Tchad : les élèves et étudiants sont sensibilisés sur le vivre-ensemble

L’Association des jeunes tchadiens dénommée, Libre Afrique Tchad organise depuis le 14 octobre 2020, une campagne de sensibilisation sur les notions de vivre-ensemble dans les Lycées de N’Djamena

La caravane est placée sous le thème : « Vivre-ensemble et tolérance au Tchad », elle a été au cours d’un point de presse tenu par Josué Koumnobeye Nekoura le vice-président de ladite association. Un accent est mis sur les défis sécuritaires, sociaux, humains et développementaux. Cette campagne veut éviter aux jeunes élèves de tomber sur le coup du repli identitaire, du terrorisme, du repli identitaire, des conflits intercommunautaires et du régionalisme, fait savoir Josué Koumnobeye Nekoura, vice-président de l’association.

L’association, Libre Afrique Tchad a insisté sur le terrorisme. Elle fait savoir que les groupes terroristes se servent de la division des populations pour imposer leurs idéologies et se positionner au Tchad. Le vice-président invitent les tchadiens à consolider les liens pour barrer la route au terrorisme limiter les pertes en vies humaines et matérielles. Elle craint une possible incursion des groupes djihadistes au Nord du Tchad, à la frontière avec la Lybie. Il redoute également la présence de Boko Haram dans le bassin du Lac Tchad.

Le vice-président de l’association a souligné que, tant que la situation sécuritaire en Lybie n’est pas réglée, il faut craindre une nouvelle incursion des mouvements terroristes et trafiquants de tous bords sur le sol tchadien. La première phase de cette caravane est prévue du 14-au 16 octobre 2020.

Tchad : les jeunes de Faya à l’école de consolidation de la paix et du vivre ensemble

Il s’est ouvert ce mardi 29 septembre à Faya, un atelier de formation en prévention et résolutions des conflits.  50 jeunes de seront édifiés pendant deux jours sur les notions de préventions et résolutions de conflits

Cette séance d’apprentissage est une initiative de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), via son projet « Habiliter des jeunes vulnérables du centre du Tchad à devenir des agents de consolidation de la paix ». L’atelier de formation en prévention et résolutions des conflits vient renforcer les capacités des membres des structures communautaires et des jeunes dans les domaines de la prévention et la résolution des conflits dans l’optique de mettre sur pied des mécanismes d’engagement et de dialogue

Le chef de base de l’OIM de Faya, Eli Ztorche explique la session est prévue pour deux jours et se fera par session. Un enseignement de qualité sera dispensé sur des thématiques phares. Notamment la prévention et la réduction des conflits, les mécanismes de gestion des conflits, la communication, la négociation

Représentant le gouverneur de la province du Borkou au lancement des travaux, le secrétaire général de la province, Abakar Hissein Didigui apprécie le rôle que joue l’OIM dans la promotion du dialogue sociale et la stabilisation de la paix.

A la suite de cette formation les bénéficiaires devront se conduire en artisan de paix.

Tchad : la CASAC sensibilise sur les notions de vivre-ensemble

La CASAC, coalition des associations de la société civile a démarré le 20 septembre une campagne visant à recenser les doléances des tchadiens dans plusieurs provinces du pays

La caravane est dénommée « conscience citoyenne ». Elle durera un mois et s’étendra à plusieurs provinces dans le pays. La CASAC entend recenser les doléances de tchadiens et vulgariser les notions de vivre ensemble. La coalition veut également édifier le caractère sacré de l’unité nationale et la nécessité de la consolider.

Le président de la coalition, Mahmoud Ali Seid, appellent les tchadiens de tout bord à prioriser les valeurs de la vie en société et d’éviter de céder aux « pourfendeurs » de la haine et la division entre tchadiens. Il fait également savoir que des conseils seront prodigués pour rendre favorable le brassage intercommunautaire et encourager les citoyens dignes que le Tchad se porte bien.

La coalition va remettre après la campagne, un cahier des doléances citoyennes à qui de droit afin que d’autres actions du même ordre aient lieu.

 

Tchad : savoir-vivre comme facteur d’intégration et de réussite professionnelle, au cœur d’un séminaire

Un séminaire sur le savoir-vivre s’ouvre du 14 au 15 août en faveur des élèves du second cycle de l’Ecole nationale d’administration (ENA). La formation s’étendra sur deux jours.

La séance de formation sur le vivre-ensemble consiste à donner des rudiments à ces élèves pour mieux intégrer le monde du travail. Les travaux sont dirigés par des personnalités des domaines de l’esthétique, de la communication du conseil en image et du stylisme. Les apprenants seront édifiés sur les règles d’usages protocolaire, les règles de base de la courtoisie, l’art de table, les codes vestimentaires et de l’esthétique corporelles.

La session d’apprentissage a été initiée par Mariam Mahamat Nour, Présidente du Conseil d’administration (PCA) de l’ENA. Elle a précisé que cette séance vise à armer les élèves des éléments de base sur le vivre-ensemble, facteur d’intégration et de réussite dans le milieu professionnel. Elle veut éviter aux futurs cadres de l’administration de vivre des débuts malheureux. Comme ce fut son cas en 1991 avec ses débuts difficiles dans le gouvernement. La PCA explique aux apprenants qu’il est important pour eux de s’outiller des règles de savoir-vivre, car ils permettront à ces derniers : « d’être à l’aise au bon moment et au bon endroit ». « Les bonnes manières privilégient partout », conseille-t-elle.

Le directeur de l’ENA quant à lui a fait savoir aux élèves du second cycle de son école que : « savoir-faire sont enseignés dans les salles de classe », or ce séminaire a pour objectif d’apporter un élément important, le savoir-vivre.

 

Batha Ouest : agriculteurs et éleveurs font la paix

Les autorités administratives et traditionnelles du Batha Ouest ont joué la médiation entre agriculteurs et éleveurs pour la cohabitation pacifique.

Les deux communautés ont enterré la hache de guerre. Cette décision est arrivée suite à la médiation des autorités administratives de Batha Ouest. Les agricultures et les éleveurs ont manifesté leurs consentements de vivre-ensemble.

En présence de ces commis de l’Etat, les agriculteurs et les éleveurs se sont échangés symboliquement leurs produits pour enterrer la hache de guerre. « Les uns ne peuvent pas vivre sans les autres et vice versa. Car, ils sont condamnés à vivre ensemble », a indiqué Fatimé Boukar Kossey, préfet de la localité.

« La guerre ne résout pas les conflits. Le dialogue reste le moyen privilégié », c’est ce que pense les deux parties.