Tchad : le SYNECS appelle à l’action face aux discriminations et injustices du gouvernement

Le Syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur (SYNECS), à travers un communiqué du 27 juillet, exprime son regret face à la situation actuelle de l’enseignement supérieur sous la Vème République.

Le président du bureau exécutif national, Guyrayo Jérémie, déplore que, malgré les efforts déployés pour assurer une évolution harmonieuse de l’année académique et résoudre les problèmes de l’élasticité des années académiques pour permettre aux bacheliers de poursuivre leurs études au niveau national, le gouvernement minimise les contributions des enseignants et chercheurs, entraînant une division au sein du corps professoral.

Pour  illustrer des faits de discrimination il cite, le décret N°0132/PR/PM/MFBEP/2024, du 24 juillet 2024, accordant une prime spéciale uniquement au corps professoral hospitalo-universitaire admis par concours d’agrégation de CAMES. « Tout en ignorant les autres enseignants et chercheurs inscrits sur les listes d’aptitude de Maître Assistant, Maître de Conférences et Professeur Titulaire du CAMES, constitue une mesure discriminatoire. Cela pose des problèmes sérieux au Ministère de l’Enseignement Supérieur ».

Le SYNECS rappelle que, les grades supérieurs au CAMES et au CSUE sont équivalents, et les avantages doivent bénéficier à tous les enseignants et chercheurs figurant sur les différentes listes d’aptitudes.

En conséquence, le Bureau Exécutif National du SYNECS demande au gouvernement, dans le cadre de la refondation et conformément aux actions N°20 et 35 du programme politique du Président de la République, de prendre les mesures nécessaires pour la signature du statut autonome.

De plus, il appelle tous ses membres à cesser leurs activités de Jury, à suspendre l’encadrement des cycles de Masters, Doctorats et autres activités académiques et de recherche, et à se préparer à des actions de grande envergure.

Tchad : les enseignants revendiquent plus d’attention sur leur condition

Ce jour, mardi 05 octobre est célébrée la journée mondiale de l’enseignant. Les enseignants du Tchad profitent de l’occasion pour revendiquer des meilleures conditions de travail.

« Fournir les meilleures conditions de vie et de travail pour exercer leur profession. » Tel est le thème de la journée internationale de l’enseignant, édition 2021. Le syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur (SYNECS) a fait une doléance. Il demande au gouvernement d’accorder plus d’attention à la condition de l’enseignant tchadien.

Tchad : le SYNECS renonce à sa grève

Le président du SYNECS, Dr Guirayo Jérémie note que, « beaucoup reste à faire en vue de l’amélioration des conditions de vie et de travail du personnel ». Les lauréats du CAMES et du CSUE du Tchad sont les plus mal traités dans les milieux académiques de la sous-région. Regrette-il. Dr Guirayo Jérémie sollicite du gouvernement, une revalorisation primes et indemnités.

Le SYNECS demande le renouvellement de la bourse CONFOFOR. Une promesse l’ancien président, Idriss Deby Itno. Pour permettre au pays d’avoir des enseignants de rang magistral. Le SYNECS demande également de signer le décret sur le minimum horaire et le statut autonome des enseignants du supérieur.

Tchad : les enseignants du supérieur ont prorogé leur grève

Le patron du SYNECS se réjouit de l’application du protocole d’accord du 9 janvier 2020. Dr Guirayo Jérémie demande de rendre effectif l’application des derniers points de revendication.

Tchad : les enseignants du supérieur suspendent la grève pour deux semaines

Le Syndicat des Enseignants et Chercheurs du Supérieur (SYNECS), met stop à la grève pour deux semaines. L’information est contenue dans un communiqué publié ce 28 septembre 2021

Après l’évaluation de la grève déclenchée depuis deux semaines pour revendiquer les arriérés des salaires, primes, indemnités ainsi que les heures supplémentaires des établissements sous tutelle du MESRI. Le Bureau Exécutif National du SYNECS décide de suspendre cette grève pour une durée de deux semaines à compter du mercredi 29 septembre au 12 octobre2021.

Par ailleurs, le BEN souligne que les arriérés (salaires, primes, indemnités et heures supplémentaires) doivent être apurés pendant cette trêve accordée au CMT et à son Gouvernement pour prouver leur bonne foi.

Le président du bureau national du SYNECS, Dr Guirayo Jérémie fait savoir que, « Passé ce délai, le BEN du SYNECS se verra obligé de mettre le CM devant et son Gouvernement leurs responsabilités. »

Tchad : les enseignants du supérieur ont prorogé leur grève

La grève du Syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur est prorogé d’une semaine. C’est la substance du communiqué rendu public le 21 septembre 2021

Le Syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur (SYNECS) a renouvelé son mot d’ordre de grève. Il proroge la cessation de travail lancée le 15 septembre dernier. Les enseignants du supérieur revendiquent entre autres, le payement de la totalité des arriérés de salaires, primes et indemnités. La prorogation débute dès ce 22 septembre 2021.

Cette grève d’avertissement concerne enseignants-chercheurs des universités, écoles normales supérieures, instituts supérieurs et le CNRD. Ces derniers regrettent que les autorités persistent dans la logique du mépris à l’égard du SYNECS.

Après cette grève d’avertissement, le syndicat entend se mobiliser pour des : « grandes actions ».

Le SYNECS recommande à ses militants de toutes les sections des universités, instituts universitaires, Écoles normales supérieurs et le CNRD sur l’ensemble du territoire national d’observer le mot de grève.

Tchad : pas de rentrée académique ce mercredi 15 septembre 2021

Tchad : pas de rentrée académique ce mercredi 15 septembre 2021

Les enseignants et chercheurs du supérieur entame une grève d’avertissement d’une semaine. Le SYNECS annonce d’autres actions pour permettre à ces derniers de rentrer dans leur droit

Le Syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur (SYNECS) fait une trêve. C’est une grève d’avertissement d’une semaine renouvelable. Celle-ci est programmée le même jour que la rentrée prévue ce jour. Malheureusement il n’ y aura  pas de reprise académique sur l’ensemble du territoire.

Le bureau exécutif du syndicat regrette que malgré sa bonne volonté. « ll n’y a aucune avancée permettant la reprise des activités dans les institutions du supérieur ». Les promesses restent et demeurent sans suite

Le SYNECS recommande à ses militants de toutes les sections des universités, instituts universitaires, Écoles normales supérieurs et le CNRD sur l’ensemble du territoire national d’observer le mot de grève.

Le président du bureau national, Dr Guirayo Jérémie, met en garde les enseignants-chercheurs « ignorent leurs droits et se mettent à la solde des autorités administratives pour le besoin de la cause ». Il exhorte les grévistes à dénoncer avec vigueur les menaces des autorités administratives.

Tchad : à quelques jours de la rentrée académique, les enseignants du supérieur menacent d’entrer en grève

Dans un communiqué rendu public, le lundi 23 août 2021, le Syndicat national des enseignants-chercheurs du supérieur (SYNECS) exige le payement des arriérés de salaires avec la reprise des activités

Les enseignants-chercheurs du supérieur pourraient entrer en grève dès le mois de septembre s’ils ne perçoivent pas leurs arriérés de salaires. C’est en substance l’information contenue dans leur communiqué du 23 août 2021. Ils demandent au Conseil militaire de transition de se  déployer afin que les arriérés de salaires, les primes et les indemnités des mois de juin, juillet et août soient versés avant le mois de septembre.

« Toutes les institutions du Supérieur accusent trois mois d’arriérés de salaires, de primes et indemnités », s’offusque Dr.Guirayo Jérémie, président du bureau exécutif national du SYNECS. Il déplore le fait que : « les arriérés de salaires, des primes et indemnités deviennent récurrents ». Les enseignants et chercheurs regrettent que : « malgré la bonne volonté à maintenir la quiétude dans les institutions du supérieur durant cette période de transition, le gouvernement persiste dans sa logique ».

Si les problèmes d’arriérés de salaires, primes et indemnités ne sont pas résolus avant le mois de septembre, les activités au supérieur ne se dérouleront pas, menacent le SYNECS.

Tchad : le syndicat des Enseignants annonce une grève de trois jours

Un communiqué du  Syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur (SNYECS), dont nous avons eu copie le 01 juin 2021, signale une grève de trois jours dans tous ses démembrements

 

Le président du SYNECS, Dr. Guirayo Jérémie invite ses confrères à observer une grève d’avertissement du 02 au 04 juin 2021 dans toutes les institutions de l’enseignement supérieur, pour exiger la signature du projet de décret sur le minima horaire abrogeant l’arrêté n°327.

Le syndicaliste regrette que : « les arriérés de salaires, des primes et indemnités deviennent récurrents ».  « Toutes les institutions du supérieur accusent au moins deux mois d’arriérés de salaires, de primes et indemnités, des arriérés des heures supplémentaires depuis 2014, des frais de vacation et de mission, les frais de jury », explique Dr. Guirayo Jérémie

Dans le document de mise en garde, le SYNECS exhorte le gouvernement à faire un effort de bancarisation des primes et indemnités et le relèvement des comptables véreux par le ministère des Finances.

 

Tchad : les universitaires demandent le retour de l’ordre constitutionnel

En marge des obsèques de l’ancien président tchadien, Idriss Deby Itno, le 23 avril 2021, le Syndicat National des Enseignants du Supérieur (SYNECS) s’est prononcé sur la question socio-politique qui prévaut au Tchad

La société civile, la classe politique et les autorités militaires sont divisées au sujet de la transition au Tchad, depuis l’instauration d’un Conseil militaire de transition. La Charte de transition instaurée par les forces de sécurité et de défense est contestée par plusieurs corporations, dont Syndicat le National des Enseignants du Supérieur (SYNECS). Cette organisation exige le cessez-le-feu et le retour à l’ordre constitutionnel au Tchad.

C’est dans cette optique que le SYNECS a décidé de joindre : « sa voix aux autres organisations de la société civile pour exiger le retour à l’ordre constitutionnel ». Le président du Syndicat National des Enseignants du Supérieur (SYNECS), le Dr Guirayo Jérémie invite également les belligérants au cessez-le-feu, à l’arrêt des hostilités. Les enseignants et chercheurs du supérieur  estiment que le pays a déjà assez subi les affres de la guerre.
Le SYNECS propose enfin, l’ouverture d’un cadre national de dialogue inclusif qui permettra d’aborder une transition apaisée, et des élections libres et transparentes. Et demande les militantes et militants de continuer à vaquer normalement à leurs activités académiques à l’exception de ceux qui ont : « des revendications sectorielles ».

Tchad : vers une grève des enseignants et chercheurs du supérieur

Le Syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur (SYNECS) pourrait entrer en grève dès lundi prochain, s’il n’est pas rétabli dans ses droits à la dernière heure du 18 décembre 2020

Initialement prévu ce jour, la grève annoncée par le SYNECS est revue suite à l’intention du gouvernement de régulariser les arriérés de salaires revendiqués. Notamment les trois mois d’arriérés de salaires, des primes et des indemnités.

Le 12 décembre dernier, le bureau exécutif du SYNECS a annoncé qu’il va suspendre les activités académiques dans tout le pays si la situation n’est pas régularisée. Au vue de l’évolution de la situation, le SYNECS a laissé une marge jusqu’au 18 décembre à la dernière heure. Le syndicat demande au gouvernement de rétablir ses membres dans leurs droits

Les enseignants du supérieur ont précisé que passé ce délai : « toutes les activités académiques seront suspendues à partir du 21 décembre sur l’ensemble du territoire national ». Le président du SYNECS, Dr Guirayo Jérémie précise qu’ils reprendront le service après satisfaction totale des revendications. Entre autres, trois mois d’arriérés de salaires, des primes et des indemnités.

Tchad : le SYNECS renonce à sa grève

Le syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur (SYNECS), n’entrera plus en grève comme prévu. Il a décidé de surseoir à son mot d’ordre de grève ce mardi 7 octobre 2020

Au cours d’une communication faite ce mardi, Dr Guirayo Jérémie, président du bureau national du Syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur (SYNECS) a fait part de la suspension du mot d’ordre de la coalition. Il invite les instituteurs reprendre du service le 12 octobre 2020.

Le SYNECS renonce à son mot d’ordre de grève en raison de la rencontre qu’il a eu avec le conseiller du président de la République chargé de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. La rencontre a eu lieu lundi dernier 5 octobre au siège du syndicat.

Il est à rappeler que dans un communiqué de presse, le SYNECS avait demandé à ses militants d’observer une journée de grève le 12 octobre. Ce, pour protester contre les pertubations occasionnées par le président du conseil d’administration, Hissein Massar Hissein.

Tchad : vers une entente entre la syndicale revendicative et le gouvernement

Depuis plusieurs maintenant des rencontre ont lieu entre les deux parties. Une assemblée générale de la plateforme revendicative des syndicats et centrales syndicales du Tchad est prévue jeudi.

 

Vivons-nous les dernières heures de la grève générale au Tchad ? On connaîtra le fin mot de l’histoire demain. En effet, la plateforme revendicative des syndicats et centrales syndicales du Tchad a annoncé la tenue demain 25 octobre d’une assemblée générale à la bourse du travail de N’Djamena. Et de l’avis de plusieurs observateurs, cette assemblée sera une occasion pour les grévistes d’annonce la fin du mouvement.

Selon plusieurs sources, ils ont pu trouver un terrain d’entente avec le gouvernement. Ce dernier a proposé de reverser les augmentations générales spécifiques (AGS) coupées. Selon cette proposition, 15% des AGS seront payés à partir de fin janvier et le reste graduellement. Mais la plateforme a fait une contre-proposition qui consisterait au payement de 50% des AGS coupées et 25% de l’ensemble des AGS, une offre que le gouvernement semble avoir validé.

Pour montrer sa bonne foi, La plateforme syndicale revendicative aurait déjà pris l’engagement auprès du gouvernement de suspendre sa grève. Cependant, la grève ne sera que suspendue. Le temps de voir d’ici janvier 2019, la concrétisation des promesses du gouvernement.

La plateforme syndicale revendicative composée de l’Union des syndicats du Tchad(UST), de la Confédération Indépendante des Syndicats du Tchad(CIST), d’une partie du Syndicat national des enseignants chercheurs du supérieur (SYNECS) et du Syndicat des médecins du Tchad (SYMET)

 

Tchad : des désaccords fragilisent la plateforme syndicale

Deux des syndicats qui constituent cette plateforme ont enregistré des dissidences dans leurs rangs, affaiblissants ainsi la ferveur des débuts de la grève.

 

En grève depuis mai 2018, les syndicats tchadiens membres de la plateforme syndicale revendicative se divisent de jour en jour. Composée de l’Union des syndicats du Tchad (UST), de la Confédération indépendante des syndicats du Tchad (CIST), du Syndicat national des enseignants-chercheurs du supérieur (SYNECS) et du Syndicat des médecins du Tchad (SYAMET), la plateforme enregistre des dissidences des membres qui la composent.

C’est le Syndicat national des Enseignants-Chercheurs du supérieur (SYNECS) qui a donné le ton avec la division de son bureau exécutif avec un bureau exécutif reconnu et un autre bureau exécutif dissident. La cause, les membres du bureau exécutif reconnu se sont engagés sans l’avis de la base. Le Syndicat des Enseignants du Tchad quant à lui se retrouve divisé aussi sur la question de la participation à l’organisation des examens de fin d’année. Sur cette question, le SET national a levé la grève alors que ses sections maintiennent le mot d’ordre de grève.

Cette situation a découragé plus d’un gréviste. Cela se remarque dernièrement par le faible taux de participants aux assemblées générales évaluatives de la grève convoquées par la plateforme syndicale à la Bourse du travail. Même les dissidents ne prennent pas part aux activités de la plateforme. Ce comportement fragilise vraiment la plateforme qui est censée se solidariser. Pour plusieurs grévistes, la bataille est perdue d’avance car leurs leaders ne parlent plus le même langage. L’unique occasion qui restait pour la plateforme de faire pression sur le gouvernement était l’organisation des examens de fin d’année.

Mais là, le gouvernement a déjà pris toutes les dispositions pour les organiser sans les enseignants. Cette décision du gouvernement embarrasse les enseignants alors que la plateforme syndicale a demandé fin mai au gouvernement de repousser les dates des différents examens.  A ce jour, certains enseignants se disent prêts à surveiller les examens pour toucher les primes d’examen car le salaire intégral dans l’immédiat n’est qu’un rêve.

La plateforme reste ainsi morcelée et dans ces conditions la grève ne peut être qu’un échec. En attendant le mois de septembre pour relancer la lutte syndicale, les membres de la plateforme syndicale revendicative doivent s’unifier pour donner plus de crédit à leur organisation.

Enseignement sup : la grève des chercheurs levée ?

Selon un communiqué lu à la radio nationale le 11 juin, la grève des enseignants du supérieur est levée.

 

A la surprise de presque tous les grévistes, un communiqué a été diffusé à la radio nationale, annonçant la levée de la grève et la reprise du travail au niveau de l’enseignement supérieur ce 11 juin 2018.

Le Syndicat national des enseignants chercheurs du supérieur (SYNECS) annonce aussi son départ de la plateforme syndicale revendicative. C’est un communiqué signé du chargé de revendication et de la communication, Dr Djingaonarbé Faustin.

Joint au téléphone, le président du syndicat national des enseignants chercheurs du supérieur dément cette information et dit que “le communiqué n’engage que le signataire”.

Il se dégage depuis la dernière grève au début de l’année 2018, deux bureaux de SYNECS. Le bureau dirigé par Dr Faustin qui a signé un accord avec le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation pour ne pas observer une quelconque grève pendant deux ans. Un autre bureau dirigé par Dr Jeremy Nguirayo bénéficie pour certains de la légitimité. C’est un bureau élu par les enseignants chercheurs et qui est affilié à la plateforme syndicale revendicative.