Tchad : le syndicat des Enseignants annonce une grève de trois jours

Un communiqué du  Syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur (SNYECS), dont nous avons eu copie le 01 juin 2021, signale une grève de trois jours dans tous ses démembrements

 

Le président du SYNECS, Dr. Guirayo Jérémie invite ses confrères à observer une grève d’avertissement du 02 au 04 juin 2021 dans toutes les institutions de l’enseignement supérieur, pour exiger la signature du projet de décret sur le minima horaire abrogeant l’arrêté n°327.

Le syndicaliste regrette que : « les arriérés de salaires, des primes et indemnités deviennent récurrents ».  « Toutes les institutions du supérieur accusent au moins deux mois d’arriérés de salaires, de primes et indemnités, des arriérés des heures supplémentaires depuis 2014, des frais de vacation et de mission, les frais de jury », explique Dr. Guirayo Jérémie

Dans le document de mise en garde, le SYNECS exhorte le gouvernement à faire un effort de bancarisation des primes et indemnités et le relèvement des comptables véreux par le ministère des Finances.

 

Tchad : 184 enseignants formés sur la gestion des catastrophes et le covid-19 à Bol

Ils sont formés dans le cadre de l’atelier du projet ‘’Education Cannot Wait’’, une initiative du ministère de l’Education national, en partenariat avec l’UNICEF. Les travaux ont démarré le 16 février 2021

Il se tient à Bol, chef-lieu de la province du Lac, une formation de 184 enseignants des écoles primaires, sur la réduction des risques et dangers causés par les catastrophes et le covid-19. Les 184 instituteurs seront édifiés sur la cartographie des vulnérabilités, l’élaboration du plan d’intervention de riposte, les outils de préparation du plan d’urgence scolaire, le message clé sur la réduction des risques et dangers causés par les catastrophes, la sécurité et l’examen des fiches techniques du protocole sur le Covid-19 ;

D’après le délégué provincial de l’Education nationale et de la Promotion civique, Moussa Issa Moussa, cette initiative intervient à un moment où le ministère de l’Education nationale cherche les voies et moyens pour redémarrer les activités pédagogiques. Il invite les participants à respecter scrupuleusement les gestes barrières tout au long des travaux
le chef de division de la formation initiale des enseignants du primaire, à la direction de la formation des enseignants de fondamental et du secondaire, Mahamat Daye Kadjalla, indique que cette formation a pour objectif de renforcer la capacité des enseignants sur l’élaboration de plan de réponse en éducation des risques et des catastrophes incluant le Covid-19.

Tchad : le ministère de l’éducation exhorte les enseignants à une levée de grève

Le ministre de l’éducation nationale et de la promotion civique, Aboubakar Assidick Tchoroma a rencontré le bureau exécutif des enseignants le 15 janvier 2021 pour plaider pour une reprise des cours

Le chef de département de l’éducation nationale et le secrétaire d’Etat à l’éducation estiment que la grève en cours impacte négativement l’école tchadienne. C’est dans ce cadre qu’ils ont rencontré le Bureau exécutif national du Syndicat des enseignants du Tchad pour trouver des issues en vue des relances des activités scolaires interrompues en ce début de semaine.

Les échanges entre les représentants des enseignants et les autorités en charge de l’éducation étaient axés sur la relance et la réouverture des salles de classes. Le ministre a souhaité que les cours reprennent dans de brefs délais. Ceci pour remettre l’école tchadienne déjà asphyxiée par la crise sanitaire sur les rails. Egalement pour assurer l’avenir des enfants du pays.

Le syndicat des enseignants du Tchad fait savoir qu’il a pris note des préoccupations. Toutefois, il demande au ministre de l’éducation de plaider leur sort auprès du gouvernement.

Rappelons que tous les fonctionnaires ont entamé une grève depuis quelques jours pour revendiquer certains avantages sociaux.

Tchad : manifestation des élèves au Lycée de Walia

Les enseignants du Lycée de Walia s’opposent à la reprise de cours annoncée pour ce lundi 9 novembre par le Syndicat des enseignants du Tchad (SET). Ils sont soutenus par les élèves qui organisent des manifestations

Ce lundi 9 novembre 2020, en solidarité à leurs enseignants qui s’oppose à la décision fixant levée de grève par le Syndicat national des enseignants du Tchad, les élèves du Lycée de Walia ont organisé des manifestations dans la ville de N’Djamena. Ils ont refusé de regagner les salles de classes et dire non à la reprise des cours.

Alertés, les éléments du Groupement mobile d’intervention sont intervenus pour disperser les manifestants. Les éclats de voix se sont fait entendre. Toutefois, les enseignants de cet établissement ont décidé de ne pas reprendre les activités comme le souhait le SET. Ils revendiquent le payement des titres de transports de 2016 et 2019, le dégel des effets financiers des avancements et reclassements.

Pour rappel, le 7 novembre dernier, à travers un communiqué, le Syndicat national des enseignants a invité à la levée du mot d’ordre de grève.

 

Tchad : les enseignants du Mayo Kebbi Ouest entrent en grève pour six jours

La grève du syndicat des enseignants du Tchad, branche du Mayo Kebbi Ouest débute dès ce lundi 2 novembre. Le mot d’ordre a été donné au cours de leur assemblée générale du 31 octobre 2020

Une grève de six jours dans les établissements publics de la province du Mayo Kebbi Ouest enclenchée ce jour. L’annonce a été faite le week-end dernier par le secrétaire général du syndicat des enseignants, Doué Dessang à l’issue des résolutions adoptées aux assemblées générales.

Le mot d’ordre de grève a été approuvé par les sections départementales du Mayo Dallah, de Lac-léré, du Mayo Binder, de Gagal et de El-Ouaya. La grève du syndicat des enseignants du Tchad, section du Mayo Kebbi Ouest, intervient quelques jours après la levée de la plateforme syndicale revendicative.

Précisons que cette corporation des enseignants est la deuxième à entrer en grève sur l’étendue du territoire après le syndicat des enseignants de N’Djamena. Ces grèves font suite à la non-prise en compte de leurs revendications qui sont entre autres, le gel des effets financiers des avancements, le paiement des titres de transport de 2016 et 2019 et l’établissement de la carte professionnelle de l’enseignant

Tchad : les enseignants de N’Djamena refusent de lever le mot d’ordre de grève

Les fonctionnaires du Tchad ont repris les activités ce vendredi 30 octobre après trois jours de grève d’avertissement. Les enseignants des établissements publics de N’Djamena ont décidé de rester à la maison

Tant disque les autres fonctionnaires du pays ont repris les activités, le syndicat des enseignants de N’Djamena a refusé de répondre au mot d’ordre de levée de grève lancé par la plateforme syndicale revendicative. Il compte poursuivre la grève jusqu’à satisfaction totale à ses revendications. Les instituteurs de la cité capitale ont décidé de battre en brèche le mot d’ordre de la plateforme syndicale revendicative.

Ce refus du SET N’Djamena marque une désunion avec la plateforme syndicale revendicative et le SET national. Dans une déclaration sur les ondes de la F.M Liberté, le secrétaire général du syndicat des enseignants, section provinciale de N’Djamena, Bayana Laoukoura a précisé que la grève de sa corporation a démarré le 26 octobre et celle des autres travailleurs du secteur public le 27. Il fait savoir que le SET devrait d’abord se retrouver avec la base pour évaluer et statuer sur la décision finale.

Il sied de rappeler que le SET, N’Djamena à l’instar des autres fonctionnaires du Tchad revendiquent, le dégel des effets financiers, des effets financiers des avancements et reclassements et le payement des titres de transport de 2016 et 2019.

Tchad : les enseignants entrent en grève à N’Djamena

Les signes de grève sont perceptibles ce lundi 26 octobre dans les établissements publics de la ville de N’Djamena. Les enseignants de la capitale ont décidé de déposer la craie pour se faire entendre

Le syndicat des enseignants du Tchad (SET), section de N’Djamena a entamé ce jour la grève. Un préavis avait été lancé au gouvernement pour répondre aux revendications des seigneurs de la craie.

Cette grève fait suite à la non-prise en compte de leurs revendications qui sont entre autres, le gel des effets financiers des avancements, le paiement des titres de transport de 2016 et 2019 et l’établissement de la carte professionnelle de l’enseignant. Les enseignants ont indiqué qu’ils reprendront les activités après satisfaction totale des revendications

Cette trêve a poussé les élèves à manifester. Ils estiment qu’après plus de six mois de vacances ils doivent normalement fait cours. Au Lycée Félix Eboué, les voix des apprenants se font entendre malgré la forte présence du groupement mobile d’intervention de la police (GMIP). Ces derniers ont été déployés quelques minutes après le déclenchement des manifestations.

Précisons que les enseignants des autres provinces ont également lancé des préavis. Il pourrait avoir une grève d’avertissement de six jours dans le pays si le problème n’est pas résolu dans les prochains jours, elle se poursuivra jusqu’à satisfaction.

Tchad : Idriss Deby salue le sacrifice des enseignants tchadiens

Ce jour, 5 octobre est célébrée, la journée mondiale des enseignants. A cette occasion, le président de la République leur a adressé un message en reconnaissance aux sacrifices dont ils font montre au quotidien

« Une profonde pensée à toutes les enseignants et tous les enseignants en ce jour marquant la Journée Mondiale des Enseignants. Je salué le sacrifice et le sens de responsabilité de ces dignes hommes et femmes qui s’évertuent pour le progrès et l’école tchadienne », a écrit le chef d’Etat tchadien sur son compte Tweeter ce lundi 5 octobre 2020.

C’est un message d’encouragement et de réconfort à l’endroit des instituteurs tchadiens qui à l’instar du monde célèbre la « Journée mondiale de l’enseignant ». L’édition de cette année est place sous le thème : « Enseignants : leaders en temps de crise et façonneurs d’avenir ».  Le thème est évocateur pour le cas spécifique des enseignants tchadiens en ce sens que, ces derniers traversent une crise qui a failli aboutir à une entrée en grève. Ils revendiquent les frais de transport. Ils ont bénéficié de la promesse du gouvernement qui annonce le payement de cela avant Le mois de décembre 2020

La journée mondiale de l’enseignant a été proclamée le 5 octobre par l’UNESCO, depuis lors, elle est célébrée toutes les années. Elle marque le grand pas effectué en faveur des enseignants le 5 octobre 1966, lorsqu’une conférence intergouvernementale spéciale organisée par l’UNESCO à Paris en coopération avec l’OIT a adopté la Recommandations a adopté la recommandation OIT/UNESCO concernant la condition du personnel enseignant.

https://twitter.com/MIdrissDebyItno/status/1313006058512814080?s=04&fbclid=IwAR2qac0gg5ZfbzI5SKFlK129feKYO10NkcSrP-_-5UR6KGSKnpQpfzBOi-c

Tchad : rentrée scolaire 2020-2021, une grève des enseignants en perspective

Le syndicat des enseignants du Tchad (SET), de la ville de N’Djamena a indiqué ce 22 septembre qu’ils reprendront les activités scolaires après le versement des frais de transport de 2016-2019

Ce mardi 22 septembre, les enseignants de N’Djamena ont fait une communication pour exiger le versement total des primes de transport de 2016-2019. C’est une des conditions sine qua non pour la reprise des activités scolaires pour le compte de l’année 2020-2021. Ils demandent également la levée du gel financier des avancements et des reclassements à partir du 1er janvier 2020

Ces conditions sont préalables à la reprise des cours. Le point de presse s’est tenu à la bibliothèque du Lycée Félix Eboué. Le secrétaire général provincial du SET, Mbayana Laoukoura a précisé que les enseignants disent non au gouvernement. Ils ne vont plus céder à la duplicité du gouvernement. Il demande au gouvernement de respecter les protocoles d’accord signés avec la plateforme syndicale revendicative. Il fait allusion à la trêve sociale d’une durée de 5 ans signée en octobre  2010 qui n’est pas respectée. Celle-ci était liée entre autres à la santé, aux allocations familiales, l’octroi d’une avance de solde de deux mois aux nouveaux intégrés et le frais funéraire équivalent de 3 mois de salaire brut du défunt. Mbayana Laoukoura regrette que le rétablissement des AGS obtenu après plusieurs années de lutte soit réduit d’e façon unilatérale.

 

Tchad : la fondation Maarif forme ses enseignants pour la rentrée 2020-2021

Une séance de renforcement de capacité est organisée par la fondation turque Maarif en faveur de ses enseignants pour le compte de la rentrée scolaire 2020-2021. La formation a débuté le 8 septembre 2020

Cet atelier est le énième du genre. Il est organisé à l’approche de chaque rentrée scolaire par la fondation  à l’endroit des instituteurs qui exercent dans ses établissements. Cette session consistera à édifier les enseignants sur l’utilisation du tableau intelligent et sur la classe robotique entre autres. Elle s’appuie également sur l’enseignement à distance entamé depuis l’apparition de la pandémie de la Covid-19.

Ibrahim Douman, directeur de la fondation Maarif au Tchad, explique que le programme de cette session de formation est axé sur les valeurs universelles durables. De sorte que « nous ne dépendions plus des formules et ne répétions plus des slogans », fait-il savoir. « Des valeurs qui devraient nous aider à briser des barrières égoïstes engendrant l’antagonisme entre l’Homme et l’Homme, et nous épanouir en amour et en humanité », ajoute-t-il.

Il est également question au cours de cette séance de se familiariser avec les mécanismes de maitrise de la colère et de débattre des sujets poignants, tels que le bilinguisme au Tchad, l’école et la paix et l’enseignement des sciences expérimentales.

 

Tchad : les enseignants retraités du Moyen Chari en colère contre la CNRT

Le comité provincial des enseignants retraités du syndicat des enseignants du Moyen Chari, via un communiqué signé le 19 août dénonce le retard accusé dans le payement de leur deuxième coupon

Ces anciens instituteurs mettent en garde la Caisse nationale des retraités du Tchad, et donne 72h pour le payement sans condition de leur 2e coupon. Il est précisé dans le communiqué que ils vont se déployer avec les membres de leur famille dans les locaux de la caisse: « nous seront contraints d’amener nos petits fils, nos fils, nos filles, nos femmes à la CNRT pour le repas quotidien », précise la note. « La caisse des retraités est nationale et le payement doit être national » ajoute les enseignants qui estiment que tous les retraités doivent être payés au même moment.

« C’est avec regret que nous constatons que N’Djamena a été payé depuis un mois », regrettent les anciens pédagogues. Les arriérés des fonctionnaires sont régulièrement payés à N’Djamena et non dans les provinces. Ils revendiquent également pensions arbitrairement coupées de leurs collègues qui viennent de recevoir pour la première fois. Ces derniers font savoir qu’ils sont oubliés alors que les fonctionnaires perçoivent régulièrement leurs salaires.

« Nous enseignants retraités de la province du Moyen Chari dénonçons l’injustice qui sévit à la CNRT du moyen Chari », conclut le communiqué.

Tchad : 20 enseignants se recyclent sur les techniques d’enseignement à distance

Une vingtaine de responsables du ministère de l’éducation sont en séance de renforcement de capacité au CEFOD. L’apprentissage est l’œuvre de l’UNESCO. Elle vise à promouvoir les techniques d’enseignement à distance

Un atelier de renforcement des capacités des enseignants sur d’identification,  la Planification et de Conception des situations d’apprentissage pour l’encadrement à distance des élèves des classes de 6e , 5e et 4e de l’Enseignement Moyen dans les disciplines scientifiques les disciplines expérimentales des sciences de la vie et de la terre, physiques et Chimies s’est ouvert ce 13 juillet. Elle s’étendra jusqu’au 18 juillet, soit 6 jours. L’initiative est l’apport de l’UNESCO pour promouvoir l’enseignement à distance au Tchad. L’organisation apporte également sa pierre au Plan de Réponse National du Secteur Educatif contre la Covid-19 au Tchad

le coordonnateur de l’antenne UNESCO par intérim au Tchad, Yambaye Telnodji Delodji, explique que par cette session de recyclage, l’organisation apporte son soutien dans la recherche des voies et moyens pour maintenir le lien étroit entre l’école et les élèves contribue à sa manière à la résilience du système éducatif avec la continuité des enseignements par le renforcement des capacités des acteurs de la chaine pédagogique et ce, dans le but de promouvoir une éducation de qualité dans le contexte de crise grâce aux technologies de l’information et de la communication.

Les responsables du ministère de tutelle ont fait savoir qu’ils attendent de cet atelier, la mise en place d’un dispositif de mise en œuvre de l’enseignement à distance pour les classes intermédiaires. Notamment un listing des supports pédagogiques et des situations d’apprentissage et la définition des modalités d’apprentissage.

Tchad : l’Unesco renforce les capacités des enseignants tchadiens

Dans le souci de renforcer la résilience du système éducatif en cette période de pandémie de covid-19. Une série de trois formations est organisée à l’attention des enseignants tchadiens

L’initiative est une œuvre de l’Unesco à travers le programme de développement des capacités pour l’éducation, ce en collaboration avec le ministère tchadien de l’éducation. Les bénéficiaires sont les élèves instituteurs, des écoles normales, les encadreurs pédagogiques et les apprenants des centres d’alphabétisation, de formation professionnelle et d’éducation de base non formelle. La formation est axée sur les techniques d’identification, de planification et de conception de la situation d’apprentissage. Elle vise à amortir les effets de la pandémie sur les activités pédagogiques.

Ces formations ont fait savoir les responsables de l’Unesco, mettront l’accent sur la production des ressources pédagogiques pour l’enseignement formel, la formation continue des enseignants. Elle permettra également d’emboiter le pas sur d’autres pandémie ou catastrophes. Car les deux entités, l’Unesco et le ministère recherchent des voies et moyens pour renforcer le système éducatif.

De plus l’élaboration de situations d’apprentissage en sept langues nationales pour l’alphabétisation des adultes et des adolescents est envisagée.

Tchad : les transporteurs boycottent la reprise exceptionnelle de transport fixée par Deby

Aucun bus n’a été mis en circulation pour favoriser le retour des enseignants à leurs postes de travail et les élèves et étudiants à leurs lieux d’études respectifs. Les propriétaires d’agences de voyages craignent les pertes financières

Dans l’optique de relancer les activités scolaires et académiques fixé au 25 juin, le président de la République Idriss Deby Itno a autorisé la mise en circulation des moyens de transports pour une période de 5 jours, précisément du 21 au 25 juin. La mesure n’enchante pas les transporteurs. Ceux-ci estiment que le délai n’est pas favorable à l’épanouissement de leur activité. Toutefois certains conducteurs ont tiré profit des circonstances

Les patrons d’agences ayant interdits de mettre les bus en circulations. Certains conducteurs ont mis à la disposition des voyageurs pick-up. Ces engins sont installé à l’entrée des agences de voyages et propose le triple du tarif normal. Au lieu de 10.000Fcfa de frais de transport, les transporteurs de circonstance exigent 25 000 voir 30.000Fcfa pour la ligne N’Djamena-Moundou. Tout prolongement du voyage nécessite des frais supplémentaires. Certains passagers ont été obligés d’annuler le voyage pour faute de moyens. Cela vaut pour toutes les autres destinations

Le président du syndicat des transporteurs urbains et interurbains, Issa  indique que sa fédération n’a  pas été informée de la mesure visant autorisation du transport du 21 au 25 juin. D’après lui aucun acte officiel ne notifie ladite dérogation. Il a ajouté que mettre les bus en circulation pour cinq jours pourraient entraîner des pertes financières significatives. Il demande au gouvernement de procéder à une autorisation plus large ou définitive.

Tchad : les enseignants se forment sur la gestion et l’administration des plateformes éducatives

La formation a pour objectif de renforcer les capacités des agents du ministère de l’éducation nationale et l’intégration des moyens numériques dans l’approche pédagogique au Tchad

Dans le cadre de la poursuite des activités pédagogiques, l’Agence pour le développement des technologies de l’information et de la communication (Adétic) forme les enseignants sur la gestion des plateformes numériques. Les travaux ont débuté le 2 juin 2020 à la direction générale des examens et concours de N’Djamena. Ledit apprentissage s’inscrit dans la recherche des voies et moyens pour permettre aux élèves de récupérer l’année, plusieurs semaines après la fermeture des établissements en raison de la covid-19.

Les responsables du ministère de l’éducation souhaitent que cette approche permette de répondre aux attentes des autorités, en matière d’acquisition du savoir

Le directeur de l’agence pour le développement des technologies de l’information et de la communication Abakar Nair informe que les cours sont déjà disponibles sur la plateforme en supports audiovisuels et en fichier PDF téléchargeable. Les principaux usagers de cette plateforme, sont les élèves des niveaux élémentaires, moyens et secondaires ; le site est consultable sur www.edutchad.com notifie le directeur.

Tchad : les enseignants lancent un préavis de grève

Dans un communiqué, le bureau exécutif national du Syndicat des enseignants du Tchad (SET) a donné un préavis de grève du 31 décembre 2019 au 6 janvier 2020.

Au Tchad, la loi des finances de l’année 2020 a été adoptée lundi 30 décembre dernier au Palais de la démocratie. Mais le SET invite les députés à se pencher minutieusement sur la Loi de finances 2020 avant son adoption.

Ledit syndicat demande au Gouvernement d’annuler le décret n° 687 pour satisfaire les revendications des travailleurs en général et des enseignants en particulier.

Tchad : interdiction pour les écoles privés d’employer les enseignants fonctionnaires

Le ministre de l’Education, Aboubakar Assidick Tchoroma met en garde toutes les écoles privés qui voudront recruter les enseignants fonctionnaires de l’Etat. Il a aussi mis en garde lesdits enseignants.

« A partir de cette année, (2019) un établissement privé qui utilise les enseignants fonctionnaires doit être sanctionné ; l’enseignant qui preste dans les écoles privées sera aussi sanctionné », a laissé entendre le ministre tchadien de l’éducation nationale et de la promotion civique, Aboubakar Assidick Tchoroma.

Pour Aboubakar Assidick Tchoroma, le recrutement des enseignants fonctionnaires par les établissements d’enseignement privé est la occasionne la carence des enseignants dans les écoles dites publiques. Le constant est réel, plusieurs enseignants désertent leurs établissements d’origine et s’occuper plus dans le privé.

Le secrétaire général du Syndicat des enseignants du Tchad (SET), section de N’Djamena, N’Djamena, Ngartoïdé Blaise souhaite que le problème soit réglé autrement.  « Je crois que le ministre est dans sa logique de protéger les intérêts de l’Etat », dit-il.

Mais le secrétaire du SET de N’Djamena de souligner que parmi les établissements d’enseignement privé du Tchad, il y a aussi les établissements conventionnels laïcs qui ont une convention avec l’Etat. Ceci dit, ils ont besoin enseignant de l’Etat.

Tchad : plus de 2 000 enseignants ne vont pas percevoir leur paie du mois d’août

La liste des fonctionnaires suspendus de la Fonction publique pour dossier incomplet est déjà connue. Celle du ministère de l’Éducation nationale a été affichée ce matin à l’école du centre de N’Djamena.

Ce sont au total 2 648 enseignants des établissements publics, qui ne seront pas payés à la fin du mois d’août. Ils étaient nombreux, ces enseignants qui sont allés ce mercredi 21 août, vérifier leurs noms sur la liste des fonctionnaires qui n’auront pas leurs salaires ce mois d’août. Soulagement visibles sur les visages de certains qui ne trouvaient pas leurs noms.

Pour rappel, le ministère de la Fonction publique a adressé une note au ministère des Finances de suspendre le salaire de plus 3 000 fonctionnaires pour ce mois d’août pour dossier incomplet. Selon le ministère de la Fonction publique, les concernés ont été avisés plusieurs fois. Mais personne ne s’est présenté pour compléter son dossier.

Certains enseignants venus des provinces estiment qu’ils sont toujours des victimes de telles décisions. Car, selon eux, ils sont coupés des informations à la source. Et le plus souvent ils reçoivent les informations tard. Par contre d’autres avec sourire aux lèvres remercient le ciel puisqu’ils ne sont pas concernés par la suspension.

Pour avoir un dossier complet, il faut l’arrêté d’intégration ou l’acte de recrutement, le décret de titularisation, le diplôme de base (bac ou Bepc/t), diplôme ayant servi à l’intégration, tous les arrêtés d’avancement, une copie d’identité nationale ou bien acte de naissance, arrêté de reclassement et décret de confirmation.

Un comité a été déjà mis en place afin de trouver des solutions à cette situation. C’est du moins ce qu’affirme le syndicat des enseignants du Tchad.

Tchad : les enseignants ont 7 jours pour déposer leur dossier d’intégration

Selon le rapport du comité chargé de l’audit des diplômes, ils sont 3650 enseignants à n’avoir pas de dossiers d’intégration enregistrés aux archives.

 

Dans un communiqué publié hier le 14 novembre dernier, le ministre de la fonction publique, du travail et du dialogue social, Ali Mbodou Mbodoumi donne un délai de 7 jours à 3650 enseignants pour déposer leur dossier d’intégration.

La liste des enseignants concernés par ce communiqué est disponible depuis hier à l’école du centre et la direction de ressources humaines du ministère de l’éducation nationale. Ceux dont les noms sont inscrits sur cette liste ne possèdent aucun dossier enregistré au archive du ministère.

« Il nous a été donné de constater que les agents concernés par le présent audit ne disposent pas de dossiers aux archives de  la fonction publique et par conséquent ne pouvant être audités », explique le communiqué du ministère de la fonction publique.

Rappelons cependant que le même délai avait été donné aux agents de a santé il y a quelques jours, pour les mêmes motifs, c’est à dire « pour permettre aux intéressés de remplir les conditions pour être en règle dans un délai d’une semaine accordé pour fournir les pièces justificatives ».

 

Tchad : le ministre de l’éducation fait la ronde des établissements

Il est question pour Aboubakar Assidick de vérifier l’effectivité de la rentrée scolaire dans les établissements scolaires du secteur public.

 

Au Tchad, le ministre de l’Education nationale menace les enseignants qui refusent de reprendre les cours alors que la rentrée a officiellement eu lieu le 1er octobre. Les enseignants tchadiens comme la plupart des travailleurs du secteur public sont en grève depuis plusieurs mois pour revendiquer le remboursement de leurs salaires coupés dans le cadre des mesures d’austérité.

Dans les sept établissements publics qu’il a visités, le ministre de l’Education nationale Aboubakar Assidick a constaté l’absence d’enseignants. Très peu d’élèves inscrits, mais la présence du personnel administratif.

Constatant la non-reprise des cours pour cause de grève, le ministre annonce qu’une liste sera dressée pour pointer les absents : « J’en appelle d’abord à leur sens des responsabilités, mais d’autre part, j’ai donné des instructions aux inspecteurs, aux délégués et aux chefs d’établissements, d’établir des listes de présence. Les enseignants qui ne seront pas là, on les considère comme des grévistes et on transmet la liste à qui de droit ».

Cela ne nous fait pas peur lui répondent les syndicats, qui estiment que le gouvernement devrait plutôt favoriser le dialogue pour le secrétaire général pour la ville de Ndjamena du Syndicat des enseignants du Tchad : « Nous sommes en grève, parce qu’on nous a coupé injustement le salaire. Cela ne nous permet plus de vivre. Cela ne nous permet même pas de mettre de l’essence dans les engins et d’aller au travail ».

Il y a deux semaines, le gouvernement a demandé aux travailleurs du secteur public de reprendre le travail en échange d’une promesse de rétablissement progressif de leur salaire amputé. Mais ceux-ci, échaudés par plusieurs promesses non tenues, ont décidé de poursuivre leur mouvement, enchaînant ainsi cinq mois d’interruption du secteur public.