Zimbabwe : les députés veulent la comparution de Mnangagwa pour corruption

Les députés zimbabwéens demandent la comparution du président de la République Emmerson Mnangagwa à la Commission parlementaire des comptes publics (PAC) pour les allégations de corruption soulevées par la vérificatrice générale.Le député de l’opposition Themba Mliswa, a soutenu que M. Mnangagwa devrait se présenter devant la PAC pour répondre aux questions sur le manque d’action de son gouvernement sur les allégations de corruption et d’autres questions soulevées par la vérificatrice générale, Mildred Chiri.

Mliswa a déclaré que le président Mnangagwa doit répondre sur l’intégration certains fonctionnaires, notamment des ministres, accusés de corruption. « Nous attendons que le président soit appelé à venir répondre aux questions sur ce qui se passe dans son gouvernement. Ses soldats sont occupés à se remplir les poches avec les fonds publics », a déclaré l’opposant Mliswa. « Certains parlementaires ont peur de convoquer le président sur les questions soulevées par le vérificateur général », a-t-il ajouté.

Mliswa est le président des parlementaires africains contre la corruption, un groupe de lutte contre la corruption, qui souhaite que le gouvernement zimbabwéen fasse l’objet d’une enquête sur les fonds non comptabilisés s’élevant à des milliards de dollars, selon le dernier rapport du vérificateur général.

Dans son rapport publié l’année dernière, Mme Chiri a déclaré que certains ministères ne parviennent pas à rendre compte de millions de dollars et que tout porte à croire qu’ils ne sont pas prêts à le faire dans un avenir proche.

Le président de la PAC, Brian Dube, s’est rangé sur l’avis de Mliswa, affirmant que le dirigeant zimbabwéen devrait « dire aux citoyens ce qui se passe dans son gouvernement ».

Cameroun: Cécile Ndjebet, «championne de la cause des forêts»

La sixième lauréate du prix Wangari Maathai est annoncée à l’occasion du 15e Congrès forestier mondial.L’activiste Cécile Ndjebet, originaire du Cameroun, a remporté jeudi 5 mai le prix Wangari Maathai « Champions de la cause des forêts » 2022 pour son exceptionnelle contribution à la conservation des forêts et à l’amélioration de la vie des populations qui en dépendent. Présenté par le Partenariat de collaboration sur les forêts (PCF), qui est présidé par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le prix a été remis au cours d’une cérémonie lors du 15e Congrès forestier mondial tenu à Séoul, en République de Corée.

« Ce prix récompense Cécile Ndjebet pour son énergie et son engagement pendant trente années en faveur de la promotion des droits fonciers et forestiers des femmes. En tant qu’activiste, elle a montré que la participation des femmes à la gouvernance et à la conservation des forêts est fondamentale pour réaliser une gestion forestière durable », a dit Maria Helena Semedo, directrice générale adjointe de la FAO et présidente du PCF, dans un communiqué reçu jeudi à APA.

Au Cameroun, près de 70 % des femmes vivent en zone rurale et dépendent, du moins en partie, de la récolte de produits forestiers sauvages pour leur subsistance. Toutefois, dans certaines communautés, on ne leur reconnaît pas le droit de posséder des terres forestières, d’en hériter à la mort de leur mari ni même de planter des arbres sur les terres dégradées, précise la même source.

Ndjebet a œuvré sans répit à la promotion de l’idée selon laquelle les femmes doivent participer à la gestion forestière et jouir d’une égalité des droits à la terre. À travers le Réseau des femmes africaines pour la gestion communautaire des forêts, qu’elle a co-fondé en 2009, elle est devenue une figure de proue au Cameroun et à l’échelle internationale pour une reconnaissance mondiale de l’importance de l’égalité de genre dans la gestion forestière. Actuellement, l’organisation compte 20 pays membres dans toute l’Afrique.

« En général, les hommes reconnaissent le rôle important des femmes dans l’amélioration de la qualité de vie des familles. Mais il faut aussi qu’ils acceptent que pour que les femmes puissent continuer à jouer ce rôle, voire l’améliorer, elles doivent pouvoir disposer de droits fonciers et forestiers garantis », a plaidé Ndjebet.

Établi par le PCF en 2012 en mémoire de l’environnementaliste kényane et prix Nobel de la paix, Wangari Maathai, le prix « Champions de la cause des forêts » reconnaît les personnes qui s’en sont inspirées dans leur engagement en faveur de la conservation, la restauration et la gestion durable des forêts.

La lauréate du prix de cette année a rencontré Wangari Maathai en 2009 et cette dernière a personnellement encouragé Ndjebet à poursuivre son action pour les droits des femmes à planter des arbres, selon la FAO.

Le Niger enregistre un afflux de réfugiés venant de ses voisins

Plus de 36.000 nouveaux réfugiés sont enregistrés dans le pays.Des dizaines de milliers de nouveaux réfugiés sont arrivés au Niger au cours des quatre derniers mois, fuyant les attaques perpétrées par des groupes armés dans les pays voisins. Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) est préoccupé par cet accroissement du nombre de réfugiés, alors que les attaques contre les civils augmentent en fréquence et en violence.

De janvier à mi-avril 2022, le Niger a enregistré plus de 36.000 nouveaux arrivants en provenance du Nigéria, du Mali et du Burkina Faso, soit une moyenne de plus de 2500 nouveaux réfugiés par semaine.

« Je crains que nous ayons des afflux réguliers au Niger tant qu’il y aura des troubles dans les pays voisins », a déclaré Emmanuel Gignac, représentant du HCR au Niger. « Il est impératif que nous, en tant que HCR, et nos partenaires développions et maintenions une très forte capacité de réponse d’urgence », a-t-il ajouté.

Les nouveaux réfugiés venus du Mali fuient les combats entre l’Etat Islamique au Grand Sahara (EIGS) et le Mouvement pour le Salut de l’Azawad (MSA) dans les régions de Gao et Ménaka. Les réfugiés nigérians, quant à eux, fuient la recrudescence des pillages, des expropriations de biens, des agressions et des enlèvements perpétrés par des bandits armés dans les États de Katsina et de Sokoto, dans le nord-ouest de leur pays. Par ailleurs, une insécurité persistante et généralisée a poussé plusieurs personnes à quitter le Burkina Faso.

Les réfugiés, qui sont pour la plupart des femmes et des enfants, ont besoin d’un abri, de nourriture et d’eau, d’articles non alimentaires et d’un accès aux services de base tels que les soins de santé et l’éducation.

« Bien que nous restions engagés à fournir une aide vitale et à travailler en étroite collaboration avec les autorités locales et les communautés d’accueil en première ligne de la réponse, les interventions de stabilisation et de développement doivent démarrer plus tôt et plus rapidement. En tant qu’acteurs humanitaires, nous atteignons nos limites », a indiqué M. Gignac.

L’actualité économique domine la Une des quotidiens marocains

Les réformes engagées par le Maroc, la problématique de l’emploi et les enjeux de la réouverture du point de passage de Bab Sebta sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le FMI, connu pour ses prises de position « sans complaisance aucune » et parfois même “sévères” à l’encontre des pays et des gouvernements, vient pour autant de saluer les décisions et mesures courageuses prises récemment par le Maroc notamment sur le plan social.

Il s’agit d’une “nouvelle marque” de reconnaissance pour les choix, les orientations et politiques engagés par le Maroc à tous les niveaux, estime le quotidien.

La généralisation de la protection sociale et les politiques de lutte contre la précarité, ainsi que celles visant à transformer l’économie, sont autant d’options prises par le Maroc, qui malgré leur complexité ont été “décisives” quant à la résilience de l’économie marocaine face aux chocs exogènes qui se multiplient, rapporte-t-il.

+L’Économiste+, qui s’intéresse à la dernière augmentation du smig dans le secteur public, telle que prévue par l’accord social signé entre le gouvernement et les partenaires sociaux, écrit que certes, “on se réjouit de cet accord et de la sagesse de nos partenaires sociaux”, étant donné que le pays ne peut se permettre des conflits sociaux alors que les pénuries et les guerres menacent.

Mais, “puisque les fonctionnaires sont toujours les privilégiés” du travail, “on comprend que des jeunes manifestent devant le Parlement pour devenir fonctionnaires et jamais auto-entrepreneurs”.

Il est vrai que partout dans le monde les gros effectifs salariés diminuent au profit des auto-emplois isolés, mais “comment un jeune peut embrasser cette aventure quand il a vu, pendant la pandémie, tous les emplois privés menacés, des salaires perdus, et les seuls revenus maintenus, ceux des fonctionnaires”, se demande-t-il.

Il y a une cohérence à trouver entre les discours sur l’emploi, l’auto-emploi, et les attentes, sinon il se créera une “fracture”, non entre les riches et les pauvres, les patrons et les salariés, mais entre ceux qui ont la sécurité par le travail et les précaires, estime-t-il.

+L’Opinion+, qui aborde les enjeux de la réouverture du point de passage Tarajal à Sebta, relève que les habitants de la région, notamment Tétouan, Mdiq et Fnideq, pris à la gorge par la crise et une faible affluence des touristes locaux lors de la période de l’Aïd, sont à l’affût de la tant attendue annonce de la réouverture de ce poste.

Contrairement aux clichés et à la perception de la majeure partie des Marocains, les relations entre la ville occupée et l’arrière-pays nordiste sont loin de se limiter à la contrebande, car jusqu’à 2019, la grande majorité des Sebtaouis ne considéraient leur ville que comme un dortoir, passant leurs journées entre Tétouan et Fnideq où ils détiennent affaires et maisons, sans oublier les liens familiaux qui transcendent les frontières, explique la publication.

D’un autre côté, cette situation représente “une opportunité historique pour rouvrir la frontière sur de nouvelles bases”, régulariser les travailleurs marocains et leur assurer les mêmes droits que les locaux, soutient-il.

De même, formaliser et régulariser les flux financiers entre les deux côtés de la frontière est un “premier pas” pour arrimer les deux villes occupées au Maroc et surtout gagner les cœurs et les esprits, ajoute-t-il.

Crise malienne : Bamako décroche Lomé comme médiateur

Le Togo appartient depuis février dernier à un groupe de dialogue chargé de faciliter les négociations internationales.Après l’échec des dernières négociations du médiateur de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), le Mali a dépêché une importante délégation auprès du président togolais qui a accepté d’être le médiateur dans la crise politique.

La délégation conduite par le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a achevé mercredi 4 mai une visite de travail de deux jours à Lomé, capitale du Togo. Bamako était parti demander au Togo « de faciliter le dialogue » avec les institutions internationales et régionales afin de trouver des solutions à la crise malienne, selon M. Diop.

Le chef de la diplomatie malienne a demandé surtout à Lomé de soutenir les « missions de bons offices pour mobiliser à nouveau » ces acteurs, comme la Cedeao, « dont la visée essentielle demeure l’organisation d’élections libres, transparentes et crédibles et le retour à l’ordre constitutionnel ».

« Je vous le confirme. Le président Faure Gnassingbe et le gouvernement togolais sont prêts à faciliter un dialogue fructueux entre le Mali et la communauté internationale », a réagi son homologue togolais, Robert Dussey, sur Twitter.

L’influence du Togo au sein de la Cedeao n’est pas négligeable même si c’est un petit pays de 56 785 km2 et plus de 8 millions d’habitants. Il appartient depuis février à un groupe de dialogue chargé de faciliter les négociations internationales.

Selon certains observateurs, ce rapprochement avec Bamako n’est pas une surprise. Lomé a depuis le début choisi une position souple à l’égard des militaires maliens au pouvoir, en refusant des sanctions trop lourdes. Le président Faure Gnassingbé s’était aussi discrètement rendu à Bamako fin janvier pour rencontrer le président de la transition, le colonel Assimi Goita.

« Levée des sanctions »

Ainsi, dans un communiqué conjoint sanctionnant leur rencontre, Robert Dussey indique que le gouvernement togolais est prêt « à accompagner le Mali aux plans politique et sécuritaire en vue de la restauration de l’ordre constitutionnel, de la paix, de la stabilité et de l’intégrité de son territoire ». « Pour le Togo, seul un dialogue permanent et constructif avec les autorités de la transition malienne créera les conditions d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel et d’efficacité de la lutte contre le terrorisme », a-t-il ajouté.

Pays pauvre de 21 millions d’habitants, le Mali est en proie à de graves troubles depuis le coup d’Etat militaire en août 2020. La junte arrivée au pouvoir a promis de rétablir un régime civil après le putsch, mais elle est sous le coup de sanctions de la Cedeao pour avoir ignoré un engagement antérieur d’organiser des élections en février de cette année.

L’embargo prononcé depuis janvier dernier par la Cedeao étrangle l’économie malienne, même si ces sanctions ne sont pas sans conséquences pour les Etats voisins. C’est la raison pour laquelle Bamako et Lomé ont, lors de leur rencontre, « relevé la nécessité d’œuvrer à la construction d’un consensus avec la Cedeao devant conduire à la levée des sanctions économiques qui affectent les populations ».

Politique et sécurité au menu de la presse sénégalaise

L’actualité politique alimentée par divers sujets et la sécurité font la Une des quotidiens sénégalais de ce jeudi.Sud Quotidien s’intéresse à la « menace » du président de la République de révocation des maires recruteurs hors cadre légal et titre que « Macky sème la controverse ».

Le journal, donne la parole au 1er adjoint du maire de Dakar, Abass Fall qui répond au chef de l’Etat : « Tu ne révoqueras personne ! »

Pour Birahim Seck, coordonnateur du Forum civil, « le maintien en fonction de l’actuel Dg de l’Agence de régulation des marchés publics (ARMP)…et celui du président de la Commission électorale nationale autonome (CENA) sont une violation flagrante des lois ».

« Avertissement présidentiel à Barthélémy Dias (maire de Dakar) et Cie-Abass Fall défie Macky : +Tu ne révoqueras personne ! + », titre Vox Populi, dans lequel journal, M. Fall ajoute : « Ce que Macky refuse d’admettre, c’est que lui-même est sous révocation. Il ne reste que la signature finale du peuple en 2024 ».

« Palais contre ville de Dakar-Remake d’un mortal kombat », écrit Walf Quotidien.

De son côté, La Tribune traite du Prodac, de la Poste, des rapports de l’IGE, Ofnac, Centif…et s’interroge : « Macky a-t-il oublié les gros scandales de son régime ? »

« Une dette de 189 milliards pour la Poste. Des personnes épinglées dans le scandale du Prodac parachutées à d’autres postes. Au moment où Macky menace Barthélémy Dias, des scandales débusqués par les corps de contrôle sont restés sans suite », rappellent nos confrères.

A propos des questions sécuritaires, Le Quotidien note qu’après le démantèlement des bases rebelles, « la bataille du déminage » est engagée et que 118 localités de Casamance sont concernées.

« Armement-Macky et la forte commande de matériel militaire », apprend-on à la Une de L’Observateur, qui fait état de plusieurs milliards dégagés pour doter l’Armée de gilets pare-balles, de patrouilleurs et d’avions pour le déploiement des troupes.

Zimbabwe : chute de la production de maïs

Le Zimbabwe prévoit une baisse de 43% de la production de maïs suite à une saison agricole 2021/22 relativement mauvaise, a annoncé mercredi la ministre de l’Information, Monica Mutsvangwa.S’adressant aux médias après le Conseil des ministres, Mme Mutsvangwa a déclaré que la production de maïs est estimée à 1.557.914 tonnes cette année, contre 2.717.171 tonnes pour la saison agricole 2020/21.

Elle a attribué cette baisse au démarrage tardif de la saison agricole 2021/22 avec les premières pluies sont tombées dans la dernière semaine de décembre 2021.

« Ce début tardif des pluies a entraîné des plantations tardives, qui ont ensuite été affectées par la période de sécheresse prolongée », a précisé Monica Mutsvangwa.

Elle a ajouté : « Certains agriculteurs ont également été contraints de procéder à plusieurs replantations en raison de la mauvaise implantation des cultures et du faux départ de la saison des pluies ».

Les faibles précipitations ont également affecté la production d’autres céréales comme le sorgho. La production de céréales traditionnelles devrait s’élever à 194.100 tonnes, soit 44% de moins que la production de 347.968 tonnes la saison précédente. Ce qui porte la production céréalière totale du Zimbabwe à plus de 1,75 million de tonnes cette année, alors que les besoins céréaliers nationaux sont de plus de 2,27 millions de tonnes.

Hajj 2022 : le quota du Sénégal connu

Cette année, l’Arabie Saoudite a décidé d’accueillir un million de pèlerins à cause de la Covid-19.Le quota du Sénégal pour le pèlerinage à la Mecque est fixé à 5822 pèlerins. Parmi eux, 2000 feront partie de la mission officielle et 3822 seront convoyés par les voyagistes privés. La révélation a été faite, mercredi soir, par Me Aïssata Tall Sall, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur.

S’exprimant au cours d’un point de presse, elle a informé que pour le Hajj 2022, le royaume d’Arabie Saoudite a décidé d’accueillir un million de pèlerins pour des raisons liées à la Covid-19 et que ces derniers doivent être âgés de 65 ans au plus.

Le package pour les frais de voyage et de séjour pour les fidèles musulmans sénégalais autorisés à accomplir le 5e pilier de l’islam est fixé à 4.200.000 Fcfa. Ils seront transportés par la compagnie aérienne nationale Air Sénégal conformément à la décision de l’Arabie Saoudite qui demande que chaque pays convoie ses pèlerins par sa compagnie aérienne.

Foot ivoirien : Idriss Yacine Diallo officiellement installé

L’élection du nouveau président de la Fédération ivoirienne de football (Fif), le 23 avril dernier, a mis fin à 16 mois de normalisation de l’instance faîtière.Ce mercredi, au moment d’enfiler publiquement le costume de patron du foot ivoirien, Idriss Yacine Diallo a d’abord mesuré l’immensité de la tâche : « Nous avons beaucoup de travail qui nous attend. Je veux pouvoir compter sur la disponibilité de chacun d’entre vous pour que nous puissions, dans la paix, la fraternité, le respect mutuel, le fair-play, porter le plus haut possible le football ivoirien », a-t-il déclaré devant les acteurs du ballon rond venus assister à la cérémonie de passation des charges.

L’homme d’affaires, juste après sa victoire aux dépens notamment de la légende Didier Drogba, a tendu la main à tous ses adversaires d’un jour afin de redorer le blason du foot ivoirien qui les unit par-dessus tout.

« Ce ne sont pas les individus (qui sont importants). Il s’agit du football de notre nation. Nous devons donc nous mettre à son service. J’en suis aujourd’hui un humble serviteur en tant que président de la fédération », a argumenté Idriss Yacine Diallo.

En juin prochain, une Assemblée Générale extraordinaire pour installer la Commission électorale indépendante, une autre ordinaire pour statuer sur les comptes de 2021 et une Assemblée Générale extraordinaire pour apporter des modifications aux statuts sont prévues.

Sous sa présidence, M. Diallo compte faire passer, de 20 à 25, les membres du Comité exécutif de la fédération, augmenter le nombre de clubs engagés en Ligue 1 (passage à 16 équipes contre 14 actuellement) et ceux de la D3 (38 à 40).

Faisant le point sur les finances, Mariam Dao Gabala, la présidente du Comité de normalisation de la Fif, a fait savoir qua la dette à l’issue d’un audit se chiffre à 1,6 milliard F CFA. Dans le menu détail, elle a renseigné que ce montant global est composé de l’argent dû aux fournisseurs et de dettes fiscales et sociales.

Actuellement, il reste 140 millions F CFA dans les comptes de la Fédération ivoirienne de football si l’on se fie à Mariam Dao Gabala. Idriss Yacine Diallo a été élu au second tour du scrutin avec 63 voix contre 61 pour Sory Diabaté. Tous les deux connaissent bien les arcanes du foot ivoirien pour avoir fait partie des dirigeants de la Fif dans le passé.

Côte d’Ivoire : le FMI table sur une croissance de 6 % en 2022

Le Fonds Monétaire International (FMI) voit venir un léger recul de la croissance comparativement à l’année précédente.L’économie ivoirienne devrait perdre un demi-point selon le Fonds Monétaire International (FMI) : 6 % en 2022 contre 6,5 % en 2021. L’annonce a été faite ce mercredi par Amadou Coulibaly, le porte-parole du gouvernement, à l’issue du Conseil des ministres.

Au début de cette année, le président Alassane Ouattara avait assuré que la dynamique amorcée en 2021 « se poursuivra en 2022 avec un taux de croissance d’environ 7 % ». Une baisse qui, d’après l’institution de Bretton Woods, est en partie due à la conjoncture économique mondiale découlant des combats entre la Russie et l’Ukraine.

Sur la période 2023-2025, le FMI prévoit « une croissance de 6,4 % en moyenne » pour la Côte d’Ivoire, a rapporté M. Coulibaly.