Tchad : le PSF pense que les violences sur magistrats sont orchestrées par le pouvoir en place

Dans un communiqué de presse du 29 mars, le Parti socialiste sans frontières (PSF), s’indigne contre les agressions sur magistrats.…

Dans un communiqué de presse du 29 mars, le Parti socialiste sans frontières (PSF), s’indigne contre les agressions sur magistrats. Pour le parti politique de Yaya Dillo c’est une stratégie des pouvoirs en place pour museler les garants de la justice.

Des violences sur le les acteurs de justice sont récurrents sur l’ensemble du territoire depuis quelques mois. Les magistrats sont la cible de menaces, violences physiques et psychologique. Malgré les multiples plaintes, la situation va de mal en pis. En guise de compassion suite à la vague d’agressions qui déferle sur les magistrats, le PSF monte au créneau.

Cette formation politique pense que c’est une : « stratégie savamment orchestrée au plus haut niveau pour intimider le corps judiciaire et le mettre aux ordres afin de prouver que la force militaire est l’unique pouvoir dans la République ». Cet acharnement a commencé par la déclaration outrancière du PCMT à Sarh à l’égard des magistrats. Ensuite, ses bras armés ont pris le relais en molestant les magistrats à N’Djaména, Mao et Kelo, rappelle le communiqué.

Le Parti Socialiste sans Frontières dit condamner cette machination violente à l’égard des magistrats et réaffirme sa solidarité de leur lutte pour la préservation de leur intégrité physique. Le parti invite également, le peuple tchadien à soutenir les magistrats, car ce qui se passe actuellement risque de mettre à mal : « le principe de séparation entre les pouvoirs d’État qui est le gage de la stabilité des institutions et de la paix sociale. »

Enfin, le PSF appelle les partenaires du Tchad qui soutiennent la transition actuelle d’exiger le respect du magistrat et de la séparation claire et nette entre les pouvoirs d’État.

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