Tchad : Florent Nédingamram, vainqueur du concours « épelle-moi »

D’après les résultats proclamés par le jury, le représentant du collège les Assemblées chrétiennes de Sabangali remporte le premier prix.

Après la première phase qui a vu l’élimination de trois candidats, les qualifiés pour la finale sont passés sur le podium pour épeler sept mots.

Selon la délibération du jury, Nédingam Florent, du collège les Assemblées chrétiennes de Sabangali, est arrivé premier avec une note de 12/21 suivi de Ngueblar Grace, du complexe Filao de Gassi et de Allaramadji Chancelin du complexe catholique Don Bosco. « Je suis très ému de cette victoire. Si je suis arrivé à ce niveau, c’est grâce à mes condisciples et mes enseignants qui n’ont cessé de m’encourager. Mention spéciale à mon chargé de cours en français. Je conseille mes amis de s’adonner à la lecture », a lâché Nédingam Florent.

Le jury a souligné le sérieux problème d’épellation que rencontrent les élèves et les exhortent à se cultiver par le biais de la lecture. Aussi, les membres du jury ont interpellé les parents sur la nécessité de suivre leurs progénitures dans leurs études et leur procurer des documents.

Des livres, des cahiers, des dictionnaires et bien d’autres choses ont constitué le lot de cadeaux qu’ont reçu les heureux et malheureux candidats. Rendez-vous très prochainement pour une nouvelle édition.

Tchad : l’AFEMA et le club des Filles En Marche (FEM) lancent la 1ère édition du concours « épelle-moi »

En vue de jauger le niveau de langue des élèves du premier cycle, le concours est lancé ce mercredi au Centre des jeunes Don Bosco.

C’est devant un public composé d’élèves, de parents et de chefs d’établissement que ce concours a été lancé. En effet, pour cette première édition, le concours met aux prises six élèves issus de divers établissements. Il s’agit du complexe Filao de Gassi, du complexe catholique Don Bosco de Chagoua et enfin du collège les assemblées chrétiennes de Sabangali.

Selon la présidente de FEM, Royoum Sekalbaye, ce concours a été mûri durant deux ans pour être enfin réalisé ce 27 février 2019. « Ce concours vise à promouvoir l’excellence dans le système éducatif tchadien, à instaurer en chaque enfant le goût de la lecture tout en cultivant l’esprit de challenge », a-t-elle mentionné.

Alors, la règle du jeu consiste à retenir le mot prononcé par le jury et l’épeler par la suite sur un temps de 1mn45s. Chaque élève doit épeler dix mots. C’est devant un jury composé de Lobo Maurienne, Me Clarisse Nomaye et Mbernodji Sosthène que les six compétiteurs s’affrontent.

En attendant les résultats de cette première édition, le club FEM n’entend pas s’arrêter là. « Notre objectif est d’étendre ce concours sur le plan national. Nous procèderons province par province, arrondissement par arrondissement pour atteindre le plan national », a laissé entendre la présidente de FEM.

Tchad: une plateforme de contrôle de l’effectivité de la présence des enseignants est lancée

La plateforme a été lancée ce mercredi par le ministère des Finances et du Budget et celui de l’Education nationale, en partenariat avec l’Unicef. Une plateforme de contrôle citoyen de l’effectivité de la présence des enseignants sur le territoire national.

L’absence d’un enseignant à son lieu d’affectation peut désormais être signalée à travers le réseau de téléphonie mobile Tigo en composant *707#. En effet, il s’agit une œuvre de l’Observatoire tchadien des finances publiques (OTFiP). Le projet est parti d’un constat selon lequel le taux d’absentéisme des enseignants est très élevé. D’ailleurs, c’est l’une des causes de la baisse de niveau des élèves tchadiens comparé aux autres pays africains francophones.

Ainsi, le gouvernement et ses partenaires utilisent cette nouvelle approche pour s’assurer de la présence effective du personnel enseignant dans les établissements scolaires.

Partenariat

L’Unicef, partenaire financier de cette plateforme, trouve que la présence effective du personnel enseignant dans les lieux d’affectation est un critère indispensable de la qualité de l’éducation. Pour la représentante de l’Unicef au Tchad, Dr Viviane Van Steirteghem, « en 2018 la masse salariale du ministère de l’Education nationale a représenté 88% des dépenses totales du ministère, et 30% des dépenses du personnel civil de l’Etat.

D’où l’importance de l’effectivité de la présence des enseignants afin d’assurer l’efficacité de l’éducation ». Malgré plusieurs recensements du personnel de l’Etat, certains enseignants continuent d’être absents à leurs postes d’affectation. « Même s’ils sont présents, leur présence effective dans les classes est à déplorer » précise la représentante de l’Unicef au Tchad.

Objectifs

Selon le rapport du Programme d’analyse des systèmes éducatif PASEC 2014, une grande proportion des élèves du primaire ne maîtrise pas les connaissances et compétences suffisantes pour poursuivre une scolarité dans de bonnes conditions. 83,3% en lecture et 80,9% en mathématiques.

En effet, le contrôle citoyen se généralise en Afrique comme un soubassement des politiques sociales. Dans ce sens, « l’Unicef s’engage aux côtés du gouvernement tchadien pour établir une plateforme de contrôle citoyen qui contribuera à accroitre le taux d’effectivité des enseignants, à améliorer les performances du secteur et le niveau d’apprentissage des enfants, ainsi qu’à maitriser les dépenses du personnel enseignant » selon  la représentante de l’Unicef, Dr Viviane Van Steirteghem.

Tchad : la CPDC exige que le décret portant désignation des membres de la CENI soit retiré

L’équipe mise en place est paritaire:  15 membres représentants de l’opposition et 15 autres de la majorité présidentielle.

Les membres de la  Commission électorale nationale indépendante (CENI) ont été nommés par un décret du chef de l’Etat, le 21 février 2019. En effet, la polémique autour de la composition des membres de la CENI s’embrase. Surtout, au niveau de l’opposition démocratique.

Dans un communiqué de presse, la CPDC dénonce le caractère sélectif dans la composition de cet organe chargé de l’organisation des élections au Tchad. Ainsi, le porte-parole de la CPDC, Poddi Djimé Bichara, indique que : “la loi 30 portant création de la CENI dit en son article 3 alinéa 3 que les membres de la CENI sont désignés par rapport à la représentation des partis politiques à l’Assemblée nationale et dans les Conseils locaux, c’est-à-dire les Conseils municipaux”.  

Par ailleurs, il se trouve que les partis politiques membres de la CPDC qui remplissent ces conditions-là ont été écartés sans aucune explication. Peut-on lire dans le document élaboré par la CPDC.

Donc, la CPDC demande donc le retrait du décret qui met en place les membres de la CENI. En effet, ces personnalités choisies parmi les candidats autres que les responsables des partis politiques sont chargés d’organiser les prochaines élections au Tchad.

 

Tchad : le colonel Hafire Gardick nommé responsable adjoint de la zone de défense de Fada

Selon un décret présidentiel datant du 26 février, le colonel Hafire Gardick a été nommé numéro deux de la zone de défense de Fada, au nord du Tchad.

En effet, le colonel Hafire Gardick est le nouveau responsable adjoint de la zone de défense de sécurité n°1 Fada. Il remplace à poste de commandement le général de brigade Saleh Abdoulaye Garilou.

En fait, le décret de sa dénomination a été lu le mardi 26 février au journal télévisé nationale. Ainsi, selon le terme de décret, le général sortant est appelé à d’autres fonctions

Il faut dire que la zone de défense de sécurité n°1 fada est située dans la partie septentrionale du Tchad. En effet, elle est très stratégique sur le plan de la sécurité nationale.

Plusieurs officiers supérieurs ont été également nommés à des postes de légion de la gendarmerie nationale.

Agriculture : « les systèmes d’irrigation contribuent à l’intensification de la production » dixit Lydie Beassemda

Dans une interview accordée à Tchadinfos, la ministre de l’Irrigation, de la Production et des équipements agricoles a relevé les enjeux de cette rencontre. Lesdits enjeux reposent sur les défis climatiques et la modernisation du secteur.

Le Tchad se prépare à accueillir le tout premier Salon africain de l’agriculture (Safagri). Il est prévu du 12 au 15 mars 2019 à N’Djamena. En effet, le secteur agricole est aujourd’hui modernisé. La technologie est au centre de la chaîne agricole et des métiers qui y sont liés.

De ce fait, des réflexions seront menées pour permettre aux différents participants au Salon africain de l’agriculture de s’approprier les nouvelles méthodes de production.  Selon Lydie Beassemda, il y aura un espace Technologie au niveau du Safagri.

Dans certains pays africains, il y a des technologies qui sont développées pour pouvoir produire des semences améliorées. « Le Burkina viendra avec ses producteurs semenciers qui ont développé la technologie de la production des semences. C’est un exemple de technologie qui permet de lutter contre le changement climatique »,a-t-elle expliqué.

Aussi, tous les systèmes d’irrigation pour faire face au manque d’eau seront évoqués au cours de cette rencontre continentale. « Les systèmes d’irrigation contribuent à l’intensification de la production.  Vous aurez aussi des technologies liées au suivi et au contrôle de la météorologie. Il y a des équipements importants » précise la ministre en charge de l’Agriculture.

Il faut dire que l’agriculture utilise de nos jours des drones pour pouvoir renseigner sur la météorologie. Alors, si l’on parle de développement des chaines de valeur, il faudrait une certaine maîtrise des technologies. Et ce, pour une meilleure appropriation.

Nigéria : Muhammadu Buhari, réélu pour un second mandat

La commission électorale a proclamé dans la nuit de mardi à mercredi les résultats de l’élection présidentielle qui donnent pour vainqueur, le candidat Muhammadu Buhari.

En effet, 55,6% contre 41,2%, c’est le score de l’élection présidentielle qui s’est déroulée le samedi 23 février au Nigéria. Le président sortant, Muhammadu Buhari, est ainsi réélu pour un nouveau mandat de quatre ans. Les Etats du Nord Nigéria lui ont été favorables lors de cette échéance électorale. Kano, Katsina, Bauchi, Yobé, Borno, Zamafra, Kaduna, Buhari a été plébiscité dans ces Etats.

Âgé de 76 ans, Muhammadu Buhari est considéré comme un homme intègre, inflexible, incorruptible et strict. D’ailleurs, il avait fait de la corruption son cheval de bataille durant son premier mandat.

Buhari devrait finir ce qu’il a commencé: la lutte contre Boko Haram qu’il avait promis son élimination. Mais, une faible participation a été enregistrée, 35%.

Musique : le chanteur rwandais Duravan en concert ce jour à N’Djamena

Le chanteur rwandais Yvan Buravan, vainqueur du Prix Découvertes RFI 2018, a annoncé ce mardi le quatrième concert de sa tournée africaine dans les Instituts français lors d’une conférence de presse à N’Djamena.

Avant 2009, il ne savait pas qu’il voulait devenir chanteur. Pourtant cette année-là, il a remporté un concours dans son pays, le Rwanda. Et c’était le déclic.

« J’avais 14 ans quand j’ai découvert mon talent de musique. Avant cela je ne savais pas que je pouvais faire de la musique. Je n’avais pas ça dans mes rêves. Je croyais que j’allais être footballeur », affirme Yvan Buravan lors d’une conférence de presse tenue ce mardi 26 février dans la salle Sahel de l’hôtel Hilton, à N’Djamena.

Carrière solo de Buravan

C’est à l’âge de 20 ans qu’il commence réellement sa carrière solo. Après quelques passages dans des “bandes” et autres chorales dans son pays. Aujourd’hui, à 23 ans, Yvan Buravan est le lauréat du Prix Découvertes RFI 2018 et l’un des chanteurs les plus regardés sur YouTube au Rwanda.

Tchad : la CENI ne fait pas l’unanimité dans la classe politique

La mise en place de la CENI, la commission électorale nationale indépendante divise la classe politique.

En effet, avec cette querelle au tour de la mise en place de la Céni, l’opposition est déjà divisée. Car, même la liste envoyée par son chef de file n’a pas été prise en compte.

La CPDC, la coordination des partis politiques pour la défense de la constitution dénonce le caractère sélectif dans la composition de cet organe chargé de l’organisation des élections au Tchad.

Tchad : la mise en place de la CENI divise l’opinion

Le président Déby a entériné par décret le 21 février, la proposition du cadre national de dialogue politique, désignant les personnalités, membres de la Céni.

Au Tchad, la mise en place de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) divise la classe politique. En effet, la Coordination des partis politiques pour la défense de la constitution (CPDC) dénonce le caractère sélectif dans la composition de cet organe chargé de l’organisation des élections au Tchad.

Ainsi, ils sont au total 30, dont 15 de l’opposition et 15 de la majorité présidentielle. Ces personnalités choisies parmi les candidats autres que les responsables des partis politiques auront la charge d’organiser les prochaines élections au Tchad.

Pour le porte-parole adjoint de la CPDC, Poddi Djimé Bichara, « la loi 30 portant création de la Céni dit en son article 3 alinéa 3 que les membres de la Céni sont désignés par rapport à la représentation des partis politiques à l’Assemblée nationale et dans les conseils locaux, c’est-à-dire les conseils municipaux ».