Covid-19 : plus de 80 familles de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, bénéficiaires de kits alimentaires

Pour atténuer l’impact du Covid-19 sur les ménages à faibles revenus, le Mouvement « un coup KO pour le Rhdp», proche du pouvoir en Côte d’Ivoire, a distribué mercredi à Treichville, dans le Sud d’Abidjan, des kits alimentaires au profit de plus de 80 familles vulnérables.Arborant un polo avec le logo du mouvement politique, Adama Camara, président de l’organisation, a avec son équipe procédé à la remise de kits alimentaires de première nécessité, composés notamment de 5 Kg de riz et de 5 Kg de sucre.

 Selon M. Camara, cet acte s’inscrit dans « la suite de ce que le gouvernement a décidé de faire depuis le début de la pandémie du Covid-19 », à savoir soutenir la population, et être aux côtés des ménages les plus vulnérables.

Regroupés sous une bâche dressée dans l’enceinte d’un établissement, les récipiendaires, à l’appel de leur nom, s’affichaient pour récupérer leur sésame. Un don, qui en cette période de ramadan, vient soulager les familles musulmanes.  

Treichville, une commune cosmopolite, compte 43 quartiers. Selon les critères d’octroi des kits, le bureau exécutif du mouvement a décidé de prendre deux familles démunies par quartier,  soit 86 familles. Et ce, en collaboration avec les représentants du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, au pouvoir) dans chaque quartier.

L’organisation envisage de continuer cette action, qui à six mois de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, marque des scores à l’avantage du Premier ministre, Amadou Gon,  En convalescence à Paris. M. Camara qui lui souhaite un prompt rétablissement, a foi qu’il sera bientôt parmi les siens.

« On fera le maximum pour que les gens sachent que cette la vision » de solidarité impulsée par le chef de l’Etat,  Alassane Ouattara, au travers du gouvernement est une réalité pour bouter hors du pays cette pandémie, a dit M. Camara.

Rokia Fofana, avec son colis en main, laisse transparaître sur sa mine une grande joie. « Je remercie le mouvement un coup KO pour le Rhdp » pour ce geste surtout en ce mois béni », lance-t-elle, tout en souhaitant « que Dieu fasse que le Rhdp reste » encore au pouvoir.

« C‘est un sentiment de joie et on remercie le donateur », affirme Mme Namizata Coulibaly, qui a salué   l’initiative du Mouvement « un coup KO pour le Rhdp ». Elle avoue « on en avait vraiment besoin » de ces denrées de première nécessité et « que dieu fasse que l’organisation aille encore de l’avant ». 

Pour la circonstance, « Maman ADO », une vieille femme, passionnée des œuvres du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, a tenu à être présente, malgré le poids de l’âge. Avec ses verres au travers desquels l’on peut à peine voir ses yeux, elle reçoit visiblement enthousiaste son kit alimentaire.

Suite à la déclaration du chef de l’Etat Alassane Ouattara,  président du Rhdp, de voir son parti gagner la présidentielle d’octobre 2020 au premier tour en faisant un coup KO, le mouvement a vu le jour pour mobiliser un fort électorat capable de réaliser ce vœu.

Le Mouvement un coup KO pour le Rhdp revendique à ce jour près 4 000 adhérents seulement pour la cité de Treichville. L’organisation qui compte également des délégués dans toutes les autres villes de la Côte d’Ivoire, envisage de distribuer des kits alimentaires à ses membres à travers le pays.

Ce mouvement regroupe par ailleurs les militants et sympathisants du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) et les « défenseurs intrépides » des réalisations et résultats du gouvernement de M. Ouattara, lors de ses deux mandats présidentiels.

Covid-19: la Côte d’Ivoire enregistre un taux de guérison de 45%, supérieur à la moyenne africaine

La Côte d’Ivoire qui enregistre à ce jour 1464 cas confirmés de maladie à Covid-19 avec une prévalence variant entre 10% et 20%, a un taux de guérison de 45% de cette maladie, supérieur à la moyenne africaine qui est aux alentours de 30,5%, a appris APA mercredi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.«Cette pandémie enregistre à ce jour en Côte d’Ivoire un taux de mortalité qui est de 1,18% et le taux de guérison à 45%  au-dessus de la moyenne africaine qui est aux alentours de 30,5%», a fait savoir Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’Etat Alassane Ouattara.

Selon M. Touré qui évaluait la mise en œuvre du Plan de national de riposte de la Côte d’Ivoire contre le Covid-19, la capacité de dépistage de cette pandémie a augmenté avec en moyenne 300 tests par jour avec une prévalence de la maladie variant de 10% à 20%.

Poursuivant, M. Touré qui est également le ministre de la Communication et des médias, a précisé que la stratégie de la Côte d’Ivoire contre cette pandémie s’articule autour de quatre axes. Notamment la prévention, le dépistage, la prise en charge des malades et l’identification et l’isolement des personnes infectées.

 « L’État continue de faire les investissements nécessaires pour prendre en charge les malades»,  a assuré M. Touré ajoutant  « qu’il y a des progrès, mais il fait rester vigilant ». La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 1464 cas  de maladie à Covid-19 dont 701 guéris et 18 décès.

Le premier ministre ivoirien « se porte bien» après quelques « examens de routine» en France (Ministre)

Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly qui est à Paris en France depuis dimanche dernier pour un «contrôle médical», «se porte bien après quelques examens de routine», a assuré mercredi à Abidjan Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara. « Je voudrais partager avec vous que le premier ministre se porte bien. Il est en France depuis quelques jours pour effectuer quelques examens de routine. Il a effectué un examen de coronarographie qui est une technique d’imagerie médicale utilisée en cardiologie… En réalité c’est une opération courante et régulière en matière médicale», a expliqué M. Touré dans une conférence de presse au terme de cette réunion hebdomadaire du gouvernement ivoirien.

 «  A l’issue de cet examen, il lui a été préconisé un repos médical… Tout se passe bien», a insisté M. Touré qui dit avoir échangé avec le premier ministre ivoirien « ce matin ».

Le chef du gouvernement ivoirien est  en France depuis dimanche pour un « contrôle médical ». Lundi, il a effectué un examen de coronarographie à l’issue duquel son médecin traitant lui a prescrit un suivi médical et une période de repos.

Selon le gouvernement ivoirien, M. Gon Coulibaly dont l’intérim est assuré par Hamed Bakayoko, le ministre d’État chargé de la défense, poursuivra son séjour en France pour « quelques semaines » avant de regagner la Côte d’Ivoire.

Freetown peine à contenir la propagation du Covid-19

La Sierra Leone fait face une forte augmentation des cas de Covid-19 avec 68 nouvelles contaminations au cours de ces dernières 72 heures, portant le total à 225 cas à la date du 6 mai.Le pays compte désormais 14 décès et 54 guérisons, selon le ministère de l’Information et de la communication, notant une plus forte augmentation depuis que ce pays d’Afrique de l’Ouest a enregistré son premier cas le 30 mars 2020.

« Les données épidémiologiques et d’autres preuves indiquent qu’il y a une transmission communautaire du Covid-19 en Sierra Leone », a déclaré pour sa part, le président Julius Maada Bio dans une allocution télévisée, pour déclarer un nouveau confinement de trois jours (3-5 mai).

L’un des défis difficiles auxquels la Sierra Leone est confrontée, est de ralentir le nombre de cas enregistrés chaque jour pour permettre au système de santé de faire face ou de ne pas être débordé.

Covid-19: Nestlé Côte d’Ivoire fait un don au ministère de la Santé et de l’hygiène publique

Nestlé Côte d’Ivoire a fait don de matériels médicaux et d’équipements de protection au ministère de la Santé et de l’hygiène publique pour lutter contre la pandémie du Covid-19.La remise de ce don s’est faite, mardi à Abidjan, en présence du ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Dr Eugène Aka Aouélé et de l’Ambassadeur de Suisse, Mme Anne Lugon-Moulin.

A travers ce don composé d’équipements de protection pour le personnel de santé ainsi que du matériel médical dont deux respirateurs artificiels et dix lits d’hôpitaux, à l’Unité de prise en charge des patients infectés au Covid-19 du Service des maladies infectieuses et tropicales (SMIT), Nestlé soutient les efforts du gouvernement ivoirien.

Ce don d’une valeur de 24 000 000 millions de francs CFA contribuera à une meilleure prise en charge des patients, tout en préservant la santé et la sécurité du personnel soignant. L’entreprise offrira également des masques à différentes structures de santé et aux sociétés savantes regroupant les pédiatres et les sages-femmes.

« Ce combat est aussi le nôtre. Au nom de tout le personnel de Nestlé Côte d’Ivoire, je tiens à renouveler notre engagement envers l’Etat Ivoirien dans la lutte contre la pandémie. Nous offrons également notre soutien à l’ensemble des ivoiriens et plus particulièrement au personnel médical qui ne ménage aucun effort dans ce combat », a déclaré Thomas Caso, Directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire.

Fidèle à sa raison d’être qui est d’améliorer la qualité de vie et contribuer à un avenir plus sain, Nestlé continuera à travailler avec les autorités et l’ensemble des parties prenantes pour la santé et le bien-être de tous.

Le Directeur Général a réitéré son engagement à assurer la disponibilité constante sur les marchés de ses produits alimentaires abordables et nutritifs pour que les familles continuent à s’alimenter sainement pendant ces moments difficiles.

Par ailleurs, conformément aux recommandations des autorités sanitaires, la société a déjà pris des mesures très strictes pour assurer la santé et la sécurité de ses employés, ses partenaires et des différents acteurs de sa chaine de distribution. Ainsi, la multinationale offrira des kits d’hygiène à ses partenaires commerciaux.

Ce Groupe agroalimentaire a également fait don d’un montant de 120 000 dollars (72,5 millions de francs CFA) à la Croix Rouge Côte d’Ivoire pour améliorer la gestion de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement (projet WASH) au sein des communautés.

 Ce montant fait partie d’un don de dix millions de francs suisse (environ 6,2 milliards de francs CFA) de la part de Nestlé qui a uni ses forces avec la Fédération internationale de la Croix Rouge (FICR) pour renforcer la riposte globale contre le Covid-19 au niveau mondial.

En Afrique Centrale et de l’Ouest, Nestlé participe pour une valeur totale de 3, 4 millions de dollars (plus de 2 milliards de francs CFA) pour lutter contre la pandémie.

 Nestlé est présent en Côte d’Ivoire depuis près de 60 ans et contribue fièrement à fournir des produits de haute valeur nutritive pour une alimentation saine des consommateurs ivoiriens.

Ses activités génèrent plus de 900 emplois directs et contribuent au revenu de milliers d’autres personnes, comme les petits commerçants, les transporteurs et les grossistes.

 Le Groupe a investi plus de 26 milliards de CFA au cours des cinq dernières années dans le pays et continuera d’investir à l’avenir.

Burundi: la campagne électorale bat son plein, malgré le Covid-19

Les candidats aux élections générales burundaises du 20 mai 2020 poursuivent la campagne électorale, lancée le 27 avril dernier.Dans ce pays de la région des Grands Lacs qui a enregistré 15 cas de Covid-19, la campagne électorale pour la présidentielle, les législatives et les municipales est ponctuée par de grands rassemblements.

Pour l’élection présidentielle à laquelle le chef de l’Etat sortant, Pierre Nkurunziza, n’est pas partant, six candidats demandent le suffrage des 5 126 351 électeurs inscrits, selon la Commission électorale nationale indépendante (CENI), dirigée par Pierre Claver Kazihise.

Le parti au pouvoir, le Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD)  a porté son choix sur le général, Evariste Ndayishimiye, considéré comme favori à la succession du président Nkurunziza.

Mais il devra croiser le fer avec le principal opposant, Agathon Rwasa, candidat du Conseil national pour la liberté (CNL) qui, lui aussi, draine des foules aussi bien dans la capitale, Bujumbura, que dans les provinces du pays.

En 2015, lors des dernières élections générales remportées par le CNDD-FDD, la CENI avait enregistré plus de 4 millions d’électeurs.

Côte d’Ivoire: Lancement d’une opération de distribution gratuite de masques de protection contre le Covid-19

Le ministre d’État ivoirien chargé de la défense Hamed Bakayoko qui assure l’intérim du premier ministre, a lancé mardi à Abidjan une opération de distribution gratuite de masques de protection contre la maladie à Coronavirus.C’est au total 22 millions de masques de protection qui seront distribués dès mercredi à 1.129.516 personnes organisées en 17 catégories réparties dans le grand Abidjan ( Abidjan et banlieue). 

« Cette cérémonie est la matérialisation de l’engagement du gouvernement à poursuivre de façon acharnée la lutte contre la pandémie du Covid-19 », a expliqué M. Bakayoko lors d’une cérémonie de remise symbolique. 

Selon lui,  cette distribution gratuite de cache-nez permettra de renforcer la prévention et de freiner, voire stopper la propagation du virus dans le pays. La Côte d’Ivoire a déjà réceptionné 52 millions de masques de protection sur une première commande de 131 millions.  

Ce sont du total 200 millions de cache-nez qui ont commandés par les autorités ivoiriennes. La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 1464 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 701 guéris et 18 décès.

Covid-19: la Gambie peine à faire respecter les gestes barrières

Pour certains Gambiens, le respect des précautions sanitaires contre les coronavirus, comme la distanciation sociale, semble ridicule et sans imagination.« Dire aux gens de se tenir à au moins un mètre les uns des autres, ce n’est pas possible, du moins, cela ne vas pas durer longtemps dans notre société », estime Muhammed Janneh, tout en écoutant attentivement la voix féminine à la radio qui diffuse des messages sur les précautions à prendre pour éviter de contracter le Covid-19.

Des directives et règles sanitaires recommandées par l’OMS sont diffusées toutes les heures pour rappeler au public gambien de se laver les mains régulièrement à l’aide de désinfectants, de tousser ou d’éternuer dans le creux du coude, d’éviter de toucher régulièrement les yeux et de respecter la distanciation sociale ou physique.

C’est la dernière de ces mesures de précaution avec laquelle M. Janneh a un problème et il n’est pas le seul à son avis.

Antou Ceesay, un de ses voisins, marque son accord avec l’idée que les responsables de la santé prétendent qu’ils ne savent pas que le fait d’encourager les gens à garder leur distance physique de la personne suivante est un exercice futile. « Les gens, dit Ceesay, vont socialiser de toute façon ».

Janneh et Ceesay, environ la soixantaine, affirment n’avoir jamais assisté récemment à des scènes où il est demandé aux gens de na pas se réunir et de socialiser, comme savent si bien le faire les Africains.

S’exprimant en wolof (langue locale), les deux hommes ont désapprouvé l’idée de dire aux gens de rester à la maison et de s’abstenir d’encourager des amis et d’autres connaissances à leur rendre visite et de compromettre les mesures de sécurité mises en place pour minimiser la propagation de la maladie respiratoire qui est maintenant une pandémie.

« C’est comme si on demandait à un coq d’arrêter de chanter », ironise Ceesay, rappelant son point de vue sur la nature prétendument ridicule d’une telle précaution.

Bien que ces sentiments à l’égard de la distanciation sociale ne soient en aucun cas universels en Gambie, les marchés et les parkings constituent un moyen pour mesurer de manière fiable l’indifférence apparente, sinon le mépris absolu avec lequel les gens lancent des appels à la distanciation sociale.

Les lieux publics sont pleins à craquer alors que les gens continuent à y affluer comme si de rien n’était, dans un pays où les cas de coronavirus sont passés de 10 à 17 en trois jours.

Loin d’abandonner les vieilles habitudes, les gens, notamment les jeunes hommes et femmes non découragés par les avertissements sur les risques et les dangers inhérents à contracter le Covid-19, continuent de fréquenter les grands groupes de discussions et autres événements sociaux, malgré leur interdiction par l’Etat et dont l’application fait défaut.

Les marchés de Serrekunda et des villes périphériques n’ont jamais été aussi bondés de monde qui fait ses achats quotidiens de nourriture et d’autres articles.

La Gambie a enregistré un décès lié au Covid-19, un prêcheur musulman du Bangladesh qui était en mission dans le pays en mars et qui a rendu l’âme quelques heures après avoir été testé positif.

Cela fait longtemps depuis que le pays a enregistré son premier cas de Covid-19, et les autorités sanitaires s’efforcent d’introduire des tests de masse dans la ville de Bakau, à 13 km au sud de la capitale, Banjul, suite à une augmentation du nombre d’infections en mai.

C’est également la première transmission communautaire depuis la première confirmation du virus dans le pays.

Reconnaissant la tâche gigantesque consistant à transformer l’attitude de l’opinion publique pour la convaincre de prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter que la maladie ne prenne pied en Gambie, les journalistes de la radio sont dans la guerre de l’information avec les responsables de la santé pour être des porte-voix et reprendre des messages comme « le Covid-19 est réel », ou encore « suivez les directives de santé pour être en sécurité ».

Cependant, cette partie de la campagne contre la maladie ne semble pas convaincre certaines couches de la population qui persistent dans les vieilles habitudes fondées sur des convictions personnelles.

Les sceptiques du Covid-19 ou les Saint Thomas ne manquent pas et ils prêtent une oreille attentive aux théories du complot suggérant que la maladie a été « préparée dans un laboratoire chinois » et est maintenant utilisée comme un moyen pour dépeupler le monde.

D’autres estiment que la décision de fermer les mosquées procède également d’une conspiration contre l’islam. Cette mesure a divisé les leaders d’opinion musulmans en Gambie, avec le commun ne sachant plus à quel saint se vouer.

« C’est inévitable, les foules doivent se rassembler dans les marchés et autres endroits », soutient un homme d’âge moyen, faisant la queue devant une banque pour percevoir son salaire qu’il attend depuis pas mal de temps.

Covid-19: réunion des ministres de la Santé de l’UEMOA, jeudi

Les ministres de la Santé des huit Etats membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) se réunissent, ce jeudi 7 mai 2020, pour coordonner la lutte contre le Covid-19, a appris APA auprès de sa Division de l’Information, de la Communication interne et des Relations publiques.« La rencontre, qui se déroulera en visioconférence, sera consacrée aux dispositions pratiques à prendre pour la mise en œuvre diligente des décisions et des recommandations prises par les Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union relatives à la pandémie du Covid19, le 27 avril dernier lors de leur session extraordinaire », explique un communiqué de presse.

Il ajoute qu’il s’agira, entre autres, de l’instauration, dans le cadre communautaire, d’une plus grande coordination dans la prise des mesures sanitaires relatives à la gestion des frontières intérieures et extérieures de l’UEMOA.

« L’élaboration et la mise en œuvre d’un plan régional de renforcement des capacités des systèmes de santé pour la gestion des épidémies sera également à l’ordre du jour », conclut le communiqué de la Division de l’Information, de la Communication interne et des Relations publiques de l’UEMOA.

RDC: une centaine de cas de Covid-19 à la prison militaire de Ndolo

Les autorités congolaises annoncent avoir détecté 101 détenus contaminés par le Covid-19 dans la prison militaire de Ndolo sise à Kinshasa, la capitale.Réuni, hier lundi en Conseil des ministres, le gouvernement congolais a exprimé sa crainte sur le « risque d’une propagation fulgurante » de la maladie dans cet établissement pénitentiaire qui compte entre 1900 et 2000 prisonniers.

La République démocratique du Congo a enregistré à ce jour 682 cas de Covid-19 confirmés dont 34 décès et 80 patients guéris.

Pour contenir la propagation de la pandémie, le gouvernement avait confiné pendant 14 jours le centre des affaires et du pouvoir de Kinshasa, la Gombe, avant de procéder à un déconfinement progressif depuis le 21 avril dernier.

Covid-19: le monde rural sénégalais au bord du gouffre (agronome)

L’ingénieur agronome sénégalais, Abdourahmane Faye note un désastre dans le monde rural sénégalais avec la crise du Covid-19.« (…) le monde rural qui respire par son agriculture au sens large, est touché au poumon et devient un +cas contact+ qu’il convient de suivre de très près par les acteurs du secteur car, les perspectives ne sont guère rassurantes. Le désastre sera d’autant plus grand que la campagne précédente était chahutée par une chute drastique des prix aux producteurs, due à une surproduction au niveau mondial », écrit Abdourahmane Faye dans une tribune intitulée : « L’Agriculture et le monde rural à l’épreuve du Coronavirus! »

Pour étayer son propos, il s’appuie sur l’annonce d’une mévente record de 30 000 tonnes d’anacarde et un manque à gagner de 50 milliards fcfa pour les producteurs d’anacarde casamançais (sud) qui ne voient pas l’ombre des acheteurs indiens en ce début de campagne.

« C’est toute une filière, à l’entame de son envol, qui prend du plomb dans l’aile avec ce Covid-19, qui n’épargnera même pas la mangue, pour les mêmes raisons de manque d’acheteurs. Les deux mamelles principales de l’économie agricole sont ainsi infectées dans cette région, qui présente déjà des comorbidités lourdes liées aux effets des changements climatiques, à la salinisation des terres, la baisse de la fertilité et de la productivité des sols, au sous-équipement des exploitations agricoles, etc. », poursuit M. Faye.

Il souligne que l’application stricte des mesures barrières pour freiner la propagation du pathogène a abouti à une fermeture immédiate des marchés hebdomadaires ruraux sur l’étendue du territoire. Les paysans sont ainsi privés de leurs débouchés commerciaux au premier niveau où ils réalisent leurs affaires et écoulent leurs produits d’élevage et de contresaison pour subvenir à leurs besoins monétaires et alimentaires.

Or, note-t-il, « dans plus de 80% des cas les ménages agricoles épuisent leurs stocks vivriers six mois après récoltes et dépendent, pour le reste de l’année, de ces marchés pour s’acheter de la nourriture.

S’y ajoute et aggrave la situation, l’arrêt des envois d’argent par les ressortissants des exploitations agricoles travaillant dans d’autres secteurs (urbains et pêche) également touchés par la crise. Dans certains cas ces transferts migratoires peuvent représenter jusqu’à 90% des revenus familiaux en milieu rural ».

Selon lui, les restrictions imposées dans les transports intérieurs et extérieurs ont perturbé le fonctionnement des chaines logistiques (approvisionnements, livraisons) qui impliquent les exploitations agricoles.

« L’inquiétude, indique Abdourahmane Faye, est grande, la détermination est forte pour stopper la progression de la maladie, atténuer ses impacts sur l’agriculture et réduire les risques alimentaires qui pointent à l’horizon ».

En tout état de cause, il estime que l’agriculture devra s’interroger sur ses difficultés persistantes à faire face à ses missions essentielles de nourrir les populations, créer des emplois et des revenus décents pour les jeunes, fournir un cadre de vie propice en milieu rural.

Côte d’Ivoire: création d’une organisation des chorégraphes, danseurs et circassiens

Portée à maturité durant la période de pandémie liée au Covid-19, l’Organisation ivoirienne des chorégraphes, danseurs et circassiens (OICDC), vient de voir le jour sous la ferrure de Georges Momboye, directeur du Ballet national, en vue de fédérer les synergies des acteurs du secteur.Pour Georges Momboye, directeur du Ballet national et président de l’OICDC,  « il est temps (pour les chorégraphes, danseurs et circassiens) de se regrouper autour d’un idéal pour émerger avec succès au sein d’une organisation commune ».

Chorégraphe international, Georges Momboye, a fait le constat que les danseurs et chorégraphes qui sont toujours en première ligne lors des grands événements et spectacles, n’ont pas de véritable plate-forme en Côte d’Ivoire pour vendre leurs œuvres et leurs arts.   

Au Bureau ivoirien des droits d’auteurs (Burida), dit-il, « vous verrez qu’il y a à peine 4 à 5 chorégraphes inscrits, il n’existe pas d’outils véritables pour récolter les droits des danseurs proprement dits ».

Du coup, les chorégraphes et les circassiens qui devaient bénéficier du même droit que les musiciens se retrouvent lésés. Et la situation de  crise du Covid-19  a montré les faiblesses du secteur de la danse.

Il fait observer que même les 500 millions de F cfa déboursés par l’Etat de Côte d’Ivoire dans le contexte de la crise du Covid-19 pour soutenir la culture et les arts, les danseurs n’en ont pas bénéficié.

 Selon le président de l’OICDC, il y a de ce fait urgence. L’organisation vise à repositionner les chorégraphes, danseurs et circassiens dans le monde des arts vis-à-vis de la tutelle, des institutions, des organisateurs de spectacles.

 Désormais, avec cette organisation tous les acteurs du secteur de la danse et du cirque, ont une plateforme  pour les organiser et les mettre en confiance dans l’optique de recueillir facilement leurs droits.

Le Burida facilite la collecte des droits dans tout espace qui fait usage d’œuvre discographique. Mais qu’en est-il pour le chorégraphe, le danseur où même le circassien, s’interroge-t-il.

« Nonobstant les droits voisins, il manque au Burida un outil de vérification à ce niveau pour que cela soit répertorié et recueilli pour permettre aux acteurs de ce secteur d’en bénéficier », relève M. Momboye. 

« Nous voulons donc faciliter la tâche au Burida en se positionnant comme son  interlocuteur en matière de danse, de cirque et de chorégraphie en Côte d’Ivoire », dit-il ouvertement.

Outre la défense des droits des auteurs chorégraphes, danseurs interprètes et circassiens, l’OICDC envisage de réorganiser le secteur de la danse et des arts du cirque en prenant en compte ceux évoluant en Occident, en Afrique et promouvoir la danse, les arts du cirque dans le pays.

Tout chorégraphe professionnel, qui a déjà fait ses preuves sur scène, et qui est auteur d’œuvres existantes, peut adhérer à l’organisation. De même les danseurs ou circassiens appartenant ou non  à une compagnie.

L’OICDC jouit par ailleurs de la caution de la tutelle, le ministère de la Culture et de la Francophonie, dans cette quête d’apporter un nouvel élan au secteur de la danse en Côte d’Ivoire.

« J’ai été récemment reçu en audience par notre ministre, le Dr Raymonde Goudou (…) J’ai présenté nos objectifs », a-t-il poursuivi, avant de souligner que la ministre les a encouragés dans ce sens.

L’organisation projette de proposer une semaine nationale de la danse plurielle sur toute l’étendue du territoire, après la levée des restrictions sanitaires liées au Covid-19. Et, ceci en hommage aux Ivoiriens après avoir traversé cette période de crise.

Lancement d’une campagne de sensibilisation dans les marchés d’Abidjan contre le Covid-19

Le Groupe des organisations féminines pour l’égalité Homme -Femme (GOFEHF), une organisation de la société civile ivoirienne, a lancé lundi à Abidjan une campagne pour sensibiliser les femmes dans les marchés du district autonome d’Abidjan contre la maladie à Covid-19. « C’est pour jouer sa partition que le GOFEHF, avec l’appui des personnes de bonne volonté, a initié cette campagne de sensibilisation des acteurs et actrices intervenant dans les marchés des 13 communes du district d’Abidjan. Nous avons voulu à travers ce projet apporter notre contribution à la lutte contre le Covid-19 en sillonnant les différents marchés du district», a expliqué, Rachel Gogoua, la présidente de cette ONG dans un discours de lancement.

 Selon Mme Gogoua, ces femmes seront sensibilisées afin qu’elles transmettent à leur tour ce message aux usagers des marchés. Du matériel de protection composé de seaux, de savon, de gel et dépliants seront remis et des affiches  seront collées dans ces lieux et autres endroits publics», a-t-elle indiqué soulignant que les équipes de mise en œuvre de cette campagne sont au nombre de dix  à raison de trois  personnes par équipe.

 «Les attitudes d’indifférence ou d’insouciance face au coronavirus font de vous un grand danger pour vous et un danger pour les autres», a dit Mme Gogoua aux populations estimant que « c’est par la solidarité et le civisme que notre pays devra son salut face à cette pandémie ».

 La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 1432 cas confirmés de maladie à COVID-19 dont 693 guéris et 17 décès.

Covid-19: Madagascar mise sur le potentiel économique de l’Artemisia

Le président malgache Andry Rajoelina encourage, en raison de sa forte valeur sur le marché, la culture de l’Artemisia utilisée dans son pays pour le traitement du coronavirus.Madagascar a puisé l’Artemisia dans sa pharmacopée afin de fabriquer le Covid-Organics prescrit à titre préventif et curatif. Et c’est le chef de l’Etat lui-même qui assure, à grand renfort de tweets, la promotion du « remède » de la Grande île.

Andry Rajoelina souhaite dorénavant que l’on cultive davantage l’Artemisia dans son pays puisque sa valeur en tonne est de « 3000 dollars contre 350 pour le riz ». Actuellement, Madagascar a une capacité de production de 3000 tonnes d’Artemisia par an.

Le président malgache, persuadé que « l’heure de la solidarité africaine » a sonné, s’est entretenu par visioconférence avec plusieurs de ses homologues du continent pour promouvoir le Covid-Organics, consommable en décoction et en tisane.

D’ailleurs, une délégation bissau-guinéenne s’est récemment rendue dans l’île rouge pour récupérer des lots d’Artemisia destinés aux quinze pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao).

Andry Rajoelina a fait, hier soir, le point sur l’épidémie de coronavirus avant d’annoncer une batterie de mesures visant à consolider la résilience de son pays face au virus.

Parmi les principales mesures prises par M. Rajoelina, figurent la prorogation de l’état d’urgence sanitaire pour une durée de 15 jours et la prolongation de la fermeture des écoles sauf pour les classes d’examen.

La suspension de tous les vols (internes et internationaux) et la fermeture des frontières maritimes pour les passagers sont également maintenues. En outre, le port du masque est obligatoire sur l’ensemble du territoire.

« Tout contrevenant sera puni par une demi-journée de travail d’intérêt général et la mise en fourrière du véhicule pour les chauffeurs de bus et de taxi-brousse », prévient le chef de l’Etat.

Ce dernier renouvelle « toutes les mesures en vigueur » dans les régions les plus touchées à savoir Atsinanana, Analamanga, Alaotra Mangoro et Haute Matsiatra. Pour les autres zones, Andry Rajoelina autorise « l’ouverture des lieux de culte à condition de respecter la distance d’un mètre entre les fidèles (et celle) des établissements de restauration ».

Ces décisions ne constituent qu’un assouplissement des restrictions de liberté car les rassemblements de plus de 50 personnes mais aussi les évènements culturels, familiaux et sportifs restent interdits.

A ce jour, Madagascar compte 149 patients du Covid-19 dont 99 guéris et un seul cas grave. Dans ce pays de l’océan Indien, le virus circule très lentement.

Poursuite du programme de l’électrification en Côte d’Ivoire malgré l’impact négatif du Covid-19

L’Etat de Côte d’Ivoire poursuit son programme d’électrification rurale, en dépit de l’impact négatif du Covid-19 sur le secteur de l’énergie, selon le ministre de tutelle Abdourahamane Cissé, qui a procédé lundi à la mise sous tension du village d’Ono 14, dans le Sud-Est du pays.Depuis plusieurs années le village  d’Ono 14 attendait l’électrification. Aujourd’hui, c’est chose faite, cette localité rurale de 2 100 habitants de la sous-préfecture de Bongo (département de Grand-Bassam), dans la Région du Sud-Comoé, est connectée au réseau électrique.

Les habitant de ce village qui changeront désormais de «vie et d’habitudes» ont célébré ce raccordement du réseau qui s’étend sur 10,5 km avec l’installation de 149 poteaux électriques et 102 lampadaires.

Cette électrification intervient cependant dans un contexte où « cette pandémie a clairement un impact négatif sur la mise en œuvre de l’ensemble du programme », a indiqué à la presse le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahamane Cissé. 

« Les choses ne sont pas faciles », certes, mais  pour le gouvernement ivoirien, la crise sanitaire liée au Covid-19 « ne doit pas empêcher » de continuer son programme social. Et ce, « conformément aux instructions du président de la République », Alassane Ouattara qui tient à tenir ses promesses de campagne.   

« Nous nous sommes toujours engagés à faire en sorte de tenir les promesses qui avaient été faites », a dit M. Abdourahamane Cissé qui a annoncé un taux de couverture d’électricité de « 71% contre 69% à fin 2019 et 33% à fin 2011 ».

Entre janvier et mars 2020, 186 localités additionnelles ont été mises en service en Côte d’Ivoire dans le cadre du Programme national d’électrification rurale (PRONER). Un programme social du gouvernement dénommé « Ps Gouv », devrait permettre à fin 2020 d’électrifier l’ensemble des localités de 500 habitants dans le pays.

Cet effort du gouvernement ivoirien devrait, pendant cette période, permettre aux populations vulnérables de pouvoir disposer des éléments de base, entre autres l’eau et l’électricité, a fait savoir le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables.  

« Nous allons veiller à faire en sorte que l’objectif du Programme social du gouvernement, visant à améliorer les conditions de vie des populations, permette entre autres aux villageois de mener des activités génératrices de revenus ou aux élèves de mieux étudier », a-t-il renchéri. 

Malgré le fort impact du Covid-19 sur le budget ivoirien, l’État continue son développement. Selon le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, le programme d’extension du réseau électrique devrait se poursuivre au profit des populations.  

A la faveur de cette cérémonie, le ministre Cissé qui a réaffirmé l’ambition du gouvernement d’électrifier tous les villages de Côte d’Ivoire, a remis, au nom du Président de la République, des lampes basses consommation à la chefferie du village, permettant ainsi aux ménages bénéficiaires d’économiser de l’énergie.

Dans le cadre du Programme électricité pour tous (PEPT), de janvier 2020 à fin février 2020, ce sont 11 782 branchements qui ont été réalisés sur toute l’étendue du territoire national.

Par ailleurs, le ministre Cissé a également, dans le même élan de solidarité, remis des kits sanitaires pour aider la population à mieux lutter contre la propagation du coronavirus dans cette localité. Au nom des habitants d’Ono 14, Bamba Zoumana, adjoint au chef du village, a remercié le gouvernement ivoirien car cela fait plus d’une dizaine d’année qu’ils attendent l’électricité.

Covid-19 : des vivres et non-vivres offerts aux forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire

La ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné a offert lundi à Abidjan des vivres et des non-vivres aux Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) et à la police nationale pour les aider dans la lutte contre la propagation du Covid-19 dans le pays.Elle a ainsi offert des kits alimentaires (Riz, tomates, huile, poulets…) et des produits hygiéniques en présence des ministres Hamed Bakayoko (Défense) et de Vagondo Diomandé (Sécurité et protection civile).

«Cette cérémonie est pour moi l’occasion de saluer la participation des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) à l’effort national de gestion de cette pandémie. En effet, les FACI  sont en première ligne pour veiller à l’application de certaines  mesures notamment,  l’observation du couvre-feu et le confinement du Grand Abidjan, épicentre de la pandémie pour réduire les risques de propagation du virus», a estimé Mme Koné dans un discours à cette occasion.

Poursuivant, elle a ajouté que ce sont les forces de sécurité qui nous aident à faire respecter les mesures barrières contre le Covid-19.

« De nuit comme de jour, vous êtes à la tâche pour inciter les ivoiriens à adopter les comportements citoyens. Vous êtes également là pour apporter assistance aux populations dans les situations d’urgence médicale ou de sinistre. Je voudrais saluer votre détermination dans l’application de cette noble mission», a dit Mme Koné aux forces de défense et de sécurité.

En retour, le chef d’état-major général des FACI, le Général de corps d’armée Lassina Doumbia, a exprimé la gratitude de ses hommes à la ministre, réitérant l’engagement de l’armée « à faire mieux» dans la lutte contre le Covid-19. 

« Elle vient au secours des forces de sécurité. C’est pour dire à quel point elle est solidaire des efforts que nous faisons. Je voudrais lui dire merci», a indiqué pour sa part, Vagondo Diomandé, le ministre de la Sécurité et de la protection civile.

Depuis le début de la pandémie du Covid-19 en Côte d’Ivoire, en plus des mesures prises par les autorités ivoiriennes pour casser la chaîne de transmission de cette maladie, le ministère ivoirien de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté a lancé une « chaîne de solidarité» pour soutenir les différentes  couches de la société. La Côte d’Ivoire enregistre officiellement à ce jour 1398 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 653 guéris et 17 décès.

Covid-19: le Rwanda entame un déconfinement partiel

Les autorités rwandaises ont entamé, ce lundi 4 mai, un déconfinement partiel de la population dans le cadre de la riposte contre le Covid-19.Selon le bureau du Premier ministre, Edouard Ngirente, après six semaines de confinement, la population rwandaise est autorisée à sortir de 5 heures du matin du matin à 20 heures du soir.

Cependant, ce pays de l’Afrique de l’Est, qui a enregistré à ce jour 259 cas de Covid-19, rend obligatoire le port du masque dans les lieux publics, interdit les rassemblements de masse et maintient fermées ses frontières terrestres. Les marchés sont autorisés à rouvrir, mais seulement avec 50% des commerçants.

Côte d’Ivoire : un médecin de la gendarmerie nationale testé positif au Covid-19

Un médecin du Centre principal de santé de la gendarmerie nationale (CPS) d’Agban (le plus grand camp de gendarmerie du pays situé à Cocody) a été testé, dimanche, positif au Covid-19, rapporte un communiqué de la gendarmerie nationale transmis à APA.Selon le communiqué « l’ensemble du personnel du CPS et les patients du médecin pour la semaine du 27/04/2020 au 02/05/2020 seront testés et mis éventuellement en confinement ».

En outre, ajoute la même source,  le Commandant supérieur de la gendarmerie nationale a décidé de la fermeture du centre pour une durée de 48 heures afin de permettre aux services d’hygiène de procéder à une désinfection totale des lieux.

 Pendant cette période, la prise en charge des malades se fera à l’Hôpital militaire d’Abidjan (HMA) et dans tous les Centres de Santé des unités de la Gendarmerie de la place d’Abidjan.

« Le Commandant supérieur de la gendarmerie nationale exhorte l’ensemble des personnels de la Gendarmerie Nationale qui accomplissent un travail formidable au quotidien, dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la maladie à Coronavirus, à persévérer dans l’exécution de leurs missions régaliennes tout en observant scrupuleusement les mesures barrières », conclut le texte.

La Côte d’Ivoire,  qui a pris plusieurs mesures pour lutter contre la propagation de cette pandémie, enregistre à ce jour, 1362 cas confirmés de maladie à Covid-19, 622 guéris et 15 décès.

Les journalistes ivoiriens célèbrent la 27è Journée de la liberté de la presse à travers un webinaire

Les journalistes ivoiriens ont célébré, dimanche, la 27ème Journée mondiale de la liberté de la presse à travers un webinaire (échanges interactifs via internet) organisé par l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) en partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) et des Organisations professionnelles des médias (OPM) autour du thème central, « Le journalisme sans crainte ni complaisance ».Organisée à la Maison de la presse d’Abidjan avec la participation d’une vingtaine de personnes pour tenir compte des mesures barrières pour la lutte contre la pandémie du Coronavirus (Covid-19), cette Journée retransmise en direct via internet, a été meublée par trois sous-thèmes.

Le premier sous-thème consacré à l’indépendance des médias et des journalistes, a été animé par Mme Sidonie Amoikon,  Secrétaire générale de l’Autorité nationale de la presse (ANP, organe de régulation), quand le deuxième sous-thème porté sur « la sécurité des journalistes et la question de l’impunité » a été présenté par Dr Alfred Dan Moussa, Directeur général de l’ISTC Polytechnique.

L’égalité des genres au sein des rédactions, a constitué le troisième sous-thème animé par Agnès Kraidy, journaliste-consultante, présidente du Réseau des femmes journalistes et des professionnelles de la Communication de Côte d’Ivoire (REFJPCI).

Le président de l’UNJCI Jean-Claude Coulibaly ainsi que la représentante et chef du Bureau de l’UNESCO à Abidjan, Anne Lemaistre se sont félicités que ce «coup soit marqué» en dépit de la crise sanitaire que traverse le monde.

A ce propos, le ministre ivoirien de la Communication et des médias, Sidi Touré, a souligné dans une déclaration qu’à l’instar des acteurs du monde médical, les journalistes ivoiriens mènent le « combat pour la vie» contre la maladie à Covid-19 en Côte d’Ivoire.

« Sur le front de la lutte contre le Covid-19, les acteurs des médias, tout autant que les acteurs du monde médical que les chercheurs, mènent le combat pour la vie. Pour les journalistes, il est crucial que les populations aient accès à des informations fiables», a indiqué M. Touré.

Parlant de  la responsabilité des médias dans la lutte contre cette maladie, il a soutenu que les journalistes doivent faire connaître les gestes barrières qui nous préservent, faire savoir les comportements à adopter, les démarches à entreprendre, les décisions à prendre, aider à éviter l’intoxication par les fausses nouvelles.

 « La liberté n’a de sens que par rapport à la responsabilité qu’elle impose. Et cette responsabilité, les journalistes l’incarnent dans la pleine conscience du poids de leur profession», a-t-il estimé.

Plus que jamais, nous avons besoin des médias engagés pour le « bien commun», a ajouté M. Touré qui est également le porte-parole du gouvernement ivoirien.

 « A tous les journalistes du monde entier, aux journalistes et aux professionnels de la communication de notre pays, je vous dis merci au nom du Gouvernement ivoirien pour votre engagement à célébrer l’information qui sauve », a poursuivi M. Touré se félicitant de l’amélioration du rang de la Côte d’Ivoire dans le classement mondial de la liberté de la presse de Reporters sans frontières.

En effet, la Côte d’Ivoire est passée de la 159è place de ce classement en 2011 à la 68è en 2020 figurant ainsi dans le top 10 des pays les mieux classés en Afrique.

Transport public : 90 véhicules mis en fourrière à Abidjan pour non-respect des mesures contre le Covid-19

Quelque 90 véhicules ont été mis en fourrière à Abidjan pour non-respect des mesures gouvernementales de lutte contre la propagation de la maladie à Coronavirus dans le secteur du transport public, a annoncé le ministère ivoirien des transports dans une note d’information transmise dimanche à APA.« (…) Une opération de contrôle et de répression conduite par la gendarmerie nationale et la police spéciale de la sécurité routière police nationale a démarré le samedi 02 mai dans plusieurs communes d’Abidjan. Cette opération a permis aux forces de l’ordre de procéder à la mise en fourrière de 90 véhicules sur 5954 véhicules contrôlés en cette première journée», indique la note. 

Cette opération de contrôle et de répression,  qui intervient,  après plus d’un mois de campagne d’information et de sensibilisation, a débuté simultanément dans plusieurs communes d’Abidjan dont Port-Boüet, Abobo, Yopougon, Treichville, Koumassi, Adjamé, Marcory. 

« Partout les conducteurs et usagers de la route ont été rappelés à l’ordre, soit pour non-respect des mesures de réduction du nombre de passagers ou pour non-port de masque », a expliqué le ministère des transports précisant que cette opération de contrôle durera 45 jours.

 La Côte d’Ivoire,  qui a pris plusieurs mesures pour lutter contre la propagation de cette pandémie, enregistre à ce jour, 1362 cas confirmés de maladie à Covid-19, 622 guéris et 15 décès.

Le premier ministre ivoirien à Paris pour un « contrôle médical »

Le premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly s’est rendu samedi à Paris en France pour un « contrôle médical », a appris APA auprès de la présidence ivoirienne.L’intérim de M. Gon Coulibaly est assuré par Hamed Bakayoko, ministre d’État, ministre de la défense, précise un  communiqué de l’exécutif ivoirien signé par Patrick Achi, le secrétaire général de la présidence de la République. 

Le 24 mars dernier, le premier ministre ivoirien,  s’était mis en quarantaine après un contact avec une personne déclarée positive au Covid-19. Après cet auto-confinement, la primature ivoirienne a annoncé à nouveau dans un communiqué le 30 mars dernier que le chef du gouvernement ivoirien a été  testé négatif à deux reprises à la maladie à Coronavirus. 

gé de 61 ans, M. Gon Coulibaly,  qui est le premier ministre ivoirien depuis 2017, a été désigné comme candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP, parti d’Alassane Ouattara) à la présidentielle d’octobre prochain.

Covid-19: le PM ivoirien annonce des mécanismes pour un minimum de revenu aux travailleurs mis en chômage

Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly a indiqué vendredi que le gouvernement était activement au travail pour trouver des mécanismes afin que les travailleurs mis en chômage technique du fait du Covid-19, bénéficient d’un minimum de revenu, à l’occasion de la fête du travail.« Pour sa part, le gouvernement est activement au travail pour opérationnaliser les différents instruments de soutien économique et social, en liaison avec le secteur privé », a dit le Premier ministre ivoirien Gon Coulibaly, dans une déclaration face à des centrales syndicales à la Primature. 

Selon le chef du gouvernement ivoirien,  « il s’agira de trouver des mécanismes afin que les travailleurs mis en chômage technique bénéficient d’un minimum de revenu pour satisfaire à leurs besoins » en cette période.  

« Je me propose d’ouvrir des discussions avec le Patronat sur cet important sujet afin de parvenir à des points d’accord, dans l’intérêt des entreprises et des travailleurs », a assuré le Premier ministre ivoirien. 

Le point fait au gouvernement par le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, à la date du 17 avril 2020, ressort « 706 entreprises qui ont pris des mesures de mise en chômage technique d’une partie de leurs employés », a fait savoir M. Gon Coulibaly. 

« Il s’agit de 18 755 travailleurs qui sont concernés; autant de familles qui risquent de se retrouver dans la précarité (et) j’appelle le Patronat à privilégier l’utilisation des mécanismes mis en place pour préserver les emplois », a ajouté M. Gon Coulibaly. 

Selon lui, « c’est seulement lorsque toutes les solutions auront été épuisées que le recours au chômage technique peut se comprendre, surtout dans une situation aussi inédite. (Mais), en tout état de cause, le licenciement ne devrait pas intervenir dans cette situation ». 

Le gouvernement, dans le cadre de la mise en œuvre de sa stratégie de riposte à la pandémie, a pris des mesures de soutien aux entreprises afin de maintenir l’activité économique et d’assurer sa relance, en préservant l’outil de production et les emplois. 

Ces mesures sont la suspension des contrôles fiscaux, le report du paiement des impôts et taxes dus à l’Etat sur une période de trois mois, l’annulation des pénalités de retard dans le cadre de l’exécution des marchés et commandes publics durant la période de crise et le paiement de la dette intérieure. 

En outre, les autorités ivoiriennes ont mis en place un Fonds de soutien aux grandes entreprises, doté d’une enveloppe de 100 milliards de FCFA, un Fonds de soutien aux PME de 150 milliards de FCFA puis un fonds spécial de solidarité et de soutien d’urgence humanitaire qui est doté de 170 milliards FCFA. 

Il a été également mis en place un Fonds spécial d’appui aux acteurs du secteur informel, destiné notamment à octroyer des soutiens à ceux d’entre eux qui sont impactés par la crise sanitaire et à refinancer les institutions de crédits, dans le cadre de la mise en œuvre des programmes de financement des acteurs du secteur informel.

Dans le cadre du volet social de ce plan de riposte lié à la pandémie du Covid-19, depuis le 23 avril 2020, 177 198 ménages impactés bénéficient d’une aide directe de l’Etat de Côte d’Ivoire, d’un montant de 13,3 milliards de FCFA. 

Tchad : le SYNTASS exige la réhabilitation de 97 agents renvoyés de l’Hôpital de la mère et de l’enfant

Le Syndicat National des Travailleuses et Travailleurs des Affaires Sociales et de la Santé (SYNTASS) se mobilise pour la réhabilitation des 97 agents renvoyés de l’Hôpital de la mère et de l’enfant (HME) de N’Djaména.

C’est sous les arbres de la Bourse du travail, que l’Assemblée générale du Syndicat National des Travailleuses et Travailleurs des Affaires Sociales et de la Santé (SYNTASS) a eu lieu ce mercredi 20 février 2019. A l’ordre du jour, la situation des agents de l’hôpital de la Mère et de l’Enfant. « L’assemblée d’aujourd’hui est bien spécifique, c’est le cas de l’hôpital de la Mère et de l’Enfant », précise le président dudit syndicat, Younous Mahadjir dans son mot introductif.

Depuis quelques semaines, le personnel soignant de l’Hôpital de la Mère et de l’Enfant est en bras de fer avec leur directeur général, Dr Saleh Abdel Salam. A l’origine, la revendication des meilleures conditions de travail, la discrimination et « les sanctions illégales » auxquelles sont soumis certains agents. Cette situation a occasionné la mise à pied et le renvoi de quelques 97 travailleurs dont 18 fonctionnaires permanents de l’hôpital et 79 contractuels. Pour les concernés, c’est le directeur général, Saleh Abdel Salam, qui serait à l’origine de cette crise.

« Hier nous avons eu une rencontre avec le ministre de la santé et il nous a dit qu’il verra ce qu’il peut faire », déclare Younous Mahadjir. « J’ai vu et lu le rapport de la rencontre avec le ministre mais je n’ai aucune proposition qu’il a faite », réplique un autre agent en demandant à ses camarades d’être unanimes et engagés dans leur lutte. « On a vu pire que ça », ajoute un autre militant dans l’assistance. « Le bureau ne prend pas seul les décisions. Qu’est-ce-que nous devons faire pour la suite ? Que celui qui a des propositions à faire se présente », c’est en ces termes que le président du SYNTASS a donné officiellement la parole aux militants dudit syndicat venus massivement à l’Assemblée générale.

Cinq, c’est le nombre des militants qui ont pris la parole pour s’exprimer sur la situation qu’ils traversent et proposer des pistes de solutions entre autres: trois jours de préavis de grève, grève sèche et le départ du DG de l’Hôpital de la Mère et de l’Enfant. Pour clôturer la rencontre, Younous Mahadjir, le patron de SYNTASS dit : « Nous allons donner 6 jours de préavis de grève au gouvernement, si rien n’est fait nous allons entrer en grève de 3 jours sur toute l’étendue du territoire national. Après ces 3 jours s’il n’y’a pas un changement nous allons envisager une grève sèche et illimitée ».

« Si le ministre est capable de régler les choses tant mieux, sinon nous-mêmes on va agir et très violemment », prévient le résident du SYNTASS. Aux dernières nouvelles, les 97 agents qui sont renvoyés, sont appelés pour aller retirer leurs propres convocations à la police.

 

Tchad : le gouvernement instruit la couverture santé universelle

Le projet de loi sur la couverture santé universelle (CSU) au Tchad, examiné et adopté lors d’un conseil des ministres, fin janvier, est une innovation qui favorise les couches les plus vulnérables.

La mise en place de la couverture santé universelle participe d’une dynamique mondiale dans le cadre de l’atteinte des ODD en matière de santé. Aussi, ce projet est une promesse de campagne du chef de l’Etat, Idriss Deby Itno. Son adoption constitue la preuve de l’engagement du pays à accélérer la marche vers la CSU. Cette dernière permettra également de rassurer les partenaires qui se sont déjà positionnés pour accompagner la mise en œuvre effective du Dispositif d’Assurance Santé.

L’Organisation du Dispositif d’Assurance Santé (DAS)

Le Dispositif d’Assurance Santé est organisé en 3 régimes qui sont :

  • Le régime des salariés publics et privés (régime1)
  • Le régime des indépendants ou secteur informel (régime2)
  • Le régime des démunis (régime3)

Le dispositif sera géré par une seule institution publique, avec possibilité de délégation de gestion à d’autres structures (CNPS, CNRT, mutuelles etc.). Un panier de soins est déjà défini pour chacun de trois régimes. La mise en œuvre sera progressive, en commençant par le régime 3 dédié aux démunis.

La couverture de santé universelle a pour objectif de mettre en place un nouveau mécanisme de protection sociale en matière de santé qui permettra l’accès à un soin de qualité ; d’améliorer le taux d’utilisation des services de santé ; de procéder à la diminution de la part de paiement directs dans le financement de la santé et la protection des populations contre le risque de basculer dans la pauvreté du fait de maladie.

Tchad : les hôpitaux continuent de grever

Voilà déjà deux semaines que le personnel soignant des différents hôpitaux et centres médicaux publics du Tchad exerce le service minimum. Ils réclament le payement totale de leurs salaires.

 

Au Tchad, se soigner est un véritable parcours du combattant. Les fonctionnaires ont repris leur grève illimitée dans les hôpitaux publics. Ils ne reçoivent toujours pas l’intégralité de leur salaire comme s’y était engagé le gouvernement. Un bras de fer qui dure et les malades en pâtissent.

Depuis quinze jours, l’hôpital central de N’Djamena tourne au ralenti. Sur les cinq cent membres du personnel, trois cents sont en grève, alors forcément la prise en charge des patients est très limitée.

« Nous sommes en période de grève, et nous assurons le service minimum. Les malades, si on ne les assiste pas, peuvent décompenser ou même perdre la vie », explique Frédéric Djerabye, Médecin à l’hôpital central de N’Djamena.

Et le personnel qui assure les missions d’urgences se dit « épuisé ». Conséquence également de ce mouvement, les usagers se tournent vers les hôpitaux confessionnels, moins chers que les privés. Mais l’attente est longue, parfois jusqu’à huit heures.

« Je suis venu très tôt ce matin pour faire examiner ma plaie qui s’est infectée. Il fait très chaud, je me suis installé ici, sous cet arbre, pour patienter. Un médecin est venu me voir dans l’après-midi et m’a délivré une ordonnance pour les médicaments », raconte Nesta Roboaye Mamadjimbaye, patient de l’hôpital des Apôtres.

Ces grèves des fonctionnaires ont débuté en janvier. Ils protestaient contre des retenues sur salaire par un Etat en difficultés financières. Un accord avait été trouvé le 14 mars dernier, mais il n’aurait pas été respecté par l’Etat. Et aujourd’hui encore les salaires ne sont pas payés intégralement.

« C’est difficile pour eux parce qu’il n’y a pas de salaire, ça ne leur permet pas de vivre comme il se doit », explique Montanan Nainaromtan, du Syndicat des Travailleurs des Affaires sociales et de la Santé.

Du côté de l’Etat, le problème c’est que les caisses sont vides. « Ce n’est un secret pour personne que la situation actuelle ne permet pas de pouvoir payer sur la base des différents avancements une masse salariale qui prend 100 % des recettes de l’Etat (…) Le dialogue est ouvert pour trouver des solutions alternatives », rappelle Aziz Mahamat Saleh, ministre tchadien de la Santé

Des solutions qui pourraient être par exemple propose le ministre, l’attribution de terrains en guise de salaires.