Ethiopie : l’Onu note des efforts pour la paix au Tigré

Dans le nord de l’Ethiopie en proie à un conflit armé depuis novembre 2020, il y a un espoir pour la paix, affirme l’Organisation des Nations Unies (Onu).L’esprit belliqueux des protagonistes du conflit éthiopien qui dure depuis 14 mois est en train de s’estomper progressivement pour laisser la place à une approche plus pragmatique de la fin des hostilités. Le constat est fait par le Secrétaire général de de l’Organisation des Nations Unies (Onu), António Guterres.

« Je suis ravi ! Après plus d’un an de conflit armé qui a affecté des millions de personnes en Ethiopie et dans le reste de la région, il y a maintenant un effort manifeste en faveur de la paix », a déclaré le patron de l’Onu dans une déclaration dont APA a obtenu copie ce jeudi.

La déclaration de M. Guterres fait suite à sa conversation téléphonique avec le Haut Représentant de l’Union africaine (UA) pour la Corne de l’Afrique, l’ancien président nigérian, Olusegun Obasanjo.

Les deux hommes ont échangé sur le conflit en Ethiopie suite à la dernière visite d’Obasanjo à Addis-Abeba et à Mekelle, la capitale de l’Etat régional du Tigré.

Pour M. Obasanjo, le gouvernement fédéral éthiopien et le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) font des efforts tangibles pour parvenir à une résolution du conflit.

« Grâce à ces efforts, a dit M. Obasanjo, l’Onu peut être optimiste quant à l’existence d’une réelle opportunité de résolution politique et diplomatique du conflit qui fait rage depuis novembre 2020 ».

Toutefois, a prévenu António Guterres, les activités militaires en cours dans certaines parties de l’Ethiopie constituent un défi pour le processus de paix « et nuisent aux mesures de confiance qui, nous l’espérons, sont prises par toutes les parties au conflit ».

Il a réitéré son appel à toutes les parties au conflit pour qu’elles s’acheminent vers la cessation de toutes les hostilités, étape cruciale dans la bonne direction pour le retour définitif de la paix.

« Alors que nous observons avec beaucoup d’espoir le processus de paix mené par l’UA, nous restons préoccupés par la situation humanitaire dans diverses parties de l’Ethiopie touchées par la guerre. Je demande à nouveau à tous les acteurs du conflit de soutenir et de faciliter les efforts locaux et internationaux visant à fournir une aide humanitaire à ceux qui en ont besoin », a conclu António Guterres.

Congo: 3.200 collaborateurs de Bolloré vaccinés contre la Covid-19

La vaccination contre la Covid-19 au sein de Bolloré Transport & Logistics se poursuit.Du 21 août au 18 décembre 2021, Bolloré Transport & Logistics a mené une campagne de vaccination auprès de ses collaborateurs à Pointe-Noire et Brazzaville, en République du Congo. En quatre mois, plus de 3.200 personnes (en incluant les salariés, les membres de leurs familles et les entreprises sous-traitantes) ont accepté de se faire vacciner contre la Covid-19 pour contribuer à l’effort collectif et lutter efficacement contre l’épidémie.

Dans ce but, un point de vaccination a été ouvert dans chacune des deux villes pour accueillir les volontaires de toutes les entités du Groupe Bolloré (Bolloré Transport & Logistics Congo, Canal+, Congo Terminal, Group Vivendi Africa et Terminaux du Bassin du Congo), rapporte l’entreprise dans un communiqué reçu ce jeudi à APA.

Selon le document, les participants ont pu notamment choisir leurs vaccins entre tous ceux qui étaient disponibles : Sinopharm (deux doses), Spoutnik light (unidose) ou Janssen (unidose).

« Nos équipes ont pris conscience que la lutte contre la Covid-19 passe également par la vaccination qui est essentielle pour se protéger et protéger les personnes les plus vulnérables contre les formes graves de la maladie. Grâce au travail de sensibilisation que nous initié en amont, nous avons pu compter sur la participation de plus de 70 % de nos collaborateurs », a déclaré Christophe Pujalte, Directeur régional Bolloré Transport & Logistics Congo/République Démocratique du Congo.

Deux séances de sensibilisation en visio-conférence et six en présentiel ont précédé cette campagne de vaccination. Elles ont permis de rappeler l’importance de la vaccination, d’aborder avec simplicité l’ensemble des inquiétudes du personnel et de prévenir la désinformation.

Afrique/Meilleurs ministres des Finances: le Zimbabwe distingué

Le ministre zimbabwéen des Finances, Mthuli Ncube, est classé parmi les cinq premiers meilleurs argentiers en Afrique pour l’année 2021, selon un classement de Financial Afrik.Sur la liste, il y a aussi le Béninois Romuald Wadagni, le Congolais Nicolas Kazadi, le Mauritanien Ousmane Kane et la Nigériane Zainab Ahmed.

« Je suis très heureux d’avoir été élu et classé dans le top 5 des ministres des Finances en Afrique en 2021 par la publication française Financial Afrik », a tweeté Mthuli Ncube.

Le ministre des Finances du Zimbabwe a précisé que ce classement est basé sur « un vote populaire et une analyse qualitative des candidats, sous la supervision d’un jury ».

Les ministres ont été également jugés sur la base des succès enregistrés dans la mise en œuvre de politiques économiques transformatrices.

M. Ncube a toutefois essuyé les critiques de ses détracteurs, qui affirment que ses succès n’existent que sur le papier et que ses politiques n’ont pas réussi à transformer la vie des Zimbabwéens ordinaires, qui continuent de vivre dans une grande pauvreté.

Ebony 2021: Clarisse Mahi félicite Sériba Koné, lauréat de 2 prix sectoriels

La secrétaire d’État chargée de la Protection sociale en Côte d’Ivoire, Mme Clarisse Mahi, a félicité mardi à son Cabinet à Abidjan, M. Sériba Koné, lauréat de deux prix sectoriels à l’Ebony 2021, récompensant les meilleurs journalistes ivoiriens.

M. Sériba Koné, directeur de publication du site web lepointsur.com, double lauréat de prix sectoriels, agro-industrie et droits de l’Homme, à la 23e édition de la Nuit de la communication, Ebony 2021, le 18 décembre 2021, à Yamoussoukro, a présenté ses trophées à la secrétaire d’Etat. 

La cérémonie qui s’est déroulée en présence de Dr Ouattara Lacina, maire de Danané (Ouest) et de la présidente de la Fondation KED, Edwige Diety, a eu pour cadre le Cabinet de la secrétaire d’Etat, au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan. 

Le double lauréat s’est fait le devoir de présenter ses trophées à Mme Clarisse Mahi dont les rapports amicaux remontent à une vingtaine d’années. Pour ce filleul, c’était un devoir moral de lui présenter le couronnement de ses efforts.   

« Pendant toute cette période, elle m’a toujours apporté le soutien moral et financier en tant que sœur. C’est pour lui traduire cette reconnaissance et cette confiance que je viens présenter le fruit de mon travail à mon aînée », a dit M. Seriba Koné.   

Pour Mme Mahi, le journaliste Sériba Koné, natif de Ganlé (Biankouma) dans l’Ouest montagneux, est « une valeur, un exemple de persévérance à encourager », souhaitant que cette abnégation serve « d’exemple aux autres ». 

 Le maire de Danané, Dr Ouattara Lacina et la présidente Edwige Diety, ont abondé dans le même sens que la Secrétaire d’État Clarisse Mahi. Ils ont tenu à lui décerner leur encouragement pour ces prix spéciaux.  

Lors de la précédente Nuit des Ebony, le journaliste Sériba Koné a remporté le prix SIFCA du meilleur journaliste en agro-industrie et le prix de meilleur journaliste pour la Promotion des droits de l’Homme.

Pourquoi le Mali veut « réviser » ses accords de défense avec la France

Le Mali a signé de nouveaux accords de coopération militaire, annonce le chef de l’Etat Assimi Goïta.Le chef de la transition malienne a profité de son discours lors de la célébration du 61ème anniversaire de la fête de l’armée malienne pour souligner la nécessité de « relecture » de certains accords de coopération militaire. « Par une analyse objective du contexte actuel et en tenant compte des intérêts vitaux de notre pays, nous avons demandé la relecture de certains accords de coopération militaire. Dans le même temps, de nouveaux accords ont été signés, toujours avec comme objectif essentiel, la sécurisation des Maliens et de leurs biens. »

Même s’il ne cite pas la France, l’allusion est assez claire. Il y a quelques jours, le Premier ministre malien Choguel Maïga avait qualifié les accords de défense entre le Mali et la France de « déséquilibrés ». « Nous voulons relire les accords déséquilibrés qui font de nous un État qui ne peut même pas survoler son territoire sans l’autorisation de la France » avait-il lancé à l’égard du colon français.

La France et le Mali ont noué des accords de coopération militaire dans le cadre de l’opération militaire Serval le 11 janvier 2013 avec l’éclatement de la guerre au Sahel. Des accords de cinq ans renouvelable par tacite reconduction dans le cadre de Barkhane, puis de Takuba, la force opérationnelle de l’Union européenne (UE). Ce pacte sécuritaire entériné le 16 juillet 2014 entre Jean-Yves Le Drian, ministre français des Affaires étrangères et le défunt président malien Ibrahim Boubacar Keïta, confère un statut juridique aux forces françaises pour faciliter leur intervention sur le sol malien.

Ils permettent à la France de « concourir à une paix et une sécurité durable, notamment par la sécurisation des espaces frontaliers et la lutte contre le terrorisme ». Il permet également l’accès au territoire malien, « y compris ses eaux territoriales et son espace aérien, avec le consentement préalable de l’État ». Mais l’absence de clause d’éternité permet à chaque partie « d’amender » par écrit le présent traité, indique le document comme le demande aujourd’hui le gouvernement malien.

Le Mali voudrait aussi mettre fin à certains privilèges de la France sur son sol comme les exemptions de visas accordés aux militaires français et imposer plus de contrôle concernant l’importation de matériel militaire. Le contexte géopolitique a évolué avec le retour de Moscou qui a signé récemment des accords de coopération militaire avec le Mali. Comme avec la Russie, Bamako préférerait désormais des accords bilatéraux avec chaque pays, y compris la France.

Cette mise au point d’Assimi Goïta confirme le désamour perceptible entre Paris et Bamako. Le régime de la transition au Mali voit en effet la main de la France derrière les sanctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

Locales 2022 et Lions du foot au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur la fin de campagne très agitée des élections locales de dimanche prochain et sur le jeu de l’équipe nationale à la CAN 2021.A trois jours des élections locales, Sud Quotidien décrypte une « campagne en fast-track ». C’est « le dernier virage », selon L’AS.

Walf Quotidien titre aussi sur « les derniers coups de poker » de cette campagne alors que L’Observateur s’intéresse à une « fin de campagne sang violence ». Le journal note que neuf blessés sont enregistrés dans la banlieue dakaroise, à Pikine-Est et à Malika, ajoutant que « des pitbulls (ont été) lâchés dans la bagarre ».

Pendant ce temps, le journal souligne qu’Ousmane Sonko est « déclaré persona non grata à Guédiawaye ». Toutefois, Vox Populi rapporte que la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) « tape fort pour son dernier meeting national ».

Le candidat de cette coalition à Dakar, Barthélémy Dias, déclare : « Soit je serai dans mon bureau à 22 heures, soit je serai en prison ». Pour Ousmane Sonko, « le changement que nous voulons en 2024, ça commence au soir du 23 janvier 2022 ».

Le Quotidien se fait l’écho des « coups de Benno » Bokk Yakaar (ensemble pour un même espoir), la coalition présidentielle qui réplique à Sonko et Barth’. Pour Abdou Karim Fofana, « le programme de Barth’, ce sont des invectives ». De leur côté, les partisans de Lat Diop « remettent Sonko à sa place ».

Sur un autre sujet, Le Soleil analyse la prestation des Lions en phase de groupe de la CAN 2021 et note « un jeu indigent et un système flou ». Le quotidien national rappelle toutefois « le poids de l’absence de Krépin Diatta et de l’indisponibilité d’Ismaila Sarr ».

Stades aussi semble inquiet de l’unique but marqué par le Sénégal en trois matchs dans la poule B, se demandant « pourquoi l’attaque des Lions est si amorphe ». Le quotidien sportif note « trop d’incohérences » et une « erreur de casting ».

Analysant le jeu des Lions, l’ancien international camerounais Joseph Antoine Bell estime que « le Sénégal ne peut pas continuer comme ça ». Il devra alors faire mieux contre le Cap-Vert qu’il « hérite » en huitième de finale, qui sera joué mardi prochain.

Abilympics 2022: partenariat entre l’UJPLA et l’Académie diplomatique africaine

L’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA) et l’Académie diplomatique africaine (ADA) signent un accord de partenariat en vue de promouvoir les premiers abilympics, une compétition de métiers pour les personnes handicapées, prévue en mars 2022.

Le président de l’UJPLA, M. Yao Noël, et le président-fondateur de l’Académie diplomatique africaine (ADA), Dr Benoît Ngom ont paraphé l’accord de partenariat le lundi 17 janvier 2022, pour une période d’un an renouvelable d’accord partie.  

Au travers de ce protocole d’accord, l’UJPLA et l’ADA vont collaborer dans le respect de stratégies et objectifs généraux de chaque organisation et, de façon  spécifique, pour la promotion et la réalisation effective en mars 2022 des premiers Ablympics à l’initiative de l’ADA.

« Les Abilympics sont, dans les métiers, ce que les Jeux Olympiques représentent dans le sport. Ces compétitions de métiers sont réservées aux personnes en situation de handicap, au  niveau international, après des sélections nationales », explique une note d’information de l’UJPLA parvenue, jeudi à APA. 

Le choix du Sénégal, pour cet évènement, pourra contribuer à renforcer le prestige et l’influence de ce pays sur la  sphère internationale tout en charriant la sympathie des mécènes en faveur de ces personnes qui sont en droit de bénéficier de la solidarité de la communauté. 

 La situation de handicap n’altère, en rien, la dignité et le dépassement de soi. Ces abilympics montreront d’ailleurs les talents dont sont pétries ces personnes, qui dans diverses niches apportent de la valeur ajoutée à la construction de la société. 

Les deux parties s’engagent, de ce fait, à mettre au point des plans d’exécution conjoints en vue de procéder périodiquement à une évaluation commune des activités, projets et programmes réalisés dans le cadre des plans conjoints.

L’Académie diplomatique africaine est une coalition en faveur du développement de l’Afrique qui regroupe des personnalités du monde politique, économique et diplomatique réunis autour de M. Benoît Ngom, son président. 

Elle a pour vocation de favoriser l’émergence d’une diplomatie au service du développement durable, de la culture et de la paix, et de faciliter l’harmonisation des politiques extérieures des états africains sur certains enjeux majeurs pour le continent.

L’organisation agit en complémentarité avec l’Union Africaine (UA) et les autres organisations sous-régionales africaines. Avec ce partenariat, l’ADA pourra donner plus de visibilité à ses activités via divers supports médias sur le continent. 

Maroc: les détails du programme « Awrach » pour créer 250.000 emplois

Les bénéficiaires du programme « Awrach », lancé la semaine dernière par le gouvernement pour créer quelque 250.000 emplois dans les chantiers publics bénéficieront d’un pack d’avantages, bien que les postes soient à titre temporaire.Le ministre de l’Intégration économique, Younes Sekkouri, qui répondait mardi à une question orale à la Chambre des Conseillers sur la politique du gouvernement en matière de mise en œuvre du programme gouvernemental de « Awrach », a souligné que les bénéficiaires des chantiers publics temporaires bénéficieront d’un revenu mensuel au moins égal au salaire minimum pendant la durée du chantier.

« Ils bénéficieront également de la couverture sociale, y compris les allocations familiales, conformément aux lois et règlement en vigueur, ainsi que d’un encadrement, dans le but de développer les compétences et aptitudes, outre l’obtention, au terme du chantier, d’un document de l’employeur afin d’augmenter les chances d’intégration ultérieure dans des activités économiques similaires », a-t-il expliqué.

Le premier volet principal concerne les chantiers publics temporaires dédiés à environ 80% du total des bénéficiaires dudit programme, a précisé Sekkouri.

Ce volet sera supervisé par le secteur des associations et des coopératives, dans le cadre d’un partenariat avec les conseils provinciaux et d’un comité provincial incluant les départements ministériels qui seront chargés d’orienter ces mêmes chantiers.

Par ailleurs, le ministre a relevé que la gestion de ces multiples chantiers se fera à travers un partenariat avec un secteur associatif qualifié qui répond à des critères bien précis à même d’assurer la transparence, notant, à cet égard, que l’employeur sera l’association ou la coopérative.

Il a, en outre, fait savoir que « Awrach », auquel le gouvernement a consacré une enveloppe budgétaire de 213 millions d’euros (2,25 milliards de dirhams) au titre de l’année 2022, concernera 10 provinces dans sa première phase, avant sa généralisation progressive dans toutes les provinces du Royaume.

Quant au second volet, a poursuivi Sekkouri, il concerne l’appui à l’inclusion durable et s’adresse à près de 20% des bénéficiaires du programme.

Dans ce cadre, chaque entreprise ou association auto-créée qui sera sélectionnée par le comité régional, sera accompagnée pendant une durée de 18 mois à travers une subvention incitative pour stimuler l’emploi, a-t-il indiqué.

Rappelons-le, le programme « Awrach » bénéficiera à près de 250 mille personnes durant sa période d’exécution entre 2022 et 2023 et ce, dans le cadre de contrats « Awrach » qui seront signés par des associations de la société civile, des coopératives et des entreprises, à travers des candidatures et contrats de travail, en particulier au profit des personnes ayant perdu leur emploi suite à la crise sanitaire liée au covid-19 et celles en difficulté d’accéder au marché du travail, sans conditions d’éligibilité.

Transfert de bitcoin: Sept personnes arrêtées au Maroc

Les services sécuritaires marocains ont interpellé, mardi, sept individus, dont un agent de sécurité de la préfecture de police de Casablanca et une personne recherchée au niveau national, pour implication présumée dans un réseau criminel impliqué dans l’enlèvement, la séquestration et l’usurpation d’identité réglementée par la loi à des fins d’extorsion.Selon l’enquête préliminaire, cinq suspects avaient leurré la victime qui s’active dans le change illégal de devises, suite à la conclusion d’un accord fictif pour transférer des devises numériques  » Bitcoin « , avant de se faire passer pour des policiers et de l’interpeller dans la périphérie de Casablanca pour extorsion, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué.

Les inspections menées dans le cadre de cette affaire, notamment au domicile de la victime présumée, ont abouti à la saisie d’une importante somme d’argent, environ un milliard et 148 millions de centimes de la monnaie nationale, tandis que l’inspection des domiciles des prévenus a permis la saisie de téléphones portables, d’une moto et de quatre voitures, dont l’une contenait deux armes blanches et une boîte à gants soupçonnés d’être utilisés à des fins criminelles, ajoute la même source.

Le FSA et le FGPME signent une convention visant à garantir les prêts des PME ivoiriennes

Le Fonds de solidarité africain (FSA) et le Fonds de garantie des crédits aux PME (FGPME) de Côte d’Ivoire, ont signé mercredi à Abidjan, une convention visant à garantir les prêts bancaires des PME ivoiriennes.

Le FSA était représenté par son directeur général, Ahmadou Abdoulaye Diallo, tandis que le président du Comité de gestion du Fonds de garantie des crédits aux PME (FGPME), M. Marcellin Zinsou, a signé la convention pour le compte de son institution.

M. Marcellin Zinsou s’est félicité de ce que cette convention vienne renforcer les mécanismes d’appui aux PME ivoiriennes, qui dira-t-il, sont placées au cœur du programme du chef de l’Etat, Alassane Ouattara.  

Pour sa part, le directeur général du FSA, a assuré que l’institution financière multilatérale est prête à apporter son expertise au FGPME afin d’accompagner les PME à consolider leurs activités et leur donner la possibilité d’explorer d’autres marchés.

« Nos marchés nationaux peuvent paraître étriqués, par conséquent, il faut aller plus loin », a-t-il lancé, assurant que le FSA est disposé à soutenir l’entrepreneuriat privé ivoirien, en particulier « le segment le plus fragile, qu’est le segment des PME ». 

Vu le caractère des deux fonds, M. Ahmadou Diallo a déclaré « nous pouvons faire de la co-garantie, du co-refinancement et même faire de la co-bonification du taux d’intérêt pour les projets publics ». 

M. Ahmadou Diallo a rappelé que « ce combat est assigné » par les chefs d’Etats des pays membres du Fonds de solidarité africain qui comprend 15 pays du continent africain, dont la Côte d’Ivoire. 

Le FSA se penche sur la question de financement des PME et les accompagne dans leurs décisions de levée des capitaux ou d’emprunt. Et ce, afin que les PME d’aujourd’hui deviennent les grandes entreprises de demain.