Tchad : l’entreprise Sotcocog gagne un marché de plus 6 milliards de F au Cameroun

Le marché concerne la réhabilitation des routes en terre dans l’Extrême-Nord de ce pays voisin.

6.6 milliards de F pour la réhabilitation de 77 kilomètres de route en terre dans l’Extrême-Nord du Cameroun. Le marché concerne deux lots.

L’information est donnée dans un communiqué publié par Abicho Mahamat, coordonnateur national du Projet de relance et de développement de la Région du lac Tchad (Prolac).

Le Prolac financé par la Banque Mondiale (170 millions de dollars) a pour objectifs de renforcer les capacités locales, contribuer à la restauration d’une mobilité rurale durable et consolider la reprise des activités agricoles rémunératrices dans certaines régions du Cameroun, du Niger et du Tchad.

Ainsi, ce projet soutient la remise en état des routes rurales et des petites infrastructures de transport ainsi que des investissements productifs pour augmenter la productivité dans les polders (marais endigués et asséchée) du Tchad et développer l’agriculture dans les oasis du Niger, tout comme dans les zones proches du lac Tchad dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun.

Au concret le lot 1 du marché d’une longueur de 50 km (section Maltam-Bodo) est d’un montant de 4,34 milliards de FCFA. Le lot 2, d’une longueur de 27 km (section Bodo-Makary), revient à 2,27 milliards de FCFA. Ces deux lots doivent être livrés chacun dans 12 mois.

Sotcogog décroche ainsi des lots qui lui étaient disputés essentiellement par d’autres entreprises tchadiennes : SO BM. TI, Foulah Edifice et Geyser SA. Ces dernières ont vu leurs offres rejetées pour non-conformité.

Tchad : plus de 53 millions décaissés par le FONAP pour financer les projets dans le Ouaddaï

Le Fond national d’appui à la formation professionnel a débloqué la somme de 53 388 450 FCFA pour financer 29 projets porteurs à Abéché, province du Ouaddaï.

La cérémonie de remise a été présidée le 25 janvier 2021 par le ministre de l’Economie, de la Planification du développement et de la Coopération internationale, Dr Issa Doubragne. Il a noté que ce financement entre dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et le chômage au Tchad. Il a également précisé que, « les financements accordés par le FONAP aux différents groupements et organisations professionnelles, entrent en droite ligne de la politique du Maréchal du Tchad, tendant à résorber le chômage et le sous-emploi des jeunes et des femmes ».

Les projets ciblés sont le maraichage, l’élevage des petits ruminants, la transformation des produits locaux, l’artisanat et la couture entre autres. Les 29 chèques soit une somme de 53 388 450 FCFA  ont été remis aux responsables des groupements retenus. Ce financement est destiné à près de 1300 personnes.

La directrice du FONAP, Nadjwa Mahamat Abdel-Bagui, a exhorté les bénéficiaires à faire bon usage du financement pour leur épanouissement.

Tchad : Miss Tchad 2020 veut aider les commerçantes à promouvoir l’entrepreneuriat de subsistance

Au cours de la conférence de presse qu’elle a animé Ce mercredi 8 juillet, Ronelyam Syam Grace, Miss Tchad 2020 a présenté un projet qui pourrait aider les femmes à se relancer et amortir les effets de la Covid-19

La plus belle fille du Tchad de l’année en cours, a fait savoir que son projet consiste à recenser 50 commerçantes dans chacun des arrondissements de N’Djamena qu’elle appuiera techniquement et financièrement. Ceci dans le souci d’atténuer les effets de la pandémie sur les activités que mènent ces dernières. Elle indique que ce sera à la fois une stratégie de gestion, d’adaptabilité aux circonstances, également de la gestion-post-crise. « Cela conduira les entrepreneuses informelles à se tourner vers l’entrepreneuriat de subsistance », explique la Miss Tchad.

Toutefois, a-t-elle fait savoir, les dames seront sensibilisés au préalable sur les risques de la covid-19 et au respect des mesures barrières. Les kits d’hygiène seront par la suite offerts aux entrepreneuses. Ronelyam Syam invite toutes les forces vives à se joindre à elle pour l’implémentation dudit projet.

Tchad : le gouvernement veut révolutionner le secteur TIC à travers un projet de modernisation

Ce mardi 7 juillet, un projet de modernisation des infrastructures et des communications électroniques sera lancé. Lequel facilitera la participation des TIC au développement socio-économique

Le lancement se fera par le ministre des postes, des Nouvelles technologies de l’information et de la communication et son collègue de l’Economie et de la planification du développement. Le projet dit d’envergure s’articule autour de trois composantes. Notamment l’implémentation de 200 antennes relais CSM dans tout le pays, le déplacement d’un réseau de fibre optique de près de 2000 km et la construction d’un grand centre pour la sécurisation des données.

Un centre national des données sera construit à N’Djamena sur une superficie de 2000 m2  pour un immeuble de 4 étages. Ledit centre permettra de traiter et de stocker les données numériques.

Le projet prévoit également la réalisation d’un réseau à fibres optiques dans le pays. Sur une distance de 1200 km et 50 km pour le réseau d’accès CPON. Il sera déployé suivant l’axe Doba-Koumra-Sarh-Am Timan-Abeché-Amzoer-Guéréda-Irida. La ville de N’Djamena bénéfiecira de 50 km de maillage permettant 1000 gros clients.

« Talim », le projet de Christan Madet

Dans sa vingtaine d’années, il lance déjà une plateforme pour orienter les jeunes bacheliers et étudiants désirant étudier dans diverses universités.

Christian Madet est un jeune entrepreneur et étudiant en droit à l’université de Bordeaux en France. « Réunir toute l’Afrique sur une plateforme en ligne » est son objectif. C’est sur cette base que le jeune homme a lancé une plateforme d’orientation des jeunes bacheliers et étudiants dénommée « Talim».

Pour l’initiateur, cette idée lui est parvenue après une expérience vécue à l’étranger : « Ma première année n’a pas été facile et j’ai dû traverser un tas de difficultés pour l’accessibilité à mon école. Et c’est de là que je me suis inspiré pour pouvoir faire quelque chose afin d’alléger aussi mes frères ». Optimiste, il souhaite faire de cette plate forme un site où tous les africains s’identifieront.

Tchad : les Saveurs du Sahel primé meilleur projet du hackaton vert

La finale du programme de l’Innovation verte, initiée par Smart village, s’est jouée ce jeudi entre 5 porteurs de projet. Le projet les Saveurs du Sahel a été retenu comme meilleur projet de ce hackaton vert par le jury.

Durant deux semaines, ils sont été coachés par l’incubateur Wenaklabs. Cette finale fait suite au green hackaton qui s’est joué du 5 au 7 mars dernier. Pour cette dernière phase de la compétition, cinq projets, tous bio, ont été retenus. Il s’agit des projets :

  • Toumna qui consiste à transformer l’ail sous différentes formes (poudre, pâte, huile) afin d’assurer une disponibilité continue de ce produit saisonnier ;
  • Rizipisciculture qui est un projet à la fois agricole et halieutique. Il est question de cultiver du riz saisonnièrement et faire l’élevage des poissons.
  • Ganoune leci, porteur d’une source d’énergie bio à l’aide des déchets ménagers.
  • Saveurs du Sahel, prometteur de la transformation de la viande fraiche en viande sèche.
  • life qui est un projet qui porte sur l’assainissement dans la ville de N’Djamena avec pour innovation une application permettant de notifier aux éboueurs que les bacs à ordures  sont déjà pleins.

A la délibération du jury, c’est le projet Saveurs du Sahel qui a été élevé à la première du podium suivi de Rizipisciculture et de Ganoune leci. Le premier a empoché un chèque d’un million, le deuxième, cinq cent mille et le troisième deux cinquante mille.

Le programme de l’Innovation verte, selon sa promotrice, Safia Mahamat, consiste à bien manger, bien vivre et créer de l’emploi. Rendez-vous est pris pour 2020 pour une nouvelle compétition.

 

Innovation : Chamss Métal reçoit le prix du Startupper Challenge 2019 organisé par Total

La finale de Startupper challenge de l’année de Total a eu lieu ce vendredi à N’Djamena. Le projet Chamss métal a été sacré meilleur projet par le jury.

Au total, quatorze projets ont été retenus pour la finale. Mais le jury n’a retenu que 3 pour l’accompagnement de Total marketing Tchad et de ses partenaires.

Ainsi, le projet Chamss Métal, porté par Adam Chamchadine Nadia, est primé Startupper challenge de l’année 2019 de Total services. Il bénéficie d’un chèque de 7,5 millions de francs CFA pour les faisabilités. Akhbar bébé vient en deuxième position avec un accompagnement de 4,5 millions de francs CFA. N-Bio solutions occupe la marche avec 3 millions de francs CFA.

Coïncidence du sort, la distinction d’Adam Chamchadine Nadia comme Startupper de l’année tombe le 8 mars, journée dédiée aux femmes. L’heureuse distinguée, toute enthousiasmée, a rendu hommage à la femme tchadienne. « Avoir une femme entrepreneuse, beaucoup plus dans l’industrie est un honneur pour le Tchad et pour la femme tchadienne. La femme est une pionnière. Nous nous sommes lancées dans la production et la commercialisation des clous, j’espère que demain une autre nous emboîtera le pas. »

Chamss métal est un projet qui porte sur la production locale des matériaux de construction incontournables et qui ne nécessitent pas un gros investissement. Précisément la fabrique  des clous. Cela permettra de limiter les importations.

Akhbar bébé est le projet qui consiste à développer une application pour lutter contre le faible taux de déclaration de naissance au Tchad. Cette innovation vise à lutter contre l’apatridie.

N-Bio solutions porte sur  la production, la transformation et la commercialisation des légumes et autres produits 100% bio. Cela pour pallier aux problèmes de santé liés aux pesticides chimiques. Pour le directeur général de Total Marketing Tchad, Raphaël Bouteiller, l’organisation de cette compétition est à féliciter. « L’organisation de cette année est vraiment fluide grâce à l’implication des incubateurs des startups présents au Tchad, la maison de la petite entreprise, wenaklabs et chad innovation  ainsi que le ministère de la formation professionnelle et des petits métiers qui nous ont accompagné durant  le processus à trouver des candidats pour cette édition », s’est-il réjoui.

Tchad : le gouvernement instruit la couverture santé universelle

Le projet de loi sur la couverture santé universelle (CSU) au Tchad, examiné et adopté lors d’un conseil des ministres, fin janvier, est une innovation qui favorise les couches les plus vulnérables.

La mise en place de la couverture santé universelle participe d’une dynamique mondiale dans le cadre de l’atteinte des ODD en matière de santé. Aussi, ce projet est une promesse de campagne du chef de l’Etat, Idriss Deby Itno. Son adoption constitue la preuve de l’engagement du pays à accélérer la marche vers la CSU. Cette dernière permettra également de rassurer les partenaires qui se sont déjà positionnés pour accompagner la mise en œuvre effective du Dispositif d’Assurance Santé.

L’Organisation du Dispositif d’Assurance Santé (DAS)

Le Dispositif d’Assurance Santé est organisé en 3 régimes qui sont :

  • Le régime des salariés publics et privés (régime1)
  • Le régime des indépendants ou secteur informel (régime2)
  • Le régime des démunis (régime3)

Le dispositif sera géré par une seule institution publique, avec possibilité de délégation de gestion à d’autres structures (CNPS, CNRT, mutuelles etc.). Un panier de soins est déjà défini pour chacun de trois régimes. La mise en œuvre sera progressive, en commençant par le régime 3 dédié aux démunis.

La couverture de santé universelle a pour objectif de mettre en place un nouveau mécanisme de protection sociale en matière de santé qui permettra l’accès à un soin de qualité ; d’améliorer le taux d’utilisation des services de santé ; de procéder à la diminution de la part de paiement directs dans le financement de la santé et la protection des populations contre le risque de basculer dans la pauvreté du fait de maladie.

Tchad : 64 milliards de FCFA de l’AFD pour 18 projets

Au cours de L’Agence française de développement a donné une conférence de presse le 25 juillet, au cours de laquelle elle a donné les résultats de ses activités durant l’année 2017.

 

L’AFD est présente au Tchad à travers quatre secteurs d’action prioritaires à savoir : la santé maternelle et infantile et santé de la reproduction ; l’amélioration du système éducatif primaire et le renforcement du dispositif de formation professionnelle ; le développement rural ; l’accès aux services essentiels en milieu urbain.

En ce qui concerne la santé maternelle et infantile et santé de la reproduction, le directeur pays de l’AFD informe que son institution intervient au Tchad à travers deux axes notamment le Projet PSUN et le Projet d’Appui au Secteur de la Santé. Selon le directeur pays, François Tirot, l’AFD a : équipé 17 centres de santé, réhabilité 14 entre 2016-2017 ; formé ou soutenu pour leur formation 1.406 professionnels ; 2.585 femmes ont bénéficié du forfait obstétrical ; 2 cliniques de planification familiale sont à construire en 2018.

Aussi, 757 jeunes ont été formés et 218 entrepreneurs accompagnés dans le cadre de l’amélioration du système éducatif primaire et le renforcement du dispositif de formation professionnelle, grâce à la Maison de la Petite Entreprise. Grâce au projet AFPACET, 7.000 personnes seront formées dont 43% de femmes. Concernant le projet Bab Al-Amal, 2.700 jeunes sont formés et 300 autres accompagnés dans la création/consolidation de leur activité.

Plusieurs activités ont été réalisées dans le secteur du développement rural, avec une action ancienne et majeure dans l’appui de long terme à l’élevage transhumant. En outre,  pour l’accès aux services essentiels en milieu urbain, grâce au Projet Eau et Assainissement à N’Djamena, en 2018, il est à relever la construction de 1.100 latrines publiques et familiales ainsi que l’extension de 20 km  du réseau d’eau potable.

Concrètement, il faut retenir que l’AFD au Tchad c’est 22 projets ONG en exécution en 2017 pour un montant d’engagements de 5 200 000€  soit 3,4 milliards FCFA, avec l’octroi de 5 nouveaux projets ONG en 2017. Ces derniers sont cofinancés à hauteur de 1,4 millions d’euros par l’agence AFD Tchad soit un milliard FCFA.