Côte d’Ivoire: un syndicat de distributeurs de gaz suspend sa grève prévue lundi

Le Syndicat national des distributeurs de gaz de Côte d’Ivoire (Synadigaz) annonce avoir décidé de suspendre son préavis d’arrêt de travail, appelant Petroci à « respecter son contrat » de fourniture de gaz butane.

Suite à une rencontre jeudi avec le ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie, le Synadigaz a décidé de la « suspension provisoire » de son préavis d’arrêt de travail, indique le président de l’organisation syndicale, M. Kouamé-Bezeme, dans une note.  

« On demande à notre partenaire (Petroci, la Société nationale d’opérations pétrolières de Côte d’Ivoire) de respecter son contrat. S’il respecte, tant mieux, s’il ne respecte pas, nous allons aller au tribunal », a dit M. Kouamé-Bezeme à APA. 

« Petroci doit respecter le contrat comme nous le respectons jusqu’à aujourd’hui. Il nous donne le gaz et c’est à nous de le distribuer (sur toute l’étendue du territoire), faute de quoi il résilie le contrat », a-t-il martelé. 

Selon le président du Synadigaz, la société pétrolière n’arrive plus à lui approvisionner correctement le gaz butane, depuis quelques années. Le syndicat fait observer que cette fourniture a baissé de « 40% à 8% » aujourd’hui.  

Une importante découverte de pétrole et de gaz a été faite en 2021 en Côte d’Ivoire. Ce gisement nommé « Baleine », devrait entrer en production, dès 2023, ce qui permettra d’augmenter la production de pétrole et de gaz du pays. 

Social, santé, économie et sport au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les enjeux de l’Etat social, la gestion de l’épidémie de coronavirus, affectée par l’apparition d’un nouveau variant du virus, l’état de l’économie nationale et le coup d’envoi de la CAN au Cameroun sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains.+Challenge+, qui relève l’absence du débat public, notamment sur l’Etat social, écrit que les objectifs conçus dans ce cadre « ne répondent pas à tous les besoins », car l’Etat social ne peut exister que si l’ensemble de la population vit en dehors de la précarité, non seulement médicale, mais aussi matérielle.

L’opposition, surtout celle qui se réclame de la social-démo- démocratie, sait très bien que la pierre angulaire ne peut être que l’extension des services publics, constate-t-il, faisant savoir que l’aide directe, les filets sociaux, sont bien évidemment une nécessité, mais, ils sont loin d’être la panacée.

« L’Etat social n’est pas un gadget. Il faut revoir toutes nos politiques publiques à l’aune de ce concept », recommande-t-il, appelant à un vrai débat pour renforcer la confiance des Marocains.

+Finances News Hebdo+, qui s’attarde sur la gestion de l’épidémie de coronavirus, sur fond de l’apparition du nouveau variant Omicron, estime que les indicateurs sanitaires se dégradent littéralement, avec une accélération fulgurante des contaminations, déplorant que l’inquiétude revienne, après une longue période où la plupart des citoyens ont négligé de façon coupable les gestes barrières, se sentant protégés parce que vaccinés.

Tout cela participe d’une certaine désorganisation sociale qui risque de s’amplifier. Car, le pic de la troisième vague de transmission liée au variant Omicron, qui a commencé la semaine du 13 au 19 décembre, ne devra être atteint que durant la semaine du 17 au 23 janvier 2022, explique la publicartion.

Malgré cette situation, pour beaucoup de citoyens, la suspension des vols ressemble de plus en plus à une réponse disproportionnée qui asphyxie l’économie nationale, au-delà de ses impacts sur les citoyens, rapporte-t-il.

+La Nouvelle Tribune+, qui aborde la situation de l’économie nationale, impactée par la pandémie, écrit que la tâche du nouveau gouvernement, qui après avoir pris quelques mois pour affûter ses armes en vue de déployer un programme ambitieux pour de nombreux secteurs vitaux de l’économie nationale, risque d’être plus ardue que prévue.

Le soutien aux secteurs ravagés par l’impact de la pandémie, de l’aérien au tourisme en passant par la restauration ou l’artisanat, va certainement se prolonger pendant de longs mois avant que ceux-ci ne reprennent leur niveau d’activité d’avant crise, relève l’hebdomadaire, soulignant que la situation sanitaire mondiale et nationale est toujours très incertaine.

Il faudra donc continuer de s’armer de patience à titre personnel et de résilience à titre collectif, préconise-t-il.

+Al Massae+ rapporte que la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a annoncé vendredi la suspension, à partir de lundi prochain et jusqu’à nouvel ordre, des visites familiales au profit des pensionnaires des établissements pénitentiaires.

Dans un communiqué, la DGAPR précise que cette décision est liée aux derniers développements de la situation épidémiologique, suite à la hausse remarquable du nombre des contaminations au coronavirus en raison de l’apparition de nouveaux variants très contagieux. Cette décision s’inscrit dans le souci de veiller à la sécurité des prisonniers, des fonctionnaires et des usagers.

Côté sport, +Al Akhbar+ écrit qu’enfin ! Le coup d’envoi de la CAN sera donné ce dimanche sur la pelouse du stade d’Olembe près de Yaoundé, plus grande ville du Cameroun. Cette 33ème édition de la Coupe d’Afrique des nations aurait pourtant pu ne jamais avoir lieu, après avoir été reportée une première fois à cause de coronavirus.

Elle a échappé de près à une annulation après un coup de pression formulé par l’Association des clubs européens qui réclamaient purement et simplement l’annulation de la CAN. Mais celle-ci aura finalement bien lieu, et on en connaît les raisons, rappelle le quotidien.

Outre le pays hôte, d’autres parties ont milité pour le maintien du championnat. C’est notamment le cas des diffuseurs TV qui risquaient eux aussi de perdre de grosses sommes d’argent, sachant que les droits de TV de la CAN ont rapporté à la CAF la somme de 70 millions de dollars.

« Pas de fiscalisation » sur le « poisson garba » en Côte d’Ivoire

Le directeur général des impôts de Côte d’Ivoire, Abou Sié Ouattara, a dit vendredi qu’il n’y a « pas de fiscalisation particulière » sur le faux thon appelé « poisson garba », dont le gouvernement a récemment plafonné le prix au Kg.

Le faux thon, consommé avec l’attiéké, semoule de manioc, un met très prisé en Côte d’Ivoire, « n’est pas soumis à une fiscalisation particulière », a déclaré M. Abou Sié, lors de la présentation de l’annexe fiscale à la loi des finances 2022, à la presse. 

 Le gouvernement ivoirien a « plafonné le prix du Kg du poisson garba, toute taxe comprise, appliquée par les détaillants de « garbadrome » à 850 Fcfa dans le District autonome d’Abidjan et dans un rayon de 300 Km; et à 900 Fcfa au-delà ».  

Suite à cette décision, le président des mareyeurs importateurs du port d’Abidjan, Touré Mamadou, a appelé le gouvernement à « revoir » la mesure de plafonnement du prix du Kg de thon, au risque de « tuer » les opérateurs.  

Le thon vendu en Côte d’Ivoire, relèvera-t-il, vient des Îles Seychelles, du Ghana, pays voisin à la Côte d’Ivoire ou du Sénégal. Une fois au port d’Abidjan, ce thon subit « trois taxes » et si cette décision est maintenue il pourrait avoir une pénurie. 

Selon le directeur général des impôts de Côte d’Ivoire, M. Abou Sié Ouattara, « il faut regarder au niveau des opérateurs du secteur, s’ils ne tirent pas un peu trop sur la corde » en terme de prélèvements.   

La mesure du gouvernement « n’est pas une disposition à caractère fiscal (et) il n’y a aucune incidence des impôts sur le thon garba », a-t-il ajouté, précisant que c’est le thon Saupiquet qui est transformé et mis en conserve qui est taxable, mais « le thon garba, lui n’est pas taxable ».   

« C’est au moment de la consommation qu’on va le taxer », quand on le mange dans un restaurant, en termes de service, a-t-il poursuivi, faisant savoir que « le seul impôt qui peut avoir une incidence sur les prix, c’est la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Mais, elle suppose qu’on joue franc jeu ».   

La presse sénégalaise à fond sur la campagne électorale pour les Locales

Le démarrage, ce samedi à minuit, de la campagne électorale pour les élections locales du 23 janvier 2022 alimente les quotidiens sénégalais de ce samedi. »Locales 2022/Démarrage de la campagne électorale: 3200 listes dans 558 communes », titre Lii Quotidien.

Pour sa part, Walf Quotidien parle de « début de la foire aux promesses », là où EnQuête fait état d’un « jeu de proximité » avec les coalitions qui privilégient le porte-à-porte pour aller à la rencontre des électeurs.

« Démarrage de la campagne électorale, aujourd’hui: Les interdits du Code électoral », avertit Le Soleil, informant que la Commission électorale nationale autonome (Cena) plaide pour la saine compétition.

À la Une de L’As, le ministre de la Santé et de l’Action sociale et candidat de la majorité présidentielle Benno Bokk Yaakar à la mairie de Dakar, Abdoulaye Diouf Sarr affirme: « Je ne vois pas un adversaire redoutable devant moi… »

Il poursuit dans Vox Populi: « Cette élection va marquer une nouvelle ère pour Dakar….Je suis le seul candidat à avoir proposé un programme dénommé Dakar bu bes. La politique peut bien s’accomoder de valeurs ».

La presse commente également la sortie du khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, contre l’homosexualité.

« Rejet de la proposition de loi criminalisant l’homosexualité: Touba plus que jamais dans ses convictions », titre Les Échos, notant que Serigne Mountakha tape du poing sur la table.

« Lutte contre l’homosexualité: La fatwa de Serigne Mountakha. Le marabout dénonce la promotion de ce crime contre l’l’humanité », renchérit Le Quotidien.

Pour L’Info, « Touba hausse le ton » après le rejet mercredi dernier du projet de loi sur la criminalisation de l’homosexualité par le bureau de l’Assemblée nationale.

À la Une de Libération, le khalife de Touba soutient que l’homosexualité, « c’est un crime envers le Créateur et contre l’humanité ». Selon nos confrères, Serigne Mountakha encourage toutes les démarches légales pour lutter contre ce « crime odieux ».

Pendant ce temps, Sud Quotidien consacre sa Une à la Can 2021 et s’exclame: « C’est parti pour la grande messe! »

« Can-Cameroun 2021: La faim de l’histoire pour le Sénégal. Entre espoirs déçus et rendez-vous manqués. 3 milliards f cfa et une fierté nationale au bout », écrit L’Observateur.

Côte d’Ivoire: la perception de l’impôt sur le riz de luxe « suspendue »

La perception de l’impôt sur le riz de luxe, en Côte d’Ivoire, a été « suspendue », mais la loi n’a pas été supprimée, en raison de discussions avec les importateurs, a dit vendredi à la presse, le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara.

« Le riz de luxe, c’est une question qui a été prise à bras le corps par les plus hautes autorités de notre État. Pour le moment, la perception de l’impôt a été suspendue », a déclaré M. Abou Sié Ouattara, lors de la présentation de l’annexe fiscale à la loi des finances 2022. 

Actuellement, la taxe sur le riz de luxe « n’est pas perçue (par l’administration fiscale), mais ça ne veut pas dire que la loi a été supprimée », a-t-il souligné, ajoutant que « les autorités sont en train d’examiner cette question en relation avec plusieurs partenaires ».

Il a relevé que, ce que le texte de loi ne dit pas. « Le riz de luxe n’est pas le riz de Duekoué (localité dans l’Ouest ivoirien), il s’agit essentiellement du riz importé; et donc les autorités sont en discussion avec les différents importateurs pour la mise en oeuvre de cette mesure », a expliqué le patron de l’administration fiscale ivoirienne.  

La suspension de la taxe sur le riz de luxe, poursuivra-t-il, vise à ce qu’il n’y ait « pas un impact trop significatif sur le panier de la ménagère ». La Côte d’Ivoire importe chaque année plus de 1 million de tonnes de riz pour plus de 300 milliards de Fcfa. 

Le ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, avait présenté fin novembre 2020, au Patronat ivoirien, le projet de l’annexe fiscale 2021 assortie de quelques ajustements afin d’apporter des éclairages sur les motivations du gouvernement. 

Des mesures de politiques fiscales ont été proposées à cette annexe fiscale, portant entre autres, sur l’assujettissement du riz de luxe à la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) au taux de 9%. Le marché de cette denrée attend que l’Etat définisse le riz qu’il qualifie de riz de luxe. 

Covid-19 : Le Maroc autorise l’utilisation d’urgence du médicament « Molnupiravir »

Le Maroc a autorisé l’usage d’urgence pour le Covid-19 de « Molnupiravir », devenant l’un des premiers pays au monde à approuver ce médicament antiviral du laboratoire américain Merck, a indiqué Mme Bouchra Meddah, Directrice du Médicament et de la Pharmacie au ministère de la Santé et de la Protection sociale.Il a été procédé d’une manière proactive au renforcement du protocole de traitement des patients atteints de Covid-19 par ce médicament, après son approbation, mardi dernier, par les membres du comité national scientifique et technique, dans le but d’endiguer les maladies respiratoires aiguës, a-t-elle déclaré.

Il a été prouvé que ce médicament est efficace et réduit de 50% le risque de cas graves et de décès, notamment s’il est administré dans les premiers cinq jours de l’infection, a souligné Mme Meddah.

Le ministère de la Santé et de la Protection sociale a obtenu l’ensemble des documents et données, qui ont été minutieusement examinés pour vérifier que ce médicament est de bonne qualité et sans risque pour les patients, a assuré la responsable, ajoutant que des échantillons de ce médicament ont été analysés par le laboratoire national de contrôle des médicaments, qui a conclu au même résultat.

A l’instar de certains pays comme la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et le Japon, ce médicament est autorisé pour le traitement des patients atteints de Covid-19 et plusieurs autres pays l’ont commandé pour le mettre à la disposition du public, a-t-elle relevé.

Ce médicament nécessite une ordonnance délivrée par un médecin et il est disponible dans les hôpitaux publics, les CHU et les cliniques privées, a-t-elle expliqué, précisant qu’il sera aussi livré aux pharmacies.

De même, Merck a autorisé plusieurs laboratoires à fabriquer des versions génériques pour permettre à tout le monde l’accès rapide à ce médicament, a-t-elle fait savoir.

Le ministère, rappelle-t-elle, incite les citoyens à accomplir leur schéma vaccinal et à se tenir aux mesures préventives afin d’endiguer le virus, surtout le variant Omicron qui se propage très rapidement et touche quelque 70 % des cas.

Cérémonie d’ouverture Can 2021 : Macky Sall invité spécial de Paul Biya

Macky Sall est l’invité d’honneur de Paul Biya lors de la cérémonie d’ouverture de la Coupe d’Afrique des nations 2021 qui s’ouvre ce dimanche 9 janvier jusqu’au 6 février 2022 au Cameroun.Le président sénégalais, futur président en exercice de l’Union africaine (UA), sera la guest star du président camerounais Paul Biya ce dimanche à Yaoundé. Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, président en exercice de UA, qui lui passera le flambeau en février prochain, est aussi invité à cette cérémonie d’ouverture où plusieurs personnalités sportives et diplomatiques sont annoncées.

Le chef de l’Etat sénégalais assistera aux festivités dans le nouveau stade Paul Biya d’Olembe. Il suivra dans la foulée le match d’ouverture à 16h00 entre les Lions indomptables du Cameroun et les Etalons du Burkina Faso qui va lancer cette compétition.

Le président camerounais qui s’est impliqué personnellement dans l’organisation de cette Can, sera bien au rendez-vous. Si sa présence avait suscité quelques interrogations, les derniers doutes sont levés. A 88 ans et 40 ans de présidence, Paul Biya se fait de plus en plus discret. Sa dernière apparition publique remonte au 21 décembre 2021 lors d’une audience accordée au président de Confédération africaine de football (Caf) le sud-africain Patrice Motsepe.

Fally Ipupa de la partie

Cette 33ème édition de la Coupe d’Afrique des nations offre au doyen des présidents d’Afrique en termes d’âge et deuxième président en terme de longévité (derrière Théodoro Obiang Nguema Mbasogo, 43 ans de présidence), d’effectuer une sortie remarquée. D’après le média d’investigation Africa Intelligence, son hôte n’assistera qu’au match d’ouverture. Macky Sall qui a réclamé la coupe aux Lions de la Teranga, n’aura pas l’occasion de suivre le match du Sénégal qui croisera le fer le lundi 10 janvier à 13h00 contre les Warriors du Zimbabwe à Bafoussam dans l’Ouest du Cameroun.

Cette cérémonie qui s’annonce grandiose dans cet écrin d’Olembé de 60.000 places, réserve plusieurs surprises selon le comité d’organisation. L’artiste international congolais, Fally Ipupa, très suivi au Cameroun, est ainsi attendu. Il est l’invité de Samuel Eto’o, nouveau président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot).

A côté du match d’ouverture entre le Cameroun et le Burkina Faso, on suivra le duel entre les Requins Bleus du Cap Vert et les Walya (Antilopes) d’Ethiopie à 19h00. L’Algérie, tenante du titre, tentera de conserver son bien et de maintenir sa série d’invincibilité (37 matchs) mardi devant la Sierra Leona à Douala. Les Fennecs ne sont plus qu’à trois victoires du record absolu d’invincibilité de l’Italie (40 matchs). L’Égypte, le Sénégal, le Maroc, le Mali et la Côte d’Ivoire sont les autres favoris à suivre dans cette Can.

Programme : dimanche 9 janvier à Yaoundé : 16h00 : Cameroun vs Burkina Faso, 19h00 : Éthiopie vs Cap Vert

Maroc : Interpellation de 5 individus pour trafic de drogue et falsification de pass vaccinaux

Les services sécuritaires marocains ont interpellé, entre les 3 et 5 janvier 2022, cinq individus pour leur implication présumée dans une affaire de trafic de drogue, d’atteinte aux systèmes de traitement automatique des données et falsification de pass vaccinaux, indique vendredi un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Cette opération sécuritaire conjointe a permis l’interpellation d’un fonctionnaire de police exerçant au district de sûreté de Mehdia et d’un infirmier en flagrant délit de transport de 338 kg de résine de cannabis à bord d’un véhicule léger à Timahdite.

Les recherches et investigations menées dans le cadre de cette affaire ont également permis l’arrestation du propriétaire du véhicule et d’un policier relevant du commissariat de Karia Ba Mohamed, outre un infirmier-major exerçant aux environs de Taounate, pour leur implication présumée dans ces actes criminels.

Les premiers éléments de l’enquête ont révélé que parmi les individus interpellés figurent des personnes impliquées dans l’atteinte aux systèmes de traitement automatique des données en vue de falsifier les données des personnes vaccinées contre le Covid-19 et l’émission de faux pass vaccinaux, souligne la même source.

Les suspects ont été placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête judiciaire menée par la brigade nationale de la police judiciaire sous la supervision du parquet compétent, poursuit le communiqué.

Covid-19 au Rwanda : des hôtels fermés pour non-respect des mesures préventives

Le Rwanda Development Board (RDB) a fermé temporairement des dizaines d’hôtels et de restaurants qui n’ont pas respecté les mesures préventives contre la Covid-19.Dix hôtels ont été fermés pour une période allant d’une semaine à trois mois. Ces réceptifs hôteliers ont été condamnés à payer une amende de 150.000 Rwf (environ 150 dollars US). Sept autres hôtels et restaurants ont été avertis et condamnés à une amende de 150.000 à 300.000 rwf (150 à 300 dollars).

« Le RDB rappelle à toutes les entités que la violation des mesures établies entraînera des sanctions telles que des amendes et une fermeture temporaire allant de 1 à 3 mois », peut-on lire dans le communiqué du RDB.

Au cours du mois dernier, le Rwanda est touché de plein fouet par la variante Omicron. La semaine dernière, le pays a confirmé 8.053 nouveaux cas positifs au Covid-19, soit plus de 1.100 par jour.

Le plus grand centre Covid-19 a fermé ses portes il y a un mois, après que le dernier patient est sorti de l’hôpital. Mais au cours des sept derniers jours, les centres Covid-19 ont admis 67 patients, dont quatre dans un état critique.

Les mesures préventives se poursuivent avec la vaccination de 5,5 millions de personnes avec la deuxième dose et de près de 240 000 personnes qui ont déjà reçu la dose de rappel. Par ailleurs, 7,7 millions de Rwandais ont déjà reçu la première dose.

Depuis mars 2020, date à laquelle le premier cas a été confirmé au Rwanda, 1.362 personnes sont mortes du Covid-19 au Rwanda.

L’Ethiopie invité à agir contre les massacres ethniques

Le Conseil éthiopien des droits de l’homme a exhorté vendredi le gouvernement à agir contre les auteurs d’attaques à caractère ethnique qui auraient été perpétrées par le groupe Shene du Front de libération Oromo (OLF).Cette demande a été formulée après que les troupes de l’OLF-Shene ont brûlé à mort 50 personnes de l’ethnie Amhara dans la localité de Weligalti, dans le district de Wama Sipusure, dans la zone de Wellega de l’Etat d’Oromia.

Le Conseil éthiopien des droits de l’homme (EHRC, sigle en anglais) exige du gouvernement qu’il prenne des mesures à l’encontre des hommes armés du Front de libération Oromo Shane qui continuent de mener des attaques à caractère ethnique contre les Amharas.

Dans une déclaration publiée jeudi, l’EHRC a indiqué avoir reçu des rapports sur ces attaques qui se seraient produites en début de de semaine contre des civils innocents dans la zone de Horo Guduru, dans la région d’Oromo, où au moins cinq civils ont été tués sur un marché dont deux femmes.

Selon l’EHRC, l’OLF Shene était derrière cette attaque. Il a été rapporté que ni l’administration régionale ni le gouvernement fédéral n’ont condamné le massacre ciblé contre les civils de l’ethnie Amhara. Ces atrocités surviennent quelques semaines après l’arrêt des bombardements sur le Tigré par le gouvernement éthiopien.

La dernière opération de l’OLF ne s’est pas déroulée uniquement à Wollega, où un massacre de communautés agricoles principalement d’origine amhara a eu lieu, mais également à Shoa, dans le centre de l’Éthiopie, selon les rapports.

Les activistes et les partis politiques ont été accusés de ne pas s’être fait entendre pour condamner les récentes attaques. La communauté internationale a fait pression sur le gouvernement éthiopien pour qu’il mette fin au conflit, qui fait rage depuis novembre 2020.