Tchad : les jeunes font naître le Mojact, une nouvelle plateforme

Une nouvelle plateforme des jeunes tchadiens a été présentée ce 25 août au cours d’un point de presse à N’Djamena. Elle est baptisé, le Mojact (Mouvement jeunesse actions citoyenne), avec pour slogan: »une jeunesse modèle au service de la nation »

Son coordonnateur est Dingamnaiël Kaldé Lwanga, la communication de ce jour consistait à présenter la plateforme à la presse. Le coordonnateur a fait savoir qu’il existe en version physique et virtuelle. Le Mojact vient œuvrer dans le cadre du développement et promouvoir l’émancipation de la jeunesse. Il regorge en son sein, des jeunes médecins, des journalistes, des juristes entre autres. C’est dans l’unanimité que ces derniers ont mis sur pied la plateforme physique et digitale.

Le Mojact est une plateforme qui vient en réponse aux nombreux problèmes qui entravent le développement et le plein épanouissement des jeunes a précisé Dingamnaiël Kaldé Lwanga : « il s’agit de la perspective limitée de cette jeunesse, de faible niveau d’éducation en raison d’un système éducatif engorgé par l’explosion démographique, la liberté de circulation entravée par la sécurité », souligne-t-il.

Le coordonnateur du mouvement ajoute que l’objectif de la création de Mojact est de : «  désarmer le cœur de la jeunesse tchadienne pour un bon vivre-ensemble, une cohabitation pacifique et contribuer à la consolidation de la paix. » La plateforme lancera ses activités dans les jours à venir en présence des partenaires, informe le coordonnateur.

                                 

 

Tchad : la création d’une plateforme des partis politiques oppose des avis

Les partis politiques de l’opposition et de la majorité ont créé une plateforme pour lutter contre la covid-19. Appréciée par les uns et rejetée par les autres, l’initiative crée la polémique dans la sphère politique

La plateforme des partis politiques à pour slogan : « ensemble contre la covid-19 ». L’initiative a pour objectif d’unir les partis politiques pour combattre le coronavirus. Le président du parti des intellectuels socialistes tchadiens pour l’évolution, Natoï-Allah Ringar voit en ce projet, une manœuvre du pouvoir en place pour détourner l’opposition de ses objectifs. D’après lui, faire une union avec la majorité présidentielle c’est faire un retour au parti unique. « Nous sommes jaloux du titre d’opposant, nous le sommes, nous demeurons opposants et nous faisons le travail en tant que opposants » a-t-il clamé.

Natoï-Allah Ringar explique qu’un plan se cache derrière l’idée de création d’une plateforme unissant les partis politiques. « Ne soyez pas surpris qu’on dise un jour qu’il y’a un parti unique au Tchad », il se soucie qu’un jour tous les partis ayant adhéré à la plateforme soient déclarés comme parti de la majorité présidentielle. Cet homme politique regrette qu’aucune réunion des partis d’opposition n’ait été convoquée avant la création de cette plateforme. « Si un vrai opposant y entre, c’est qu’il est de la majorité », ajoute le président des intellectuels socialistes tchadiens pour l’évolution.

Le président du mouvement pour la paix, la liberté et le changement, Oumarou Kaou Abderamane, par ailleurs membre de la majorité présidentielle loue l’initiative. Selon lui, l’idée d’unir les partis politiques pour faire face à la crise sanitaire, devait interpeller tous les partis depuis l’entrée du virus au Tchad. Il appelle à l’union des hommes politiques « Nous ne sommes pas là pour se tirailler pour des petits postes », pense-t-il.

Toutefois, il fustige les chefs de fils des partis qui prennent les décisions de manière unilatérale. Il regrette que ces derniers n’aient pas consulté les présidents des différents partis politiques avant la création de ladite plateforme. Selon lui, deux personnes ne devraient pas parler au nom de 208 partis politiques sans consultation préalable.  Il explique qu’il aurait aimé que des propositions pour adhérer aux commissions de lutte contre la pandémie soient faites à chaque leader de parti

Contrairement à Natoï-Allah Ringar qui pense que l’ « union sacrée » des partis politiques est un leurre, le président du mouvement pour la paix, la liberté et le changement souhaite que les partis s’unissent avec un objectif honnête et sincère pour faire face à la crise sanitaire.

Tchad: la CNPS et la Fondation Rothschild signent une convention pour les évacuations sanitaires

Le document a été paraphé le 02 mars, par Julien Gottsmann de la Fondation Rothschild et Ahmat Khazali Acyl de la CNPS.

En effet, cette nouvelle signature témoigne de la confiance croissante accordée par les pays africains à Paris Hospital Foundations (PHP). Ainsi, les atouts de PHF sont importants. Il s’agit d’une expertise médicale large, ses 3 hôpitaux couvrant la quasi-totalité des spécialités médicales et chirurgicales et un statut privé à but non lucratif.

Ainsi, ledit statut garantit une réactivité incomparable et une grille tarifaire unique et transparente, pour les salaires des praticiens. Par ailleurs, au-delà de la qualité médicale de la prise en charge, l’organisation proposée par PHP correspond aux attentes de ces patients. En fait, il  établit un point de contact unique pour les formalités administratives. Le lien direct et rapide avec les équipes soignantes et une prise en charge complète en France, qui démarre dès l’accueil à l’aéroport.

Bref, la plateforme s’inscrit au cœur du dispositif « French Healthcare » lancé par le Gouvernement. Il vise à promouvoir à l’international, l’excellence et le savoir-faire français en matière de santé.

 

Tchad: une plateforme de contrôle de l’effectivité de la présence des enseignants est lancée

La plateforme a été lancée ce mercredi par le ministère des Finances et du Budget et celui de l’Education nationale, en partenariat avec l’Unicef. Une plateforme de contrôle citoyen de l’effectivité de la présence des enseignants sur le territoire national.

L’absence d’un enseignant à son lieu d’affectation peut désormais être signalée à travers le réseau de téléphonie mobile Tigo en composant *707#. En effet, il s’agit une œuvre de l’Observatoire tchadien des finances publiques (OTFiP). Le projet est parti d’un constat selon lequel le taux d’absentéisme des enseignants est très élevé. D’ailleurs, c’est l’une des causes de la baisse de niveau des élèves tchadiens comparé aux autres pays africains francophones.

Ainsi, le gouvernement et ses partenaires utilisent cette nouvelle approche pour s’assurer de la présence effective du personnel enseignant dans les établissements scolaires.

Partenariat

L’Unicef, partenaire financier de cette plateforme, trouve que la présence effective du personnel enseignant dans les lieux d’affectation est un critère indispensable de la qualité de l’éducation. Pour la représentante de l’Unicef au Tchad, Dr Viviane Van Steirteghem, « en 2018 la masse salariale du ministère de l’Education nationale a représenté 88% des dépenses totales du ministère, et 30% des dépenses du personnel civil de l’Etat.

D’où l’importance de l’effectivité de la présence des enseignants afin d’assurer l’efficacité de l’éducation ». Malgré plusieurs recensements du personnel de l’Etat, certains enseignants continuent d’être absents à leurs postes d’affectation. « Même s’ils sont présents, leur présence effective dans les classes est à déplorer » précise la représentante de l’Unicef au Tchad.

Objectifs

Selon le rapport du Programme d’analyse des systèmes éducatif PASEC 2014, une grande proportion des élèves du primaire ne maîtrise pas les connaissances et compétences suffisantes pour poursuivre une scolarité dans de bonnes conditions. 83,3% en lecture et 80,9% en mathématiques.

En effet, le contrôle citoyen se généralise en Afrique comme un soubassement des politiques sociales. Dans ce sens, « l’Unicef s’engage aux côtés du gouvernement tchadien pour établir une plateforme de contrôle citoyen qui contribuera à accroitre le taux d’effectivité des enseignants, à améliorer les performances du secteur et le niveau d’apprentissage des enfants, ainsi qu’à maitriser les dépenses du personnel enseignant » selon  la représentante de l’Unicef, Dr Viviane Van Steirteghem.