Tchad : rentrée scolaire, le ministre de l’Education appelle au respect du calendrier

Le ministre de l’Education Nationale, Mog-Nan Djimounta, dans une note circulaire, du mardi 13 septembre 2022 demande le respect strict calendrier de l’année scolaire 2022-2023.

Les responsables des établissements privés, confessionnels et publics, sont interpellés à l’effet de respecter le calendrier de l’année scolaire 2022-2023. Pour le ministre en charge de l’éducation, les dates arrêtées ne doivent souffrir d’aucune entrave dans son exécution. Il prévient que tout établissement qui ne respecte pas la date officielle de la rentrée pédagogique fixée au 1er octobre 2022, sera sanctionné conformément aux textes en vigueur.

« J’en appelle à l’application stricte des dispositions de l’Arrêté 244/CMTPCMT/PMT/MENPC/SEENPC/SG/DGPR/DNEC/2022 du 03 septembre 2022, fixant le calendrier scolaire du Ministère de l’Education Nationale et de la Promotion Civique au titre de l’année scolaire 2022-2023 », peut-on lire dans la circulaire.

L’arrête du 03 septembre 2022, fixe la rentrée administrative au jeudi 15 septembre 2022 et la rentrée pédagogique des classes samedi 1er octobre 2022. « Tout Etablissement qui ne respecte pas la date officielle, de la rentrée scolaire fixée au 1 Octobre 2022, sera sanctionné conformément aux textes en vigueur en République du Tchad. », met en garde le patron de l’éducation.

Tchad : le ministre de l’Education multiplie les rencontres avant la rentrée scolaire 2021-2022

Le 18 août 2021, le ministre de l’Education nationale, Kosmadji Merci a reçu tour à tour le représentant de  l’UNICEF et le chef de Délégation de l’Union Européenne au Tchad. Les discussions ont été axées sur l’investissement dans l’éducation

 

Le nouveau représentant de l’UNICEF au Tchad, Jacques Boyer a été reçu en audience par le ministre en charge de l’éducation, Kosmadji Merci. Le représentant de l’UNICEF a laissé entendre qu’il va œuvrer pour renforcer la collaboration entre son institution et le ministère de l’Education Nationale et de la Promotion Civique. Il a remercié le Tchad d’avoir pris l’engagement au sommet mondial sur l’éducation tenu fin juillet dernier à Londres d’augmenter le budget alloué à l’Education.

Après le représentant de l’UNICEF, le chef de département de l’Education Nationale et de la Promotion Civique, M. Kosmadji Merci, a reçu le chef de Délégation de l’Union Européenne au Tchad, Kurt Cornelis, Les échanges ont porté essentiellement sur l’éducation. A cet effet, le Chef de Délégation de l’union Européenne annonce le démarrage, en 2022, d’un projet financé par son institution en faveur de l’éducation. L’UE, précise-t-il, a décidé de consacrer, de 2022 à 2027, ses ressources à l’éducation au Tchad. Par ce projet, l’UE voudrait contribuer à l’alphabétisation et à la scolarisation des filles. L’éducation, dit-il, constitue l’une des priorités des responsables centraux de l’UE. Pour lui, il faut relever les défis liés à l’alphabétisation et aux taux de scolarité des filles.

Le ministre de l’Education Nationale et de la Promotion Civique, a indiqué que l’éducation a des besoins énormes et la concrétisation du projet annoncé pourrait bien aider son département à relever les défis.

 

Tchad : Aboubakar Assidick Tchoroma donne le coup d’envoi pour la clôture de l’année 2019-2020

Le ministre de l’éducation nationale et de la promotion civique, Aboubakar Assidick Tchoroma a lancé ce jeudi 1er octobre la reprise des cours pour les classes intermédiaires.

Le coup d’envoi a été donné au Lycée Ibrahim Mahamat Itno de Farcha. Cette vise à finaliser le programme l’année scolaire 2019-2020 interrompue par la pandémie de la Covid-19 au mois de mars dernier. Seules les classes intermédiaires sont concernées. Celles-ci devront adopter un système de vague pour éviter la propagation du virus.

Le membre du gouvernement a prescrit le port obligatoire du masque et le respect des mesures barrières avant d’accéder aux établissements. Ceci pour éviter que les écoles deviennent de nouveaux foyers de contaminations.

Le proviseur du Lycée Ibrahim Mahamat Itno, a assuré que les prescriptions seront respectées. Il a indiqué qu’il mettra en application les consignes indiqué dans la circulaire du ministère de l’éducation. Il a ajouté que la rentrée de ce jour concerne les élèves de seconde, et demain vendredi 2 octobre, les élèves en classe de première. Il invite les élèves et les enseignants à se conformer à ces recommandations pour éviter la circulation de la Covid-19.

Il a également été demandé aux élèves de se laver les mains, respections la distanciation physique, porter le cahe-nez, afin de mettre fin à l’année dans les meilleures conditions de santé.

Le système de vague indiqué par les autorités se présente comme suit :

  • jeudi 1er octobre : les élèves de CM1,CM2,6ème, 5ème et 2nd ;
  • vendredi 2 octobre : CE2,CE2,4ème et 1ère ;
  • samedi 03 octobre : Maternelle,CP1 et CP2.

Le ministre en charge de l’éducation a insisté sur le respect des mesures barrières édictées par le gouvernement.

Tchad : la rentrée scolaire par vague et seulement les classes intermédiaires

La reprise des activités scolaires pour le compte de l’année 2020-2021 est prévu pour demain jeudi 1er octobre 2020. Elle ne concerne essentiellement les classes intermédiaires

Dans un communiqué du 29 septembre, signé du directeur général adjoint du ministère de l’Education nationale et la promotion civique, les modalités de reprise de cours ont été fixées. Il indique que la rentrée scolaire 2020-2021 a pour thème : « renforcement des enseignements, apprentissages et promotion de l’éducation civique face au Covid-19 ». Il a précisé que la reprise du 1er octobre concerne uniquement les classes intermédiaires.

Cette reprise permettra aux élèves des classes intermédiaires de finaliser les programmes de l’année scolaire 2019-2020. La répartition se fera comme suit :

  • jeudi 1er octobre : pour les classes de CM1, CM2, 6ème, 5ème, et 2nd ;
  • vendredi 2 octobre : maternelle, CE1, CE2, 4ème, et 1ère;
  • samedi 3 octobre : maternelle, CP1, CP2

Le directeur général adjoint du ministère de l’Education nationale et la promotion civique exhorte les délégués, inspecteurs départementaux et les chefs d’établissements de prendre toutes les dispositions nécessaires.

Tchad : le paiement de la 3e tranche de l’année scolaire écoulée oppose parents et promoteurs d’établissements

La perturbation de l’année scolaire 2019-2020, du fait de la pandémie à coronavirus crée un climat de tension et d’incompréhension entre parents d’élèves et responsables des établissements privés.

Le déroulement des cours pourraient être perturbés dans certains établissements d’enseignement scolaire cette année. Les parents d’élèves et les chefs d’établissements ne parviennent pas à s’accorder sur le payement ou non de la 3e tranche des frais de scolarité de l’année 2019-2020. Les parents estiment que les frais ne doivent pas être versés compte tenu de l’interruption des cours au mois de mars. Les promoteurs d’établissements quant à eux font savoir qu’ils ne sont pas à l’origine de cette interruption.

En effet, avec l’apparition de la covid-19 le 19 mars, le gouvernement a instruit l’arrêt de toutes les activités sur l’étendue du territoire nationale. Cette mesure a entrainé la fermeture des établissements scolaires et universitaires et donc l’arrêt des cours.. Des cours spéciaux avaient été organisés pour les classes d’examens, notamment la terminale et la 3e. Les élèves des classes intermédiaires ont été promus en classes supérieures. Or, plusieurs parents ne se s’étaient acquittés de la dernière tranche des frais de scolarité de l’année scolaire écoulée

Avant l’entame de l’année scolaire 2020-2021, les propriétaires d’établissements exigent le versement de ces frais pour payer les honoraires des enseignants. Les parents restent sur leur position, notamment ne rien payer

Les deux parties attendent l’intervention du ministre en charge de l’éducation pour jouer son rôle d’arbitre.

Il sied de rappeler que la rentrée scolaire 2020-2021 est prévue au 1er octobre prochain

Tchad : Kalzeubé s’offusque contre la non-application de la semaine de l’arbre et la rentrée scolaire

Le ministre secrétaire général à la présidence a mis en garde les membres du gouvernement contre la non-application sur le terrain, de la semaine nationale de l’arbre et des journées d’actions citoyennes

C’était au cours d’une réunion qu’il a convoqué ce 10 septembre. Etaient présents 13 membres du gouvernement, des directeurs généraux, le directeur de cabinet civil, le secrétaire général adjoint à la présidence et le maire de la ville de N’Djamena. La communication du ministre d’Etat, secrétaire général à la présidence était relative à l’immobilisme quant à l’application sur le terrain, de la semaine nationale de l’arbre, édition 2020 et des journées d’actions citoyennes pour la rentrée scolaire et académique 2020-2021.

Il regrette que malgré l’appel à mobilisation respectivement lancé le 29 août et le 5 septembre dernier, moins de 5 gouverneurs ont lancé les activités. Rien n’a été fait à N’Djamena et dans les provinces. L’immobilisme est constaté, fait-il savoir.

Le ministre d’Etat invite les membres du gouvernement à mettre les mains dans la patte et s’assumer pleinement et entièrement pour la réussite de ces évènements dans les 23 provinces

Tchad : la fondation Maarif forme ses enseignants pour la rentrée 2020-2021

Une séance de renforcement de capacité est organisée par la fondation turque Maarif en faveur de ses enseignants pour le compte de la rentrée scolaire 2020-2021. La formation a débuté le 8 septembre 2020

Cet atelier est le énième du genre. Il est organisé à l’approche de chaque rentrée scolaire par la fondation  à l’endroit des instituteurs qui exercent dans ses établissements. Cette session consistera à édifier les enseignants sur l’utilisation du tableau intelligent et sur la classe robotique entre autres. Elle s’appuie également sur l’enseignement à distance entamé depuis l’apparition de la pandémie de la Covid-19.

Ibrahim Douman, directeur de la fondation Maarif au Tchad, explique que le programme de cette session de formation est axé sur les valeurs universelles durables. De sorte que « nous ne dépendions plus des formules et ne répétions plus des slogans », fait-il savoir. « Des valeurs qui devraient nous aider à briser des barrières égoïstes engendrant l’antagonisme entre l’Homme et l’Homme, et nous épanouir en amour et en humanité », ajoute-t-il.

Il est également question au cours de cette séance de se familiariser avec les mécanismes de maitrise de la colère et de débattre des sujets poignants, tels que le bilinguisme au Tchad, l’école et la paix et l’enseignement des sciences expérimentales.

 

Tchad : la rentrée scolaire sera-t-elle effective le 1er octobre ?

La centrale revendicative a annoncé sa décision de poursuivre la grève générale dans les secteurs publics. Ceci  remet en cause le respect de la date de reprise des cours.

 

Depuis le mois de janvier, les instituteurs ont entamé une grève illimitée. Ils demandent au gouvernement de leur payer leurs salaires qu’ils n’ont pas touchés en 2017. La rentrée doit avoir lieu le 1er octobre mais le bras de fer entre les syndicats et les autorités se poursuit. Peu de chance que la rentrée a lieu.

« Il faut que l’école reprenne pour que mes enfants puissent avoir une bonne éducation. À cause de cette grève, mes enfants n’ont pas les bases en lecture et en écriture. J’espère que l’école va reprendre pour qu’ils puissent apprendre et avoir un avenir », raconte Mariam Yamgoto, mère de 5 enfants. Mariam aimerait bien pouvoir inscrire ses enfants dans une école privée…. mais elle n’en a pas les moyens.

Dans la cour de l’école de Walia Goré, l’heure est à la distribution des carnets d’écriture aux écoliers. Juste pour la forme, car dans ce quartier aussi il n’y a pas eu cours depuis janvier. Les salles de classe sont vides. « Ça fait 5 mois que l’on a pas utilisé ce tableau », explique une institutrice.

Tous les professeurs de cette école primaire sont en grève. Et la nature commence à reprendre ses droits autour des bâtiments. « Mon salaire a été divisé par deux. C’est difficile car notre salaire ne couvre pas nos besoins quotidiens » argumente  Djonse Germaine, institutrice de CE2.

Comme tous les fonctionnaires, les enseignants réclament le paiement de leurs primes et indemnités. Elles ont été coupées en raison de la crise économique qui touche le pays. Cela fait des mois que les syndicats négocient avec le gouvernement, sans résultats jusqu’à présent.

« Dans le décret, on nous a coupé deux fois les salaires et on nous a enlevé la prime, cela dépasse l’entendement humain. On est prêt à accueillir la rentrée scolaire pourvue mais avant il faut nous régler nos comptes de l’année 2017-2018 », explique Mbaïriss Ngartoïde Blaise, secrétaire régional du syndicat des enseignants du Tchad

De son côté, le gouvernement, qui n’a pas souhaité réagir malgré nos sollicitations, demande la reprise du travail pour discuter de cette revendication.