La CIE annonce des travaux pouvant perturber la fourniture d’électricité dans des localités du Sud-Ouest ivoirien

La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) annonce, pour dimanche, des travaux de renforcement de capacité du Poste 225 KV de San-Pedro (Sud-Ouest), pouvant entraîner quelques perturbations de la fourniture d’électricité dans des localités de la ville, de celles de Sassandra, Grand Bérébi et Tabou.« Dans le cadre de l’amélioration de la qualité de la distribution de l’électricité, les équipes de Côte d’Ivoire Énergies (CI-Énergies) et de la CIE procéderont à des travaux de renforcement de capacité du Poste 225 KV de la ville de San-Pedro », indique une note transmise mercredi à APA. 

Ces manœuvres qui auront lieu le dimanche 16 août 2020, de 7h00 à 17h00 GMT (heure locale), entraîneront quelques perturbations de la fourniture de l’électricité dans les localités de Sassandra, San-Pedro, Grand Bérébi et Tabou, souligne la note. 

Cependant, « des dispositions sont prises pour limiter la durée de ces perturbations pendant l’exécution de ces travaux », rassure la compagnie qui offre la possibilité aux ménages et aux entreprises d’adresser leurs besoins via le numéro d’appel d’urgence 179.  

La Côte d’Ivoire veut « penser le tourisme » en dépit de la Covid-19

En ces temps de vacances, la Côte d’Ivoire veut, en dépit de la pandémie de Covid-19, afficher la résilience du pays face à la pandémie, invitant les touristes et les populations locales à explorer la stratégie « Sublime Côte d’Ivoire » visant à faire du pays un hub touristique.« Je voudrais donc vous inviter à la découverte des merveilles à explorer sur toute l’étendue de notre Sublime Côte d’Ivoire », lance le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana dans une lettre ouverte aux résidents et aux touristes internationaux.   

Dans cet élan, le tourisme devra démontrer sa capacité de résilience, estime M. Siandou Fofana qui déclare : « Investissons nos villes et villages pour nous ressourcer, redécouvrir et rêver. (Car), le tourisme, à bien des égards, est une thérapie ».   

« Chers amis, avides d’expériences inoubliables, uniques… Du Nord au Sud, d’Est en Ouest, en passant par le Centre, notre « Sublime Côte d’Ivoire » vous ouvre, grand ses bras. Car, en plus d’être à visage humain, le tourisme ivoirien vous propose une myriade de mets et richesses culinaires », écrit-il.  

La Côte d’Ivoire regorge d’un relief riche offrant des chaînes touristiques, comprenant des environnements riches, entre terre, mer, lagune, savane et forêt, sous un soleil vivifiant. Il a exhorté les touristes à vivre des rêves et savourer des moments uniques et privilégiés. 

« L’objet de cette adresse à votre endroit, qui vient du plus profond de moi est celui-ci : « Penser et panser le tourisme en dépit de la Covid 19 : redécouvrons notre chez Nous ! ». Et la période estivale s’y prête à bon escient », affirme le ministre du Tourisme et des loisirs. 

« Nous sommes en août, le temps des vacances. C’est la période idoine pour visiter notre « Sublime Côte d’Ivoire», poursuit-il,  souhaitant que les populations découvrent des lieux aussi insoupçonnés que mythiques du terroir ivoirien. 

Le tourisme, ce merveilleux moyen de passer des vacances inoubliables et découvrir la diversité des cultures et des sites, a été mis à mal par la pandémie. Une situation qui a amené le gouvernement i ivoirien à mettre en place un plan de riposte économique et humanitaire contre la Covid-19.  

Après de longs mois de  restrictions, le plan de riposte mis en place par le gouvernement a donné des résultats probants, notamment la levée de plusieurs mesures permettant la libre circulation des biens et des personnes dans tout le pays.

« Imaginons le nombre de découvertes que nous pourrions faire au Musée des Civilisations de Côte d’Ivoire et au Parc national du Banco à Abidjan. Ces hauts-lieux qui nous réconcilient avec notre patrimoine et notre mémoire multi-ancestrale », dit-il.  

Au sud-est, à Assinie et Grand Bassam, de belles plages au sable fin offrent un ciel immense se reflétant sur les eaux. Calme et dépaysement  à moins de 80 km d’Abidjan, renchérit M. Siandou Fofana qui évoque en outre les trésors du Musée du costume et la royauté Akan à découvrir.   

A Yamoussoukro, capitale politique, village natal du premier président ivoirien, Félix Houphouët-Boigny, poursuit-il, il y la Basilique Notre-Dame de la Paix, le lac aux crocodiles et les  tisserands du village de Bomizambo, font voyager entre le tourisme religieux, culturel et la découverte de la faune et la flore.

Par ailleurs, dans la région de l’Ouest montagneux, l’on peut découvrir les cascades naturelles, les ponts de lianes, la dent de Man, le Tématé, les danses de réjouissances et escalader le mont Tonkpi qui offrirent d’excellentes vues à des centaines de kilomètres.

Retraçant le patrimoine du pays, il note que dans le Nord, l’on peut voyager sur les traces de Pablo Picasso, visitez les tisserands de Waraniéré, les mosquées centenaires de Kong et de Kaouara, les potières Mangoro de Katiola et appréciez la danse sacrée du Boloye.

« Au Sud-Ouest de notre pays, je vous invite également à découvrir le Parc national de Taï qui renferme l’une des dernières forêts primaires d’Afrique avec ses chimpanzés intelligents. Les sites balnéaires de San-Pedro, Grand Béréby et les chutes de la Nawa à Soubré rivalisent de beauté », lance-t-il.  

M. Siandou Fofana appelle en outre les férus de l’Agrotourisme, à aller à la rencontre du cacao à travers le circuit de découvertes des étapes de production et de la première transformation de l’or brun pour laquelle la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial. Pour ne citer que ces sites.

« C’est en vue de vous faire vivre ces émotions et découvertes des richesses de notre terroir que nous vous proposons ces circuits touristiques permettant de découvrir notre beau pays à travers sa diversité culturelle, artisanale et touristique », conclut-il. 

Football/ Présidence de la FIF: suspension du processus électoral et convocation d’une AG extraordinaire

Le Comité exécutif sortant de la Fédération ivoirienne de football ( FIF) présidée par Augustin Sidy Diallo a suspendu le processus électoral qui devait aboutir à l’élection du nouveau président de cette institution et a convoqué une assemblée générale extraordinaire prévue le 29 août prochain, a appris APA mercredi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.« (…) Ces constats qui établissent la défaillance de la commission électorale ont conduit le comité d’urgence du Comité exécutif de la FIF a arrêter les décisions suivantes : la suspension du processus électoral de la FIF en application de l’article 48 et 100 des statuts de la FIF, la convocation d’une assemblée générale en session extraordinaire le samedi 29 août à Abidjan», rapporte un communiqué du Comité exécutif de la FIF.

Cette assemblée générale extraordinaire, selon le communiqué,  vise notamment à recomposer la Commission électorale et poursuivre le processus électoral. Justifiant ces décisions, le Comité exécutif de la FIF  dit avoir noté des «violations graves et répétées» du code électoral de cette institution à partir du rapport fait par Sam Etiassé Jean-Baptiste, le secrétaire général de la Commission électorale.

 Ce dernier, qui a  lui-aussi animé ce mercredi une conférence de presse au siège de la FIF à Treichville ( Sud d’Abidjan) a expliqué aux journalistes sa part de vérité sur le blocage du processus électoral au sein de cette institution.

 Selon lui, après la clôture du dépôt des candidatures pour cette élection le 1er août dernier, la Commission électorale a achevé le traitement des dossiers des candidats le 06 août dernier conformément aux statuts de la FIF.

Alors que la liste des candidats retenus après lesdites délibérations du 06 août dernier  devrait communiquée officiellement, a expliqué M. Etiassé, l’ancien ministre René Dibi qui préside la Commission électorale de la FIF, a, contre toute attente, appelé la Commission électorale à retenir tous les candidats à cette élection « pour préserver la cohésion sociale et la paix en Côte d’Ivoire » en faisant fi des statuts.

Une décision contestée par M. Etiassé qui a refusé de signer le rapport validant toutes les candidatures au mépris des textes d’où le blocage du processus électoral. « Je ne signerai pas ce rapport qui viole nos textes. Comment voulez-vous que je fasse de la forfaiture? Comment voulez-vous que je torde le cou au droit?», s’est offusqué M. Etiassé appelant au respect strict des textes de la FIF.

Selon lui, « si on met les textes de côté, la FIFA va nous suspendre ». « Tant que ce ne sont pas les textes de la FIF qui sont appliqués, je ne signerai pas ce rapport », a-t-il insisté.

 Quatre candidats ont déposé leur dossier de candidature pour l’élection à la présidence de la FIF qui devrait se tenir le 05 septembre prochain. Il s’agit de MM. Idriss Diallo, Sory Diabaté, Didier Drogba et Paul Koffi Kouadio.

Le Niger «formellement déconseillé» aux expatriés français (officiel)

Le ministère français des Affaires étrangères déconseille « formellement » tout déplacement au Niger, « à l’exception de la capitale Niamey qui est déconseillée sauf raison impérative ». »Compte tenu de la présence récurrente de combattants djihadistes sur une large portion du territoire, et des menaces contre les intérêts et les ressortissants occidentaux, les déplacements sont formellement déconseillés sur l’ensemble du Niger, à l’exception de Niamey, où ils sont déconseillés sauf raison impérative », peut-on lire sur le site internet du Quai d’Orsay.

Cette décision fait suite à la meurtrière attaque du 9 août dernier au cours de laquelle six Français et deux Nigériens ont perdu la vie dans la réserve des girafes, située près de Kouré, commune à 60 km à l’est de Niamey.

« C’est une mesure injuste, une double peine pour le pays », a fustigé, sur son compte Twitter, le journaliste-écrivain, Seidik Abba.

Pour son confrère Matteo Maillard, « avec une telle carte (entièrement colorée en rouge), la diplomatie française va rendre encore plus difficile le travail des humanitaires, des chercheurs et des journalistes sur le terrain ».

Les victimes de l’attaque du 9 août étaient tous des humanitaires dont certains travaillaient pour l’ONG Acted.

« C’est le symbole d’une victoire pour la terreur et ses instigateurs. Le Niger leur est accordé », conclut Matteo Maillard, correspondant au Mali du journal français Le Monde Afrique.

Electricité, Santé et Société se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, traitent de divers sujets allant de l’électricité à des faits de société, en passant par l’actualité sanitaire.« La Centrale thermique de Bargny (Dakar) en marche », titre L’AS quotidien qui s’empresse de préciser dans ses colonnes que « La CES (Compagnie d’Electricité du Sénégal) réclame une dette de 47 milliards à la Senelec ». A en croire ce journal, la Société nationale d’électricité « refuse de payer ses factures » depuis le démarrage des activités de la centrale en octobre 2018.

« La Compagnie d’électricité du Sénégal (Ces), propriétaire de la centrale à charbon de Sendou, accuse Senelec de vouloir la couler. Lors d’une visite guidée, hier, la directrice de l’entreprise a accusé l’électricien national de refuser de payer 400 mille mégawatheures d’un coût de 40 milliards de francs », détaille WalfQuotidien, affirmant que « La centrale à charbon de Sendou est au bord de l’asphyxie financière ».

Cela pousse le quotidien L’Observateur à arborer cette Une : « Le pays sur une bombe énergétique ». En sous-titres, le journal mentionne ces informations : « Une facture de 47 milliards FCfa crée une +guerre+ entre la Senelec et la Centrale de Sendou ; Après l’arrêt de la raffinerie, la Sar (Société africaine de raffinage) au bord du gouffre » avant de relayer dans ses colonnes « Les graves révélations du collège des délégués de la boîte (la Sar) ».

La Tribune consacre sa parution du jour à l’affaire « Senelec-Akilee et les compteurs intelligents » et écrit : « Acculée, brimée et présentée comme le +monstre+ à abattre, la société Akilee a été et continue d’être au cœur des débats. Le contrat signé avec Senelec, dans le cadre de la mise à disposition de compteurs intelligents, a été signalé comme étant un pur contrat léonin. Ce qui a poussé les autorités de la Société nationale d’électricité à essayer de lui tourner le dos pour ouvrir l’autoroute à une société israélienne du nom de Powercom. Un contrat aux allures d’un scandale électrique ».

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien revient sur la démission du Président de Conseil d’administration de l’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye (Dakar) et titre : « Le PCA claque la porte ». En sous-titre, le journal informe que « Pr Papa Touré (est) outré par le financement présidentiel d’un centre de Pma et de greffe de moelle ».

Sous le titre « Chloroquine, un mirage », EnQuête se penche sur ce médicament utilisé pour traiter le coronavirus et écrit : « Après 5 mois d’utilisation, la chloroquine n’a pas démontré son éfficacité contre l’infection au Sars-Cov-2. La décision des autorités de ne plus traiter que les cas symptomatiques la rend même caduque ».

Vox Populi revient pour sa part sur le « décompte macabre de Horizon sans frontières » et arbore cette titraille : « 16 Sénégalais tués à l’étranger en 8 mois. Assassinés ou morts dans des conditions suspectes entre le 16 janvier et le 9 août, ils allongent une liste déjà trop longue. La diaspora des Etats-Unis en tête avec 8 morts suivie de l’Italie avec 3 décès ».

En politique, le quotidien national Le Soleil effectue un retour à la source de la conscience citoyenne des militants « Quand les partis faisaient école ».

Guinée : la présidentielle fixée le 18 octobre

Le président guinéen, Alpha Condé, a annoncé, mardi soir, à la télévision nationale que l’élection présidentielle aura bel et bien lieu le 18 octobre prochain comme le prévoyait la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).Dans son décret entérinant cette proposition de la Ceni, le chef de l’Etat a instruit les différents ministères et acteurs impliqués dans ce processus à veiller chacun en ce qui le concerne à l’application du présent décret.

Crise malienne : l’intransigeance du M5-RFP

Des milliers de personnes ont manifesté sous la pluie mardi à la Place de l’indépendance de Bamako pour la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).Le Mouvement du 5 juin – Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) campe sur ses positions. Après avoir observé une trêve d’une vingtaine de jours, ce collectif hétéroclite est à nouveau en ordre de marche.

La mission de médiation à Bamako de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), celle de cinq chefs d’Etat de cet espace communautaire puis le sommet extraordinaire de l’organisation régionale en visioconférence n’ont pas changé la donne.

Le M5-RFP a recémment rejeté le plan de sortie de crise proposé par la Cedeao. Cette dernière estime que la démission d’IBK est « une ligne rouge ». Dans leurs recommandations, les présidents ouest-africains ont entre autres invité tous les acteurs de la crise sociopolitique à participer à la formation d’un gouvernement d’union nationale.

Jusque-là, le M5-RFP est sourd à cet appel. Pendant ce temps, Ibrahim Boubacar Keïta a commencé à mettre en œuvre le plan de sortie de crise avec notamment l’installation hier lundi de la nouvelle Cour Constitutionnelle.

Le chef de la mission de médiation de la Cedeao, Goodluck Jonathan, a assisté à la cérémonie de prestation de serment des membres de cette haute juridiction. L’ancien président du Nigeria est revenu dans la capitale malienne pour essayer d’arracher le compris tant attendu : « Toute la communauté internationale sait qu’il y a des difficultés au Mali. Nous tentons d’aider (ce) peuple à les résoudre ».

Côte d’Ivoire: clôture des réclamations du contentieux sur la liste électorale

Ouvertes mercredi dernier, les réclamations du contentieux sur le listing électoral ivoirien de 2020 se sont achevées, mardi soir, sur l’ensemble du territoire ivoirien, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.«Aujourd’hui, prennent fin les réclamations. On a encore trois jours pour un traitement dans les Commissions électorales locales (CEL). Après ces trois jours, les superviseurs de ces CEL vont valider les requêtes. La liste électorale sera ainsi  expurgée de tous ceux qui ne doivent pas y figurer et elle prendra en compte les omissions», a expliqué dans un entretien à APA, Emile Ebrottié, le porte-parole de la Commission électorale indépendante (CEI), l’institution électorale en Côte d’Ivoire.

Auparavant, M. Ebrottié s’est étonné des récriminations de ceux qui estiment que la CEI est favorable au parti au pouvoir en Côte d’Ivoire.

« Vous voyez très bien que l’opposition à quatre représentants dans la Commission centrale, la société civile en a six, le parti au pouvoir a trois et nous avons  deux représentants de l’administration. Au vu de ce qui précède, je ne vois pas en quoi cette institution est inféodée à un camp ou à un autre», a soutenu M. Ebrottié.

 Les réclamations du contentieux sur le listing électoral ivoirien, en vue de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, se sont ouvertes le 05 août dernier et se sont  achevées ce mardi. Au terme de l’opération de recensement électoral, la liste électorale ivoirienne provisoire 2020 compte 7 500 035 électeurs contre 6 595 790 en 2018.

La candidature d’Alassane Ouattara est anti-constitutionnelle , selon Simone Gbagbo

L’ex-première dame ivoirienne Simone Ehivet Gbagbo a estimé mardi à Abidjan que la candidature du président ivoirien Alassane à la présidentielle d’octobre prochain est «anti-constitutionnelle ».« Il est bon de rappeler que la candidature de M. Alassane Ouattara est anti-constitutionnelle. Nous le savons tous, cette candidature viole la constitution au moins en son esprit telle que formulée par les auteurs même de ce texte », a soutenu Mme Gbagbo dans un point-presse, appelant M. Ouattara au « respect de la parole donnée».

 En mars dernier, le président ivoirien avait affirmé solennellement qu’il ne briguera pas un autre mandat annonçant le transfert du pouvoir à une nouvelle génération. Cette ambition s’était concrétisée le 12 mars 2020 par la désignation comme candidat du Rhdp à la présidentielle du 31 octobre 2020 du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, décédé le 8 juillet des suites d’un malaise cardiaque.

Par ailleurs, l’ex-premier dame ivoirienne a dénoncé le retrait de la liste électorale provisoire 2020 de plusieurs acteurs politiques dont Laurent Gbagbo, Blé Goudé et Guillaume Soro.

 « Aujourd’hui, je voudrais inviter le chef de l’État à prendre une loi d’amnistie pour rendre Laurent Gbagbo éligible. Que Laurent Gbagbo se présente à l’élection présidentielle ou pas, qu’il soit éligible. Je l’invite à lui délivrer un passeport diplomatique… Qu’il réinscrive sur les listes électorales Blé Goudé Charles et pourquoi pas Soro Kigbafori Guillaume », a plaidé Mme Gbagbo.

Dans une adresse solennelle à la nation le 06 août dernier à la veille du 60è anniversaire de l’accession à l’indépendance de la Côte d’Ivoire, le président ivoirien Alassane Ouattara a reconsidéré sa décision de ne pas être candidat à la présidentielle d’octobre prochain.

 « Je suis donc candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, je peux vous assurer que cette décision mûrement réfléchie est un devoir que j’accepte dans l’intérêt supérieur de la nation afin de continuer de mettre sans relâche mon expérience au service de notre pays », avait expliqué M. Ouattara.

Côte d’Ivoire: 137 correspondants de presse étrangère accrédités en 2020

Cent trente-sept correspondants de la presse étrangère ont été accrédités en 2020 en Côte d’Ivoire, a indiqué mardi à Abidjan, Jean-Martial Adou, le directeur de Cabinet du ministère de la Communication et des médias, lors d’une remise officielle de leurs cartes d’accréditation.Au nombre de ces 137 correspondants, l’on compte 33 indépendants professionnels de la communication, a relevé M. Adou, précisant que les organes implantés comprennent 14 chaînes de télévision, 12 agences de presse, 7 radios, 7 organes de presse en ligne et 11 magazines.

L’octroi de ces accréditations intervient à moins de trois mois de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. M. Adou a exhorté ces correspondants de presse à « une plus grande vigilance et à un professionnalisme renforcé » pendant la période électorale, empreinte de « passions ».    

M’Ma Camara, la présidente de l’Association de la presse étrangère en Côte d’Ivoire (APECI), a souligné qu’entre 2003 et 2006, les correspondants étaient une vingtaine, et à peine une quarantaine entre 2010 et 2014 pour atteindre la cinquantaine en 2015, puis 94 en 2017 et 107 en 2019.

Avec ce chiffre, elle a fait observer que « la Côte d’Ivoire est en train de se positionner comme deuxième pays en Afrique de l’Ouest ayant un nombre élevé de correspondants accrédités de la presse internationale devant le Sénégal ».

En outre, a-t-elle plaidé pour l’établissement et le renouvellement des accréditations en début d’année et souhaité que le ministère de la Communication et des médias organise des sessions de rattrapage pour les correspondants qui viendront au cours de l’année.

Le directeur du partenariat  et du développement des médias, Guillaume Beda, a expliqué que cette remise, en août, de ces accréditations aux correspondants de la presse étrangère opérant en Côte d’Ivoire a connu un retard en raison de la pandémie de la Covid-19.

La carte d’accréditation attribuée aux correspondants de la presse internationale exerçant sur le sol ivoirien est renouvelée chaque année et répond à des critères stricts d’identification de l’organe et du journaliste.

Buhari signe l’acte de création de l’Agence africaine d’assurance commerciale

Le président nigérian, Muhammadu Buhari a signé l’acte mettant en place l’Agence africaine d’assurance commerciale qui vise à stimuler l’intégration économique régionale grâce à la coopération en matière de libéralisation des échanges et de développement.Le Conseiller spécial du Président nigérian pour les médias et la communication, Femi Adesina a indiqué dans un communiqué de presse, reçu mardi à APA, que l’accord et l’agence sont enregistrés auprès du Secrétariat des Nations Unies, conformément à la Charte des Nations Unies.

Selon lui, l’Agence, une fois sur pied, devra s’appuyer sur les efforts multilatéraux antérieurs déployés par les Etats africains en faveur de l’intégration économique régionale grâce à la coopération en matière de libéralisation des échanges et de développement.

M. Adesina a déclaré que la signature de l’accord vise à atteindre une croissance durable, à promouvoir l’activité économique et à créer un environnement propice au commerce extérieur, ainsi qu’aux investissements transfrontaliers et nationaux.

Rappelant les objectifs et les buts économiques de l’Union africaine, il a souligné qu’il existe plusieurs traités africains d’intégration économique régionale, notamment le Traité instituant le Marché commun de l’Afrique orientale et australe, le Traité instituant la Communauté de développement de l’Afrique australe et le Traité instituant la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest.

« Le Procureur général et ministre de la Justice, Abubakar Malami, a indiqué dans un mémorandum que la demande de signature du président de l’accord fait suite à la directive du Conseil exécutif fédéral, selon laquelle l’instrument est préparé et transmis pour exécution », poursuit le communiqué.

Sahel: la sécurité des Français sera renforcée (Macron)

Le président français, Emmanuel Macron a annoncé, ce mardi, que la sécurité de ses compatriotes allait être renforcée au Sahel, deux jours après la mort de six parmi eux au Niger.« J’ai décidé de renforcer les mesures de sécurité pour nos ressortissants dans la région. Nous poursuivons l’action pour éradiquer les groupes terroristes avec l’appui renforcé de nos partenaires », a-t-il déclaré dans un tweet, sans donner de détails sur les mesures qui devraient être mises en place.

Dimanche 9 août dans la matinée, deux Nigériens et six Français comprenant des salariés de l’ONG Acted ont été abattus par des hommes armés venus à moto à Kouré, au sud-est de Niamey. L’attaque n’est pas encore revendiquée mais Macron la qualifie de « manifestement terroriste ».

« Nous mettons tout en œuvre pour soutenir les familles des victimes et répondre à l’attaque qui a coûté la vie à six de nos compatriotes et à deux Nigériens. Membres de l’ONG Acted, ces six jeunes témoignaient d’un engagement remarquable pour les populations », a soutenu le chef d’Etat dans un second message posté à la fin du conseil de défense qu’il présidait en visioconférence depuis son lieu de vacances, le fort de Brégançon.

Le ministère nigérien de l’Intérieur a assuré qu’une enquête et des opérations de ratissage « sont en cours en vue de dénicher les auteurs de ces actes ignobles et de renforcer la sécurité dans la zone ». L’armée nigérienne a quadrillé la zone du crime, une vaste région boisée, survolée par des avions de chasse français.

Des agents de la police scientifique ont procédé à des prélèvements à côté des pompiers qui s’apprêtaient à enlever les corps, constatait l’AFP sur place.

La France est militairement engagée au Sahel avec quelque 5100 éléments déployés dans le cadre de la force Barkhane. Elle accompagne les pays africains du G5 Sahel dont le Niger pour lutter contre les groupes terroristes.

Ces derniers mois, les forces conjointes ont multiplié les offensives dans la région, en particulier dans la zone dite des « trois frontières » entre Mali, Niger et Burkina Faso.

Avant cette attaque au Niger, des individus non identifiés avaient ouvert le feu vendredi à l’est du Burkina Faso sur des populations surveillant un marché de bétail. Une vingtaine de morts et de nombreux blessés furent décomptés par le Colonel Saidou Sanou, gouverneur de la région.

Côte d’Ivoire : Simone Gbagbo guérie de la Covid-19 après 2 mois de confinement reprend ses activités politiques

L’ex-première dame ivoirienne Simone Ehivet Gbagbo qui a été guérie de la Covid-19 après près deux mois de confinement, a repris ses activités politiques, a appris APA mardi sur place dans la capitale économique ivoirienne.« J’ai été contaminée par le Coronavirus et pendant près de 02 mois, je suis restée immobilisée  par cette maladie, coupée de tout le monde et toutes les activités. L’expérience a été rude, très rude, mais le seigneur Jésus, le Dieu qui guérit, est resté à mes côtés et m’a littéralement sortie des griffes de la mort», a annoncé Mme Gbagbo sur son compte officiel facebook. 

Poursuivant, elle a sensibilisé les uns et les autres sur la réalité de cette maladie la présentant comme une « hydre à trois tête». «Frères et soeurs, cette maladie existe vraiment et elle peut tuer», a insisté l’épouse de Laurent Gbagbo annonçant son retour sur la scène politique ivoirienne. 

« (…) La maladie m’a tenue éloignée de la vie du pays, de la vie du parti de tous les débats politiques actuels. Pendant près de deux mois, j’ai dû m’enfermer, me confiner pour me concentrer sur ce combat violent, mais personnel», a indiqué Mme Gbagbo assurant que «aujourd’hui, je me sens prête à reprendre du service».

L’actualité liée au coronavirus en exergue dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, mettent le focus sur l’actualité liée à la pandémie du coronavirus aux côtés d’autres sujets.« L’indiscipline défie le corona », affiche le quotidien La Tribune, dénonçant le non respects des interdictions de rassemblement, le refus du port de masques et l’insouciance des Sénégalais.

En sous-titres, le journal mentionne ces informations : « Interdits de match, des jeunes attaquent la gendarmerie de Tamba (est) ; 2 pandores blessés ; Rassemblements constatés sur certaines plages ; Cache-cache avec les forces de sécurité ; 1 490 personnes arrêtées ».

Sous le titre « 3 mois de forte fièvre », Le Quotidien met le focus sur la succession d’événements populaires dans ce contexte de Covid-19 et signale que : « Après la Tabaski, gamous, Magal et rentrée universitaire (sont) à l’horizon ».

Face à ces multiples menaces qui risquent d’aggraver une situation déjà alarmante, le journal EnQuête indique « La voie à suivre » pour bien conduire la stratégie de riposte contre le coronavirus. Le quotidien donne ainsi la parole aux spécialistes qui « proposent de passer de l’approche sécuritaire à une implication des acteurs de la communauté ; une prise en charge à domicile ciblée et encadrée plutôt que les couteux confinements dans des hôtels ; des tests massifs sur un échantillonnage aléatoire au niveau de certains clusters ».

Le quotidien L’Observateur consacre sa parution du jour à l’arrêté du ministère de l’Intérieur sur les nouvelles mesures de l’Etat pour le respect des gestes barrières et donne la parole aux avocats Me Demba Ciré Bathily et Me Assane Dioma Ndiaye qui affirment que l’arrêté du ministre de l’Intérieur pris le 10 juillet 2020 n’a « pas de base légal » et qu’il « est attaquable par n’importe quel citoyen devant la Cour suprême ».

Face aux interpellations des citoyens pour non dans non port de masques sur l’espace public, les avocats soutiennent qu’« Aucun texte n’interdit qu’on marche dans la rue sans masque ».

Le même journal fournit par ailleurs de nouvelles révélations sur le viol présumé de la malade du Covid-19 à l’hôtel Novotel en publiant le rapport d’incident des autorités sanitaires qui disculpe l’accusé.

WalfQuotidien revient pour sa part aux conséquences néfastes de la Covid-19 pour les victimes d’autres pathologies et titre : « Les malades du cœur meurent en silence ». Selon nos confrères, le centre dédié à leur soins est « occupé par des patients Covid ».

Le quotidien national Le Soleil consacre sa parution du jour à l’autonomisation des personnes handicapées et affirme qu’il s’agit là d’« Un combat contre la fatalité ».

En sport, le quotidien spécialisé Stades revient sur les critiques contre Kalidou Koulibaly après l’élimination de son en Ligue des champions de son club par le Barça et affiche : « Kalidou et Naples, le divorce ! ».

Le journal note que c’est la « Première difficile pour le Sénégalais » depuis qu’il est arrivé dans le sud de l’Italie. « La sortie de Gattuso, (son entraineur), pourrait le fâcher » croit savoir le journal avant de montrer « Pourquoi il (Kalidou Koulibaly) n’a plus rien à faire à Naples ».

Côte d’Ivoire: célébration à Songon de la 3è Journée africaine de l’état-civil

La troisième édition de la Journée africaine de l’état-civil a été célébrée lundi à Songon, une banlieue située à l’ouest d’Abidjan autour du thème, «Enregistrement des faits d’état-civil et statistiques de l’état-civil, un service essentiel pour surveiller et atténuer l’impact des situations d’urgence ».«L’état-civil constitue une source inestimable de statistiques complètes, régulières et détaillées. Par conséquent, l’enregistrement continu et universel de l’état-civil et la production de statistiques sont des instruments au service de la bonne gouvernance», a souligné à cette occasion, Gnenin Sitionni Kafana, le directeur général de l’Office national de l’état-civil et de l’identification (ONECI).

Poursuivant, il a déploré l’impact négatif du Coronavirus sur les services de l’état-civil en Côte d’Ivoire. «L’enregistrement des faits d’état civil est entravé par la distanciation sociale, la restriction des déplacements et la faible fréquentation des centres, l’enregistrement et la fermeture des services locaux», a ajouté M. Kafana.

«La nécessité d’une collaboration étroite avec le secteur de la santé par l’établissement d’un lien entre l’état-civil et les services de santé maternelle et infantile, permettra d’assurer la continuité de l’enregistrement des naissances même dans les situations d’urgence», a estimé le directeur général de l’ONECI, annonçant que le  système de l’état-civil ivoirien offrira «bientôt» des services à distance.

La Journée africaine de l’état-civil vise notamment à présenter les actions entreprises et celles en cours pour rendre l’état-civil inclusif, exhaustif et fiable.

Le gouvernement ivoirien est obligé d’encadrer les marches d’où qu’elles viennent (Christophe Kouamé)

Le président de l’ONG CIVIS-CI, une organisation de la société civile ivoirienne spécialisée dans l’éducation à la citoyenneté, Dr Christophe Kouamé a estimé lundi à Abidjan que le gouvernement ivoirien est obligé d’encadrer les marches « d’où qu’elles viennent » se fondant sur l’article 20 de la constitution ivoirienne.« Les revendications de rue sont garanties par l’article 20 de la constitution de la Côte d’Ivoire. Ce qui manque, c’est que le gouvernement avec le ministère de l’intérieur n’encadre pas les marches. Il y a une obligation gouvernementale d’encadrer toutes les marches d’où qu’elles viennent. Les marches spontanées et autres doivent être encadrées, que ce soit deux citoyens ou jusqu’à mille citoyens», a soutenu Dr Kouamé dans un entretien avec APA.

 « Ce qui est en faute ici, c’est que l’État de Côte d’Ivoire prend la police et décide de chasser des citoyens ivoiriens qui expriment leurs droits», a-t-il regretté.

Depuis la semaine dernière, des militants de l’opposition ivoirienne organisent de plus en plus des manifestations de rue à Abidjan et même dans certaines localités de l’intérieur du pays pour dénoncer soit,  le retrait de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo de la liste électorale de 2020 ou la décision du président ivoirien Alassane Ouattara d’être candidat à la présidentielle d’octobre prochain.

Réagissant auparavant sur Les récriminations de l’opposition ivoirienne contre la Commission électorale indépendante ( CEI), l’organe électoral en Côte d’Ivoire, le président de CIVIS-CI a indiqué être satisfait de la recomposition de cette institution même si toutes les revendications de la société civile n’ont pas encore été prises en compte.

«Nous acteurs de la société civile, nous travaillons sur un principe directeur qui s’appelle la diplomatie des petits pas. Pour nous qui voulons un changement structurel de la Côte d’Ivoire sur le long terme,  nous sommes satisfaits de la  CEI même si la totalité de nos revendications n’ont pas encore été satisfaites», a souligné Dr Kouamé, appelant le gouvernement à poursuivre les discussions avec l’opposition politique.

Selon lui, « aujourd’hui, le problème que la CEI aura à résoudre, c’est le problème de confiance et de transparence». Dans la foulée, il a dénoncé le parrainage citoyen, l’une des conditions à remplir pour être candidat à la présidentielle d’octobre prochain.

 « Le  gouvernement ivoirien est en contradiction avec la notion de suffrage universel qui fait partie des principes généraux de la démocratie. La théorie de la démocratie veut que tout citoyen puisse gérer la chose publique», a estimé Dr Kouamé à cet effet.

Il a conclu en appelant le président ivoirien Alassane Ouattara à permettre que tous les acteurs politiques qui le désirent, puissent être candidat à la prochaine élection présidentielle estimant que cela pourra « faire baisser le mercure ».

Présidentielle 2020: en cas de doublon de parrainage, le 1er parrainage pris en compte (CEI)

En cas de doublon de parrainage citoyen, une condition d’éligibilité à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, seul le premier parrainage déposé est pris en compte, selon le premier vice-président de la Commission électorale indépendante (CEI), Sourou Koné.Il s’exprimait, lundi, devant des élus locaux, notamment des députés, des sénateurs et des maires du département d’Abidjan sur le contentieux électoral qui s’achève le 11 août 2020 et le parrainage des électeurs, à l’hôtel de ville du District d’Abidjan.   

« Si nous constatons que quelqu’un a parrainé deux personnes et que la première personne a déjà déposé son dossier et que la deuxième vient » avec ce même parrainage, il lui sera signifié qu’ « il a perdu ce parrain », a relevé le premier vice-président de la CEI.  

De ce fait, la CEI se chargera d’appeler le coordonnateur de ce candidat « pour lui indiquer que monsieur x qui a parrainé votre candidat avait aussi parrainé un autre candidat », a fait savoir M. Koné, avant d’ajouter qu’il est donné « 48 heures (à ce dernier) pour le remplacer ».

Toutefois, fera-t-il observer, l’électeur qui accorde un double parrainage encourt des sanctions pénales et pécuniaires. En outre, il peut se voir retirer son droit civique et politique, ce qui occasionnerait le retrait de son nom sur le listing électoral.

Le parrainage électoral est une caution donnée par des élus ou par des citoyens à un candidat à l’élection présidentielle afin de lui permettre d’être candidat. Cette caution est notamment matérialisée par une signature de l’électeur.

Au sujet du report du délai du contentieux sur la liste électorale, le premier vice-président de la CEI, a fait savoir que cette mesure intervient en raison de la fête du 60e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, le 7 août. Prévu du 5 au 7 août, le contentieux est prorogé jusqu’au 11 août 2020.

Les personnes décédées, privées de leurs droits civiques et politiques sont retirées de la liste électorale selon le Code électoral. Trois personnalités politiques, récemment condamnées, notamment Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro, pourraient ne pas figurer sur le listing électoral définitif.

Présidentielle 2020: le gouvernement ivoirien invite l’opposition à utiliser un « ton apaisé »

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara « reste candidat » à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, a déclaré lundi le porte-parole du gouvernement Sidi Tiémoko Touré, invitant l’opposition, qui rejette sa candidature pour non-conformité constitutionnelle, à utiliser un « ton apaisé».« Je voudrais inviter la classe politique à œuvrer pour la tenue d’un scrutin apaisé. Cela passe par l’utilisation d’un ton apaisé », a dit M. Sidi Touré, lors d’une conférence de presse à Abidjan, estimant que « le débat citoyen doit se mener, mais dans le strict respect, l’union et la discipline ».  

Face à l’histoire, lancera-t-il, nous avons une responsabilité, celle de transmettre notre pays et le rendre encore plus fort aux générations à venir. Un appel aux fins qu’il n’y ait pas de crise liée à l’élection présidentielle prochaine.      

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, a expliqué que selon la Constitution de 2016, « cette candidature du président Ouattara sera la première de la IIIe République », instaurée par la loi fondamentale.

De ce fait, « elle est donc légale et conforme au principe fondamental de la non rétroactivité des lois ». A contrario, l’opposition ivoirienne évoque une continuité législative de la Constitution, qui limite le mandat présidentiel à deux quinquennats.     

Pour lui, le débat doit être serein, car il reviendra au Conseil constitutionnel, le juge suprême des élections présidentielles, de «trancher définitivement sur cette question ». Une posture qui ne semble pas rassurer l’opposition qui relève que le juge constitutionnel a été nommé par le pouvoir actuel.     

« Alassane Ouattara reste candidat dans le cadre de la IIIe République. Nous avons connu une République qui s’est achevée avec l’avènement de cette constitution en 2016 » qui instaure d’ailleurs, pour la première fois une vice-présidence, a-t-il poursuivi.  

Le 6 août, à la veille du 60e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, M. Ouattara a annoncé sa candidature à la présidentielle du 31 octobre 2020, insinuant qu’il reconsidérait sa position, émise le 5 mars 2020 devant le Parlement, de transmettre le pouvoir d’Etat à une jeune génération.

Cette ambition s’était concrétisée le 12 mars 2020 par la désignation comme candidat du Rhdp à la présidentielle du 31 octobre 2020 du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, décédé le 8 juillet des suites d’un malaise cardiaque.  

Suite à ce décès de son dauphin, l’appel d’une partie des Ivoiriens dans leur diversité à briguer un troisième mandat et au regard des enjeux pour la Côte d’Ivoire, le chef de l’Etat a décidé de faire un sacrifice supplémentaire pour la préservation des nombreux acquis du pays ces dernières années.   

Des réactions de leaders politiques de l’opposition ont inondé la toile. Sur les réseaux sociaux, l’ancien président de l’assemblée nationale, Guillaume Soro, actuellement en France, s’est offusqué de cette candidature de M. Ouattara, son mentor dans un passé récent.  

M. Soro est « bien confortable dans son fauteuil en France là-bas, il ferait bien de venir sur le terrain pour être le premier en tête de file pour la manifestation qu’il appelle. Je pense que ce n’est pas assez responsable de sa part ; il est en France et il appelle les Ivoiriens à s’entredéchirer », a dit M. Sidi Touré.

Après l’annonce de la candidature de M. Ouattara pour un troisième mandat présidentiel, des populations sont descendues dans la rue à travers le pays pour protester contre ce troisième mandat. Lundi, des forces de l’ordre ont été déployées à Abidjan en vue d’empêcher toute manifestation.   

3e mandat Ouattara: des policiers déployés à Abidjan pour empêcher les protestations

Des policiers ont été déployés lundi, par endroits, dans le District d’Abidjan en vue d’empêcher des protestations contre la candidature de Alassane Ouattara pour un 3e mandat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.Plusieurs unités de la police nationale étaient postées aux abords des principales artères du District d’Abidjan en vue de disperser des regroupements de manifestants, notamment les militants de l’opposition qui réfutent un troisième mandat du président sortant, Alassane Ouattara.

De petits commerces, entre autres, des points de mobile money moins protégés ont dû fermer pour éviter que d’éventuelles manifestations portent un coup à leurs activités. Une certaine psychose s’était emparée de quelques individus qui ne manquaient de prendre des précautions.

Au lendemain de l’annonce de sa candidature, des leaders de l’opposition ont clamé une violation de la Constitution, car pour eux le chef de l’Etat sortant ne peut faire consécutivement trois mandats selon la Constitution qui limite les mandats présidentiels à deux quinquennats.

Le camp présidentiel, lui, soutient que la Constitution de 2016,  modifiée à l’issue d’un référendum,  consacre une autre République et met le compteur à zéro, donnant droit à M. Ouattara de faire un troisième mandat. Car, c’est le premier mandat de la llle République.

Des manifestations éclatées étaient observées à Abidjan, dans la capitale économique. Dans certaines villes de l’intérieur du pays comme à Bangolo, des populations ont battu le pavé pour dire non à un troisième mandat de M. Ouattara.

Dans un discours à la veille du 60e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, M. Ouattara a déclaré qu’il reconsidérait sa position de ne briguer un autre mandat, annonçant sa candidature pour répondre à l’appel du peuple. 

« Je suis donc candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, je peux vous assurer que cette décision mûrement réfléchie est un devoir que j’accepte dans l’intérêt supérieur de la nation afin de continuer de mettre sans relâche mon expérience au service de notre pays », a dit M. Ouattara.

Pour lui, cette décision représente « un vrai sacrifice » qu’ il assume pleinement par amour pour son pays. Il assure agir dans l’antre de la Constitution qui lui permet de se présenter pour un 3e mandat présidentiel.

M. Ouattara qui avait planifié une vie après la présidence, brigue un troisième mandat à la suite du décès de son dauphin, Gon Coulibaly, candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) mort le 8 juillet 2020 des suites d’un malaise cardiaque.

L’explosion des cas communautaires à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce lundi à APA alertent sur l’explosion des contaminations communautaires à la Covid-19 après la célébration de la fête de la Tabaski.« Dégâts dune Tabaski communautaire », barre à sa Une le quotidien Tribune avant de signaler qu’« entre jeudi, vendredi, samedi et dimanche, pas moins de 266 cas issus de la transmission communautaire ont été recensés contre 14 décès ». Cela pousse L’AS quotidien à arborer ce titre : « La Tabaski fait exploser la Covid-19 ».

Sous le titre « Une journée 100 », Le Quotidien revient sur ce records des cas communautaires enregistrés en une journée et informe que « plus de 10 régions (sont) infectés ».

« Ça était un dimanche noir avec 113 cas communautaires recensés dans plus de 10 régions. Ce record de personnes touchées via cette transmission montre une nouvelle fois la gravité de la situation qui risque d’échapper à tout contrôle si la chaine de contamination n’est pas rompue dans les prochaines semaines », commente le même journal.

L’Observateur s’intéresse à cette même actualité en relayant « Le cri d’alarme sur l’explosion des cas communautaires » du professeur Moussa Seydi, Chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann, chargé de la lutte nationale contre la Covid-19.  « Un cas communautaire peut contaminer 400 personnes en un mois », déclare, dans les colonnes du quotidien, le professeur Seydi.

Face à cette inquiétante explosion des cas communautaires sur le territoire national après la Tabaski, Vox Populi informe que « L’Eglise (a demandé) aux fidèles de rester chez eux ». « Ce qui prime, c’est la vie et la santé des personnes qu’il ne faut pas mettre en danger », rappelle les Evêques de la conférence épiscopale de Dakar. Il n’y aura donc « pas de grand rassemblement pour la fête de l’assomption du 15 août », signale Vox Populi.

Ce dernier comme plusieurs autres quotidiens se fait l’écho de la sortie de l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, Mary Teuw Niane qui « prône un Magal et un Gamou modèle Hajj 2020 » pour endiguer la propagation effrénée du virus. « Le Grand Magal et le Grand Gamou doivent être annulés » déclare, dans les colonnes de la Tribune, l’actuel PCA de Petrosen Holding.

S’interrogeant, dans sa chronique hebdomadaire, sur la manière de célébrer ces deux événements religieux, le patron du journal Le Quotidien, Madiambal Diagne, invite l’Etat à « Ne pas mettre la presse au banc des accusés » tout en prônant « la pédagogie et le dialogue » pour éviter un bras de fer avec les fidèles.

Avec les nouvelles mesures de lutte contre la Covid-19, « L’Etat fâchent les artistes » note le journal EnQuête, affirmant qu’« En fermant bars, discothèques et salles de spectacles, l’Etat indispose les artistes ».

Dans les colonnes du journal, le président de l’Association des métiers de la musique du Sénégal ne mâche pas ses mots pour fustiger ces nouvelles restrictions. « Nous sommes sidérés de constater que notre secteur est le plus pris à partie dans ces mesures », déclare-t-il.

Sur un tout autre sujet, WalfQuotidien revient sur la grève dans la Justice et titre : « L’arme sécrète de l’Etat ».

« Pour parer à la longue grèves des travailleurs de la Justice qui semble paralyser le fonctionnement du service public de la justice, l’Etat concède une formation accélérée de dix jours à des gardes pénitentiaires pour faire office de greffiers ad hoc dans les juridictions.  Ce que déplorent les greffiers qui voient cela comme une +insulte+ à leur profession », écrivent nos confrères.

Mauritanie : Ghazouani veut « relancer la machine » (analyste)

Pour le journaliste mauritanien, Bakari Guèye, l’avènement d’un nouveau gouvernement dans son pays procède de la volonté du chef de l’Etat de donner corps à ses promesses de campagne.Pourquoi le président Mohamed Ould Ghazouani a décidé de changer de Premier ministre au moment où il vient d’achever sa première année au pouvoir ?

Le président Ghazouani était venu avec un programme très ambitieux. Son accession au pouvoir avait suscité beaucoup d’espoirs qui malheureusement ont été pratiquement déçus. Il fallait, après une année avec un bilan mitigé, relancer la machine. C’est ce qui explique le changement de Premier ministre.

Ce dernier aura pour missions d’insuffler de nouveau l’espoir aux Mauritaniens et surtout d’avoir des résultats concrets dans l’exécution du programme du chef de l’Etat. Celui-ci avait promis de sortir les Mauritaniens de la situation difficile dans laquelle ils se trouvent.

Qui est le nouveau Premier ministre et pourquoi a-t-il été choisi ?

Il s’appelle Mohamed Ould Bilal. Il est né en 1963 à Rosso à la frontière entre la Mauritanie et le Sénégal. C’est quelqu’un qui a eu une formation d’ingénieur en hydraulique. Il a été formé en Algérie. Après ses études, au début des années 90, il est rentré en Mauritanie pour occuper d’importants postes.

Il a eu à diriger, à Assaba (est), un projet du Commissariat à la sécurité alimentaire qui entre dans le cadre de la lutte contre la pauvreté. C’était de 1993 à 2000. Il a également travaillé comme Consultant à l’Agence de développement urbain (Adu), une structure gouvernementale. En 2002, il a été nommé Directeur des infrastructures dans l’agence susmentionnée. Il est entré au gouvernement en 2007 comme ministre de l’Equipement, de l’Urbanisme et de l’Aménagement du territoire. Ensuite, il a quitté le gouvernement.

Et avec l’arrivée de Mohamed Ould Abdel Aziz en 2008, il a occupé brièvement un poste de Directeur de la Société mauritanienne d’électricité (Somalec). Il n’a pas tenu très longtemps à cause apparement d’un conflit avec l’ancien président de la République. On dit que c’était lié à la passation des marchés au niveau de cette entreprise. On raconte que c’est un monsieur très regardant sur les règles orthodoxes. Donc, il n’a pu se comprendre avec le président Aziz qui l’a débarqué. Depuis l’été 2019, il était un Conseiller du Premier ministre qui vient d’être limogé.

L’actuel Premier ministre est considéré comme un technocrate. Ghazouani l’a choisi non seulement pour ça mais également pour sa jeunesse et son détachement de la politique. Mohamed Ould Bilal a déjà fait ses preuves. C’est pour cette raison qu’il a été nommé à ce poste.

La nouvelle équipe gouvernementale marque-t-elle une rupture avec l’ancien cabinet ou en est-elle la continuité ?

Je trouve que le nouveau gouvernement qui vient d’être mis en place est à la fois une rupture et une continuité de l’anncienne équipe. Une rupture parce que tous les ministres de l’ancien régime, qui figuraient dans le premier gouvernement, n’ont pas été reconduits à l’exception d’un seul : le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Tous ces ministres ont été cités dans le rapport de la Commission d’enquête parlementaire qui portait sur les détournements de deniers publics durant la dernière décennie. Ces limogeages étaient d’ailleurs une demande très pressante de l’opinion publique. En dehors de cela, il y a eu huit nouveaux ministres, et pas des moindres, qui sont venus renforcer l’équipe gouvernementale.

Parmi ceux-ci, il y a un ministre de souveraineté, celui de la Justice, Mohamed Mahmoud Ould Cheikh Abdoullah Ould Boya. C’est un ancien commis de l’Etat, un ancien diplomate. Il y a aussi la nomination d’un nouveau ministre de la Culture en la personne de Lemrabott Ould Bennahi qui était le porte-parole de la Commission d’enquête parlementaire. Cette entité est prise très au sérieux par le pouvoir.

Il y a également un nouveau ministre de l’Economie, Ousmane Mamoudou Kane. C’est un expert dans ce domaine connu sur le plan africain et international. Il aura pour tâche essentielle de relancer l’économie mauritanienne au sortir de cette crise de la Covid-19 ayant profondément affecté le pays. Il y a enfin un nouveau ministre du Pétrole. C’est un profond remaniement. Une façon pour le président Ghazouani d’injecter du sang neuf à son gouvernement afin qu’il puisse  satisfaire aux attentes des Mauritaniens qui commencent vraiment à s’impatienter.

Covid-19 : des acteurs culturels ivoiriens plaident pour un accompagnement du gouvernement

Des acteurs culturels ivoiriens qui estiment « avoir été oubliés » dans l’octroi des soutiens du gouvernement ivoiriens aux couches socioprofessionnelles impactées par la Covid-19 dans le pays, ont plaidé samedi à Abidjan pour un accompagnement de l’État.«C’est un monde qui a été le plus impacté par la Covid-19.  Nous plaidons pour qu’il y ait un regard tourné vers ce monde de la culture qui contribue fortement au développement de la Côte d’Ivoire. Ce que nous attendons du gouvernement,  c’est de l’accompagnement, une subvention», a dit l’artiste-chanteur ivoirien Traoré Salif dit A’Salfo après une rencontre avec Hamed Bakayoko, le nouveau premier ministre.

« Ce n’est qu’avec un accompagnement que la culture va donner une belle image du pays à l’extérieur. Il est temps que nous soyons accompagnés à notre juste valeur », a-t-il poursuivi, reconnaissant déjà l’effort effectué par le gouvernement.

A’Salfo qui était accompagné de plusieurs acteurs culturels ivoiriens à cette rencontre, a affirmé être venus avec ses pairs, pour féliciter le nouveau chef du gouvernement ivoirien pour sa nomination et profiter pour lui présenter les difficultés de leur corporation.

« Avec le premier ministre, nous avons encore parlé de culture. Nous avons discuté des perspectives et de la contribution de la culture qui est aussi l’une des priorités de sa mission», a ajouté le chanteur.

Dans la foulée, A’Salfo et ses confrères ont plaidé auprès du premier ministre ivoirien, pour la libération du S. Kelly, un artiste-chanteur ivoirien incarcéré à Bouaké après des publications sur les réseaux sociaux.

« On a un des nôtre qui a eu un dérapage et qui est aujourd’hui incarcéré à Bouaké (Centre ivoirien). Donc nous avons présenté nos excuses au nom de toute la corporation au premier ministre et demandé aussi sa clémence pour qu’il soit libéré», a indiqué A’Salfo estimant que les hommes de la culture n’ont pas leur place en prison.

Burkina Faso: l’attaque d’un marché de bétail fait 20 morts

Des individus non identifiés ont ouvert le feu vendredi, à l’est du Burkina Faso, sur des populations surveillant un marché de bétail, faisant une vingtaine de morts parmi elles.L’attaque s’est déroulée vers 12h au marché de bétail du village de Namoungou, dans la commune de Fada N’Gourma, région de l’Est, note le gouverneur de la région dans un communiqué.

Le Colonel Saidou Sanou informe que le bilan provisoire fait état « de nombreux blessés », en plus de la vingtaine de personnes tuées. En outre, une opération de ratissage est en cours dans la zone ».

Par ailleurs, il a invité les populations « à la vigilance mais aussi à une étroite collaboration avec les Forces de défense et de sécurité (FDS) ».

Le Burkina Faso, qui a célébré le 5 août dernier son 60e anniversaire d’accession à l’indépendance, fait face à une crise sécuritaire sur fond de terrorisme depuis quelques années.

Dans son adresse à la nation, le président Roch Marc Christian Kaboré avait insisté sur les « attaques terroristes » qui ont particulièrement endeuillé la population et une partie de l’armée.

Covid-19: l’Eglise catholique sénégalaise maintient la suspension des cultes publics

La Province ecclésiastique de Dakar, dans un communiqué parvenu ce samedi à APA, affirme avoir prorogé la suspension du Culte chrétien décidée dans le cadre de la lutte contre le coronavirus.« Il demeure de notre devoir, à nous vos Pères Évêques, de rappeler que la situation actuelle de cette pandémie, tant au niveau national qu’international, est loin d’être maîtrisée », ont déclaré solennellement les hommes de Dieu.

Partant de ce constat et en se basant sur les nouvelles instructions du président de la République pour un meilleur respect des gestes barrières, mais aussi les mises en garde des experts sur les menaces persistantes et aggravantes de la pandémie, « nous maintenons notre fervent appel à la persévérance dans la patience et la prudence », ont soutenu les Evêques, martelant que « la situation actuelle ne milite pas en faveur d’une reprise immédiate du Culte chrétien ».

Selon les religieux et contrairement à ce que beaucoup souhaitaient ou pensaient, « la date du 15 Aout 2020 n’a jamais été fermement retenue pour une reprise officielle du Culte chrétien en public, notamment à travers la Célébration des Messes avec présence du Peuple de Dieu ».

Tout en rappelant que ce qui prime, c’est la vie et la santé des personnes qu’il ne faut pas mettre en danger, les Evêques de la Province ecclésiastique de Dakar signalent que « les églises demeurent ouvertes aux fidèles pour des dévotions personnelles ».

Certaines sollicitations d’ordre pastoral (Baptême, Mariage, Funérailles…) sont laissées à l’appréciation des Prêtres qui devront, dans un esprit de dialogue avec les fidèles laïcs et de communion pastorale, s’assurer que tout se fasse dans le respect des mesures barrières, avec un nombre restreint de fidèles, pour ne pas favoriser la propagation de la maladie, lit-on encore dans le communiqué.

Compte tenu du contexte de la pandémie, les Ordinations sacerdotales et Professions religieuses de l’année Pastorale 2020-2021 se feront dans un cadre restreint et dans le respect des mesures sanitaires que requiert la situation, avec le souci permanent de protéger la vie humaine, informe la note.

Ainsi, à l’occasion de la prochaine fête de l’Assomption, le 15 août, les Evêques demandent « à tous d’éviter les déplacements et les regroupements habituels, et d’invoquer, avec ferveur, la protection maternelle de Marie pour nos familles, notre pays et le monde entier ».

Les nouvelles mesures contre la Covid-19 au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, samedi à APA, traitent largement des nouvelles mesures barrières annoncées la veille par Aly Ngouille Ndiaye, ministre de l’Intérieur, pour contrer le coronavirus dont les cas ne cessent d’augmenter dans le pays.« Interdiction des rassemblements dans les lieux publics : Touba et Tivaouane dans l’œil du cyclone », titre Source A.

Dans ce journal, le ministre Ndiaye qui faisait face à la presse, a expliqué que « 158 des 213 morts (liés à la Covid-19) sont du 3e âge ».

Contre la propagation de la Covid-19, Sud Quotidien note que « l’Etat se ravise » et rend obligatoire le port du masque dans les services de l’administration et du privé, dans les commerces et les transports.

Selon nos confrères, il est également interdit les rassemblements au niveau des plages, des terrains de sport, des espaces publics et des salles de spectacle. « Interdiction de toute manifestation sur la voie publique (notamment à Dakar). Amende de 200 à 20.000 f cfa aux contrevenants. Mise à contribution des autorités religieuses », conclut Sud Quotidien.

« Gestion de la Covid-19 : Le ministre de l’Intérieur corse les mesures », renchérit Direct News, qui estime qu’Aly Ngouille Ndiaye communique mieux que Diouf Sarr, ministre de la Santé et de l’Action sociale.

Traitant de ces « mesures restrictives pour stopper les contaminations », La Tribune écrit que « Macky apprend à contrer le virus », pendant que son ministre Aly Ngouille Ndiaye « accélère le recul et accuse la jeunesse ».

S’il en est ainsi, c’est parce que dans Vox Populi, le ministre de l’Intérieur affirme que « les jeunes transmettent le virus aux vieux qui en meurent ».

« Lutte contre la Covid-19 : L’Etat interdit les cérémonies de levée de corps », renchérit Lii Quotidien.

Pendant ce temps, L’As se focalise sur les 82 cas communautaires enregistrés hier vendredi et voit « le Sénégal dans une situation explosive ».

Toutes choses qui poussent Libération à faire état d’une explosion de la transmission communautaire du virus avec « 100 cas en deux jours ». Selon le journal, le bilan passe à 225 morts.

« Hausse drastique des cas après la Tabaski : Coups de bélier du Covid-19. 82 cas communautaires dont 11 à Saint-Louis », titre Le Quotidien, informant que les mesures de restriction entrent en vigueur.

Pour Walf Quotidien, « accusée de désinvolture (par le chef de l’Etat qui lui demande de ne pas alarmer la population) : La presse, vent debout contre Macky. Le président, les faux-fuyants et la stratégie du bouc-émissaire ».

Cela fait dire aux Echos que « la presse corrige et rectifie Macky ».

Ce journal revient sur le placement sous mandat de dépôt des auteurs du saccage de ses locaux et informe que « le Procureur criminalise les faits, le Doyen des juges chargé de l’instruction ».

Nos confrères soulignent que le Procureur vise l’association de malfaiteurs et le pillage de biens mobiliers appartenant à autrui, faisant que les agresseurs risquent entre 10 et 20 ans de réclusion criminelle.

Mali : le président IBK attend beaucoup du gouvernement

Le chef de l’État malien, Ibrahim Boubacar Keïta compte énormément sur le gouvernement dirigé par Boubou Cissé pour pacifier le pays.Le locataire du palais Koulouba a décliné ses attentes à travers une lettre de mission publiée ce vendredi. Dans cette missive, Ibrahim Boubacar Keïta déclare avoir reconduit, le 11 juin dernier, Boubou Cissé au poste de Premier ministre en raison de ses « compétences techniques avérées », de sa « loyauté » et de son « sens élevé de l’État et de l’éthique ».

Comme l’ont préconisé la Mission de médiation de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) et les cinq chefs d’État de cette organisation régionale qui se sont rendus le 23 juillet à Bamako, le président de la République est convaincu qu’« un gouvernement d’union nationale, en ce temps d’épreuves, constituerait une solide garantie ».

À l’en croire, il sera « la vitrine du Mali rassemblé, réuni et remobilisé pour le seul combat qui vaille : celui pour la sécurité et l’intégrité du territoire, celui pour le bien-être du peuple, celui enfin pour un avenir serein pour l’écrasante majorité de la population, à savoir la jeunesse, dont vous savez combien elle m’est chère ».

Le 27 juillet 2020, dans la foulée d’un sommet extraordinaire de la Cedeao tenu par visioconférence, un gouvernement restreint de six ministres a été formé. Cette équipe a une lourde tâche : construire les fondations d’un futur gouvernement d’union nationale.

À cet effet, le président IBK assigne cinq missions principales à « ce gouvernement (qui) ne connaîtra aucun répit ».

Premièrement, il doit « travailler au retour de la normalité, de la concorde et de la paix sociale et créer les conditions propices à la formation d’un gouvernement d’union nationale ». Deuxièmement, le gouvernement de Boubou Cissé doit « diligenter une enquête minutieuse et crédible sur les pertes en vies humaines ainsi que les atteintes aux biens publics et privés tant à Bamako les 10, 11 et 12 juillet que précédemment lors des manifestations qui ont eu lieu à Kayes et Sikasso notamment ».

Troisièmement, le chef de l’État malien souhaite que soit accélérée « l’opérationnalisation des mécanismes de suivi de la mise en œuvre des recommandations du Dialogue National Inclusif ». Quatrièmement, il conseille d’« étudier les voies et moyens de la mise en place d’un fonds d’indemnisation des victimes desdites manifestations ou de leurs ayant droit ».

Cinquièmement, Ibrahim Boubacar Keïta veut que ces hommes en qui il a confiance mobilisent « toutes les énergies et les ressources requises pour l’application immédiate et complète de l’article 39 (de la loi N°2018-007 du 16 janvier 2018 portant statut des enseignants), en dépit (de son) coût financier particulièrement important ».

En plus de cela, le gouvernement provisoire devra se pencher sur « (les) contingences de la saison agricole et les complexités de la pandémie du coronavirus ». Partant de là, le président du Mali exhorte ses ministres à libérer « tous les crédits nécessaires pour une bonne campagne agricole », et à maintenir voire intensifier « la lutte contre la pandémie, car notre seul salut réside dans la prévention ».

Pour accomplir cette mission ardue, IBK invite les membres du gouvernement à « rester humble, (à) garder (leurs)portes ouvertes et (leurs) mains tendues ».

Depuis le mois de juin, un vent de révolte souffle au Mali avec l’organisation de manifestations pour réclamer la démission du président de la République qui n’entend pas céder. Ce dernier explique les malheureux évènements par «

(des) incompréhensions et (des) malentendus », non sans dire à ses concitoyens : « Nous n’avons pas le choix, nous sommes appelés à rester ensemble. Notre destin est solidaire ».

Toutefois, met en garde le chef de l’État, la loi et l’ordre doivent prévaloir. Par conséquent, dit-il, il est impossible de transiger là-dessus parce que ce sont là les prescriptions et les préalables de l’État de droit que nous ambitionnons de construire.

Covid-19: Dakar renforce les mesures barrières

Le ministre sénégalais de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, a annoncé vendredi les nouvelles restrictions du gouvernement pour freiner la propagation inquiétante de la Covid-19, surtout dans la capitale Dakar.La population sénégalaise va devoir reprendre certaines habitudes héritées du dernier état d’urgence de quatre mois, même si elle n’y revient pas officiellement.

En conférence de presse cet après-midi au ministère de la Santé et de l’Action sociale, Aly Ngouille Ndiaye a fait savoir que désormais les rassemblements au niveau des plages, des terrains de sports, des espaces publics et des salles de spectacles sont interdits.

La même mesure est prise pour toute manifestation sur la voie publique, « spécialement à Dakar », l’épicentre de la maladie. « Le principal problème c’est Dakar. Si on n’arrive à contenir Dakar, nous contiendrons les autres », a-t-il admis, répondant à une question d’un journaliste.

Le port du masque, qui était pourtant obligatoire malgré la levée du couvre-feu, est rendu de nouveau obligatoire dans les services de l’administration publique et privée, dans les commerces et les transports. Petite précision : « On peut ne pas porter un masque dans la rue ».

Enfin, le ministre Aly Ngouille Ndiaye dit tenir au « respect scrupuleux » des arrêtés de son collègue des Transports, relativement au nombre de places autorisées dans les transports en commun. En effet, des chauffeurs trouvent depuis quelques temps des astuces pour surcharger leurs bus alors que seuls les sièges à bord sont autorisés aux clients.

Ces nouvelles mesures font suite aux instructions présidentielles de mercredi en Conseil des ministres. Macky Sall avait demandé en effet à ses ministres de l’Intérieur et des Forces armées de déployer sur le terrain « un dispositif spécial de régulation et de contrôle » de l’accès aux plages et des rassemblements publics, sur l’étendue du territoire de la région de Dakar.

« Nous avons suffisamment de forces, que cela soit la gendarmerie ou la police », a-t-il noté, avant de mettre en garde les contrevenants. Ils « s’exposent à des sanctions pénales » qui peuvent être une amende ou un mandat de dépôt. Le montant sera fixé par « instruction » alors que la peine de prison peut durer « un mois » pour le récalcitrant.

Depuis qu’il a été touché par la pandémie, le Sénégal a recensé 10.887 cas dont 7186 guéris, 225 décès et 3475 patients sous traitement. Parmi ces derniers, 39 sont en réanimation ce vendredi dans les centres de traitement.

« Près de 50% des malades ont moins de 40 ans » et les plus de 60 ans comptent « 158 décès » dans leurs rangs, souligne M. Ndiaye pour qui la signification est simple : « les jeunes constituent des vecteurs de transmission du virus aux personnes âgées » qui en meurent à cause de leurs comorbidités.

« Les jeunes sont interpellés. L’heure est pour eux à la prise de conscience et de responsabilité », a-t-il fait savoir, ajoutant que « nous devons nous comporter en citoyens modèles et respecter les mesures barrières ».

Il appelle par ailleurs à taire les polémiques pour aller à « l’unisson, à la solidarité », parce que « l’ennemi est toujours debout devant et prêt à frapper ».

La clôture du contentieux sur la liste électorale provisoire ivoirienne reportée au 11 août

Initialement prévue ce vendredi, la clôture du contentieux sur la liste électorale provisoire ivoirienne de 2020 a été reportée au mardi 11 août prochain « pour tenir compte des deux jours non ouvrés dédiés à la commémoration de la fête nationale», a appris APA vendredi auprès de la commission électorale indépendante (CEI), l’organe chargé d’organiser les élections en Côte d’Ivoire.« (…) A la demande de certains partenaires, notamment les partis politiques, la fin de la période du dépôt des réclamations (sur la liste électorale) initialement prévue le 07 août est désormais fixée au mardi 11 août 2020 pour tenir compte des deux jours non ouvrés dédiés à la commémoration de la fête nationale», a annoncé l’institution électorale dans un communiqué.

« La CEI compte sur le civisme et la responsabilité de tous pour le bon déroulement du contentieux électoral, gage essentiel pour la fiabilité du listing électoral », a exhorté le communiqué.

 Le contentieux sur la liste électorale provisoire 2020 (correction, radiation ou inscription) est ouvert depuis mercredi dernier. A l’issue du recensement électoral en Côte d’Ivoire, le listing électoral provisoire de 2020 compte 7 500 035 électeurs en vue des prochaines échéances électorales dont l’élection présidentielle prévue le 31 octobre prochain.

Côte d’Ivoire: les résultats des examens de la formation professionnelle connus

Les résultats des examens scolaires de la formation professionnelle session 2020, en Côte d’Ivoire, organisés par la direction des examens et concours de l’enseignement technique et de la formation professionnelle (DEXC), du 07 au 24 juillet 2020, sont connus depuis le 6 août 2020.Les résultats des examens de la formation professionnelle, dont les épreuves se sont tenues sur la période du 07 au 24 juillet 2020, dans tout le pays, ont été publiés jeudi sur le site www.formation-professionnelle.gouv.ci, suite aux phases de délibération, qui ont eu lieu du 03 au 05 août 2020.

Les taux de réussite ressortent un pourcentage de 83,47% pour la filière tertiaire du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP tertiaire), 82, 29% pour la filière industrie du CAP, un taux de 75,16% pour la filière tertiaire du Brevet de technicien (BT) et 81,41 % pour le BT industrie.

Pour la filière banque 1 du Brevet professionnel  (BP) l’on enregistre un taux de 60,92 %, contre un taux de 50, 92 %  pour le BP banque 2  et un pourcentage de 82,01 % pour la filière BP banque 3.  

Les résultats sont également consultables à la Direction des examens et concours (DEXC), sise aux 2 Plateaux, dans les directions régionales et dans les centres d’examens, indique une note qui souligne que les réclamations sont ouvertes du samedi 08 au mercredi 12 août 2020.

Les résultats définitifs, eux, seront proclamés le 14 août 2020, après la phase des réclamations. Le directeur des examens et concours (Dexc), Bertin Yao, a annoncé récemment que 10 000 places sont disponibles aux concours d’entrée dans les établissements publics de la formation professionnelle.

Les tests concernent les examens du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP), du Brevet professionnel (BP), du Brevet de technicien (BT), celui d’entrée en année préparatoire du Brevet de technicien supérieur (AP/BTS) et du Brevet de technicien supérieur (BTS).

Les inscriptions ont lieu sur le site www.formation-professionnelle.gouv.ci du 03 août au 28 août 2020 ; et les épreuves écrites les 26 et 27 septembre 2020 sur toute l’étendue du territoire national. La proclamation des résultats est prévue pour le 16 octobre 2020.

Côte d’Ivoire: une cérémonie de prise d’armes marque l’an 60 de l’indépendance

La fête de l’an 60 de l’indépendance de la Côte d’Ivoire a été célébrée vendredi, officiellement, par une cérémonie symbolique de prise d’armes au palais de la présidence de la République, à Abidjan, devant le chef de l’Etat, en raison de la pandémie de la Covid-19.Cette célébration, une occasion de grande allégresse, envisagée dans un élan mémorable avec un grand défilé militaire et civil à Yamoussoukro, la capitale politique, a été limitée à une cérémonie de prise d’armes, a dit le chef de l’Etat Alassane Ouattara, dans un message à la Nation, la veille.   

En fin de matinée, M. Ouattara vêtu d’un costume sombre et arborant un cache-nez couleur treillis, a fait la revue des troupes et salué des officiels sur le parvis du palais présidentiel, où le drapeau ivoirien a été monté lors de l’exécution de l’hymne national.  

Il était prévu « un défilé de toutes les forces vives de la Nation pour illustrer les progrès réalisés par notre pays au cours de ces dernières années », avait indiqué M. Ouattara, déplorant que la crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19 qui a durement éprouvé le pays restreigne cette festivité. 

« Face à cette réalité, nous avons décidé de limiter la célébration de la fête de l’Indépendance 2020 à une cérémonie symbolique de prise d’armes sur l’esplanade du Palais de la Présidence de la République », a expliqué M. Ouattara. Et ce, pour freiner la propagation du virus.  

La pandémie de la Covid-19 a entraîné, en Côte d’Ivoire, le ralentissement des activités économiques, des pertes d’emplois dans le secteur privé et une baisse importante des revenus dans le secteur informel. 

Les conditions de vie des ménages vulnérables se sont en outre détériorées. Quant au taux de croissance du PIB, initialement prévu à 7% en cette année 2020, il pourrait connaître une baisse importante pour ressortir à 0,8% si la crise perdure jusqu’à la fin de l’année. 

« Nous demeurons cependant optimistes car les bases de notre économie sont solides », a assuré le chef de l’Etat ivoirien qui a annoncé par ailleurs qu’il briguera un troisième mandat présidentiel pour consolider les acquis de développement. 

« Le risque que tous les acquis, après tant d’efforts et de sacrifices consentis par toute la population, soient compromis ; le risque que notre pays recule dans bien des domaines ; tout cela m’amène à reconsidérer ma position » de ne pas briguer un troisième mandat, a soutenu M. Ouattara.  

Face au cas de force majeure survenu après le décès du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, candidat du Rhdp (pouvoir), et « par devoir citoyen, j’ai décidé de répondre favorablement à l’appel de mes concitoyens me demandant d’être candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 », a-t-il déclaré.

Le 7 août est un temps mémorial pour la nation ivoirienne, marquant l’accession de la Côte d’Ivoire à l’indépendance du pays. M. Ouattara a dans son discours, la veille, rendu hommage aux grands serviteurs de l’Etat, à tous les bâtisseurs, illustres ou inconnus, encore en activité ou disparus.