Tchad : 21,2 milliards FCFA pour réhabiliter les pistes de l’aéroport Hassan Djamous

L’Etat tchadien a débloqué 32,5 millions d’euros soit 21,2 milliards de FCFA pour les travaux de réhabilitation des pistes de l’aéroport international Hassan Djamous de Djamous.

 

Les travaux dont le coup d’envoi a été donné le 15 janvier 2025, par le premier ministre, Allah Maye Halina, vise à : « élever l’Aéroport International Hassan Djamous, aux standards internationaux, afin de garantir la sécurité des passagers et favoriser le développement socio-économique du Tchad » Le chef du gouvernement a exprimé sa satisfaction quant au lancement de ce projet important pour la modernisation de notre Aviation, rapporte le service de presse de la Primature. Il a souligné que ce projet marque une nouvelle étape dans l’histoire de l’Aéroport International Hassan Djamous.

Les travaux de réhabilitation sont exécutés par la société Razel. Le représentant de cette multinationale promet rigueur et efficacité dans l’exécution des tâches pour le respect scrupuleux du délai imparti. Le délai de livraison des travaux est de 13 mois.

Tchad : 10 ans après l’arrêt des travaux, le barrage de Matar est enfin prêt

L’ouvrage est implanté dans le bas-fond de Ouadi-chock, dans une section située à environ 5 km à l’ouest de la ville d’Abougoudam.

Le micro-barrage de Matar a été inauguré ce jeudi par les autorités et l’ambassade d’Allemagne au Tchad. Ce barrage de décrue de Matar, qui vient d’être réhabilité par l’ONG Help-Tchad avec l’appui financier du Gouvernement allemand, a été construit par l’ONG Africare pendant la grande sécheresse des années 1980.

L’ouvrage est implanté dans le bas-fond de Ouadi-chock, dans une section située à environ 5 km à l’ouest de la ville d’Abougoudam. Il est alimenté par un bassin versant assez important dont l’origine est située à une centaine de kilomètres vers l’Est.

Le barrage réhabilité est d’une longueur de 1490 mètres et de hauteur moyenne de 2 mètres par rapport au lit majeur. La superficie exploitée estimée est de 208 hectares tandis que la superficie exploitable estimée est de 450 hectares. La largeur du déversoir gauche est de 38,3 mètres tandis que celui de droit est de 12 mètres.

Des activités interrompues depuis plus d’une décennie

Selon des témoignages, l’ouvrage a été d’une contribution très importante à l’amélioration de la sécurité alimentaire de la population pendant son exploitation, surtout durant la période de grande sécheresse.

Les activités étaient interrompues depuis plus d’une décennie à cause de la rupture du barrage.

L’état de dégradation

Avant sa réhabilitation, la digue était dans un état assez remarquable de dégradation. Il était constaté la rupture franche de la digue sur une distance de 94 mètres, élargissant ainsi la largeur du lit mineur central, et la destruction significative du profil de la digue en terre sur toute sa largeur, sous l’effet de l’érosion hydrique.

Concernant les évacuateurs des crues, le déversoir du milieu était menacé par la rupture de la digue et les affouillements en aval.

Des études techniques réalisées entre octobre 2017 et novembre 2018 ont permis d’évaluer les travaux ayant conduits à la réhabilitation du barrage : travaux de terrassement de la digue et de renforcement des déversoirs.

La mise en oeuvre de ces travaux s’est déroulée pendant la période de février à octobre 2019.