Rwanda : des compteurs intelligents pour les motos-taxis

Les autorités rwandaises ont introduit vendredi l’utilisation obligatoire de compteurs intelligents pour tous les opérateurs de taxi-moto dans le cadre de la campagne nationale visant à mettre en place une économie sans argent liquide d’ici 2024.Le compteur de taxi-moto, qui est un smartphone et que les chauffeurs de taxi vont payer ultérieurement, offre un certain nombre d’avantages pour eux et leurs clients. Auparavant, les chauffeurs et les clients se disputaient souvent sur le prix d’une course, mais désormais, le compteur le détermine automatiquement.

Etant donné que le Covid-19 peut se propager au contact de la monnaie fiduciaire et des pièces de monnaie, le gouvernement tente d’adopter une série de mesures visant à promouvoir une économie sans argent liquide.

Le rapport annuel 2019/20 de la Banque nationale du Rwanda montre que malgré le ralentissement économique dû aux arrêts pendant la pandémie de Covid-19, le système financier du pays est resté solide et les prix sont restés stables.

La rentabilité du secteur bancaire et les taux de liquidité se sont améliorés tant pour les institutions de microfinance (IMF) que pour les banques. Le taux de paiement électronique par rapport au PIB est passé de 34,6% en juin 2019 à 54% en juin 2020.

En outre, le pourcentage de faux billets de banque a considérablement diminué. Dans le cadre de la poursuite d’une économie sans numéraire, le gouvernement rwandais a pour objectif d’améliorer son inclusion financière depuis plusieurs années, a-t-il indiqué. Les motards et les passagers sont prêts et préparés pour les compteurs.

Toutes les motos basées à Kigali ne seront pas autorisées à fonctionner sans compteurs intelligents, selon une nouvelle instruction de l’Autorité rwandaise de régulation des services publics (RURA).

Ghana: lancement du Système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS)

Le système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS, sigle en anglais) sera officiellement lancé par le président ghanéen Nana Addo Dankwa Akufo-Addo à Accra le 13 janvier 2022.Le PAPSS est une plateforme qui facilite les paiements transfrontaliers instantanés en monnaie locale entre les pays. Il a été testé avec succès dans les six pays de la zone monétaire de l’Afrique de l’Ouest (ZMAO) : le Nigeria, la Gambie, la Sierra Leone, le Liberia, le Ghana et la Guinée. En raison de sa composition multi-devises et bilingue, la ZMAO est considérée comme un microcosme du continent.

Initialement annoncé en septembre, le déploiement du PAPSS devrait faciliter la coordination entre les banques via un système de compensation sous la coordination de Afreximbank, principal agent de compensation et fournisseur de garanties de règlement et de facilités de découvert.

Plusieurs personnalités sont attendues lors du lancement comme le professeur Benedict Oramah, Président et PCA d’Afreximbank, Wamkele Mene (Secrétaire général du secrétariat de la ZLECA), le président de la Commission de l’Union africaine, M. Godwin Emefiele, président de la Commission de l’Union africaine, et le président de la Commission de l’Union européenne. Godwin Emefiele, (Président du Conseil d’administration du PAPSS) ; M. Aliko Dangote (PDG, Dangote Group) ; M. Mike Ogbalu (PDG, PAPSS) ; Dr. Ernest Kwamina Addison (Gouverneur, Bank of Ghana) et Hon. John Rwangombwa (Gouverneur, National Bank of Rwanda).

Les autres participants sont le Dr Denny Kalyalya (gouverneur de la Banque de Zambie), le Dr Olorunsola E. Olowofesa (directeur général de l’IMAO), l’Honorable Ken Ofori-Atta (ministre des Finances du Ghana), le Dr Akinwumi Adesina (Président de la Banque africaine de développement), M. Ade Ayeyemi (Directeur général de l’Ecosse) et le Dr. Ade Ayeyemi (PDG du groupe Ecobank) ; Dr James Mwangi (Equity Group Holdings Plc) ; et M. Admassu Tadesse (Président émérite et PDG du groupe, Banque de commerce et de développement de l’Afrique orientale et australe).

Une conférence de presse sera organisée par la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) le jeudi 13 janvier 2022 à l’hôtel Kempinski, à Accra, au Ghana pour revenir sur les détails du système PAPSS.

Le communiqué indique aussi que ces personnalités donneront un aperçu de l’impact transformationnel du PAPSS en éliminant les frontières financières intra-africaines, en connectant les marchés africains les uns aux autres, en permettant l’utilisation des monnaies locales, en réduisant le besoin de compensation et de règlement des paiements à l’étranger.

« Cela devrait permettre au continent d’économiser plus de cinq milliards de dollars US en coûts de transaction de paiement chaque année. Le PAPSS (Pan-African Payment and Settlement System) facilitera et aidera à stimuler l’énorme croissance du commerce intra-africain résultant de la création d’un marché unique dans toute l’Afrique par la Zone de libre-échange continentale africaine. Il facilitera le système de paiement, de compensation et de règlement pour le commerce intra-africain, simplifiera les transactions intra-régionales et réduira le coût, la durée et la variabilité temporelle des paiements transfrontaliers », explique le communiqué.

Un autre point de presse sera également organisée le vendredi 14 janvier 2022 pour annoncer l’ouverture des inscriptions à la Foire commerciale intra-africaine 2023 (IATF 2023), qui se tiendra à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

Selon le document, la conférence fournira des commentaires sur les 42,1 milliards de dollars US d’accords commerciaux et d’investissement conclus lors de l’IAT 2021 et que les orateurs comprendront Chief Olusegun Obasanjo, ancien président du Nigeria et président du Conseil consultatif de l’IATF, Prof. Benedict Oramah, président et président du conseil d’administration d’Afreximbank; H. E. Albert Muchanga, Commissaire de l’Union africaine pour le développement économique, le commerce, l’industrie et les mines ; S.E. Wamkele Mene, Secrétaire général, Secrétariat de la ZLECA ; Mme Kanayo Awani, Directrice générale, Initiative pour le commerce intra-africain, Afreximbank ; et M. Silver Ojakol, Chef de cabinet, Secrétariat de la ZLECA.

Côte d’Ivoire: la pression fiscale estimée à 12% (DG des impôts)

La pression fiscale en Côte d’Ivoire est estimée à 12%, a indiqué vendredi, à Abidjan, le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara, lors d’une présentation de l’annexe fiscale à la loi des finances 2022, face à la presse.

« Le taux de pression fiscale en Côte d’Ivoire est l’un des plus faibles de l’Uemoa, la norme admise est de 18%; nous sommes à 12% », a dit M. Abou Sié Ouattara, faisant observer que « la pression fiscale n’est pas forcément la pression de l’administration ».

Il a défini la notion de la pression fiscale, insinuant que « c’est l’ensemble des prélèvements obligatoires collectés dans un pays, qui est au numérateur (impôts et taxes), et au dénominateur, la richesse générée par le pays ». 

Pour améliorer le taux de pression fiscale, la direction générale des impôts de Côte d’Ivoire, veut « procéder à une meilleure répartition de la charge fiscale » grâce à un élargissement de l’assiette fiscale. 

La pression fiscale en Côte d’Ivoire s’est établie à 12,5% en 2020, avait indiqué début février 2021 le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara, face aux chefs d’entreprises de la Chambre de commerce européenne en Côte d’Ivoire (Eurocham).  

La croissance économique ivoirienne s’est établie à 6,5% en 2021 contre près de 2% en 2020, en dépit de la pandémie de Covid-19. Le pays compte profiter de l’embellie de l’économie mondiale cette année pour relancer durablement sa croissance, prévoyant un taux de 7,4% en 2022. 

Le Nigeria veut travailler avec la Cedeao pour aider le Mali (Buhari)

Le chef de l’Etat nigérian s’est engagé à faire de son mieux pour le Mali dans le cadre des exigences de la Cedeao.Malgré la suspension du Mali de toutes les instances de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) en raison du double coup d’Etat militaire intervenu dans ce pays, le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, a promis d’aider ce « pays frère ».

Recevant l’Envoyé spécial du ministre malien de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga, au State House jeudi à Abuja, venu l’informer des conclusions de la Conférence nationale sur la reconstruction de l’Etat qui s’est tenue à Bamako du 27 au 30 décembre 2021, M. Buhari a promis de faire de son mieux pour le Mali dans le cadre des exigences de la Cedeao.

« Le Nigeria travaillera dans les limites de la Cedeao pour aider le Mali. Chaque pays a ses problèmes. Nous avons combattu notre propre guerre civile auparavant, donc nous ne connaissons peut-être pas la totalité de la politique interne de chaque pays, mais nous ferons autant de sacrifices que possible pour le Mali, dans le cadre de principes de la Cedeao », a affirmé le président Buhari.

Cité par le communiqué final de la rencontre, le dirigeant nigérian a soutenu que « personne ne peut aimer le Mali plus que les Maliens eux-mêmes », appelant la junte militaire malienne à travailler dans le cadre des principes de la Cedeao afin de restaurer l’ordre constitutionnel dans les meilleurs délais.

Alors que les autorités de la transition au Mali étaient sous pression des dirigeants ouest-africains pour fournir un chronogramme électoral au plus tard le 31 décembre 2021, les conclusions issues des « Assises de la refondation » ont donné désormais carte blanche au chef de l’Etat, Assimi Goïta, pour prolonger la transition de « six mois à cinq ans ».

Mais pour le médiateur de la Cedeao, Goodluck Jonathan, en visite mercredi dernier à Bamako en prélude au sommet des Chefs d’Etat sur le Mali prévu ce 9 janvier 2022, « une transition de cinq ans ne passe pas ».

Zimbabwe : la date des élections partielles connue

Vingt-huit sièges de députés sont à pourvoir lors de ces joutes électorales.Le président Emmerson Mnangagwa a fixé au 26 mars 2022 la date des élections législatives partielles. Les candidats vont disputer 28 sièges de députés suite au décès de législateurs et à la démission de ceux de la faction dissidente du Mouvement pour le changement démocratique (MDC) dirigée par Douglas Mwonzora.

Dans un texte réglementaire publié, hier jeudi, le président Mnangagwa a également annoncé que la Cour de nomination va siéger le 26 janvier prochain. Il avait auparavant résisté aux pressions en faveur de la tenue de ces élections partielles, invoquant la pandémie de Covid-19.

Nelson Chamisa, dont la faction a participé aux élections générales de 2018 sous la bannière du MDC-Alliance, a perdu de justesse l’élections présidentielle face à Mnangagwa il y a quatre ans, tandis que son parti a obtenu 88 des 270 sièges parlementaires qui étaient en jeu.

La faction de Douglas Mwonzora, qui s’était sous la bannière du MDC-T, a fait piètre figure lors de ces élections, ne parvenant à remporter qu’un seul siège.

Toutefois, avec l’aide des tribunaux et de la ZANU PF au pouvoir, le MDC-T a fait valoir que tous les sièges remportés par le MDC-Alliance lui appartenaient et a rappelé tout législateur appartenant à ce dernier qui refusait de reconnaître Mwonzora comme chef du parti.

Ainsi, plus de 20 parlementaires du MDC-Alliance ont été démis du parlement au cours des deux dernières années.

La Chine va installer une base militaire en Erythrée

L’Erythrée et la Chine ont signé divers accords de coopération, dont un accord permettant au géant asiatique d’établir une base militaire dans ce pays de la Corne de l’Afrique.Le ministre érythréen des Affaires étrangères, M. Saleh, et le conseiller d’Etat et ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, ont signé l’accord mercredi dernier à Asmara, la capitale érythréenne.

« La coopération entre Asmara et Beijing devrait permettre à l’Empire du Milieu de renforcer sa présence dans la Corne de l’Afrique et en mer Rouge », a déclaré le ministère érythréen des Affaires étrangères dans un communiqué reçu à APA.

Au cours de sa visite de M. Yi, « les deux parties ont convenu de mener activement une coopération pratique, dans le cadre du partenariat stratégique et du Forum sur la coopération sino-africaine, dans divers secteurs d’intérêt mutuel », poursuit le texte.

Il indique que les deux pays « sont encouragés par la confirmation de la poursuite de la consolidation et du développement du partenariat stratégique par les deux chefs d’Etat ».

Récemment, l’Erythrée a rejoint l’initiative « la Ceinture et la Route » (Belt and Road Initiative, BRI), le plan de développement du commerce et des infrastructures du président chinois Xi Jinping.

L’Erythrée et la Chine ont également convenu de défendre les valeurs communes de paix, de développement, d’équité, de justice, de démocratie et de liberté pour toute l’humanité, et se sont opposées à « l’ingérence hégémonique dans les affaires intérieures d’autres pays sous le prétexte de la démocratie et des droits de l’homme ».

Pékin s’oppose à toute sanction unilatérale contre l’Erythrée, tandis qu’Asmara réaffirme son adhésion au principe d’une seule Chine.

Nigeria : 950 terroristes éliminés en sept mois (armée)

La lutte contre le terrorisme et le grand banditisme porte ses fruits au Nigeria.Coup de balai de l’armée régulière du Nigeria dans les zones occupées par des terroristes ! Au total, 950 terroristes ont été tués entre le 20 mai 2021 et le 6 janvier 2022, a déclaré le directeur par intérim des opérations médiatiques de la défense, le Major-général Benard Onyeuko.

Sur la même période, les soldats nigérians ont éliminé 537 brigands et autres éléments criminels, y compris deux chefs de bandits clés dans l’État de Zamfara dans le nord du Nigeria, Alhaji Auta et Kachalla Ruga.

Face à la presse, hier jeudi, le directeur par intérim des opérations médiatiques de la défense, le Major-général Benard Onyeuko, a révélé que les troupes nigérianes ont également sauvé environ 1000 civils kidnappés et récupéré diverses armes auprès des éléments criminels.

Selon lui, les activités opérationnelles de l’armée ont permis d’arrêter 79 terroristes et de sauver 113 autres civils kidnappés. Il a ajouté que 3250 têtes de bétail volées, 238 motos et 118 chargeurs de fusils supplémentaires ont été récupérés par les troupes au cours des opérations.

La politique fait les choux gras de la presse sénégalaise

L’actualité politique, avec le démarrage ce samedi à minuit de la campagne électorale pour les élections locales du 23 janvier 2022 et la visite de Macky Sall dans sa ville natale, Fatick, alimente les quotidiens sénégalais de ce vendredi.« Inauguration de la grande mosquée de Fatick : Macky Sall accueilli (hier jeudi) par une marée humaine dans son fief », constate Vox Populi, notant que Fatick déroule le tapis rouge à son fils.

L’As se focalise sur l’audience du chef de l’Etat avec les responsables de son parti, l’Alliance pour la République (APR) de Fatick et informe que « Macky annonce des sanctions contre les têtes de listes parallèles ».

« Macky et les inaugurations : Le temps de l’action…politique », titre Walf Quotidien, dans lequel journal, Serigne Thiam, enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) affirme que « les réalisations ne pourront pas faire oublier les scandales ».

Traitant de la reprise, ce vendredi matin, du face-à-face gouvernement-presse, Sud Quotidien s’exclame : « Macky, en mode double ! »

Ce journal parle de retour des conférences de presse bi-hebdomadaires du gouvernement en temps d’Omicron et de pré-campagne électorale.

« Deux semaines de campagne électorale : Vers 14 jours de paralysie de l’administration et des embouteillages monstres », titre La Tribune, expliquant que beaucoup de fonctionnaires sont impliqués dans les élections locales à Dakar et ailleurs.

« Locales 2022 : Benno, plus de 3,5 milliards FCFA de budget de guerre. Six millions FCfa pour les 552 communes et les 43 départements et 10 millions FCfa pour les cinq villes », détaille L’Observateur à sa Une.

Nos confrères donnent les chiffres du scrutin du 23 janvier prochain et révèlent : « 3112 listes hors contentieux, 15.066 bureaux de vote pour plus de 6,8 millions d’électeurs ».

Le Soleil consacre sa Une à « l’or blanc du Sine (qui est) en quête de valorisation ». Ce journal souligne qu’en dépit d’un énorme potentiel, la filière sel ne nourrit pas son homme à Fatick, mais plusieurs initiatives sont en cours pour donner plus de valeur à ce produit surnommé « l’or blanc ».

En sport, L’Observateur renseigne : « 4 gardiens à la Can. Aliou Cissé et le choix polémique ».

« Foot : 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations-Le morale est au beau fix, mais…Cissé s’attend à une compétition très difficile », lit-on à la Une de Vox Populi.

Dans ce journal, le coach des Lions du Sénégal soutient : « Cette Can, on la connaît. On a emmagasiné ensemble avec les joueurs beaucoup d’expériences. C’est l’ambition de toutes les grandes sélections qualifiées de remporter la compétition ».

En attendant, Sud Quotidien informe que 20 Lions ont pris part, hier, au premier galop d’entraînement à Bafoussam (Cameroun).

« Première séance à Bafoussam : Les Lions essayent de rattraper le temps perdu », renchérit L’As.

Politique, diplomatie et sécurité au menu des quotidiens marocains

Le message adressé au Roi Mohammed VI par le président d’Allemagne Frank-Walter Steinmeir, à l’occasion du nouvel an, la diplomatie marocaine et l’installation du Comité national chargé de l’exécution des sanctions du Conseil de sécurité sur le terrorisme et les armes sont principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Opinion+ relève qu’il s’agit d’un « signal fort d’apaisement » et de « renouveau » des relations bilatérales avec l’Allemagne qui vient d’être émis par son président, Frank-Walter Steinmeier.

Pour le Maroc, le message d’amitié doublé d’une invitation officielle adressée par le président allemand au Roi pour une visite d’État en Allemagne doit être apprécié et évalué à l’aune des anciennes fonctions occupées par l’actuel président, note le quotidien.

Ancien vice-chancelier et surtout ancien ministre des Affaires étrangères de l’Allemagne, Steinmeier représente en effet la figure officielle idoine à même d’incarner une transition douce et progressive dans les relations entre les deux pays, explique-t-il.

Pour sa part, +Assahra Al Maghribia+ écrit que ce message, qui salue les vastes réformes lancées sous la conduite du Souverain, vient corroborer la « bonne réputation » dont jouit le Maroc auprès des plus anciennes démocraties, écrit de son côté.

Et l’invitation adressée par le président allemand au Souverain pour effectuer une « visite d’Etat en Allemagne », afin de « sceller un nouveau partenariat entre les deux pays » est la meilleure preuve que l’option idéale c’est de « se tourner vers l’avenir » pour les intérêts des deux pays, d’autant plus qu’il s’agit du Maroc qui est entré dans l’ère de la modernité et de la démocratie, avec la ferme volonté de ne plus revenir sur les démarches qu’il a entreprises, soutient le quotidien.

Il s’agit également d’un « moment décisif » où le Maroc et l’Allemagne présentent un « modèle » pour agir avec sagesse, gérer intelligemment les différends et même les crises, et envisager l’avenir autrement au lieu de rester prisonnier d’actions menées sur la base d’informations et idées erronées, estime-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur la diplomatie marocaine, écrit que depuis quelques années, le Maroc a effectué un virage stratégique dans sa politique diplomatique, en faisant le choix d’une « diplomatie agissante ».

Le Maroc a opté pour la diversification de ses partenariats internationaux en s’ouvrant sur de nouvelles contrées en Afrique mais également en Asie ainsi qu’en Amérique latine, constate le journal. L’autre aspect de cette stratégie a porté sur l’approfondissement et le renforcement des relations avec les partenaires historiques du Royaume toujours en Afrique mais également en Europe, au Moyen-Orient et bien évidemment l’Amérique du Nord, ajoute-t-il.

Avec les pays de l’Europe, les changements et réglages introduits par le Maroc sont en train d’apporter des résultats, relève-t-il, notant que les initiatives prises par l’Allemagne, qui veut approfondir le partenariat avec le Maroc, confirment cette tendance.

+Libération+ rapporte que le Comité national chargé de l’exécution des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU en lien avec le terrorisme et la prolifération des armes et leur financement a été installé, mercredi à Rabat, en présence des hauts responsables des institutions concernées.

Le Comité est placé sous la présidence du ministre de la Justice et comprend parmi ses membres les représentants de 15 instances gouvernementales, judiciaires, sécuritaires et financières.

La mise en place de ce mécanisme juridique intervient dans le sillage du respect par le Royaume de ses engagements internationaux et de la mise en adéquation de son système avec les normes mondiales, essentiellement les résolutions du Conseil de sécurité et les recommandations du Groupe d’action financière (GAFI), appelant les Etats à se doter des dispositions et instructions efficaces pour l’application desdites sanctions, souligne la publication.

Côte d’Ivoire: extension du crédit d’impôt relatif à l’emploi et à la formation

L’annexe fiscale de la loi des finances 2022, en Côte d’Ivoire, aménage les dispositions relatives au « crédit d’impôt BIC » pour la formation professionnelle et l’emploi, en étendant son champ d’application.

Cet aménagement des dispositions du Code général des impôts relatives à la formation, à l’apprentissage et à l’emploi vise la création de milliers d’emplois rémunérateurs, l’une des priorités de la politique économique et sociale du gouvernement ivoirien. 

Il s’agit d’un dispositif fiscal d’incitation à la formation professionnelle et à l’emploi. L’Etat veut à travers cette loi fiscale renforcer son impact en étendant le crédit d’impôt accordé dans le cadre des contrats d’apprentissage: contrat stage de qualification ou d’expérience professionnelle. 

Ce crédit qui est de 500 000 F CFA par an et par personne formée, est porté à 750 000 F CFA lorsque le stage de qualification ou d’expérience professionnelle concerne une personne en situation de handicap, pour les entreprises soumises à un régime réel d’imposition.

Le dispositif fiscal ramène ce montant à « 100 000 F CFA par an pour les entreprises relevant de la taxe d’Etat de l’entreprenant ou de l’impôt des microentreprises et à 150 000 F CFA lorsque l’apprentissage concerne une personne en situation de handicap ».

De même, l’article 111 ter du Code général des impôts prévoit un crédit d’impôt au profit des entreprises qui accueillent des élèves ou étudiants pour un stage pratique de six mois maximum, en vue de la validation de leur diplôme, souligne le texte.  

Cependant, le terme « stage pratique » employé pour désigner la formation de ces élèves ou étudiants peut être source de confusion avec les notions de « contrat stage de qualification ou d’expérience professionnelle », qui renvoient également à une formation pratique.

C’est pourquoi le dispositif fiscal 2022 a proposé de remplacer dans l’article 111 ter susvisé, l’expression « stage pratique » par « contrat stage-école », conformément aux dispositions de l’article 13.11 du Code du travail.

Selon l’experte en fiscalité, Mme Annick Soko, « dans le souci de conformité aux dispositions du Code du travail, l’annexe fiscale 2022 étend le crédit d’impôt accordé dans le cadre des contrats d’apprentissage, aux contrats de stage de qualification ou d’expérience professionnelle ». 

Le texte de loi aménagé, allège les conditions de mise en oeuvre du crédit d’impôt pour emploi. L’article 111 du Code général des impôts subordonne le bénéfice du crédit d’impôt BIC à la présentation de certains documents.

L’employeur devra présenter la déclaration des salariés nouvellement embauchés à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) ainsi qu’un certificat médical et un document délivré par le ministère en charge des Affaires sociales attestant l’handicap physique ou intellectuelle lorsque le contrat concerne des personnes en situation d’handicap.