Tchad : Miss Tchad 2020 veut aider les commerçantes à promouvoir l’entrepreneuriat de subsistance

Au cours de la conférence de presse qu’elle a animé Ce mercredi 8 juillet, Ronelyam Syam Grace, Miss Tchad 2020 a présenté un projet qui pourrait aider les femmes à se relancer et amortir les effets de la Covid-19

La plus belle fille du Tchad de l’année en cours, a fait savoir que son projet consiste à recenser 50 commerçantes dans chacun des arrondissements de N’Djamena qu’elle appuiera techniquement et financièrement. Ceci dans le souci d’atténuer les effets de la pandémie sur les activités que mènent ces dernières. Elle indique que ce sera à la fois une stratégie de gestion, d’adaptabilité aux circonstances, également de la gestion-post-crise. « Cela conduira les entrepreneuses informelles à se tourner vers l’entrepreneuriat de subsistance », explique la Miss Tchad.

Toutefois, a-t-elle fait savoir, les dames seront sensibilisés au préalable sur les risques de la covid-19 et au respect des mesures barrières. Les kits d’hygiène seront par la suite offerts aux entrepreneuses. Ronelyam Syam invite toutes les forces vives à se joindre à elle pour l’implémentation dudit projet.

Tchad : mouvement d’humeur entre commerçants et police au marché des poissons

Des commerçantes du marché de poisson de Kamda et les forces de l’ordre se sont affrontées mercredi 25mars 2020.

Des échauffourées ont eu lieu au marché de poisson de Kamda dans le 7e arrondissement entre les éléments de la police et les vendeuses. Une altercation qui née du fait que la police ait voulu faire partir  une commerçante de poisson de son espace de commerce.

Dans l’optique de faire appliquer les mesures prises pour limiter la propagation du covid 19, les forces de l’ordre et de défense effectuent des opérations de vérification dans les différents marchés de l’effectivité de ces mesures. Pendant une de leur opération au marché de kamda, ils ont été confrontés aux commerçantes qui refusaient de coopérer.

Les faits se sont déroulés dans l’après-midi de mercredi 25 mars 2020. Les femmes refusent que les policiers et gendarmes portent leurs comptoirs et leurs marchandises, à savoir les cartons de poissons stockés et ceux exposés sur les étals. Le refus des commerçantes a entrainé un afflux massif de la population vers le marché. La circulation a été obstruée, les pierres en provenance de la foule étaient dirigées vers les hommes en tenue.

Les policiers auraient fait savoir aux dames qu’ils font les descentes sur ordre du gouverneur. C’est alors que les femmes rétorquent en disant  qu’elles ont appris à travers les médias que la commercialisation des produits de premières nécessités n’est pas interdite. Elles indiquent que c’est de cette activité qu’elles vivent. C’est cette « insubordination » qui aurait poussé les forces de l’ordre à user de la force pour disperser les dames afin de porter les marchandises et les comptoirs

Les policiers ont été encerclés et hués par les usagers. Il a fallu des coups de feu pour disperser la foule pour s’en aller avec les marchandises. Deux commerçantes enceintes se sont évanouis pendant les altercations.