Niger : des experts africains se penchent sur le climat et sécurité

La première édition de la Conférence Internationale de Niamey sur le Climat en Afrique et la Sécurité Humaine (CICAS) a permis de dégager des solutions immédiates aux effets néfastes du changement climatique sur le continent.S’exprimant lundi à l’ouverture des travaux au Centre d’Études et de Recherche sur le Climat en Afrique et la Sécurité Humaine (CERCASH), l’ancien ministre nigérien de la Justice, Marou Amadou a plaidé pour la sauvegarde des patrimoines hydriques du continent.

« La cause majeure de l’irrédentisme, des rebellions armés, des meurtres et de ces assassinats de nos forces de défense et de sécurité, c’est le climat », a martelé l’ancien Garde des Sceaux du Niger. Il estime que l’Afrique et sa diaspora sont les « victimes innocentes » du changement climatique qui menace d’engloutir les fleuves, les lacs et les mares qui se trouvent sur le continent.

« Nos fleuves, rivières et lacs sont menacés d’asséchement par la désertification, d’ensablement par les dunes », a alerté le président du CERCASH qui éviter que le sort réservé au Lac Tchad ne guette le Djoliba du Niger. Il préconise la plantation d’arbres de la Guinée jusqu’au Nigeria, l’érection de murs en béton sur les rives pour protéger le fleuve Niger en faveur des générations actuelles et futures.

Le lien entre la pauvreté et l’insécurité étant très étroit, il reconnait que le changement climatique reste la cause majeure des rebellions armés, des meurtres et de ces assassinats « de nos forces de défense et de sécurité », la circulation des armes légères et de petits calibres, la radicalisation des jeunes, la prolifération des groupes armés, etc. à travers le continent.

Le vice-recteur de l’Université Abdou Moumouni (UAM), Pr Rabani Adamou, qui a présidé le lancement des travaux a souligné que les pays africains sont les plus vulnérables au changement climatique alors qu’ils sont moins pollueurs ou presque pas.

« Quand vous prenez le mécanisme du réchauffement climatique qui résulte de l’émission du gaz à effet de serre dans notre environnement ; ce gaz provient du mécanisme d’industrialisation, or les pays industrialisés ne sont pas en Afrique », a indiqué le Pr Adamou.

Le Professeur Gueu Denis, enseignant chercheur à l’université Felix Houphouët Boigny, a, pour sa part, souligné que le continent est confronté à un dilemme de développement et d’insécurité totale. « Le changement climatique et la sécurité humaine avec tout ce que nous connaissons comme la criminalité environnementale et la sécurité humaine déterminent la survie de notre continent », a-ajouté le doyen de l’institut national de criminologie d’Abidjan.
Les travaux de deux jours axés sur le thème « Crise climatique et sécurité humaine en Afrique : quels engagements et quels partenariats stratégiques » réunissent quelque 150 participants venus d’Afrique.

D’autres thématiques sont au menu des réflexions, notamment Efficacité des institutions : contrôle de l’administration publique et responsabilité du gouvernement républicain ; Décentralisation, Démocratie à la base et développement local ; Intégration africaine ; Environnement et écologie : souveraineté énergétique et alimentaire ; Interdépendance et inclusion économique, et développement durable ; Culture et contrôle des ressources naturelles et renaissance africaine.

Zimbabwe : 4 millions de dollars levés pour la prospection pétro-gazière

Invictus Energy, une firme australienne, auteure de la levée de fonds, va bientôt forer des puits dans le cadre du projet Cabora Bassa.Invictus Energy va dépenser 5,5 millions de dollars australiens, soit près de 4 millions de dollars américains, lors de sa campagne de forage. Deux puits dont Muzarabani-1 seront creusés au premier semestre 2022.

Au cours de cette année, la société australienne va notamment procéder à  « la finalisation du traitement des données de (son) étude sismique, la mise à jour de (son) fichier de prospects, et la conclusion de (son) processus d’amodiation », a déclaré ce mercredi Scott Macmillan, le Directeur Général d’Invictus Energy.

Selon le portail Oilprice.com, le gisement du projet Cabora Bassa est « l’un des cinq meilleurs sites de pétrole et de gaz en 2021 » avec des réserves évaluées à 9 mille milliards de pieds cubes de gaz naturel et 300 millions de barils de condensat. Les autorités zimbabwéennes ont approuvé, en août 2020, l’étude d’impact environnemental dudit projet.

Niger : huit ex-génocidaires rwandais expulsés

Ces civils et militaires avaient sept jours, à compter de la notification de l’arrêté du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation daté du 27 décembre, pour quitter le territoire nigérien.Ils ne sont pas restés longtemps au Niger. Huit ex-génocidaires rwandais avaient trouvé refuge, il y a moins de deux mois dans ce pays sahélien, grâce au Mécanisme international des Nations Unies.

Hamadou Adamou Souley, le ministre nigérien de l’Intérieur et de la Décentralisation, a prononcé, lundi dernier, leur expulsion définitive. Les personnes concernées par cette mesure ont été condamnées ou acquittées par le Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR) pour leur rôle dans le génocide de 1994 contre les Tutsis.

Il s’agit de Protais Zigiranyirazo, de François Nzuwonemeye, d’Innocent Sagahutu, d’Alphonse Nteziryayo, de Tharcisse Muvunyi, d’André Ntagerura, d’Anatole Nsengiyumva et de Prosper Mugiraneza.

Auparavant, les huit Rwandais étaient retenus à Arusha, en Tanzanie, où se trouvait le siège officiel du TPIR. Le Rwanda a récemment demandé des comptes aux Nations Unies par rapport à leur transfèrement.

Début décembre, Valentine Rugwabiza, la Représentante permanente du Rwanda auprès des Nations Unies, a affirmé que son pays n’avait pas été informé de cette décision. Poursuivant, la diplomate a déclaré qu’il existe des preuves tangibles selon lesquelles certains des huit individus ont mené des activités pour déstabiliser la région des Grands Lacs.

L’Éthiopie à l’heure de la voiture électrique

Une station de recharge pour les véhicules électriques a été inaugurée à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne.L’Éthiopie ne veut pas rater le tournant écologique. Marathon Motors Engineering Plc, née d’un partenariat entre Hyundai Motor Company et l’ancien athlète et homme d’affaires Haile Gebreselassie, ambitionne de se placer à l’avant-garde de la révolution énergétique.

Cette société a mis en service, hier mardi, sa toute première station pour recharger des voitures électriques. En seulement quinze minutes, les automobilistes peuvent faire le plein et disposer d’une autonomie de 300 kilomètres.

En outre, Marathon Motors Engineering Plc a commencé l’assemblage de deux nouveaux modèles de véhicules roulant grâce à l’électricité : Hyundai Kona et Hyundai Ayonk. Le premier modèle est sur le marché éthiopien depuis l’année dernière.

De l’avis de Dagmawit Moges, ministre éthiopien des Transports, Marathon Motors Engineering Plc est « un pionnier » dans son pays.

Politique et économie au menu des quotidiens marocains

La question de l’intégrité territoriale du Royaume, la mise en place de conseillers-clients par la Douane et les enjeux du sourcing local sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mercredi.+Al Bayane+, qui revient sur la question de l’intégrité territoriale du Royaume, estime que la rigueur et la sagesse diplomatique dont fait preuve le Maroc aujourd’hui sont en mesure de déjouer les menées mises en œuvre par certains pays de la région pour nuire à notre première cause nationale.

Pour le journal, l’action diplomatique marocaine repose sur un socle solide: la clairvoyance de SM le Roi et la « communion indéfectible » du peuple autour de la légitimité et de la justesse de la cause.

« Notre nation a pu s’immuniser, en s’appuyant sur ce socle unifié pour mettre sur orbite un rapport de force équilibré et repousser les offensives captieuses », ajoute-t-il.

+L’Opinion+, qui évoque la récente note de la Ligue arabe demandant d’adopter la carte entière du Maroc dans les différents évènements, indique que cette initiative s’affiche à la faveur d’un changement mondial de paradigme sur la question du Sahara.

En plus des voisins régionaux et des partenaires traditionnels, des pays occidentaux, qui avaient des relations distendues avec le Royaume, s’alignent de plus en plus à la cause marocaine, sous le voile de la reconnaissance du Plan d’autonomie proposé par le Royaume pour ses provinces du Sud, constate le journal.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui s’attarde sur la mise en place de conseillers-clients par l’Administration des douanes et des impôts indirects (ADII), rapporte que la mission de ce nouveau corps de fonctionnaires, une première dans l’histoire de l’administration publique marocaine, sera d’apporter aux entreprises l’accompagnement et le soutien dans leurs opérations douanières.

Le quotidien souligne que le fait d’utiliser le terme de « client » à la place de l’usager de service public dénote en soi « un changement de taille dans le mindset ».

D’un autre côté, la Douane étant représentative par excellence de la notion d’administration puissante aux pouvoirs régaliens, sa démarche « client » est également la consécration d’un nouveau rôle de l’administration, l’accompagnement et la facilitation, ajoute-t-il.

+L’Économiste+, qui aborde les enjeux du sourcing local, écrit que privilégier le « Made in Morocco » est la nouvelle devise des acteurs de référence dans la grande distribution qui ont lancé des opérations pour maximiser le sourcing Maroc.

L’enjeu est de soutenir la relance des secteurs productifs, réduire la dépendance aux importations et surtout monter en compétitivité, explique la publication.

« C’est le challenge de la souveraineté industrielle. Tout le défi est là, car consommer marocain est bien, mais encore faut-il disposer de produits de qualité et aux standards internationaux », relève-t-il.

Un géant feu d’artifice annoncé à Abidjan

Un géant feu d’artifice pour créer un spectacle lumineux dans le ciel de la capitale économique ivoirienne est annoncé à Abidjan dans la nuit de vendredi pour marquer le passage au nouvel an 2022.

Ce spectacle sera offert à partir de 22h00, heure locale et Gmt par le District autonome d’Abidjan dirigé par le ministre-gouverneur Robert Beugré Mambé, au palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan.

Pour mieux profiter du spectacle haut en couleurs, les visiteurs  pourront se poster sur les deux berges de la lagune, les côtés Plateau ou Treichville.

« On aura également une belle vue au palais de la culture en restant avec les hôtes officiels du ministre-gouverneur Robert Beugré Mambé, le maitre d’œuvre de l’évènement », explique une note d’information du Comité d’organisation de cet évènement qui sera retransmis en directe à la télévision nationale première chaîne de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI 1).

Cette année encore, le feu d’artifice pyromédique est placé sous le parrainage de Mme Dominique Ouattara, Première dame de Côte d’Ivoire.

Le District autonome d’Abidjan proposera également un show orchestré par Mulukuku DJ dans une ambiance festive de maquis géants avant l’explosion, les crépitements et les détonations dans le ciel.

Covid-19 en Afrique australe : levée de l’interdiction de voyage vers les Etats-Unis

Le président américain Joe Biden a récemment annoncé la reprise des liaisons aériennes avec huit pays de l’Afrique australe.Un mois après avoir fermé son espace aérien à tous les avions en provenance de l’Afrique australe, les Etats-Unis ont levé la mesure de précaution contre la propagation du variant Omicron découvert dans cette partie du continent noir.

Cette décision, qui concerne l’eSwatini, le Botswana, le Lesotho, le Malawi, le Mozambique, la Namibie, l’Afrique du Sud et le Zimbabwe, va entrer en vigueur à compter du 31 décembre 2021.

Dans son décret, Joe Biden, le président des Etats-Unis, a soutenu que « les restrictions de voyage ne sont plus nécessaires pour protéger la santé publique ». Toutefois, les voyageurs devront continuer à se conformer aux exigences du pays de l’oncle Sam en matière de vaccination et de dépistage.

Un programme pour susciter des vocations scientifiques chez les filles en Côte d’Ivoire

Girls in STEM, un programme visant à favoriser la diversité des genres dans les sciences et à développer les carrières des femmes dans la technologie, a été organisé mi-décembre 2021 en Côte d’Ivoire.

Organisé par GE (NYSE) et Junior Achievement Ivory Coast, Girls in STEM se veut une plateforme destinée à une centaine de collégiennes et lycéennes pour les informer sur les carrières dans le domaine des sciences.

Le programme veut aussi susciter des vocations chez les jeunes filles dans la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STEM, pour Science, Technology, Engineering and Mathematics).

Un atelier a été mis en place dans le cadre de l’engagement de GE Gas Power en faveur de l’inclusion et de la diversité, avec pour objectif d’inspirer la génération à venir de femmes ingénieures et chercheuses.

L’objectif étant de faire naître des vocations chez les jeunes filles et de les encourager à envisager une carrière scientifique.

Le programme Girls in STEM a été notamment conçu non seulement pour changer la manière dont les carrières scientifiques sont perçues, mais également pour développer la présence des femmes dans ce domaine.

Dans le cadre de cet événement, différentes sessions d’information, de mentorat et d’échange sur les carrières scientifiques ont été animées par des personnalités reconnues dans le domaine scientifique en Côte d’Ivoire.

Des visites ont également été organisées sur des sites en rapport avec le sujet du programme, entre autres, la centrale électrique Azito à Yopougon, le Centre de simulation GE à Bingerville et la centrale électrique CIPREL à Vridi.

Selon la Banque mondiale et le Global Gender Gap Index 2020 (Rapport mondial sur l’écart entre les femmes et les hommes) du World Economic Forum (WEF), les femmes sont moins nombreuses que les hommes à décrocher un diplôme scientifique dans la plupart des pays.

En dépit des efforts déployés pour développer la participation des femmes dans de nombreuses disciplines, elles restent toujours minoritaires dans les carrières scientifiques.

Cela, d’après les experts, constitue un frein à la résolution des problèmes de développement complexes auxquels le continent africain fait face. Car, une participation accrue des femmes dans le monde professionnel est un facteur important de développement et de croissance économique pour un pays.

Des recherches révèlent par ailleurs lien significatif entre la croissance du Produit intérieur brut (PIB) d’un pays et le taux d’activité professionnelle des femmes.

« Pour favoriser l’inclusion économique et réduire les écarts entre les hommes et les femmes, les entreprises, les écoles, ainsi que les institutions et les agences gouvernementales concernées, doivent lancer de nouveaux programmes et accélérer les efforts en cours pour attirer davantage de femmes vers les carrières scientifiques », a déclaré Elisee Sezan, PDG de la division Gas Power de GE en Afrique subsaharienne.

Pour lui, « ces efforts doivent être menés de manière précoce, par exemple en encourageant les jeunes filles à choisir des matières scientifiques à l’école et à envisager de poursuivre leurs études supérieures dans ce domaine ».

Quant à Muriel Banny M’Bow, présidente du Conseil d’administration de Junior Achievement en Côte d’Ivoire, elle s’est dite « ravie de travailler en partenariat avec GE Gas Power pour cet événement Girls in STEM, qui s’inscrit parfaitement dans notre mission visant à préparer les professionnels de demain en accompagnant les étudiants dans le choix de leurs futures carrières ».

« Réduire les inégalités hommes-femmes dans les carrières scientifiques en encourageant les jeunes filles et les femmes à s’orienter vers ces domaines est un élément fondamental pour favoriser l’innovation », a-t-elle poursuivi.

Junior Achievement (JA) prépare les jeunes Africains à la main-d’œuvre du 21e siècle en leur inculquant des compétences entrepreneuriales, une préparation au travail et des connaissances financières.

GE, lui, est une figure historique et un pionnier dans le secteur de l’énergie en Côte d’Ivoire. Il collabore avec diverses institutions pour former de futurs ingénieurs et promouvoir la place de la femme dans le domaine de la technologie.

Ce programme a été mis en place dans le cadre de l’engagement de GE Gas Power en matière d’inclusion et de diversité.

La presse sénégalaise prolonge son voyage à bord du Ter

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent principalement des questions autour de la pertinence du Train express régional (Ter) et d’affaires judiciaires.Deux jours après le lancement de l’exploitation commerciale du Train express régional (Ter), EnQuête se fait l’écho « des promesses et des doutes ». Dans ce journal, Mountaga Sy, le Directeur Général de l’Agence pour la promotion des investissements et grands travaux (Apix), déclare que « les études de rentabilité économique de ce projet sont chiffrés à 19 % ».

Toujours dans EnQuête, Mame Fall, spécialiste des matériels roulants et systèmes à l’Apix, soutient que « tous les pays se sont développés autour des ouvrages ferroviaires : Ter, métro et RER… », mais pour l’économiste Mansour Samb, « la solution pour désengorger Dakar, c’est de créer d’autres pôles économiques ».

Pour sa part, Le Soleil informe que les habitants de Rufisque, l’un des quatre départements de Dakar, « jubilent » avec la mise en circulation du Ter. Au contraire, les taximen voient l’arrivée de ce train à la pointe de la technologie d’un mauvais œil : « (Il) risque de porter un sacré coup à (notre) business. Avec les embouteillages sur les routes, la majorité des clients vont se ruer sur le Ter », explique un chauffeur dans le quotidien national.

Les tarifs du Train express régional varient de 500 à 1500 F CFA pour la classe économique et un prix fixe de 2500 F CFA s’applique à la première classe. À en croire Amadou Hott, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, cité par WalfQuotidien, « le Ter, c’est comme l’autoroute à péage. Si vous avez un peu plus de temps et que vous n’êtes pas prêt à dépenser un peu plus d’argent, vous pouvez prendre les autres modes de transport ».

Sur un tout autre sujet, L’Observateur annonce que « les six magistrats, qui étaient à l’origine du blocage du fonctionnement de la Justice à Kaolack (Centre), seront traduits (aujourd’hui) devant le Conseil de discipline supérieur de la magistrature ».

Sous le titre « Les 6 magistrats face à leur destin », Le Quotidien rappelle que « la Cour d’appel de Kaolack avait été secouée, il y a quelques mois, par la gestion du dossier opposant l’homme d’affaires Aly Roze à la Banque Atlantique ».

Dans Sud Quotidien, le patron de presse Madiambal Diagne, même s’il a confirmé sa plainte contre le magistrat Souleymane Téliko pour « diffamation, injures publiques et dénonciations calomnieuses », ne réclame que « le franc symbolique ».

En sports, Kalidou Koulibaly, capitaine de l’équipe nationale de football du Sénégal dit dans Stades espérer « être prêt (physiquement) pour le premier match » des Lions en Coupe d’Afrique des nations. Ce sera le 10 janvier prochain face au Zimbabwe. Le défenseur central de Naples, en Serie A italienne, revient de blessure.

Le Maroc recense 76 cas du variant Omicron (ministre)

Le ministre marocain de la Santé et de la Protection sociale, Khaled Ait Taleb a annoncé que le Royaume a recensé 76 nouveaux cas confirmés du nouveau variant « Omicron », depuis l’apparition du premier cas en date du 15 décembre 2021, notant que 246 cas suspects d’infection par ce variant ont été enregistrés.Le ministre, qui était l’invité mardi de la première chaine de télévision marocaine, a révélé que le premier cas du nouveau mutant « Omicron » au Maroc a été admis en réanimation. Il s’agit, selon lui, d’une femme, qui a reçu en retard la troisième dose de rappel du vaccin contre le Covid 19, malgré le dépassement de sa durée.

Pour lui, la hausse du nombre de cas d’Omicron menace la situation épidémiologique dans le Royaume, qui a réalisé des acquis au cours des dernières semaines, expliquant que la propagation d’Omicron renforce les craintes d’une rechute épidémiologique, d’autant plus que ce variant reste cinq fois plus rapide que celui de Delta.

Le ministre a déclaré que l’erreur courante selon laquelle Omicron reste moins létal que Delta ignore un facteur important qui consiste en sa propagation rapide, ce qui menace les personnes vulnérables.

Le ministre de la Santé a appelé à une implication rapide et large des citoyens, dans la campagne nationale de vaccination, à se faire vacciner de la troisième dose de rappel et à respecter les mesures préventives individuelles et collectives, notamment le port correct d’un masque, et le lavage fréquent des mains, soulignant la nécessité d’une préparation permanente pour faire face à tout revers épidémique.