Côte d’Ivoire: le régulateur invite la presse à « ne pas être le levain » d’une crise électorale

Le président de l’Autorité nationale de la presse (ANP), l’organe de régulation des médias dans le pays, Samba Koné, a invité jeudi à Abidjan, la presse ivoirienne à « ne pas être le levain » d’une crise électorale dans le pays où la tension est de plus en plus perceptible à l’approche du 31 octobre, la date constitutionnelle de l’élection présidentielle.« Nous allons appliquer la loi. Les journalistes qui se mettront au travers de la loi  seront sanctionnés. Nous souhaitons que la presse ne soit pas le levain de ce qui pourrait arriver et que nous ne souhaitons pas», a dit M. Koné parlant de la couverture du processus électoral par les médias.

 Il s’exprimait à la seizième édition de la tribune de l’Agence ivoirienne de presse ( AIP, service public), un forum d’échanges dont il était l’invité.

« Nous ne pouvons pas faire ce métier en incitant les gens à la haine et à la révolte. Je souhaite que les journalistes demeurent professionnels et restent dignes. », a poursuivi le président de l’ANP, estimant « qu’il n’y a pas de société démocratique sans médias ».

 Parlant auparavant du rapport de la presse avec les réseaux sociaux, M. Koné a soutenu que ces nouveaux médias sont aujourd’hui « une opportunité » pour les journalistes. Cependant, il a invité  les journalistes à avoir un recul nécessaire vis-à-vis des informations diffusées sur les réseaux sociaux en les vérifiant.

Dans la foulée, le président de l’ANP a fait savoir que  sur 147 sites d’informations sont  répertoriés dans le pays dont seulement 44 sont légalement constitués. La tribune de l’AIP est une plateforme qui permet d’échanger avec une personnalité sur des questions de l’actualité nationale et internationale.

Afrique de l’Ouest: Jely Group initie un programme pour les cadres en situation de stagnation professionnelle

Jely Capital Humain, la branche du cabinet Jely Group dédiée au développement du Capital Humain, a initié un programme visant à accompagner les cadres supérieurs ouest-africains en situation de stagnation.Le 14 septembre 2020, le Cabinet annonce avoir achevé la phase pilote d’un Programme de Développement de Carrières (Top Managers Development Program), rapporte une note transmise à APA, jeudi.

Ce programme a été notamment mis sur pied à l’issue de deux constats « alarmants », mentionne le Cabinet qui souligne que « plus de 85% des cadres interviewés au cours de divers processus de recrutement en Côte d’Ivoire sont en situation de stagnation professionnelle ».

En outre, « près de 75% de ces cadres ne constatent pas d’évolution notable de leur carrière malgré l’obtention de diplômes complémentaires », ajoute une note du Cabinet.

Les principales raisons de ces constats sont : une méconnaissance de la nouvelle dynamique du marché de l’emploi en Afrique, un manque de planification de leur carrière et une tendance à accumuler des diplômes au détriment de compétences solides et de réalisations palpables.

A cela s’ajoutent pour les candidates de genre féminin un manque de confiance et une certaine frilosité, alors même qu’elles possèdent les compétences requises pour progresser dans leur carrière,  énumère la note.

Pour Sylvie Tshisungu Djoman, en charge du département Capital Humain au sein dudit cabinet « les cadres supérieurs ouest-africains regorgent de qualités mais sont très souvent déconnectés par rapport aux réelles attentes d’un marché de l’emploi en constante évolution ».

Elle a relevé que « le TMDP (programme) permet de les aligner sur les réalités du marché et de leur donner les armes pour progresser et contribuer au développement socio-économique du continent».

A l’issue de la phase pilote du programme initiée par Jely Capital Humain, 80% des bénéficiaires ont franchi au moins un échelon complémentaire d’évolution et plus de 90% ont connu des évolutions de salaire significatives.

« Notre plus belle fierté concerne un cadre du secteur financier qui est passé d’un poste de Directeur des Opérations Pays à celui de Directeur Général d’une compagnie panafricaine sans passer par une formation complémentaire et en pleine crise de la Covid-19», a poursuivi Sylvie Tshisungu Djoman.

Ce Cabinet spécialisé en développement du Capital Humain offre des prestations en matière de recrutement, de renforcement de la gouvernance, de formation mais également un service d’accompagnement au développement professionnel.

Depuis sa création, Jely Capital Humain est intervenu dans le secteur financier (banques, assurances, SGI, sociétés d’investissement), médical (pharmacies, cliniques), audiovisuel, industriel et immobilier. Il est le premier cabinet dédié au financement et à la restructuration des PME.

Maroc : Nouveau record de cas de contamination avec 2.488 nouveaux cas en 24 heures

Le Maroc a enregistré un nouveau record de contamination ce jeudi avec 2.488 nouvelles contaminations recensées durant les dernières 24 heures, a annoncé le ministère de la Santé.Ce nouveau chiffre porte à 94.504 le nombre total des cas déclarés dans le Royaume depuis l’apparition de la pandémie en mars dernier. Le taux d’incidence cumulé bondit ainsi à 260,2 pour 100.000 habitants, avec une prévalence de l’ordre de 6,9 pour 100.000 habitants au cours des dernières 24 heures.

Par régions, c’est toujours Casablanca-Settat qui affiche le plus grand nombre d’infections enregistrées durant les précédentes 24 heures, à savoir 932 cas. Classement également inchangé pour Rabat-Salé-Kénitra et Marrakech-Safi qui occupent respectivement la 2e et la 3e position avec 289 et 311 cas.

Par ailleurs, le nombre des guérisons a atteint à ce jour 74.930 avec 1.962 cas supplémentaires déclarés totalement rétablis au cours des dernières 24 heures, soit un taux de rémission de 79,3%.

Dans le même intervalle, 28 personnes ont perdu la vie des suites du Covid-19, ce qui porte le bilan total des décès à 1.714 cas alors que le taux de létalité reste stabilisé à 1,8%.

En outre, le ministère a fait état de quelque 20.215 cas exclus durant les dernières 24 heures suite aux analyses effectuées au laboratoire, portant à 2.224.010 le total des cas exclus à ce jour dans le Royaume.

Pour sa part, le nombre des cas actifs a atteint 17.860 personnes, soit une moyenne de 49,2 pour 100.000 habitants.

Parmi ces cas actifs, 260 sont pris en charge dans les unités de réanimation et de soins intensifs, dont 44 sont placés sous respiration artificielle.

Refus du Pdci pour son représentant à la CEI centrale de prêter serment devant le Conseil constitutionnel

Siaka Bamba, représentant du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition) à la Commission électorale indépendante (CEI) centrale, n’a pu prêter serment jeudi devant le Conseil constitutionnel suite à un refus de sa formation politique.Attendu jusqu’à 16h GMT  (heure locale), l’impétrant, M. Siaka Bamba, ne venant pas, le président du Conseil constitutionnel, Mamadou Koné, rapporte avoir joint le ministre de l’Administration du territoire pour l’en informer.

En retour, dira-t-il, le ministre a indiqué « qu’il est vraiment désolé, il vient d’avoir M. Siaka Bamba qu’il lui a dit que ce matin même, une réunion a été organisée au niveau de son parti au cours de laquelle il a été convenu qu’ il ne devrait pas prêter serment ». 

« Celui qui devrait prêter serment n’est pas là », a-t-il lancé après cette explication,  avant d’ajouter avoir alerté le Conseil constitutionnel depuis la veille afin de se préparer pour recevoir le serment de M. Bamba. 

M. Siaka Bamba devrait prêter serment en qualité de membre de la Commission centrale de la CEI. Le Conseil constitutionnel avait déjà marqué son accord pour sa prestation de serment en audience solennelle ce jeudi à 16h dans les locaux de l’institution.

Le poste du représentant du Pdci au sein de la Commission centrale de la CEI reste toujours vacant. Or, il doit être pourvu afin que cette instance aie son effectif au complet avant l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020. 

Côte d’Ivoire: près de «30% des fonctionnaires et agents de l’Etat» victimes de surendettement

Près de « 30% des fonctionnaires et agents de l’Etat» de Côte d’Ivoire sont victimes de surendettement dus à des prêts à usure, a indiqué jeudi à la presse à Abidjan, M. Souleymane Fadiga, le directeur général de la lutte contre la pauvreté.Les surendettements dus au fait d’usuriers « impactent dangereusement la vie de presque 30% des fonctionnaires et agents de l’Etat », a dit M. Fadiga Souleymane, directeur général de la pauvreté au ministère de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté.

M. Fadiga Souleymane s’exprimait jeudi, devant la presse, en marge d’une journée d’information et d’échanges sur le surendettement des fonctionnaires et agents de l’Etat qui a regroupé près de 30 ministères dont les employés sont touchés par ce phénomène.  

Quelque 2 155 fonctionnaires et agents de l’Etat sont aujourd’hui « en situation de vulnérabilité extrême » avec « une perte annuelle de 3,8 milliards Fcfa » pour les ménages qui ne peuvent ni utiliser pour l’épargne ni pour la consommation, a-t-il fait observer. 

« La situation est telle que ces personnes vivent dans une certaine précarité et nous essayons ensemble avec eux pour à travers une étude qui sera menée pour voir comment on peut les aider à trouver une solution » sur le surendettement, a-t-il ajouté.

Le diagnostic montre en Côte d’Ivoire que « près de 30 000 fonctionnaires et agents de l’Etat subissent les effets du surendettement auprès des maisons de crédits et d’équipements, dans un environnement des prêts à usure communément appelé « système margouillats ».

Le gouvernement ivoirien a procédé dès 2011 à un renouvellement des outils et matériels de travail, à une revalorisation par le déblocage des avancements indiciaires en 2014 et 2015, suivi d’un avancement des fonctionnaires tous les deux ans, pour améliorer leurs conditions de vie.

En dépit de ces efforts consentis pour l’amélioration des conditions de vie des fonctionnaires et agents de l’Etat, il est de plus en plus constaté que des fonctionnaires vivent dans une situation de précarité qui frise l’indigence.

Le raison essentielle évoquée pour expliquer cet état de fait est une  situation de surendettement,  notamment le fait pour des agents de l’Etat et des fonctionnaires de contracter de nombreuses dettes auprès d’usuriers à des taux d’intérêts illicites.

Pour l’année 2020, la revue documentaire 2020 du ministère de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, révèle que la situation de surendettement est la cause principale de la précarité et de la vulnérabilité de 2155 chefs de ménages dont 67 femmes et 2088 hommes.

Le surendettement des fonctionnaires comporte des dimensions psychologiques,  sociales et culturelles. Selon la psychologue, Dr Bendé Kouakou, cela est dû à une faible rémunération salariale,  une gestion inefficace du budget familial, les pressions sociales, le problème de maladie et d’addiction.

La décennie de crise qu’a connue la Côte d’Ivoire a favorisé la pauvreté. Cet état de fait caractérisé par un taux de chômage élevé, a entraîné une paupérisation des ménages avec une cherté de la vie.

En 2014, un rapport du ministère de l’Éducation nationale et de l’enseignement technique révèle que quelque 23 400 enseignants,  soit 24,72% de ce corps de métier sont surendettés. Pour l’année 2021, l’Etat ivoirien veut proposer des reformes administratives et sociales pour atténuer l’endettement par l’usure. 

En outre, le gouvernement ivoirien envisage d’engager les acteurs dans des cycles de formation sur l’éducation financière avec l’appui d’ONG et d’organismes internationaux en vue de permettre une inclusion sociale et financière. 

« On aura une étude pluridisciplinaire qui va nous dire ce qu’il faut faire comme mécanisme pour régler le problème de surendettement en vue de protéger les citoyens face à cette situation et comment transformer les passifs de cette dette en élément de produit de protection sociale », a dit M. Fadiga.  

Le phénomène touche des agents de 29 ministères, représentant quelque « 30% des fonctionnaires ». Selon M. Fadiga, « il y a des comportements étatiques liés au fait qu’ il y a des personnes qui ne savent plus comment faire », ce qui entraîne des abandons de postes ou des défis à l’autorité. 

Maroc : Le ministre de l’énergie et des mines annonce sa contamination par la Covid-19

Le ministre de l’Energie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rabbah, a annoncé avoir été testé positif au coronavirus.Dans un communiqué, le ministre indique avoir effectué les analyses de dépistage du coronavirus (Covid-19), qui se sont révélées positives.

Le Maroc a enregistré un nouveau record de contamination ce jeudi avec 2.488 nouvelles contaminations recensées durant les dernières 24 heures, a annoncé le ministère de la Santé.

Ce nouveau chiffre porte à 94.504 le nombre total des cas déclarés dans le Royaume depuis l’apparition de la pandémie en mars dernier. Le taux d’incidence cumulé bondit ainsi à 260,2 pour 100.000 habitants, avec une prévalence de l’ordre de 6,9 pour 100.000 habitants au cours des dernières 24 heures.

Mali : la Cedeao ne cède pas devant la junte

La junte au pouvoir à Bamako depuis un mois doit renoncer à la direction de la transition politique selon la Cedeao.La Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) serre la vis. L’organisation régionale, dans le communiqué du mini-sommet tenu mardi 15 septembre au Ghana, a conditionné la fin des sanctions contre le Mali à la désignation de deux civils aux postes de président et de Premier ministre de la transition.

Au lendemain de cette réunion à huis clos à laquelle a participé le Conseil National pour le Salut du Peuple (CNSP), la junte militaire au pouvoir suite au renversement, le 18 août dernier, du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), a officiellement réagi mercredi lors d’une conférence de presse organisée à Kati, leur quartier général situé à une vingtaine de kilomètres de la capitale Bamako.

Le Colonel-Major Ismaël Wagué, porte-parole du CNSP, raconte les négociations avec les chefs d’État ouest-africains : « Nous avons demandé la levée ou l’allègement des sanctions. Il nous ont répondu qu’ils prendront une décision dès la mise en œuvre des mesures nécessaires ».

Le porte-parole de la junte de Bamako a précisé aussi que « nous avons clairement dit à la Cedeao que nous sommes au service du peuple. Étant donné que la majorité a parlé d’une transition militaire, nous avons suggéré que l’on puisse aller dans ce sens. Notre option avouée est d’être du côté de la majorité. La Cedeao a refusé. Nous ne pouvions pas décider sur place. Nous avons donc promis de revenir et discuter conformément à ce qui il y a dans la charte (de la transition) ».

Ce document de base, adopté au terme des « journées de concertation nationale », permet aussi bien à un civil qu’à un militaire de diriger la transition politique.

L’ultimatum de la Cedeao est arrivé à expiration mais la junte militaire prévoit d’entamer, « dès aujourd’hui, la mise en place d’un collège pour installer les organes et choisir les personnalités de la transition ».

La 24ème Assemblée générale sera « historique », selon le SG de l’OMT

La 24ème Assemblée générale de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) qu’accueillera Marrakech en 2021 sera « historique », a assuré, mercredi à Tbilissi, son Secrétaire général Zurab Pololikashvili.« La prochaine Assemblée Générale de l’OMT sera historique. Nous ferons tout notre mieux pour en faire l’un des évènements post-pandémie les plus réussis », a-t-il déclaré en marge des travaux de la 112ème session du Conseil exécutif de cette institution spécialisée des Nations Unies.

Dans ce cadre, il a précisé que la rencontre de Marrakech sera l’occasion de discuter de l’avenir du secteur touristique durement touché par la crise sanitaire, invitant tous les États membres de l’organisation ainsi que le secteur privé à y répondre présent.

Le Secrétaire général de l’OMT a également souligné que le Maroc est « une excellente destination » à promouvoir et « un modèle » dans le secteur du tourisme, mettant en avant la grande expérience du Royaume dans le domaine, ainsi que ses infrastructures.

Pour rappel, le Maroc a été désigné comme pays hôte de la 24ème Assemblée générale de l’OMT lors de la précédente rencontre tenue en septembre dernier à Saint-Pétersbourg, en Russie, par l’obtention de 76 voix sur 107 votes, contre 15 pour les Philippines et 13 pour le Kenya.

La Marine royale marocaine interpelle 186 candidats à la migration irrégulière à majorité des Subsahariens

Des garde-côtes de la Marine royale ont arraisonné, la nuit du 15 au 16 septembre, en Méditerranée et en Atlantique, des embarcations de fortune avec à leurs bords 186 candidats à la migration irrégulière, à majorité des Subsahariens.Les migrants ont tous été acheminés sains et saufs vers les différents ports du Royaume, après avoir reçu les soins nécessaires à bord des garde-côtes de la Marine royale, souligne une source militaire.

Dans le même temps, d’autres garde-côtes ont arraisonné, en Méditerranée, un voilier, deux jet-skis et un go-fast, utilisés dans le trafic de stupéfiants.

Cette opération a permis l’arrestation des trafiquants, dont trois Espagnols et deux Marocains, et la saisie d’environ une tonne de résine de cannabis, fait savoir la source.

Les trafiquants, les moyens nautiques et la cargaison, ont été remis à la gendarmerie royale pour les procédures judiciaires en vigueur.

Economie, santé et migration se bousculent à la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le trafic portuaire, les mineurs marocains immigrés en Espagne et le plan national de lutte contre le Coronavirus.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que le trafic portuaire affiche une performance de 9,8% au mois d’août 2020 enregistrant un volume de 7,8 millions de tonnes.

Sur les huit premiers mois de l’année, l’activité des ports grimpe de 6,8% atteignant de ce fait un volume global de 62,6 millions de tonnes, selon les dernières statistiques de l’Agence nationale des ports (ANP). Il en ressort que les ports de Mohammedia, Casablanca et Jorf Lasfar ont assuré le transit de 49 millions de tonnes, ce qui constitue environ 78,3% du trafic des ports gérés par l’ANP à fin août 2020.

En termes de croissance, le port de Safi a atteint un volume d’environ 5,7 millions de tonnes, soit une progression de 31,6% à fin août 2020 par rapport à la même période de l’année 2019, attribuée notamment au fort rebond des importations du charbon (+391,8%), des céréales (+109%) et des exportations des phosphates (+75%) et du gypse (+19,5%).

+Al Ahdath Al Maghribia + cite des des statistiques officielles espagnoles qui révèlent que pas moins de 10.000 mineurs ont foulé le sol ibérique l’année dernière dont 70% d’origine marocaine.

Selon le quotidien, ces données contrastent avec celles partagées par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés qui établit le nombre de mineurs marocains étant parvenu à traverser le Détroit à près de 5.500 cas, dont l’immense majorité squatte les rues des enclaves de Sebta et Melilia, dans la région de l’Andalousie ou plus au nord, dans la capitale, Madrid.

Face à une telle situation, les autorités espagnoles s’inquiètent de voir basculer cette population vulnérable, cible souvent de groupuscules djihadistes, dans l’extrémisme, dans le trafic de drogue, voire dans certains cas, d’intégrer des réseaux de pédophilie. Sous la supervision du ministère espagnol des affaires sociales et du travail, le gouvernement de Madrid a mobilisé d’urgence plusieurs centres d’accueil afin d’y loger ces mineurs, en particulier ceux n’ayant aucun proche en Espagne.

+L’Economiste+ rapporte que le ministère de la Santé a indiqué, mardi, que le plan national de lutte contre le Coronavirus aspire à faire baisser le taux de reproduction du virus à moins de 1.

Lors de la présentation du bilan bimensuel relative à la situation épidémiologique liée au Covid-19, le chef de division des maladies transmissibles à la direction de l’épidémiologie et lutte contre les maladies au ministère de la Santé, Abdelkrim Meziane Bellefqui a indiqué que le taux de reproduction du virus est stable actuellement à 1,11 et que l’ambition de le faire baisser à -1. Le responsable de ladite division s’est, dans ce sens, arrêté sur l’augmentation remarquable du nombre de cas dans la région de Casablanca-Settat, en particulier dans la ville de Casablanca.