Les nouvelles mesures contre la Covid-19 au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, samedi à APA, traitent largement des nouvelles mesures barrières annoncées la veille par Aly Ngouille Ndiaye, ministre de l’Intérieur, pour contrer le coronavirus dont les cas ne cessent d’augmenter dans le pays.« Interdiction des rassemblements dans les lieux publics : Touba et Tivaouane dans l’œil du cyclone », titre Source A.

Dans ce journal, le ministre Ndiaye qui faisait face à la presse, a expliqué que « 158 des 213 morts (liés à la Covid-19) sont du 3e âge ».

Contre la propagation de la Covid-19, Sud Quotidien note que « l’Etat se ravise » et rend obligatoire le port du masque dans les services de l’administration et du privé, dans les commerces et les transports.

Selon nos confrères, il est également interdit les rassemblements au niveau des plages, des terrains de sport, des espaces publics et des salles de spectacle. « Interdiction de toute manifestation sur la voie publique (notamment à Dakar). Amende de 200 à 20.000 f cfa aux contrevenants. Mise à contribution des autorités religieuses », conclut Sud Quotidien.

« Gestion de la Covid-19 : Le ministre de l’Intérieur corse les mesures », renchérit Direct News, qui estime qu’Aly Ngouille Ndiaye communique mieux que Diouf Sarr, ministre de la Santé et de l’Action sociale.

Traitant de ces « mesures restrictives pour stopper les contaminations », La Tribune écrit que « Macky apprend à contrer le virus », pendant que son ministre Aly Ngouille Ndiaye « accélère le recul et accuse la jeunesse ».

S’il en est ainsi, c’est parce que dans Vox Populi, le ministre de l’Intérieur affirme que « les jeunes transmettent le virus aux vieux qui en meurent ».

« Lutte contre la Covid-19 : L’Etat interdit les cérémonies de levée de corps », renchérit Lii Quotidien.

Pendant ce temps, L’As se focalise sur les 82 cas communautaires enregistrés hier vendredi et voit « le Sénégal dans une situation explosive ».

Toutes choses qui poussent Libération à faire état d’une explosion de la transmission communautaire du virus avec « 100 cas en deux jours ». Selon le journal, le bilan passe à 225 morts.

« Hausse drastique des cas après la Tabaski : Coups de bélier du Covid-19. 82 cas communautaires dont 11 à Saint-Louis », titre Le Quotidien, informant que les mesures de restriction entrent en vigueur.

Pour Walf Quotidien, « accusée de désinvolture (par le chef de l’Etat qui lui demande de ne pas alarmer la population) : La presse, vent debout contre Macky. Le président, les faux-fuyants et la stratégie du bouc-émissaire ».

Cela fait dire aux Echos que « la presse corrige et rectifie Macky ».

Ce journal revient sur le placement sous mandat de dépôt des auteurs du saccage de ses locaux et informe que « le Procureur criminalise les faits, le Doyen des juges chargé de l’instruction ».

Nos confrères soulignent que le Procureur vise l’association de malfaiteurs et le pillage de biens mobiliers appartenant à autrui, faisant que les agresseurs risquent entre 10 et 20 ans de réclusion criminelle.

Mali : le président IBK attend beaucoup du gouvernement

Le chef de l’État malien, Ibrahim Boubacar Keïta compte énormément sur le gouvernement dirigé par Boubou Cissé pour pacifier le pays.Le locataire du palais Koulouba a décliné ses attentes à travers une lettre de mission publiée ce vendredi. Dans cette missive, Ibrahim Boubacar Keïta déclare avoir reconduit, le 11 juin dernier, Boubou Cissé au poste de Premier ministre en raison de ses « compétences techniques avérées », de sa « loyauté » et de son « sens élevé de l’État et de l’éthique ».

Comme l’ont préconisé la Mission de médiation de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) et les cinq chefs d’État de cette organisation régionale qui se sont rendus le 23 juillet à Bamako, le président de la République est convaincu qu’« un gouvernement d’union nationale, en ce temps d’épreuves, constituerait une solide garantie ».

À l’en croire, il sera « la vitrine du Mali rassemblé, réuni et remobilisé pour le seul combat qui vaille : celui pour la sécurité et l’intégrité du territoire, celui pour le bien-être du peuple, celui enfin pour un avenir serein pour l’écrasante majorité de la population, à savoir la jeunesse, dont vous savez combien elle m’est chère ».

Le 27 juillet 2020, dans la foulée d’un sommet extraordinaire de la Cedeao tenu par visioconférence, un gouvernement restreint de six ministres a été formé. Cette équipe a une lourde tâche : construire les fondations d’un futur gouvernement d’union nationale.

À cet effet, le président IBK assigne cinq missions principales à « ce gouvernement (qui) ne connaîtra aucun répit ».

Premièrement, il doit « travailler au retour de la normalité, de la concorde et de la paix sociale et créer les conditions propices à la formation d’un gouvernement d’union nationale ». Deuxièmement, le gouvernement de Boubou Cissé doit « diligenter une enquête minutieuse et crédible sur les pertes en vies humaines ainsi que les atteintes aux biens publics et privés tant à Bamako les 10, 11 et 12 juillet que précédemment lors des manifestations qui ont eu lieu à Kayes et Sikasso notamment ».

Troisièmement, le chef de l’État malien souhaite que soit accélérée « l’opérationnalisation des mécanismes de suivi de la mise en œuvre des recommandations du Dialogue National Inclusif ». Quatrièmement, il conseille d’« étudier les voies et moyens de la mise en place d’un fonds d’indemnisation des victimes desdites manifestations ou de leurs ayant droit ».

Cinquièmement, Ibrahim Boubacar Keïta veut que ces hommes en qui il a confiance mobilisent « toutes les énergies et les ressources requises pour l’application immédiate et complète de l’article 39 (de la loi N°2018-007 du 16 janvier 2018 portant statut des enseignants), en dépit (de son) coût financier particulièrement important ».

En plus de cela, le gouvernement provisoire devra se pencher sur « (les) contingences de la saison agricole et les complexités de la pandémie du coronavirus ». Partant de là, le président du Mali exhorte ses ministres à libérer « tous les crédits nécessaires pour une bonne campagne agricole », et à maintenir voire intensifier « la lutte contre la pandémie, car notre seul salut réside dans la prévention ».

Pour accomplir cette mission ardue, IBK invite les membres du gouvernement à « rester humble, (à) garder (leurs)portes ouvertes et (leurs) mains tendues ».

Depuis le mois de juin, un vent de révolte souffle au Mali avec l’organisation de manifestations pour réclamer la démission du président de la République qui n’entend pas céder. Ce dernier explique les malheureux évènements par «

(des) incompréhensions et (des) malentendus », non sans dire à ses concitoyens : « Nous n’avons pas le choix, nous sommes appelés à rester ensemble. Notre destin est solidaire ».

Toutefois, met en garde le chef de l’État, la loi et l’ordre doivent prévaloir. Par conséquent, dit-il, il est impossible de transiger là-dessus parce que ce sont là les prescriptions et les préalables de l’État de droit que nous ambitionnons de construire.

Madagascar : la Covid-19 vend chèrement sa peau

Pendant longtemps, la Grande île a retardé la propagation du coronavirus, mais elle voit maintenant déferler une vague de contaminations et de décès.Tout ne tient qu’à un fil. Il paraît loin la période où Andry Rajoelina, le président de Madagascar, se félicitait de la résilience de son pays face à la pandémie de Covid-19 combattue par une recette locale : le Covid Organics.

Ce médicament à base d’Artemisia, « une plante aux grandes vertus médicinales », est censé prévenir et guérir une maladie qui n’a pas livré tous ses secrets au monde scientifique. Persuadé de détenir la solution miracle, le chef de l’Etat malgache en a fait la promotion auprès de ses pairs africains, avant d’accuser l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) « d’attitude condescendante vis-à-vis de l’Afrique ».

Début juillet, le quadragénaire a annoncé que « Madagascar (va) lancer des essais cliniques pour l’artésunate injectable » dans le but de fournir des preuves scientifiques de son efficacité. Décidément, Andry Rajoelina veut « positionner » son pays sur le marché pharmaceutique mondial. Et rien ne semble entamer son optimisme. Mieux, il a récemment inauguré une usine pharmaceutique dénommée Pharmalagasy d’une capacité de production de 15.000 gélules par minute.

Malgré tout, force est de constater que l’épidémie de coronavirus prend mauvaise tournure à Madagascar. Entre le 25 juillet et le 7 août, l’île rouge a recensé 3842 nouveaux cas et 57 décès. A ce jour, le décompte s’établit à 12.708 infections et 135 morts.

Une situation suffisamment alarmante pour que le président de la République monte au créneau. Ces dernières semaines, il a multiplié les déplacements afin de témoigner son soutien au personnel soignant, et sa compassion aux populations.

Le dirigeant a ainsi lancé officiellement les activités du Centre Médical Covid-19 (CMC) à Antananarivo. Dans cette infrastructure, à en croire M. Rajoelina, « les résultats des tests seront délivrés dans un délai maximal de 72 heures ».

De plus, ce pays de l’océan Indien s’est doté d’un Centre de Traitement Covid-19 (CTC) pouvant accueillir 400 patients et qui « offrira des soins adaptés aux personnes présentant des symptômes graves » comme la détresse respiratoire.

Pour plus de lisibilité dans la gestion de la crise sanitaire, Madagascar a développé Covdata, une plateforme digitale qui regroupe les données médicales : nombre de lits, de concentrateurs d’oxygène, de patients pris en charge dans les hôpitaux et dans les centres de santé.

Dans ce pays où plus de 80 % de la population vivent en dessous du seuil de pauvreté, l’Etat vient en aide aux ménages à faibles revenus. C’est la raison d’être de la campagne de distribution de vivres et de produits de première nécessité à travers tout le pays.

Dans la capitale Antananarivo, près de 200.000 familles ciblées recevront chacune du riz, de l’huile, des légumes secs, du sucre, de la farine, du sel, du lait concentré et un format familial de remède amélioré Tambavy CVO (dérivé de l’Artemisia).

« L’Etat travaille ardemment afin que cette pandémie ne perdure pas à Madagascar. Un budget de 20 millions de dollars est consacré à ce programme d’aides alimentaires  », a expliqué Andry Rajoelina. Ce dernier a assuré que « les autorités locales, qui seraient tentées de détourner les aides destinées à la population, seront passibles de sévères sanctions ».

L’exécutif malgache s’appuie également sur un autre levier pour soulager les citoyens éprouvés puisque « les salariés déclarés à la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnaps), depuis un an ou plus, pourront bénéficier d’un prêt équivalent à un mois de salaire, remboursable en 12 mois ».

En raison de leur fragilité, les Petites et Moyennes Entreprises (PME) et les Très Petites Entreprises (TPE) peuvent souscrire à « un prêt à taux d’intérêt faible » dans le cadre d’un programme d’un montant global de 40 millions de dollars.

Après avoir tiré des leçons de cette désastreuse conjoncture, le président de la République a souligné que « L’Etat mettra en œuvre toutes les solutions pour sortir de la crise économique avec une vision à long terme ». Celle-ci va notamment se traduire par la production à Madagascar, autant que possible, de « tous les biens et denrées » dont les populations ont besoin au quotidien.

Pour la réussite de son plan de redressement économique post-Covid, le chef de l’Etat malgache a invité « le secteur privé à travailler avec l’Etat et à favoriser les projets d’industrialisation durable des secteurs à fort potentiel tels que : l’agriculture, le textile, l’agroalimentaire, la transformation de produits halieutiques, les transports, les Bâtiments Travaux Publics… ».

« Le tourisme joue (aussi) un rôle essentiel dans l’économie » de la Grande île, a constaté Andry Rajoelina. C’est pourquoi, il a récemment rencontré « les opérateurs du secteur à Nosy be (nord-ouest) ». Au sortir de cette audience, « une ouverture partielle (des) frontières (pour) permettre l’arrivée de vols internationaux vers Nosy be », une destination prisée des touristes du monde entier, n’est pas exclue vers le mois d’octobre prochain. Il faudra s’entourer de toutes les garanties si un traitement certifié ou un vaccin efficace n’est pas trouvé d’ici là.

Covid-19: Dakar renforce les mesures barrières

Le ministre sénégalais de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, a annoncé vendredi les nouvelles restrictions du gouvernement pour freiner la propagation inquiétante de la Covid-19, surtout dans la capitale Dakar.La population sénégalaise va devoir reprendre certaines habitudes héritées du dernier état d’urgence de quatre mois, même si elle n’y revient pas officiellement.

En conférence de presse cet après-midi au ministère de la Santé et de l’Action sociale, Aly Ngouille Ndiaye a fait savoir que désormais les rassemblements au niveau des plages, des terrains de sports, des espaces publics et des salles de spectacles sont interdits.

La même mesure est prise pour toute manifestation sur la voie publique, « spécialement à Dakar », l’épicentre de la maladie. « Le principal problème c’est Dakar. Si on n’arrive à contenir Dakar, nous contiendrons les autres », a-t-il admis, répondant à une question d’un journaliste.

Le port du masque, qui était pourtant obligatoire malgré la levée du couvre-feu, est rendu de nouveau obligatoire dans les services de l’administration publique et privée, dans les commerces et les transports. Petite précision : « On peut ne pas porter un masque dans la rue ».

Enfin, le ministre Aly Ngouille Ndiaye dit tenir au « respect scrupuleux » des arrêtés de son collègue des Transports, relativement au nombre de places autorisées dans les transports en commun. En effet, des chauffeurs trouvent depuis quelques temps des astuces pour surcharger leurs bus alors que seuls les sièges à bord sont autorisés aux clients.

Ces nouvelles mesures font suite aux instructions présidentielles de mercredi en Conseil des ministres. Macky Sall avait demandé en effet à ses ministres de l’Intérieur et des Forces armées de déployer sur le terrain « un dispositif spécial de régulation et de contrôle » de l’accès aux plages et des rassemblements publics, sur l’étendue du territoire de la région de Dakar.

« Nous avons suffisamment de forces, que cela soit la gendarmerie ou la police », a-t-il noté, avant de mettre en garde les contrevenants. Ils « s’exposent à des sanctions pénales » qui peuvent être une amende ou un mandat de dépôt. Le montant sera fixé par « instruction » alors que la peine de prison peut durer « un mois » pour le récalcitrant.

Depuis qu’il a été touché par la pandémie, le Sénégal a recensé 10.887 cas dont 7186 guéris, 225 décès et 3475 patients sous traitement. Parmi ces derniers, 39 sont en réanimation ce vendredi dans les centres de traitement.

« Près de 50% des malades ont moins de 40 ans » et les plus de 60 ans comptent « 158 décès » dans leurs rangs, souligne M. Ndiaye pour qui la signification est simple : « les jeunes constituent des vecteurs de transmission du virus aux personnes âgées » qui en meurent à cause de leurs comorbidités.

« Les jeunes sont interpellés. L’heure est pour eux à la prise de conscience et de responsabilité », a-t-il fait savoir, ajoutant que « nous devons nous comporter en citoyens modèles et respecter les mesures barrières ».

Il appelle par ailleurs à taire les polémiques pour aller à « l’unisson, à la solidarité », parce que « l’ennemi est toujours debout devant et prêt à frapper ».

La clôture du contentieux sur la liste électorale provisoire ivoirienne reportée au 11 août

Initialement prévue ce vendredi, la clôture du contentieux sur la liste électorale provisoire ivoirienne de 2020 a été reportée au mardi 11 août prochain « pour tenir compte des deux jours non ouvrés dédiés à la commémoration de la fête nationale», a appris APA vendredi auprès de la commission électorale indépendante (CEI), l’organe chargé d’organiser les élections en Côte d’Ivoire.« (…) A la demande de certains partenaires, notamment les partis politiques, la fin de la période du dépôt des réclamations (sur la liste électorale) initialement prévue le 07 août est désormais fixée au mardi 11 août 2020 pour tenir compte des deux jours non ouvrés dédiés à la commémoration de la fête nationale», a annoncé l’institution électorale dans un communiqué.

« La CEI compte sur le civisme et la responsabilité de tous pour le bon déroulement du contentieux électoral, gage essentiel pour la fiabilité du listing électoral », a exhorté le communiqué.

 Le contentieux sur la liste électorale provisoire 2020 (correction, radiation ou inscription) est ouvert depuis mercredi dernier. A l’issue du recensement électoral en Côte d’Ivoire, le listing électoral provisoire de 2020 compte 7 500 035 électeurs en vue des prochaines échéances électorales dont l’élection présidentielle prévue le 31 octobre prochain.

Côte d’Ivoire: les résultats des examens de la formation professionnelle connus

Les résultats des examens scolaires de la formation professionnelle session 2020, en Côte d’Ivoire, organisés par la direction des examens et concours de l’enseignement technique et de la formation professionnelle (DEXC), du 07 au 24 juillet 2020, sont connus depuis le 6 août 2020.Les résultats des examens de la formation professionnelle, dont les épreuves se sont tenues sur la période du 07 au 24 juillet 2020, dans tout le pays, ont été publiés jeudi sur le site www.formation-professionnelle.gouv.ci, suite aux phases de délibération, qui ont eu lieu du 03 au 05 août 2020.

Les taux de réussite ressortent un pourcentage de 83,47% pour la filière tertiaire du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP tertiaire), 82, 29% pour la filière industrie du CAP, un taux de 75,16% pour la filière tertiaire du Brevet de technicien (BT) et 81,41 % pour le BT industrie.

Pour la filière banque 1 du Brevet professionnel  (BP) l’on enregistre un taux de 60,92 %, contre un taux de 50, 92 %  pour le BP banque 2  et un pourcentage de 82,01 % pour la filière BP banque 3.  

Les résultats sont également consultables à la Direction des examens et concours (DEXC), sise aux 2 Plateaux, dans les directions régionales et dans les centres d’examens, indique une note qui souligne que les réclamations sont ouvertes du samedi 08 au mercredi 12 août 2020.

Les résultats définitifs, eux, seront proclamés le 14 août 2020, après la phase des réclamations. Le directeur des examens et concours (Dexc), Bertin Yao, a annoncé récemment que 10 000 places sont disponibles aux concours d’entrée dans les établissements publics de la formation professionnelle.

Les tests concernent les examens du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP), du Brevet professionnel (BP), du Brevet de technicien (BT), celui d’entrée en année préparatoire du Brevet de technicien supérieur (AP/BTS) et du Brevet de technicien supérieur (BTS).

Les inscriptions ont lieu sur le site www.formation-professionnelle.gouv.ci du 03 août au 28 août 2020 ; et les épreuves écrites les 26 et 27 septembre 2020 sur toute l’étendue du territoire national. La proclamation des résultats est prévue pour le 16 octobre 2020.

Côte d’Ivoire: une cérémonie de prise d’armes marque l’an 60 de l’indépendance

La fête de l’an 60 de l’indépendance de la Côte d’Ivoire a été célébrée vendredi, officiellement, par une cérémonie symbolique de prise d’armes au palais de la présidence de la République, à Abidjan, devant le chef de l’Etat, en raison de la pandémie de la Covid-19.Cette célébration, une occasion de grande allégresse, envisagée dans un élan mémorable avec un grand défilé militaire et civil à Yamoussoukro, la capitale politique, a été limitée à une cérémonie de prise d’armes, a dit le chef de l’Etat Alassane Ouattara, dans un message à la Nation, la veille.   

En fin de matinée, M. Ouattara vêtu d’un costume sombre et arborant un cache-nez couleur treillis, a fait la revue des troupes et salué des officiels sur le parvis du palais présidentiel, où le drapeau ivoirien a été monté lors de l’exécution de l’hymne national.  

Il était prévu « un défilé de toutes les forces vives de la Nation pour illustrer les progrès réalisés par notre pays au cours de ces dernières années », avait indiqué M. Ouattara, déplorant que la crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19 qui a durement éprouvé le pays restreigne cette festivité. 

« Face à cette réalité, nous avons décidé de limiter la célébration de la fête de l’Indépendance 2020 à une cérémonie symbolique de prise d’armes sur l’esplanade du Palais de la Présidence de la République », a expliqué M. Ouattara. Et ce, pour freiner la propagation du virus.  

La pandémie de la Covid-19 a entraîné, en Côte d’Ivoire, le ralentissement des activités économiques, des pertes d’emplois dans le secteur privé et une baisse importante des revenus dans le secteur informel. 

Les conditions de vie des ménages vulnérables se sont en outre détériorées. Quant au taux de croissance du PIB, initialement prévu à 7% en cette année 2020, il pourrait connaître une baisse importante pour ressortir à 0,8% si la crise perdure jusqu’à la fin de l’année. 

« Nous demeurons cependant optimistes car les bases de notre économie sont solides », a assuré le chef de l’Etat ivoirien qui a annoncé par ailleurs qu’il briguera un troisième mandat présidentiel pour consolider les acquis de développement. 

« Le risque que tous les acquis, après tant d’efforts et de sacrifices consentis par toute la population, soient compromis ; le risque que notre pays recule dans bien des domaines ; tout cela m’amène à reconsidérer ma position » de ne pas briguer un troisième mandat, a soutenu M. Ouattara.  

Face au cas de force majeure survenu après le décès du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, candidat du Rhdp (pouvoir), et « par devoir citoyen, j’ai décidé de répondre favorablement à l’appel de mes concitoyens me demandant d’être candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 », a-t-il déclaré.

Le 7 août est un temps mémorial pour la nation ivoirienne, marquant l’accession de la Côte d’Ivoire à l’indépendance du pays. M. Ouattara a dans son discours, la veille, rendu hommage aux grands serviteurs de l’Etat, à tous les bâtisseurs, illustres ou inconnus, encore en activité ou disparus.  

Côte d’Ivoire: l’an 60 de l’accession à l’indépendance célébré dans la sobriété par un cérémonial militaire

L’an 60 de l’accession de la Côte d’Ivoire à l’indépendance a été célébré vendredi dans la sobriété au palais présidentiel d’Abidjan par une cérémonie solennelle de prise d’armes en présence du président ivoirien Alassane Ouattara et de plusieurs personnalités. D’ordinaire festif et populaire, la célébration de l’accession du pays à la souveraineté nationale et internationale s’est voulue sobre cette année en raison de la crise sanitaire de la Covid-19, une maladie qui a tué à ce jour 103 personnes en Côte d’Ivoire.

 Dans un message solennel à la nation diffusé  jeudi soir sur les antennes de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, service public) le président ivoirien Alassane Ouattara a passé en revue les grandes actions de développement réalisées par son gouvernement depuis 2011 réaffirmant sa foi en l’avenir de la Côte d’Ivoire.

La commémoration de ce soixantième anniversaire de l’accession de la Côte d’Ivoire à l’indépendance a été organisée autour du thème, «le rôle des forces de défense et de sécurité dans la consolidation de la cohésion sociale, de la paix et du développement ».

eSwatini: les enseignants s’opposent à la reprise des cours

Les enseignants d’eSwatini ont rejeté la décision du gouvernement de procéder à une réouverture progressive des écoles, malgré la pandémie de coronavirus qui a fait à ce jour, 55 morts dans le pays.L’Association nationale des enseignants du Swaziland (SNAT) a poursuivi le gouvernement eSwatini devant le tribunal du travail pour sa décision de rouvrir les écoles en juillet dernier, malgré un pic de cas de coronavirus dans ce royaume d’Afrique australe. Quelque 2.968 cas de Covid-19 ont été enregistrés à la date de ce 7 août.

Les classes d’examen sont revenues à l’école depuis le 6 juillet, malgré les protestations des enseignants et des parents d’élève.

Le ministère de l’Éducation est également catégorique sur le fait que les autres classes supérieures telles que la troisième et la septième année de fin d’études primaires devraient également retourner à l’école.

Le SNAT a poursuivi le gouvernement devant le tribunal du travail, estimant que la situation n’est pas encore propice au retour des enfants à l’école, car la plupart des écoles ne sont pas suffisamment préparées pour répondre aux exigences de la Covid-19.

Dans sa requête, l’association a fait valoir que les étudiants et les enseignants risquent de contracter la Covid-19 s’ils continuent de fréquenter l’école.

Selon la secrétaire générale de la SNAT, Sikelela Dlamini, plus de 20 cas de Covid-19 ont jusqu’à présent été signalés dans les écoles.

Ce qui inquiète le plus les enseignants, c’est que la plupart des écoles où les cas ont été signalés ont continué à fonctionner comme si de rien n’était, mettant en danger les enseignants et les élèves.

Covid-19: la Gambie impose le couvre-feu

Une vague de cas de coronavirus en Gambie a provoqué l’imposition d’un couvre-feu nocturne, le premier depuis l’entrée en vigueur des restrictions d’urgence, a appris APA vendredi.La restriction des mouvements de personnes entre 22 heures et 5 heures du matin est entrée en vigueur jeudi soir, les rues des zones urbaines semblant désertes deux heures avant son entrée en vigueur. Il durera 21 jours à compter du 6 août.

La circulation était fluide et les mouvements des piétons peu denses, car nombre d’entre eux ont répondu à l’appel de la police à rester à la maison pendant les heures de couvre-feu. Tout le trafic terrestre, maritime et aérien reste également fermé.

Le pays compte actuellement 799 cas, dont 16 décès et 115 guérisons.

La police gambienne a annoncé qu’elle lançait l’opération « Save our Souls (SoS) » conformément à l’application du règlement 2020 sur la protection de la santé publique (maladies dangereuses et infectieuses) dans le cadre d’une campagne nationale visant à freiner la propagation rapide de la Covid-19.

La police a été habilitée à veiller à ce que tous les points de vente non alimentaires sur les marchés de la Gambie restent fermés, à l’exception des banques et des institutions financières, des pharmacies, des supermarchés et des supérettes, des commerçants locaux et des commerçants de produits alimentaires essentiels.

En vertu des nouvelles restrictions, les marchés ouvriront entre 06h00 et 14h00 tous les jours, mais seront fermés le dimanche.

Les rassemblements à l’intérieur des mosquées et des églises sont interdits en vertu des nouvelles restrictions qui rendent également obligatoire le port d’un masque facial dans les lieux publics autorisés à fonctionner.

A cause du taux croissant d’infections observé en Gambie, le vice-président et trois autres ministres du Cabinet ont été testés positifs au virus, tandis que le président Adama Barrow s’est isolé avant qu’il ne soit constaté qu’il n’avait pas contracté la maladie.

Le ministre de la Santé a également été aperçu en train de se faire inscrire dans un centre de test suite à des symptômes de la maladie respiratoire, mais son cas s’est finalement avéré négatif.