pour constater pour le déplorer, qu’aussi bien la commune de la ville que les dix communes d’Arrondissement de N’Djaména n’ont montré la pleine mesure de leur capacité à satisfaire les légitimes attentes des populations de notre cité capitale ».

Le Président de la République a utilisé un ton péremptoire pour faire comprendre aux maires le rôle important qu’ils doivent jouer auprès de leurs administrés. Il a énoncé un à un les problèmes que rencontre les populations des dix arrondissements de N’Djamena. « Les caniveaux et la plupart des canaux de drainage des eaux pluviales, les bassins de rétention d’eau, stations de pompage d’eau sont tous bouchés exposant ainsi, la population à toutes sortes de maladies dont notamment le paludisme et le choléra.

A côté de ça il dénonce aussi le fait que « le parc automobile et les matériels de la voirie municipale sont quasiment-inexistants », « les tracto-pelles, caterpillards, corbillards, bennes de ramassage de sable, camions poubelles de « N’Djamena Nadif  » bacs à ordures etc.…ont pratiquement disparu »,  « Les lampadaires ne sont pas du tout éclairés la nuit, plongeant N’Djamena dans une obscurité totale ».

Et tous ces problèmes surviennent parce que « les recettes de la mairie vont à 90% dans les poches des individus véreux bien identifiés dont le souci principal est de vider systématiquement, les caisses de la mairie ». Mais aussi à case d’un problème de communication entre personnel de mairie et les « relations souvent conflictuelles entre les maires et conseillers municipaux ».

Pour faire face à toutes ces difficultés, Idriss Deby Itno préconise entre autres, de diminuer de manière drastique les effectifs ; de revoir en baisse les indemnités et salaires ; de cesser avec les missions improductives à l’extérieur du pays, des responsables de la Mairie centrale et enfin toutes les niches de recettes de la Mairie doivent être visitées.