Parlement tchadien : Haroun Kabadi de perchoir en perchoir

L’ancien président de l’Assemblée nationale, Haroun Kabadi a été désigné président du SENAT ce vendredi 07 mars 2025 à l’occasion de la séance d’installation de la première législature.

 

Les sénateurs de la première législature au Tchad ont été installés au Palais des Arts et de la Culture, qui est désormais leur siège au bénéfice d’un décret. Au cours cette toute première séance, Haroun Kabadi, ancien président de l’Assemblée nationale est désigné, président de la chambre haute du parlement tchadien. « Je revis aujourd’hui une expérience que j’ai vécue il y a 14 ans, lorsque j’ai été élu président de l’Assemblée nationale. L’histoire se répète encore aujourd’hui. Je suis profondément touché », déclare le tout premier président du SENAT.

Né en avril 1949 dans la province du Moyen-Chari au sud du Tchad, Haroun Kabadi a été président de l’Assemblée nationale de 2011-2021. Suite à la mort de l’ancien président, le Maréchal Idriss Deby Itno et la prise de pouvoir par les militaires, il a été désigné pour présider le Conseil national de transition servant de parlement pendant la période transition. Il a ensuite décider de quitter le perchoir, avec le retour progressif à l’ordre constitutionnel. Avec le retour définitif à cet ordre avec l’installation du SENAT, dont il est le président, Haroun Kabadi marque un pas de plus dans l’environnement politique au Tchad.

Au Tchad, Haroun Kabadi a été entre autres, Premier ministre en juin 2002 en remplacement de Nagoum Yamassoum, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement de janvier 1998 à juillet 1998, ministre de l’Agriculture. L’agronome de formation également Directeur général de la CotonTchad.

Les transporteurs tchadiens en colère contre la hausse des tarifs sur le corridor Douala-N’Djamena

Les membres du Conseil national des importateurs, transitaires et exportateurs du Tchad (Conite) dénoncent une augmentation de 50%, depuis novembre 2020, des tarifs de transport sur le corridor Douala-N’Djamena.

Dans une lettre adressée le 23 décembre 2020 au président de l’Union nationale des transporteurs routiers du Tchad, avec ampliation à son homologue camerounais, ces derniers dénoncent la hausse des tarifs du transport sur le corridor Douala-Ndjamena, qui permet d’approvisionner la capitale tchadienne, à partir du port de Douala, la capitale économique du Cameroun

Au cours d’une rencontre des transporteurs centrafricains, tchadiens et camerounais, tenue le 18 novembre 2020 à Douala, ceux-ci ont décidé de revaloriser les tarifs du transport des marchandises sur le corridor Douala-Ndjamena.

Le tarif est passé de 2,2 millions de FCFA à 3,3 millions de FCFA par camion, ce qui correspond à une hausse de 1,1 million de FCFA, soit 50% en valeur relative. « Cette décision est, à notre avis, un sabotage du commerce inter-étatique », tranche Ali Abdallah Youssouf, « le président de la commission du Conite » et signataire de la lettre susmentionnée.

« L’on est en droit de se poser la question de savoir pourquoi une augmentation du prix du transport par véhicule ne peut concerner que les axes Douala-Ndjamena et Ngaoundéré-Ndjamena, alors que l’axe Douala-Kousseri reste inchangé. N’y a-t-il pas du deux poids deux mesures ? », s’interroge Ali Abdallah Youssouf.

Cuba : fin de formation en médecine pour 133 Tchadiens

La cérémonie de remise de diplômes de doctorat en médecine à ces lauréats tchadiens a eu lieu ce jeudi 18 juillet 2019.

Arrivés aux termes de leur étude, 133 Tchadiens de la 1ère promotion de la faculté de médecine de l’université des sciences médicales de la Havane ont obtenu leur parchemin de fin de formation en médecine, ce jeudi 18 juillet 2019.

Cette cérémonie de remise de diplômes de doctorat en médecine aux 133 lauréats tchadiens de la 1ère promotion de la faculté de médecine de la Havane au Cuba s’est déroulée en présence du ministre de la Santé publique, Aziz Mahamat Saleh et celui de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr David Houdeingar Ngarimadem.

C’est dans le souci d’assurer une santé de qualité à tous les Tchadiens et d’améliorer les conditions de travail aux jeunes que le gouvernement de la République du Tchad a octroyé des moyens financiers pour la formation des jeunes médecins tchadiens généralistes.