KKB se dit « gardien de la paix » et sa « loyauté ne fera jamais défaut » à Ouattara

Le ministre ivoirien de la Réconciliation et de la cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin « KKB » se dit « gardien de la paix » et sa « loyauté ne fera jamais défaut » à Alassane Ouattara.

« Moi, je suis le gardien de la paix, c’est le pacte qui me lie au président Alassane Ouattara, et ma loyauté ne fera jamais défaut au président Alassane Ouattara », a déclaré jeudi KKB, lors d’un dîner dans un restaurant à Abidjan avec des membres du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), la faîtière de la presse numérique ivoirienne.

« Le 31 octobre 2020, j’ai été candidat, envers et contre tous dans mon parti (le Parti démocratique de Côte d’Ivoire « Pdci ») et quand je me portais candidat, mes propos étaient clairs, entre deux maux, je choisis le moindre mal », a réitéré KKB, accusé de « trahison » au Pdci, où il a été suspendu.

Ce sentiment était observé « parce que j’ai placé mon action au-dessus de la paix. Ce que je visais, c’était pour la paix en Côte d’Ivoire. Quand on a fait les élections des députés par la suite, j’ai été dans l’idée que j’ai eu raison d’emprunter cette voie », a-t-il affirmé, visiblement fier.

Quand il y a eu, par la suite, la rencontre entre « les grands » de la classe politique, notamment le tête-à-tête du chef de l’Etat Alassane Ouattara, respectivement avec les anciens présidents Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo, KKB s’est dit convaincu d’avoir emprunté cette voie.

« Ce n’était pas beau de voir Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara s’embrasser au palais, pour qu’ils discutent; est-ce que ce n’est pas ce qu’on recherche pour apaiser les coeurs, pour faire baisser les tensions », a-t-il lancé, lors d’un échange avec les journalistes.

Pour lui, il faut « donner la place aux idées et que seules les idées triomphent, dans un environnement politique débarrassé de violences pour que les Ivoiriens aient le temps de choisir le programme le meilleur et celui qui doit les gouverner ».

« Nous sommes dans l’obligation, un jour, d’aller dans ce sens, parce qu’on ne peut pas continuer chaque fois à croire que la politique doit rimer avec la violence », a soutenu M. Kouadio Konan Bertin, ancien président de la jeunesse du Pdci.

C’est pourquoi pour l’exerce 2022, il veut compter sur la presse numérique au travers du Repprelci pour mettre ce ministère « en lumière afin que le monde entier voit et dise que le président Ouattara a eu raison de créer ce ministère parce qu’il sert à quelque chose ».

Le président du Repprelci, M. Lassina Sermé, a fait savoir que « dans les statuts et règlements du Repprelci, nous nous sommes assignés comme objectifs à faire la promotion de la paix et la cohésion dans notre pays ».

Toutes les actions allant dans le sens du processus de paix et de réconciliation, dira-t-il, « ne peuvent qu’avoir l’assentiment et l’accompagnement » du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire.

Le ministre et les membres du Réseau, ont échangé les voeux du nouvel an à cette rencontre, qui a réuni plusieurs membres du Repprelci dont les past présidents, Dr David Youant et M. Barthélemy Kouamé.

Blanchiment d’argent : l’Ouganda menacé de sanctions

L’Ouganda risque d’être placé sur la liste noire du Groupe d’action financière (GAFI).En matière de lutte contre le blanchiment d’argent, l’Ouganda doit faire des efforts. Il figure sur la liste des pays qui présentent des lacunes importantes dans ce domaine, révèle le Directeur exécutif de la Finance Intelligence Authority, Sydney Asubo.

« L’Ouganda a été placé sur la liste grise en 2020. Cela signifie que le pays a été identifié mais qu’il s’est engagé auprès du Groupe d’action financière (GAFI) à traiter les problèmes spécifiques dans un délai bien défini », a déclaré M. Asubo, hier jeudi, devant la Commission des finances.

Il a ajouté que le GAFI a écrit au ministre ougandais des Finances qui lui a répondu en s’engageant à résoudre les problèmes identifiés d’ici janvier 2022, mais que cet engagement a ensuite été repoussé à mai 2022 en raison de l’impact de Covid-19.

« Malheureusement, un certain nombre de problèmes restent en suspens. Le GAFI est donc préoccupé et a écrit que si ces problèmes ne sont pas résolus, le pays sera placé sur la liste noire », a-t-il averti.

Selon M. Asubo, les conséquences sont terribles car le fait d’être sur la liste grise signifie que le monde entier est conscient du fait que le pays a des difficultés à lutter contre le blanchiment d’argent.

« Certaines personnes ont déjà commencé à en ressentir l’impact, en particulier les transactions internationales qui devaient prendre un jour ou deux, prennent maintenant une semaine ou deux. Ce processus d’examen va au-delà de l’examen normal », a précisé le Directeur exécutif de la Finance Intelligence Authority, Sydney Asubo, soulignant que l’Ouganda a été jugé largement en conformité avec cinq des 40 recommandations du GAFI.

Il a indiqué qu’au cours de l’exercice 2020/2021, l’Autorité a reçu et analysé 2.419 Déclarations de transactions suspectes (DTS).

« Sur les 2.419 DTS reçues et analysées, 76 rapports de renseignement ont été générés et diffusés à divers organismes d’application de la loi pour des enquêtes supplémentaires », a expliqué Asubo.

Il a exhorté les législateurs ougandais à allouer 12,2 milliards de shillings pour répondre aux priorités non financées, qui comprennent le personnel, les technologies de l’information et de la communication et la sensibilisation du public, entre autres, pour permettre à l’Autorité de mener à bien son mandat.

Le Nigéria veut se réapproprier son héritage culturel

Le Nigeria a signé un protocole d’accord avec les Etats qui doit permettre à la nation la plus peuplée du continent de réduire le pillage de ses biens culturels.Le ministre nigérian de l’Information et de la Culture, Alhaji Lai Mohammed, a exprimé son optimisme quant à l’accord sur le Cultural Property Implementation Act (CPIA), signé par le Nigeria et les Etats-Unis d’Amérique jeudi à Abuja. « Cette législation a été promulguée par les Etats-Unis pour restreindre l’importation aux Etats-Unis de matériaux archéologiques allant de 1500 avant J.-C. à 1770 après J.-C., ainsi que de matériaux ethnologiques, y compris ceux associés à l’activité royale, à l’activité religieuse, etc. provenant de nations qui ont conclu le type d’initiative bilatérale que nous signons ici avec les Etats-Unis aujourd’hui » a-t-il indiqué

Mohammed a déclaré que sur la base de cet accord, les antiquités nigérianes importées aux Etats-Unis sans le permis d’exportation requis seraient saisies à la frontière des Etats-Unis et renvoyées au Nigeria sans la tâche ardue et coûteuse de passer par les processus judiciaires et diplomatiques. « Nous avons bon espoir que cet accord réduira le pillage de nos matériaux archéologiques et ethnologiques irremplaçables, car le marché de ces matériaux est fermé aux Etats-Unis contre les trafiquants illicites ».

« L’accord durera est conclu pour une période de cinq ans. Si les résultats sont positifs, comme nous le prévoyons, il sera renouvelé pour une plus longue durée. Nous implorons les autres nations amies de s’inspirer des Etats-Unis d’Amérique et de se joindre à nous pour trouver des moyens d’empêcher l’importation illégale de nos objets d’arts antiques dans leurs pays », a-t-il déclaré.

Le ministre a déclaré que la signature du protocole d’accord était devenue nécessaire car, malgré tous les efforts déployés par le ministère de l’information et de la culture et la Commission nationale des musées et des monuments, avec l’aide des organismes chargés de faire respecter la loi, pour empêcher l’exportation illicite des matériaux archéologiques et ethnologiques de la nation, le pillage généralisé et les fouilles illicites de ces matériaux se poursuivent. Il a déclaré que les objets volés étaient pour la plupart acheminés clandestinement vers l’Europe, les Etats-Unis d’Amérique et d’autres endroits pour le bénéfice de collectionneurs d’art.

Le ministre a remercié le gouvernement des Etats-Unis, en particulier l’ambassade des Etats-Unis au Nigeria, d’avoir rendu le protocole d’accord possible. Il a déclaré que le gouvernement nigérian attendait avec impatience la mise en œuvre diligente de cet accord historique, afin qu’il puisse changer la donne dans les efforts de la nation pour empêcher le pillage de ses œuvres d’art anciennes et inestimables.

Le communiqué du ministère cite l’ambassadrice des Etats-Unis au Nigeria, Beth Leonard, déclare que l’accord vise à préserver, restaurer et protéger le patrimoine culturel du Nigeria. « Au Nigeria, au cours de la dernière décennie, la mission américaine s’est associée au gouvernement nigérian et aux institutions de l’Etat pour préserver les sites et les monuments culturels grâce à des projets d’une valeur de plus d’un million de dollars et financés par le fonds de l’ambassadeur américain pour la préservation culturelle ».

« Pas plus tard qu’en novembre dernier, j’ai signé un accord de subvention pour la numérisation du sanctuaire Busanyin situé dans le bosquet sacré d’Osun Osogbo. Cette subvention de 125.000 dollars permettra de documenter une série de sanctuaires au sein de la forêt et de former des professionnels locaux aux outils numériques et à la gestion du patrimoine culturel », a-t-elle conclu.

Le dernier jour avant les Locales préoccupe la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur le dernier virage de la campagne avant les élections locales prévues dimanche prochain.EnQuête titre sur « les enjeux d’un scrutin » pour les coalitions du pouvoir et de l’opposition. Si gagner Dakar est « la mère des batailles » pour Benno Bokk Yakaar (ensemble pour un même espoir), Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) veut de son côté « devenir la première force de l’opposition ».

Le Témoin s’intéresse à la conquête de la « mairie de Dakar, la bataille capitale », qui compte cinq protagonistes. Dans Vox Populi, le candidat du pouvoir Abdoulaye Diouf Sarr répond à Barthélémy Dias et ses trois autres adversaires : « Ils savent qu’ils ont perdu ».

Le journal se fait l’écho également de la « violence gratuite et aveugle dans la campagne électorale », rapportant le cas d’« un homme et son petit-fils brûlés vifs à Keur Massar », dans la banlieue dakaroise.

Des «  heures et heurts de vérité », indique aussi Tribune à propos du dernier virage vers les Locales : « Un jour pour convaincre, un jour pour gagner ». Pour ce faire, Sud Quotidien rapporte que « Yewwi presse le pouvoir » pour la transparence et la sincérité du scrutin du 23 janvier.

Malgré tout, la société civile expose ses « craintes » dans Walf Quotidien où l’ex-Premier ministre Aminata Touré prévient les fauteurs de trouble : « Il y aura de la sécurité absolue le jour des élections ».

Dans Le Soleil, le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, rassure sur « les dispositions pour la sécurité du scrutin ». Le quotidien national renseigne qu’à Thiès et à Diourbel, le matériel électoral est « déjà en place ».

Le Quotidien titre sur la Covid-19 après avoir noté une hausse des consultations dans les centres de santé. « Le Sénégal au micron », titre le journal qui constate que la troisième dose ne trouve pas preneur. Comme solution, le Dr Mamadou Ndiaye du ministère de la Santé « exige +un pass sanitaire pour accéder dans les lieux public+ ».

Sur la CAN 2021, Stades analyse « la défense des Lions (qui) tient bon malgré tout ». Elle n’a encaissé aucun but au premier tour, « une première depuis 2012 », rappelle le quotidien sportif.

Le bilan gouvernemental au menu des quotidiens marocains

Le bilan du gouvernement, cent jours après son investiture est le sujet principal traité par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le gouvernement Akhannouch est un gouvernement qui agit vite, qui place l’action au centre de ses préoccupations quotidienne et qui n’hésite pas à communiquer quand il le faut mais préfère fournir plus d’efforts pour répondre aux attentes des citoyens.

Pour étayer ce constat, le quotidien cite deux exemples: le plan de relance pour le secteur du tourisme et le programme Awrach pour la création de 250.000 emplois

Concernant le tourisme, le gouvernement a mobilisé pas moins de deux milliards de dirhams en faveur des entreprises et des professionnels du secteur fortement impacté par les effets de la pandémie du coronavirus, une réponse venue en réaction aux appels lancés par les opérateurs touristiques, explique-t-il.

Le démarrage du programme Awrach, quant à lui, est « un exemple concret de la réactivité de l’exécutif », relève-t-il, précisant que pas moins de 250.000 personnes doivent bénéficier de ce programme avec un budget annuel de 2,25 milliards de dirhams.

En cent jours, le gouvernement est arrivé, certes, à mener des actions comme le plan d’urgence du tourisme ou encore Awrach, mais « qui va assurer le service après-vente? » se demande +l’Economiste+, qui estime que la communication est le « ventre mou » de l’action de l’exécutif .

Car, si le terrain de l’action publique est laissé “vacant”, ce sont les réseaux sociaux qui s’incrustent, avec leurs cortèges de funestes intox et de fake-news, note l’éditorialiste.

En fait, la communication ne se limite pas à un communiqué : lorsqu’un événement se produit, il est essentiel d’éclairer et de convaincre, préconise-t-il, soulignant que les Commissions parlementaires sont des opportunités données aux ministres pour faire valoir leurs raisonnements.

Pour +L’Opinion+, le bilan des 100 premiers jours du gouvernement “est marqué par une cohésion entre les différentes composantes de la coalition gouvernementale, à savoir le RNI, le PAM et l’Istiqlal, afin d’assurer la relève et avancer vers « l’Etat social » auquel aspirent les Marocains.

Il évoque également l’esprit d’altruisme et la solidarité entre les composantes de la majorité, comme en témoigne le soutien de plusieurs ministres à la difficile mais nécessaire réforme de l’Éducation.

La publication cite également « la volonté d’agir de l’exécutif qui a dégelé moult chantiers » ainsi que sa dimension sociale illustrée notamment par le déblocage des enveloppes budgétaires, promises lors de la campagne électorale, pour la stimulation de l’emploi, le soutien des secteurs sinistrés par la pandémie, l’accompagnement des industriels et la lutte contre le stress hydrique, entre autres.

Foot-CAN 2021: KKB affirme avoir « retrouvé les Éléphants » face aux Fennecs

Le ministre ivoirien de la Réconciliation et de la cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin dit « KKB », a déclaré jeudi soir avoir « retrouvé les Éléphants » face aux Fennecs (3-1), à la CAN de football, au Cameroun.

M. Kouadio Konan Bertin s’exprimait, à l’occasion d’une « rencontre fraternelle » avec des membres du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), la faîtière de la presse numérique ivoirienne, pour partager un repas.

 « De toute évidence, tout bon Ivoirien doit être heureux et fière quand les Éléphants gagnent un match (…) j’ai retrouvé les Éléphants, s’ils continuent comme cela, je me suis mis à rêver comme j’ai rêvé par le passé et on ne peut que leur souhaiter beaucoup de chances », a-t-il dit. 

Si les Éléphants footballeurs « continuent comme cela, comme ils sont joué ce soir, les Ivoiriens peuvent rêver avec eux », a affirmé le ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale, précisant sa pensée « rêver, veut dire prendre la coupe ». 

Cela fait deux fois que les Éléphants remportent la CAN, en 1992 et en 2015. Pour KKB, les pachydermes peuvent gagner le trophée à la CAN 2021 « parce que la Côte d’Ivoire est une grande nation de football » même s’il peut avoir quelques déconvenues en chemin. 

« Les Ivoiriens ont tellement de talents et de potentialités ». D’ailleurs, « ils sont dans les meilleurs clubs du monde, alors sur le continent africain, d’où peut venir un complexe d’un Éléphant devant quiconque », a-t-il lancé. 

« S’ils jouent comme ils ont joué ce soir, le peuple ivoirien va rêver avec eux, (…) on va prendre la coupe », a insisté le ministre ivoirien de la Réconciliation et de la cohésion nationale, qui s’est félicité du jeux des Éléphants qui se sont qualifiés pour les 8e de finale, face aux Fennecs. 

Le Maroc préside le Conseil d’administration du Forum international des fonds souverains

Le fonds souverain marocain Ithmar Capital a été élu, à une large majorité, à la présidence du Conseil d’administration du Forum international des fonds souverains (IFSWF) lors de sa 13ème assemblée annuelle et ce, pour un mandat de 3 ans. Cette élection est une première pour un fonds souverain africain, comme l’indique un communiqué de Ithmar Capital.Lors de son mandat, Ithmar Capital compte appuyer notamment les thématiques ayant trait à l’économie verte et de manière plus générale promouvoir le rôle de l’investissement comme levier d’accélération d’un développement durable et inclusif.

Créé en 2011, Ithmar est un fonds d’investissement stratégique avec pour vocation première l’accompagnement du développement économique du Maroc. Fonds multisectoriel, Ithmar vise à promouvoir l’investissement dans tous les secteurs stratégiques nationaux en développant des projets structurants et transformationnels avec un fort impact.

Le Maroc réitère son attachement à la stabilité du Mali

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu jeudi au téléphone avec son homologue malien, Abdoulaye Diop.Les échanges entre les deux responsables ont porté sur les relations solides unissant les deux pays, qui ont connu un véritable essor lors des visites du Roi Mohammed VI à Bamako en 2013 et 2014, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

A cette occasion, Nasser Bourita a réitéré l’attachement accordé par le Maroc à la stabilité du Mali, exprimant la confiance de Rabat dans la capacité des autorités et forces vives maliennes à prendre les mesures susceptibles de renforcer la cohésion nationale et à s’engager dans une voie durable pour la paix et la stabilité, ajoute la même source.

Rappelons que le gouvernement du colonel malien Assimi Goita, qui a pris le pouvoir lors d’un coup d’Etat en août 2020, a proposé le mois dernier une période de transition de cinq ans, arguant que l’insécurité chronique rendait impossible la tenue d’élections en toute sécurité.

Cette annonce lui a valu une série de sanctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). En effet, la CEDEAO avait annoncé, le 9 janvier, une série de sanctions notamment la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays membres et le Mali, la suspension de toutes les transactions commerciales, à l’exception des produits de première nécessité.

Côte d’Ivoire: reprise du dialogue politique à la primature

Le dialogue politique entre le gouvernement ivoirien et les acteurs de la classe politique, a repris effectivement jeudi à la primature, après une brève suspension de la rencontre, due aux fêtes de fin d’année.

A la veille de cette session, le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, s’est félicité après le Conseil des ministres, de ce que les partis ont fourni leurs Termes de références (TDR), assurant que la rencontre était « maintenue » pour ce jour. 

Les débats de fond ont été entamés selon les termes de références, tels que demandés par le ministre de l’Intérieur, afin de permettre que ce dialogue soit mieux structuré en prenant en compte les différentes préoccupations des partis.  

Selon un responsable du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), M. Affi Nguessan, le président de la formation politique s’est fait représenter par un membre de son parti à cette séance, afin de prendre part aux échanges.  

Le dialogue politique ivoirien, sensé permettre aux acteurs de la classe politique et de la société civile de débattre des questions liées à la stabilité, à la paix et au développement du pays, a été relancé le 16 décembre 2021. Il s’agit de la cinquième phase qui est en cours. 

Foot-CAN 2021: la Côte d’Ivoire bat l’Algérie (3-1) et se qualifie pour les 8e de finale

Les Éléphants footballeurs se sont imposés jeudi face aux Fennecs de l’Algérie sur le score de 3 à 1, se hissant en 8e de finale de la CAN 2021, au stade de Japoma, au Cameroun.

Présents dans le camp des Fennecs, les Éléphants ont manqué quelques occasions de but à la première mi-temps avant d’être efficace sur deux coups, transformés respectivement par Franck Kessié (23′) et Ibrahim Sangaré (40′). 

De retour des vestiaires, la Côte d’Ivoire corse le score avec un troisième but de Nicolas Pépé (55′). A la 74e minute, les Fennecs de l’Algérie, suite à une pression, réduisent la marque sur un coup de tête de Sofiane Bendebka.

Les Éléphants de Côte d’Ivoire, avec sept points, occupent toujours la première du groupe E. Ils se qualifient pour les huitièmes de finale de cette compétition en étrillant les Fennecs de l’Algérie qui n’ont pas fait montre de leur talent de champion d’Afrique.  

Dans cette poule E, la Guinée équatoriale, vainqueur de la Sierra Leone, accompagne les Eléphants en 8e de finale. La Côte d’Ivoire croise l’Egypte en 8è de finale.