Mali : sept Casques bleus tués

Sept Casques bleus de l’Organisation des Nations unies (Onu) ont été tués au centre du pays par un engin explosif.Ces soldats de la mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) sont tombés ce mercredi sur un « engin improvisé » qui a explosé au passage de leur convoi a annoncé la Mission de l’Onu au Mali. 

« Ce 8 décembre, un convoi logistique de la Force (Minusma) allant de Douentza à Sévaré (centre) a heurté un engin explosif. Un premier bilan fait état de sept Casques bleus décédés et trois grièvement blessés », a indiqué un communiqué de la Minusma sur Twitter, sans préciser la nationalité des victimes.

Le convoi avait quitté Douentza vers Sévaré dans la région de Bandiagara indique le communiqué de la Minusma qui précise que trois autres soldats ont été grièvement blessés.

Cet incident survient au lendemain du décès d’un Casque bleu évacué il y a quelques jours à Dakar. Ce dernier avait été blessé avec deux autres soldats dans l’explosion d’un engin explosif près de Tessalit, dans le nord du Mali, le 22 novembre dernier.

Cédéao : huit millions d’euros de l’AFD pour la sécurité alimentaire

Le soutien financier de l’Agence française de développement (AFD) est la suite d’une phase pilote financée par l’Union européenne à hauteur de 56 millions d’euros en appui à la stratégie régionale de stockage de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).Le programme de stockage de sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest a été adopté en 2012. Cette stratégie combine les stocks de proximité, les stocks nationaux et d’une Réserve Régionale de Sécurité Alimentaire (RRSA) permettant de faire jouer la solidarité régionale en cas de crise alimentaire majeure dans la région.

Ce nouvel appui de l’Agence française de développement (AFD) auprès de la Cédéao est d’une durée de 3 ans. Il vise à accroître la capacité de la région à gérer les crises alimentaires, nutritionnelles et pastorales dont les causes se diversifient.

« Ce nouveau financement permettra notamment à la Réserve Régionale de Sécurité Alimentaire de monter en puissance afin de jouer pleinement son rôle de 1ère ligne de défense en cas de choc affectant la capacité des populations à se nourrir. Cette nouvelle phase sera aussi l’opportunité de construire un partenariat multi-acteurs de financement pour assurer la durabilité de notre système de stockage de sécurité alimentaire », a dit le Président de la Commission de la Cédéao, Jean-Claude Kassi Brou.

De son côté, le directeur de l’AFD au Nigéria, Xavier Muron, s’est dit « convaincu que ce nouvel appui contribuera à la pérennité du système de stockage de sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest et permettra de mobiliser d’autres partenaires du développement pour renforcer encore la résilience aux différents chocs affectant la sécurité alimentaire dans la région. »

Cette nouvelle phase va permettre de réadapter le cadre règlementaire de la RRSA, la conception de mécanismes financiers innovants, et la mobilisation accrue de la communauté internationale en appui à la stratégie de la région sur le stockage.

Elle va également aider à la mise à niveau des instruments de réponses aux crises à déclenchement rapide et aux nouveaux facteurs de risque comme les crises sanitaires de type Ebola ou à portée plus globale comme la pandémie actuelle de la Covid-19.

Af’Sud : le PIB recule de 1,5% au 3ème trimestre

L’économie la plus industrialisée du continent africain n’a pas échappé aux effets de la crise sanitaire.Le produit intérieur brut (PIB) a connu un recul de 1,5% au cours du troisième trimestre de 2021 en raison de la faiblesse des activités dans les secteurs du commerce, de l’industrie automobile, de la restauration et de l’hébergement, a déclaré mercredi un haut responsable de Statistics South Africa.

Le statisticien général Risenga Maluleke a soutenu que durant cette période, le secteur du commerce, de la restauration et de l’hébergement a diminué de 5,5%, ce qui représente une contribution de moins 0,7 point de pourcentage à la croissance du produit intérieur brut (PIB).

Maluleke a déclaré qu’entre juillet et septembre, la production du secteur manufacturier a diminué de 4,2%, ce qui représente une contribution de moins 0,5 point de pourcentage au PIB. « Huit des dix divisions manufacturières ont enregistré des taux de croissance négatifs au troisième trimestre », a déclaré M. Maluleke.

Il a ajouté : « La division des véhicules à moteur, pièces et accessoires et autres matériels de transport a apporté la plus grande contribution à la baisse au troisième trimestre ». Les divisions de l’alimentation et des boissons, du fer et de l’acier, des produits métalliques non ferreux, des produits métalliques et des machines ont également contribué de manière notable à la contraction, a précisé le responsable.

L’industrie de l’agriculture, de la sylviculture et de la pêche a diminué de 13,6% en raison de la baisse de la production des grandes cultures et des produits animaux.

Le Caire, capitale culturelle du monde islamique en 2022

La mégalopole égyptienne a été choisie par l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Icesco, sigle en anglais) pour sa « valeur symbolique ».Aux yeux du Docteur Salim AlMalik, Directeur Général de l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Icesco), Le Caire présente des « atouts culturels et civilisationnels » avec un riche patrimoine matériel et immatériel.

Dans un discours prononcé, hier mardi à l’Opéra du Caire, le Saoudien a affirmé que cette ville répond aux critères de capitale culturelle du monde islamique. Ce qui enchante la ministre égyptienne de la Culture.

Pour Docteure Ines Abdel-Dayem, « Le Caire est, depuis longtemps, un carrefour de cultures et une plaque tournante de la créativité, de la pensée et des arts. Les points de repère et les monuments de la ville reflètent différents aspects de la civilisation humaine en général et de l’héritage islamique en particulier ».

En outre, elle a renseigné que « le programme de célébration du Caire comme capitale culturelle du monde islamique sera lancé mi-février 2022 et durera toute l’année ». La capitale égyptienne devait bénéficier de ce statut en 2020, mais l’Icesco a différé sa décision en raison des circonstances exceptionnelles imposées par la pandémie de Covid-19.

Avant Le Caire, Rabat a été désignée capitale culturelle du monde islamique en 2022. C’est pourquoi, Docteure Ines Abdel-Dayem a tendu la main à la partie marocaine pour travailler en « synergie » sur les activités à mener.

Car l’ambition de la ministre égyptienne de la Culture est de donner « une image fidèle de la civilisation islamique et de promouvoir la coexistence, la tolérance et la communication entre les populations ».

La Bdeac mobilise près de 115 milliards F CFA sur son marché financier

La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac) a surpassé ses attentes pour le lancement de la deuxième tranche de son programme triennal d’emprunts obligataires par appel public à l’épargne.Dénommé Bdeac 5,60 % Net 2021-2028, l’opération de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac) a eu lieu du 15 novembre au 2 décembre 2021. Elle a permis, selon un communiqué de l’institution financière reçu mercredi à APA, de lever environ 115 milliards F CFA contre un objectif initial de 100 milliards F CFA.

« Cette performance est exceptionnelle car elle est meilleure que celle obtenue il y a une année (107 milliards F CFA), mais également parce qu’elle s’est déroulée dans un environnement plus concurrentiel avec notamment l’émission des obligations des Etats de la sous-région sur le même marché », indique le document.

D’après la Bdeac, la sursouscription de près de 15 milliards F CFA traduit surtout « l’appréciation positive que les investisseurs et les épargnants portent sur la qualité de (sa) signature ».

Avec une telle réputation, la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale a même enregistré « des souscriptions hors zone ». Pour l’institution financière, « force est de constater que (son) rayonnement dépasse désormais » la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).

« La qualité des contributions reçues conforte également (notre) positionnement actuel comme un acteur majeur et fédérateur sur le marché financier sous-régional. En effet, les souscripteurs regroupent les personnes morales non bancaires, les établissements bancaires et financiers, et les personnes physiques », s’est félicité Fortunato-Ofa Mbo Nchama, le Président de la Bdeac.

Par ailleurs, a soutenu M. Nchama, la récurrence et la qualité de leurs émissions obligataires constituent un canal privilégié du recyclage et de la valorisation de l’épargne des ménages impliqués ainsi indirectement au financement de l’économie réelle de la zone.

Zimbabwe : un passeport vaccinal pour les transports publics envisagé

Le gouvernement zimbabwéen étudie la possibilité d’imposer aux usagers la présentation d’un pass sanitaire afin de bénéficier du service public des transports.« Tous les moyens sont bons quand ils sont efficaces », disait Jean-Paul Sartre dans sa pièce de théâtre Les Mains sales. Le Zimbabwe, persuadé que le non-respect des gestes barrières dans les transports publics décuple les contaminations, veut appliquer la tolérance zéro dans son réseau.

« Il y aura un moment où les gens ne seront pas autorisés à monter dans les transports publics sans une carte de vaccination valide », a déclaré mardi soir Monica Mutsvangwa, la ministre de l’Information.

Elle s’exprimait à l’issue de la réunion hebdomadaire de son département où il a beaucoup été question du coronavirus avec notamment la circulation du nouveau variant Omicron. Si le caractère obligatoire du passeport vaccinal dans les transports publics est acté, « seules les personnes vaccinées contre la Covid-19 » pourront y avoir accès, a prévenu Monica Mutsvangwa.

Pour donner une seconde chance aux récalcitrants, le gouvernement prévoit de mettre en place des points de vaccination au niveau des terminus. Au Zimbabwe, le pass sanitaire est déjà de mise dans les bars et les restaurants.

La politique en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent principalement du contentieux des listes électorales qui risque, si l’on n’y prend pas garde, d’attiser le feu.Pour les élections locales du 23 janvier 2022, Libération informe que « 3112 déclarations de candidature » ont été déposées sur toute l’étendue du territoire national. À l’occasion du vote de son budget à l’Assemblée nationale, le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, a précisé que « 72 décisions ont été rendues (dont) 38 rejets et 34 annulations ».

Selon WalfQuotidien, le magistrat de formation a reçu une « charge virale » à l’hémicycle. En effet, souligne ce journal, « Antoine Félix Diome a subi les assauts des députés de l’opposition » qui l’accusent notamment d’être « responsable du blocage des listes de la coalition Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof) ».

Le député Déthié Fall, membre de ladite coalition avec notamment Ousmane Sonko et Khalifa Ababacar Sall, s’adresse en ces termes au ministre de l’Intérieur : « Votre incompétence et votre manque de maturité politique maintiennent ce pays sous tension. Vous serez responsable de tout ce qui arrivera lors des élections de janvier prochain », rapporte L’AS.

EnQuête explique la colère de l’ex-proche d’Idrissa Seck par le fait que les décisions de justice ordonnant l’acceptation de listes de Yewwi Askan Wi rejetées par « les préfets et sous-préfets » ne sont toujours pas exécutées. Très remonté contre Antoine Félix Diome, Déthié Fall soutient que « dans toutes les circonscriptions où (leurs) listes ne sont pas présentes, les élections ne se tiendront pas ».

Le ministre de l’Intérieur, suite aux diatribes des députés de l’opposition, a fait savoir, dans Sud Quotidien, « qu’il est impossible de réintégrer n’importe quelle liste et quel que soit son caractère favorable ou défavorable » si « les recours ne sont pas vidés ».

Outre les Législatives, il y aura en 2022 les élections législatives et celle des membres du Haut Conseil des Collectivités territoriales (HCCT). Pour l’organisation de ces joutes, un budget de « 22 milliards F CFA » a été dégagé selon Antoine Félix Diome cité par Le Quotidien.

Sur un tout autre sujet, Vox Populi indique que « Macky (Sall) tape sur la table et menace » après la mort d’un jeune lors d’affrontements entre supporters adverses dans les navétanes (tournois de foot de quartiers) à Rufisque, l’un des quatre départements de Dakar. Poursuivant dans ce journal, le chef de l’Etat exige que « la spirale de violence dans nos stades (cesse) immédiatement ».

De son côté, L’Observateur s’intéresse « aux derniers instants du jeune décédé au Stade Ngalandou Diouf ». Interviewé par ce quotidien, le lutteur Amanekh dit avoir pris la victime « dans ses bras » pour l’amener à l’hôpital, mais « il y avait des embouteillages et aucun véhicule ne pouvait passer ».

Les scènes de violence de Rufisque ne sont pas isolées car la perception au Sénégal est que « la délinquance a fortement augmenté avec des cas de vol, d’agression et parfois de meurtre », mentionne Le Soleil. 

Dans les colonnes du quotidien national, Antoine Félix Diome a plutôt noté « un recul de l’ordre de 52,98 % pour le premier semestre de 2021 ». Toutefois, a promis le ministre de l’Intérieur dans Le Soleil, les efforts consentis par l’Etat pour la sécurisation des personnes et de leurs biens « vont se poursuivre ».

Economie et politique s’imposent au menu des quotidiens marocains

Le lancement par la CGEM d’une opération de recensement pour inventorier les blocages auxquels sont confrontés les investisseurs, la charte de la majorité, l’état des lieux de la lutte contre la corruption et les secteurs potentiels d’exportation, sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce mercredi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que la CGEM vient de lancer une opération de recensement originale visant à inventorier auprès de toute la communauté des affaires les blocages auxquels sont confrontés les investisseurs, soulignant que le but de cette démarche est de travailler « avec l’administration sur les dossiers, au cas par cas s’il le faut, pour débloquer les projets aujourd’hui en difficultés ».

« La commission ad hoc », qui avait été créée bien avant 2011 pour faire ce même travail, a réussi, dans plusieurs cas, à trouver des solutions, rappelle le journal.

Ainsi, une telle démarche a toute son utilité au moment où il est demandé au secteur privé de s’investir davantage dans la création de valeur et d’emplois, estime-t-il, notant que la communauté des affaires dispose aujourd’hui d’une fenêtre de tir puisque le nouveau gouvernement, de son côté, n’a pas attendu longtemps pour montrer sa pleine prédisposition et sa volonté à traiter en priorité l’investissement en y mettant toute l’énergie qu’il faut.

Abordant la charte de la majorité signée par le trio gouvernemental, +l’Opinion+ écrit qu’il s’agit d’une initiative qui va au-delà de la simple action politique, puisque les millions d’électeurs qui se sont rendus massivement aux urnes le 8 septembre, « voient en elle la concrétisation des engagements pris par les partis concernés durant la campagne électorale ».

La publication, qui explique que cet engagement de l’Exécutif vient aussi et surtout mettre fin aux interférences partisanes, souligne que les groupes parlementaires se sont engagés à travailler en étroite coordination pour le vote des lois, le dépôt d’amendements, sans oublier la constitution des différentes missions exploratoires.

« Les dés sont désormais jetés et les engagements sont pris, il est maintenant temps d’écouter la société et de répondre aux aspirations populaires », conclut-t-il.

Pour sa part, +l’Économiste+, qui évoque l’état des lieux de la lutte contre la corruption, souligne que le nouveau gouvernement, comme son prédécesseur et encore avant lui, a placé parmi ses priorités la « moralisation de la vie publique », faisant savoir que l’arsenal juridique national pour lutter contre la corruption n’est pas pauvre, mais il est encore trop éparpillé.

Insistant sur le fait que ce combat contre la corruption est non seulement une nécessité politique mais aussi un outil de transformation de l’environnement de l’entreprise et de la société entière, le quotidien souligne que cette lutte a besoin d’engagement fort.

+Al Alam+ titre « l’automobile, les phosphates et l’aéronautique en tête des exportations marocaines ».

Selon l’Office des Changes, cité par le quotidien, le Maroc continue de changer sa structure économique traditionnelle basée sur le secteur agricole, qui dominait les exportations marocaines, ainsi que les phosphates.

De l’avis des experts et des spécialistes, cette dépendance vis-à-vis du secteur agricole a posé plusieurs défis ayant rendu l’économie marocaine tributaire des conditions météorologiques et des précipitations, ce qui a contraint les autorités marocaines à opter pour une grande diversification dans les secteurs prioritaires pour l’exportation et ce afin d’augmenter le taux des exportations leurs rapport avec la balance commerciale marocaine.

Les statistiques de l’office ont révélé que le Maroc est passé à une étape très importante pour réussir ce pari, notant que l’agriculture n’occupe plus la première place au niveau des exportations, cédant sa place aux secteurs de l’industrie automobile et aéronautique.

Maroc: lacement d’une plateforme pour assurer la protection en ligne des enfants 

Une plateforme dédiée à la protection en ligne des enfants vient de voir le jour. Lancée ce lundi à l’initiative de l’Agence de développement du digital (ADD), la nouvelle plateforme e-himaya (e-protection) vise à sensibiliser les enfants sur les risques liées à Internet tout en leur offrant une panoplie d’outils leur permettant de s’auto-protéger sur la toile. Sont également ciblés les parents et les enseignants en mettant à leur disposition des guides sur les bonnes pratiques, les logiciels et applications à même de garantir la sécurité des enfants sur la toile. L’idée est d’instaurer une culture d’usage approprié du digital afin de protéger les enfants et jeunes des risques y afférents, comme l’a souligné le directeur de l’ADD, Mohamed Drissi Melyani lors de la cérémonie de lancement de la plateforme. 

Aujourd’hui, la promotion d’une culture digitale n’est plus un choix mais une nécessité, selon les propos de la ministre déléguée chargée de la Transition numérique, Ghita Mezzour.

Selon elle, « il est nécessaire d’inculquer les bonnes pratiques et les techniques d’usage sécurisé du digital auprès des enfants, surtout dans ce contexte de crise sanitaire où la consommation d’Internet a fortement augmenté ». 

De son côté, le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, également présent à cette cérémonie, a affirmé que la protection en ligne des enfants constitue un « grand défi » compte tenu de l’émergence de « nouvelles formes de cybercriminalité ». Pour lui, « la manière dont la sécurité des enfants sur la toile est gérée fait encore défaut », appelant ainsi à mieux verrouiller l’accès de ces consommateurs à Internet, particulièrement à certains jeux électroniques. 

Cela ne se fera sans une coopération régionale et internationale, a ajouté pour sa part le directeur général de la Banque centrale (Bank al-Maghrib), Abderrahim Bouazza. 

Des données chiffrées de l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) montrent l’importance de sécuriser la navigation des enfants sur la toile. En effet, 49% des parents sondés par l’ANRT affirment que leurs enfants passent plus de 2 heures à chaque connexion, s’exposant ainsi à différentes formes de cybercriminalité. D’ailleurs, une étude a révélé qu’un enfant sur trois a déjà reçu un message à caractère sexuelle sur internet.  

Le Maroc et le Groupe de Visegrád déterminés à renforcer leur coopération pour faire face aux défis communs

Le Maroc et le Groupe de Visegrád « V4 » (Pologne, République tchèque, Hongrie et Slovaquie) ont exprimé, mardi à l’occasion de la première réunion ministérielle « V4+Maroc », leur « forte détermination » à donner une nouvelle impulsion à leur coopération pour faire face aux défis communs. »Le Maroc et ses partenaires au sein du Groupe de Visegrád ont une forte détermination à renforcer leur coopération pour faire face aux défis communs, notamment en matière de lutte contre le terrorisme, l’immigration clandestine et le crime organisé transfrontalier », a indiqué le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, lors d’une conférence de presse à l’issue de cette réunion.

Il a mis en avant à cette occasion les perspectives prometteuses de coopération entre les deux parties et les possibilités de l’élargir à d’autres domaines en valorisant les potentialités du Maroc en tant que porte d’entrée du continent africain et celles du Groupe de Visegrád comme plateforme vers l’Europe centrale et l’Europe de l’est.

Il a également souligné les atouts du Maroc en tant que pôle de stabilité dans la région ainsi que son engagement fort en faveur de la croissance et du développement du continent africain à même de devenir un partenaire « crédible et responsable » pour le V4.

« Nous allons œuvrer sans relâche pour développer des initiatives de coopération triangulaire entre le Groupe de Visegrád et le Maroc en faveur de l’Afrique », a affirmé M. Bourita, notant que le Royaume et les pays du V4 partagent la même conviction quant à la nécessité de diversifier les partenariats pour répondre aux différents défis actuels.

Insistant sur l’importance qu’accorde le Maroc aux relations avec le Groupe de Visegrád, aussi bien au niveau bilatéral que pour renforcer le partenariat entre le Maroc et l’UE, le ministre marocain a émis le souhait de voir la volonté commune des deux parties de raffermir leurs liens de coopération se traduire en « initiatives et programmes concrets au service de nos intérêts communs ».

De leur côté, les ministres des Affaires étrangères des pays membres du Groupe de Visegrád se sont félicités de la tenue de la première réunion ministérielle « V4+Maroc », soulignant la nécessité de poursuivre ce dialogue fort, important et enrichissant et de le renforcer à travers des mécanismes opérationnels.

Ils ont aussi été unanimes à réitérer leur appréciation du rôle du Maroc en tant que pays pourvoyeur de paix et de stabilité dans la région et ses efforts considérables en matière sécuritaire et de lutte contre le terrorisme.

Les ministres du V4 ont de même souligné le rôle déterminant du Maroc dans la lutte contre l’immigration clandestine. Ils ont à cet égard insisté sur l’impératif pour l’Union européenne d’apporter plus de soutien au Royaume en ce qui concerne la gestion des frontières ainsi que le renforcement de ses capacités en matière de lutte contre l’immigration irrégulière.

Le Groupe de Visegrád, qui a réussi à s’imposer comme une alliance majeure au sein de l’UE, élargit ponctuellement ses travaux à d’autres partenaires dans le cadre de formats dits « V4 + », en fonction des priorités européennes et internationales de la présidence du Groupe.

La présidence hongroise du Groupe de Visegrád pour la période (2021- 2022) a mis l’accent sur le renforcement de la coopération avec le Maroc et la mise en œuvre avec succès des projets communs en cours avec le Royaume.