Le parti politique célèbre ce 11 septembre, 29 ans d’existence et réaffirme son engagement pour la protection de la Constitution, et son attachement à la démocratie et à la justice sociale.
Pour célébrer ses 29 ans, le RNDT-Le Réveil a produit un communiqué pour relater les combats auxquels il a été confronté. D’après le sénateur Mbaigolmem Sébastien, secrétaire exécutif adjoint de cette formation politique, le chemin a été parsemé d’embuches. Il explique que, le RNDT-Le Réveil est resté fidèle à ses idéaux et à son devoir de responsabilité, malgré le fait qu’il soit accusé de « complice du pouvoir par une certaine opposition ». Et : « redouté comme le pire opposant par le même pourvoir ». Il se félicite du fait que la résilience du parti, est devenue une source d’inspiration pour ses pourfendeurs et d’espérance pour des milliers de Tchadiens, convaincus que la vérité finit toujours par triompher
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Mbaigolmem Sébastien rappelle que, face aux velléités de modification de la Constitution, RNDT-Le Réveil s’est élevé avec force contre cette entreprise de confiscation du jeu démocratique, de réduction de l’espace des libertés et d’instrumentalisation des institutions. Pour lui, défendre la Constitution, c’est défendre la République. Sauvegarder l’impartialité présidentielle, c’est refuser l’affaiblissement de la fonction présidentielle, c’est préserver l’unité nationale. Dire non à la manipulation des institutions, c’est protéger la paix civile et la stabilité.
Il dénonce également : « l’intention d’instaurer la peine de mort », le remplacement du dialogue et de la concertation par l’exclusion et l’imposition. « Nul ne doit oublier que toucher à la Constitution pour l’asservir à un parti, c’est attenter directement à la République », peut-on lire.
Pour la formation politique, la résurrection d’un code pastoral jugé anticonstitutionnel par le Conseil Constitutionnel et « paysanicide » par les chefs religieux, sonne une provocation catégorielle inutile.
Sur le plan socioéconomique, RNDT-Le Réveil, dénonce, la cherté de la vie qui écrase les ménages, la pauvreté qui s’aggrave, le chômage des jeunes qui atteint des niveaux alarmants, les services sociaux de base (éducation, santé, eau potable, électricité) abandonnés ou mal gérés. Et les infrastructures routières se dégradent dans une indifférence totale. « Malgré les immenses ressources dont dispose notre pays, la mauvaise gouvernance et l’opacité dans la gestion des finances publiques, sans stratégie de diversification, affaiblissent l’économie nationale et compromettent l’avenir des générations futures », s’indigne le sénateur.
Sur le plan sécuritaire, il pointe du doigt, la criminalité galopante, les conflits intercommunautaires mal gérés. « L’État, censé protéger ses citoyens dévient une source d’insécurité pour sa population ».