Covid-19 : le Ghana promet la gratuité de l’électricité aux consommateurs

Le gouvernement ghanéen a annoncé aux consommateurs la gratuité de l’électricité pour les mois restants de l’année, dans le cadre du programme CARES (Programme d’atténuation du coronavirus et de revitalisation des entreprises).Le ministre ghanéen des Finances, Ken Ofori-Atta, qui a fait cette annonce jeudi au Parlement à Accra, a déclaré que tous les clients des lignes de vie bénéficieraient de l’électricité gratuite pour le reste de l’année.

 Ofori-Atta a déclaré aux législateurs que l’eau serait fournie gratuitement au cours des trois prochains mois et que ces programmes relèvent du programme gouvernemental de lutte contre le coronavirus et de revitalisation des entreprises (CARES).

 Selon le ministre, le programme CARES entraînera également la réduction de la taxe sur les services de communication (CST) qui va passer de 9% à 5% pour les six prochains mois.

 Selon les médias locaux, le ministre a confié au Parlement que le gouvernement établirait un mécanisme de garantie de deux milliards de cedi (GH ¢) pour soutenir tous les secteurs d’activité et le maintien de l’emploi. 

Les mêmes médias ont indiqué que ces programmes CARES annoncés par le ministre faisaient partie de la revue budgétaire à mi-parcours du ministre des Finances aux parlementaires, dans laquelle il expliquait qu’un investissement de 100 milliards de GH ¢ serait réalisé de 2021 à 2023 et que 70 milliards de GH ¢ proviendraient du secteur privé.

 Selon le ministre, ces mesures « permettront non seulement de survivre à cette pandémie, mais aussi de nous rétablir et de prospérer », ajoutant que « le gouvernement est en train de mener des actions de redressement et de revitalisation pour une durée de trois ans et demi ».

Plus de 10 000 travailleurs de la santé en Afrique infectés par la Covid-19

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a mis en garde, jeudi, contre la menace que représente la Covid-19 pour les professionnels de la santé en Afrique où plus de 10 000 travailleurs de la santé dans les 40 pays qui ont signalé de telles infections ont été infectés par cette pandémie.Selon l’OMS, cette situation survient au moment où les cas de Covid-19 en Afrique semblent s’accélérer avec plus de 750 000 cas de Covid-19, et plus de 15 000 décès.

« L’augmentation du nombre de cas de COVID-19 en Afrique exerce une pression de plus en plus forte sur les services de santé de tout le continent », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, lors d’une conférence de presse virtuelle.

« Cela a des conséquences très réelles pour les personnes qui y travaillent, et il n’y a pas d’illustration plus frappante de ce phénomène que le nombre croissant d’infections chez les travailleurs de la santé. », a-t-elle poursuivi.

Jusqu’à présent, environ 10 % de tous les cas dans le monde concernent des travailleurs de la santé, bien qu’il y ait une grande différence entre les différents pays.

En Afrique, les informations sur les infections des travailleurs de la santé sont encore limitées, mais les données préliminaires montrent que ces infections représentent plus de 5 % des cas dans 14 pays d’Afrique subsaharienne seulement, et dans quatre de ces pays, les travailleurs de la santé représentent plus de 10 % de toutes les infections.

L’accès insuffisant aux équipements de protection individuelle ou la faiblesse des mesures de prévention et de contrôle des infections augmentent le risque d’infection des travailleurs de la santé.

L’augmentation de la demande mondiale d’équipements de protection ainsi que les restrictions mondiales sur les voyages ont provoqué des pénuries d’approvisionnement. Les travailleurs de la santé peuvent également être exposés à des patients qui ne présentent pas de signes de la maladie et qui se trouvent dans les structures de santé pour d’autres services.

Des risques peuvent également survenir lorsque le personnel de santé est réaffecté à la réponse à la Covid-19 sans avoir reçu un briefing adéquat, ou en raison d’une lourde charge de travail qui entraîne de la fatigue, de l’épuisement professionnel et peut-être une application insuffisante des procédures opérationnelles standard.

Dans de nombreux pays africains, les mesures de prévention et de contrôle des infections visant à prévenir les infections dans les structures de santé ne sont pas encore pleinement mises en œuvre. Lorsque l’OMS a évalué les cliniques et les hôpitaux du continent pour ces mesures, seuls 16 % des quelque 30 000 établissements étudiés ont obtenu un score d’évaluation supérieur à 75 %.

Il a été constaté que de nombreux établissements de santé ne disposaient pas de l’infrastructure nécessaire pour mettre en œuvre les principales mesures de prévention des infections ou pour éviter la surpopulation. Seuls 7,8 % (2213) disposaient de capacités d’isolement et seulement un tiers avait la capacité de trier les patients.

« Une infection parmi les travailleurs de la santé est une infection de trop », a déclaré la patronne de l’OMS en Afrique, Dr Moeti.

« Les médecins, le personnel infirmier et les autres professionnels de la santé sont nos mères, nos frères et nos sœurs. Ils concourent à sauver des vies mises en danger par la Covid-19. Nous devons nous assurer qu’ils disposent du matériel, des compétences et des informations dont ils ont besoin pour assurer leur propre sécurité, celle de leurs patients et de leurs collègues. », a-t-elle ajouté.

Depuis le début de l’épidémie, l’OMS travaille en étroite collaboration avec les ministères de la santé pour réduire les infections des travailleurs de la santé. L’Organisation a formé plus de 50 000 professionnels de la santé en Afrique à la prévention et au contrôle des infections, et prévoit d’en former plus de 200 000 autres.

 Elle fournit également des documents d’orientation et des lignes directrices sur les meilleures pratiques de soins et les schémas de traitement les plus récents.

L’OMS contribue également à pallier les insuffisances dans la fourniture d’équipements de protection individuelle.

Présentement, 41 millions d’équipements de protection individuelle sont prêts à être expédiés de Chine pour couvrir les besoins de 47 pays africains. Les expéditions pour une première vague de 23 pays africains devraient commencer ce week-end.

Grâce aux efforts concertés de l’OMS et de ses partenaires, certains pays africains ont réussi à réduire considérablement les infections parmi le personnel de santé. Par exemple, il y a deux mois, plus de 16 % des infections par Covid-19 en Sierra Leone concernaient des travailleurs de la santé.

Ce chiffre est aujourd’hui tombé à 9 %. La Côte d’Ivoire a réduit la proportion d’infections parmi les travailleurs de la santé de 6,1 % à 1,4 %. L’intensification des mesures de prévention et de contrôle des infections peut encore réduire les infections au sein du personnel de santé.

Covid-19 : l’Union européenne appuie le secteur privé sénégalais

La Banque européenne d’investissement (BEI), dans un communiqué parvenu ce jeudi à APA, annonce avoir alloué un prêt concessionnel de 49 milliards de FCFA à la République du Sénégal pour soutenir son secteur privé lourdement affecté par la pandémie du coronavirus.Ce financement, officialisé ce jour par M. Amadou Hott, ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération et M. Ambroise Fayolle, vice-président de la Banque européenne d’investissement chargé des opérations en Afrique, représenté par Mme Irène Mingasson, Ambassadrice de l’Union européenne au Sénégal, vient en appui au mécanisme de financement de 200 milliards de FCFA mis en place par le Président Macky Sall, dans le cadre du Programme de résilience économique et sociale (Pres), souligne la note.

Cet appui soutiendra l’octroi de prêts par des institutions bancaires aux entreprises les plus touchées par la Covid-19. Il permettra, en outre, de mobiliser plus d’investissements du secteur privé, précise le document, ajoutant que ce financement bénéficiera d’une bonification d’intérêt apportée par l’Union européenne.

A travers cette action, note le communiqué, la BEI cible les entreprises les plus exposées à la pandémie notamment dans les secteurs de la pêche, de l’agriculture, du tourisme, de l’industrie manufacturière et du commerce de détail. L’institution financière contribue ainsi, selon les signataires du communiqué, à l’effort du Gouvernement du Sénégal dans sa stratégie d’appui au secteur privé pour faire face aux incertitudes et aux chocs résultants de la Covid-19.
Le Sénégal est le premier pays d’Afrique à bénéficier du dispositif de réponse accélérée à l’appui de la résilience économique mis en place par la BEI pour faire face à la pandémie de Covid-19, informe la note.

De nouveaux projets d’investissement dans la santé, y compris la chaîne d’approvisionnement et le soutien au secteur privé devraient être approuvés dans toute l’Afrique dans les semaines et mois à venir.
La BEI a promis plus de 6,7 milliards d’euros pour soutenir les investissements de la Covid-19 en dehors de l’UE. Cela comprend un soutien accéléré pour aider les partenaires publics et privés à réagir immédiatement à l’impact sanitaire, social et économique de la Covid-19.

Présidentielle 2020: le Rhdp désigne son candidat le 29 juillet, Ouattara réclamé

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, tient le 29 juillet 2020 un Conseil politique dans un contexte où le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, est appelé par les militants à revoir sa décision et à briguer un troisième mandat présidentiel.Cette réunion du 29 juillet 2020 marquera « le sacre » des différents appels au chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, président du Rhdp, à se porter candidat pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, a annoncé Adama Bictogo, le directeur exécutif du Rhdp. 

M. Bictogo s’exprimait lors d’une rencontre avec les délégués départementaux, sous-préfectoraux et communaux du Rhdp, au palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan. Ces délégués ont via des applaudissements nourris donné leur accord pour que M. Ouattara porte le flambeau du parti. 

A travers cet appel à candidature, les bases du Rhdp veulent « faire triompher la mémoire » de Amadou Gon Coulibaly, le Premier ministre défunt, désigné candidat le 12 mars 2020, et qui a tiré sa révérence le 8 juillet 2020 des suites d’un malaise cardiaque, après un Conseil des ministres. 

« Vous savez, le président (du Rhdp Alassane Ouattara), ce qu’ il ne sait pas faire, c’est trahir la base », a dit M. Adama Bictogo, annonçant de manière voilée les couleurs pour l’approbation du chef de l’Etat suite aux appels des instances du parti à se représenter pour la présidentielle du 31 octobre 2020.

Après le décès de M. Gon Coulibaly, « dans la douleur, nous étions en train de scruter l’avenir pour les élections du 31 octobre 2020», a fait savoir le directeur exécutif du Rhdp, qui avait déclaré, il y a quelques jours, que M. Ouattara est le candidat qui peut battre Henri Konan Bédié.

« Nous allons lui demander de revisiter l’annonce qu’ il a faite le 5 mars 2020 à Yamoussoukro », devant le congrès, regroupant les sénateurs et les députés. M. Ouattara avait renoncé à un troisième mandat et assuré promouvoir une nouvelle génération dans la gestion des affaires du pays. 

Pour gagner ces joutes électorales, le Rhdp compte sortir sa plus grosse artillerie. Les cadres et la base estiment que M. Ouattara peut défaire, à cette élection présidentielle, Henri Konan Bédié, unique candidat au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir).  

Cet appel des délégués départementaux, sous-préfectoraux et communaux, suivi par celui des structures spécialisées, qui ont également soutenu la candidature de M. Ouattara, intervient après un engagement à cette même cause des élus du Rhdp et des 75 coordonnateurs régionaux de la formation. 

A l’ordre du jour, la direction exécutive et les militants, ont évoqué la question de parrainage citoyen qui a d’ailleurs démarré le 16 juillet 2020 et qui devrait durer sur 45 jours. Les bases du Rhdp ont assuré aller au-delà des quotas requis par le Code électoral.  

Pour la jeunesse du Rhdp, la candidature de M. Ouattara serait « rassurante et salutaire » surtout que « la Constitution ne lui interdit pas un troisième mandat ». La jeunesse féminine et professionnelle, elle, voit en M. Ouattara « une boussole » et un candidat sûr pour ces joutes électorales.   

Afrique subsaharienne: 4,6 milliards de dollars de l’IFC pour le secteur privé

La Société financière internationale (IFC) a investi, entre le 1er juillet 2019 et le 30 juin 2020, 4,6 milliards de dollars en faveur d’entreprises privées en Afrique subsaharienne, rapporte un communiqué de l’institution parvenu ce jeudi à APA.Ce montant est supérieur aux engagements atteints au cours de l’exercice 2019, qui étaient ressortis à 4,1 milliards de dollars, et ce, malgré les difficultés opérationnelles causées par la pandémie, souligne la note, ajoutant que ces investissements ont porté sur les secteurs de la santé, de l’agro-industrie, de l’énergie solaire, du financement du logement et des infrastructures, ainsi que sur le financement des PME.

Les pays en situation de fragilité et de conflit ont été les principaux bénéficiaires de ces fonds. L’IFC y ayant engagé plus de 1,2 milliard de dollars du montant total.

Cet appui de la Société financière internationale s’inscrit dans le cadre global d’un investissement de 5,6 milliards de dollars en soutien au développement du secteur privé en Afrique et au Moyen-Orient.

Ainsi, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, où la pandémie a provoqué une baisse de la production pétrolière, des recettes touristiques et des transferts d’argents, IFC a investi plus d’un milliard de dollars pour soutenir la construction d’hôpitaux et de cliniques en Iraq, en Jordanie, en Égypte et au Maroc.

En plus de ces investissements, poursuit la note, l’appui de l’IFC au Moyen-Orient et en Afrique a pris la forme de services-conseil, dont le montant s’est chiffré à plus de 590 millions de dollars répartis sur quelque 376 projets destinés à améliorer l’environnement des affaires et les politiques d’investissement, tout en mettant en avant et en créant de nouveaux marchés dans des secteurs prioritaires. Sur l’ensemble de ces projets, 45 % se sont évertués à améliorer l’égalité entre les femmes et les hommes.

Plus généralement, les activités d’investissement et de conseil aux entreprises de IFC au Moyen-Orient et en Afrique ont notamment permis d’étendre l’accès des petites entreprises aux financements, de mieux relier les petits agriculteurs aux marchés, de remédier aux perturbations des chaînes d’approvisionnement causées par la pandémie et d’accroître l’accès à l’électricité et à des sources d’énergie renouvelable, conclut le document.

Afrique de l’ouest : l’Uemoa au chevet de l’agriculture et de l’élevage

Le Programme de recherche sur les secteurs agricoles prioritaires (PreFAP) de l’Union économique et monétaire ouest-africain (Uemoa) a permis d’améliorer la productivité et la compétitivité de cinq (05) filières agricoles stratégiques pour la sécurité alimentaire dans les huit pays de l’union douanière, souligne un rapport de l’institution rendu public mercredi.Grâce au PreFAP, « les secteurs ouest-africains du coton, du maïs, de l’élevage, de l’aquaculture et de la volaille sont plus compétitifs et offrent aux petits exploitants agricoles des revenus plus élevés aujourd’hui qu’il y a quelques années », note le document.

Financé à hauteur de 1,5 milliard de FCFA, le PreFAP a été mis en œuvre par le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF) sur une période de cinq ans (2014-2019). Il a permis à quelque « 8 546 ménages, dont vingt-trois pour cent de femmes, d’améliorer leur situation grâce à l’adoption d’innovations éprouvées diffusées par le CORAF et les partenaires nationaux des instituts de recherche ».

Le projet a par ailleurs permis la mise en place de « quinze plateformes d’innovation » dans les huit pays de la zone monétaire. Ces espaces virtuels sont des « lieux d’échange, d’apprentissage, de partage et d’adoption informels de technologies, d’innovations et de meilleures pratiques agricoles entre les principaux acteurs de la chaîne alimentaire d’une communauté donnée ».

« La plupart des technologies générées tout au long du projet y ont été diffusées », informe le document. 

Outre l’amélioration des revenus, le projet a permis de renforcer les liens sociaux entre des tribus auparavant antagonistes, souligne le document, avant d’ajouter que 25 étudiants, dont 36 % de femmes, ont également obtenu des masters et des doctorats grâce au PreFAP.

Ce dernier est structuré en trois grandes composantes que sont l’amélioration de l’accès au financement des acteurs du maillon commercialisation de la filière maïs (AMAFINE) ; la valorisation des tiges de coton en panneaux de particules (VATICOPP) et la valorisation des ressources génétiques animales et de l’aquaculture locale (PROGEVAL). 

Le premier programme a été mis en œuvre au Bénin, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire. Le Bénin, le Mali et le Togo ont bénéficié du projet VATICOPP. Le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau, le Niger et le Sénégal pour le projet PROGEVAL.

Tous les huit pays de l’UEMOA ont bénéficié de ce projet qui vise à contribuer à la mise en œuvre de la Politique Agricole de l’Union (PAU). 

«Cet investissement a considérablement renforcé la résilience et les moyens de subsistance des bénéficiaires dans la communauté de l’UEMOA», s’est félicité le Directeur Exécutif du CORAF, Dr Abdou Tenkouano.

« Pour nous, ces résultats répondent de manière significative aux attentes qui étaient les nôtres lorsque nous signions cette convention avec le CORAF, en 2014, en collaboration avec l’ensemble des Systèmes Nationaux de Recherches Agricoles (SNRA) des Etats membres de notre Union », s’est réjoui de son côté le Président de la Commission de l’Uemoa, Abdallah Boureima.

Maroc: Les musées rouvrent leurs portes lundi prochain

Les espaces muséaux au Maroc vont rouvrir leurs portes devant le public lundi prochain, a annoncé la Fondation nationale des musées.« Après plusieurs semaines à repenser l’accès aux espaces et à préparer une programmation culturelle mettant en avant les collections nationales, les musées sont prêts à accueillir le public en lui offrant une expérience muséale sécurisée », souligne la Fondation dans un communiqué.

Pour limiter la propagation de la Covid-19, les mesures sanitaires visant à protéger la santé des visiteurs et du personnel ont été mises en place. La Fondation appelle ainsi à réserver les places par téléphone avant la visite, dans la mesure où un nombre limité de visiteurs sera admis et ce, pour s’assurer du respect de la distanciation sociale requise.

A l’arrivée, les visiteurs doivent être munis de leur masque et un agent prendra la température avant de permettre l’accès aux espaces, et que des distributeurs de gel hydroalcoolique sans contact seront mis à disposition des visiteurs à l’entrée des musées.

Pendant la visite, les espaces des musées seront fléchés pour définir le sens de la visite, afin d’éviter le croisement des visiteurs et respecter la distanciation physique d’un mètre.

Quand aux gestes barrières, la Fondation explique que les consignes sanitaires vont être rappelées dans les différents musées à l’aide de panneaux d’information et la mise en place d’une fréquence de nettoyage accrue des espaces, des surfaces et des appareils électroniques.

Malawi: la police arrête 60 travailleurs indiens sans papiers

Plus de 60 ressortissants indiens ne disposant pas de papiers appropriés ont été arrêtés pour avoir prétendument travaillé dans l’une des usines de transformation de sucre du Malawi, ont annoncé jeudi des responsables de l’immigration.Le porte-parole du Département de l’immigration, Joseph Chauwa, a déclaré que ces Indiens avaient été arrêtés hier mercredi à l’usine de sucre de Salima où ils travaillaient sans autorisation.

L’usine est une coentreprise entre le gouvernement malawite et Aum Sugar Company of India, qui contrôle 60% des actions. Ces arrestations font suite à la visite effectuée mardi dernier à l’usine par le ministre de la Sécurité intérieure, Richard Banda.

Lutte contre la Covid-19: la société civile ivoirienne déploie des agents sensibilisateurs dans le pays

La Convention de la société civile ivoirienne a lancé mercredi un plan d’action de lutte contre la pandémie de la Covid-19, consistant à déployer des agents sensibilisateurs et des observateurs de l’organisation, à Abidjan et à l’intérieur du pays.La cérémonie officielle de déploiement de ces agents et observateurs de la société civile, s’est déroulée au siège de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI), à Abidjan, en présence de plusieurs responsables d’organisations socio-professionnelles.

Le parrain de l’évènement, Faman Touré, le président de la CCI-CI, s’est félicité de cette initiative, faisant observer qu’ « on a l’impression que la maladie n’existe pas pour certains », au regard de quelques comportements. Or, le pays enregistre plus de 14 000 cas de personnes infectées.

Il a, au nom de la CCI-CI, offert pour le démarrage du plan de riposte de la société civile, 1 000 masques, huit sceaux, un carton de savon et des gels hydro alcooliques. Des accessoires devant permettre de freiner la contamination de la Covid-19.

Le représentant du ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique, Emmanuel Tanni, a fait remarquer que la Covid-19 gagne du terrain dans le monde et en Côte d’Ivoire, appelant tous à respecter les mesures barrières, car cela y va aussi dans le sens de sauver l’économie.

Plusieurs acteurs de couches socio-professionnelles ont été impliqués dans cette sensibilisation, qui vise des milliers de personnes à l’échelle nationale. Le coordonnateur des gares routières, Adama Touré, a assuré que son organisation s’activera dans cette campagne.

Mahamadou Kouma, coordonnateur national de la société civile ivoirienne, a assuré que la faîtière, avec ses représentations dans les 31 régions et les deux Districts autonomes du pays, touchera une masse critique aux fins de casser la chaîne de contamination de la Covid-19.

L’Union européenne (UE) est un partenaire de ce plan d’actions de riposte contre la Covid-19, ainsi que le C2D (Contrat de désendettement) qui a déjà octroyé à l’Etat de Côte d’Ivoire 20 milliards Fcfa pour l’édification de sa stratégie de lutte contre la pandémie.

La représentante de l’UE à cette cérémonie, Delphine Van Lands, a indiqué que ce partenariat intervient dans le cadre de l’accord de partenariat économique intérimaire en la Côte d’Ivoire et l’Institution.

Cet élément (plan d’action de riposte) constitue une série d’activités prévue dans les 40 projets mis en place grâce à l’appui technique de la convention de la société civile ivoirienne. L’UE est d’ailleurs le principal marché investisseur étranger de la Côte d’Ivoire.

Sensibilisation à Abidjan sur les droits des filles en matière de santé sexuelle pendant la Covid-19

Le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA) de concert avec ses partenaires dont l’Association ivoirienne pour le bien-être familiale ( AIBEF), a organisé mercredi à Abidjan un panel animé par des jeunes pour sensibiliser sur les droits des femmes et des filles en matière de santé sexuelle et reproductive pendant la pandémie de la Covid-19.Cette activité qui s’inscrit dans le cadre de la 34è édition de la Journée mondiale de la population (JMP),  a pour objectif d’informer et d’éclairer les gouvernants, les décideurs et les populations ainsi que l’ensemble des acteurs au développement sur la nécessité de sensibiliser à la santé et aux droits des femmes et des filles en cette période de Covid-19.

Ainsi, ce panel qui avait pour thème: «Covid-19, comment protéger la santé et les droits des femmes en la situation actuelle », a été animé par quatre jeunes acteurs de la promotion des droits de la femme dont Euphrasie Coulibaly Kambou et N’Guessan Amany Philippe, respectivement présidente du réseau des jeunes ambassadeurs pour la santé de la reproduction des adolescents et des jeunes et chargé de communication du Mouvement d’actions des jeunes de l’AIBEF.

« Les droits à la santé sexuelle des jeunes filles n’étaient pas totalement respectés même avant la Covid-19 », a fait remarquer M. N’Guessan souhaitant un renforcement de la sensibilisation.

Dans une allocution de clôture, le représentant résident de l’UNFPA en Côte d’Ivoire, Caspar Peek a appelé à un investissement plus accru dans la santé sexuelle des femmes et des filles. De son côté Richard Allo, le directeur exécutif de l’AIBEF a dit sa gratitude à l’UNFPA pour sa contribution dans «le bien-être et la qualité de vie » des populations.