Tchad : la CPDC exige que le décret portant désignation des membres de la CENI soit retiré

L’équipe mise en place est paritaire:  15 membres représentants de l’opposition et 15 autres de la majorité présidentielle.

Les membres de la  Commission électorale nationale indépendante (CENI) ont été nommés par un décret du chef de l’Etat, le 21 février 2019. En effet, la polémique autour de la composition des membres de la CENI s’embrase. Surtout, au niveau de l’opposition démocratique.

Dans un communiqué de presse, la CPDC dénonce le caractère sélectif dans la composition de cet organe chargé de l’organisation des élections au Tchad. Ainsi, le porte-parole de la CPDC, Poddi Djimé Bichara, indique que : “la loi 30 portant création de la CENI dit en son article 3 alinéa 3 que les membres de la CENI sont désignés par rapport à la représentation des partis politiques à l’Assemblée nationale et dans les Conseils locaux, c’est-à-dire les Conseils municipaux”.  

Par ailleurs, il se trouve que les partis politiques membres de la CPDC qui remplissent ces conditions-là ont été écartés sans aucune explication. Peut-on lire dans le document élaboré par la CPDC.

Donc, la CPDC demande donc le retrait du décret qui met en place les membres de la CENI. En effet, ces personnalités choisies parmi les candidats autres que les responsables des partis politiques sont chargés d’organiser les prochaines élections au Tchad.

 

Tchad : le colonel Hafire Gardick nommé responsable adjoint de la zone de défense de Fada

Selon un décret présidentiel datant du 26 février, le colonel Hafire Gardick a été nommé numéro deux de la zone de défense de Fada, au nord du Tchad.

En effet, le colonel Hafire Gardick est le nouveau responsable adjoint de la zone de défense de sécurité n°1 Fada. Il remplace à poste de commandement le général de brigade Saleh Abdoulaye Garilou.

En fait, le décret de sa dénomination a été lu le mardi 26 février au journal télévisé nationale. Ainsi, selon le terme de décret, le général sortant est appelé à d’autres fonctions

Il faut dire que la zone de défense de sécurité n°1 fada est située dans la partie septentrionale du Tchad. En effet, elle est très stratégique sur le plan de la sécurité nationale.

Plusieurs officiers supérieurs ont été également nommés à des postes de légion de la gendarmerie nationale.

Agriculture : « les systèmes d’irrigation contribuent à l’intensification de la production » dixit Lydie Beassemda

Dans une interview accordée à Tchadinfos, la ministre de l’Irrigation, de la Production et des équipements agricoles a relevé les enjeux de cette rencontre. Lesdits enjeux reposent sur les défis climatiques et la modernisation du secteur.

Le Tchad se prépare à accueillir le tout premier Salon africain de l’agriculture (Safagri). Il est prévu du 12 au 15 mars 2019 à N’Djamena. En effet, le secteur agricole est aujourd’hui modernisé. La technologie est au centre de la chaîne agricole et des métiers qui y sont liés.

De ce fait, des réflexions seront menées pour permettre aux différents participants au Salon africain de l’agriculture de s’approprier les nouvelles méthodes de production.  Selon Lydie Beassemda, il y aura un espace Technologie au niveau du Safagri.

Dans certains pays africains, il y a des technologies qui sont développées pour pouvoir produire des semences améliorées. « Le Burkina viendra avec ses producteurs semenciers qui ont développé la technologie de la production des semences. C’est un exemple de technologie qui permet de lutter contre le changement climatique »,a-t-elle expliqué.

Aussi, tous les systèmes d’irrigation pour faire face au manque d’eau seront évoqués au cours de cette rencontre continentale. « Les systèmes d’irrigation contribuent à l’intensification de la production.  Vous aurez aussi des technologies liées au suivi et au contrôle de la météorologie. Il y a des équipements importants » précise la ministre en charge de l’Agriculture.

Il faut dire que l’agriculture utilise de nos jours des drones pour pouvoir renseigner sur la météorologie. Alors, si l’on parle de développement des chaines de valeur, il faudrait une certaine maîtrise des technologies. Et ce, pour une meilleure appropriation.

Nigéria : Muhammadu Buhari, réélu pour un second mandat

La commission électorale a proclamé dans la nuit de mardi à mercredi les résultats de l’élection présidentielle qui donnent pour vainqueur, le candidat Muhammadu Buhari.

En effet, 55,6% contre 41,2%, c’est le score de l’élection présidentielle qui s’est déroulée le samedi 23 février au Nigéria. Le président sortant, Muhammadu Buhari, est ainsi réélu pour un nouveau mandat de quatre ans. Les Etats du Nord Nigéria lui ont été favorables lors de cette échéance électorale. Kano, Katsina, Bauchi, Yobé, Borno, Zamafra, Kaduna, Buhari a été plébiscité dans ces Etats.

Âgé de 76 ans, Muhammadu Buhari est considéré comme un homme intègre, inflexible, incorruptible et strict. D’ailleurs, il avait fait de la corruption son cheval de bataille durant son premier mandat.

Buhari devrait finir ce qu’il a commencé: la lutte contre Boko Haram qu’il avait promis son élimination. Mais, une faible participation a été enregistrée, 35%.

Musique : le chanteur rwandais Duravan en concert ce jour à N’Djamena

Le chanteur rwandais Yvan Buravan, vainqueur du Prix Découvertes RFI 2018, a annoncé ce mardi le quatrième concert de sa tournée africaine dans les Instituts français lors d’une conférence de presse à N’Djamena.

Avant 2009, il ne savait pas qu’il voulait devenir chanteur. Pourtant cette année-là, il a remporté un concours dans son pays, le Rwanda. Et c’était le déclic.

« J’avais 14 ans quand j’ai découvert mon talent de musique. Avant cela je ne savais pas que je pouvais faire de la musique. Je n’avais pas ça dans mes rêves. Je croyais que j’allais être footballeur », affirme Yvan Buravan lors d’une conférence de presse tenue ce mardi 26 février dans la salle Sahel de l’hôtel Hilton, à N’Djamena.

Carrière solo de Buravan

C’est à l’âge de 20 ans qu’il commence réellement sa carrière solo. Après quelques passages dans des “bandes” et autres chorales dans son pays. Aujourd’hui, à 23 ans, Yvan Buravan est le lauréat du Prix Découvertes RFI 2018 et l’un des chanteurs les plus regardés sur YouTube au Rwanda.

Tchad : la CENI ne fait pas l’unanimité dans la classe politique

La mise en place de la CENI, la commission électorale nationale indépendante divise la classe politique.

En effet, avec cette querelle au tour de la mise en place de la Céni, l’opposition est déjà divisée. Car, même la liste envoyée par son chef de file n’a pas été prise en compte.

La CPDC, la coordination des partis politiques pour la défense de la constitution dénonce le caractère sélectif dans la composition de cet organe chargé de l’organisation des élections au Tchad.

Tchad : la mise en place de la CENI divise l’opinion

Le président Déby a entériné par décret le 21 février, la proposition du cadre national de dialogue politique, désignant les personnalités, membres de la Céni.

Au Tchad, la mise en place de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) divise la classe politique. En effet, la Coordination des partis politiques pour la défense de la constitution (CPDC) dénonce le caractère sélectif dans la composition de cet organe chargé de l’organisation des élections au Tchad.

Ainsi, ils sont au total 30, dont 15 de l’opposition et 15 de la majorité présidentielle. Ces personnalités choisies parmi les candidats autres que les responsables des partis politiques auront la charge d’organiser les prochaines élections au Tchad.

Pour le porte-parole adjoint de la CPDC, Poddi Djimé Bichara, « la loi 30 portant création de la Céni dit en son article 3 alinéa 3 que les membres de la Céni sont désignés par rapport à la représentation des partis politiques à l’Assemblée nationale et dans les conseils locaux, c’est-à-dire les conseils municipaux ».

Tchad : dernières révélations apportées sur le présumé enlèvement d’une fille au Chari Baguirmi

Une famille a indiqué ce lundi au média en ligne Tchadinfos, que le sultan de Baguirmi aurait « enlevé » sa fille le 15 février. De  « fausses accusations » auquel répond l’entourage de Mbang Hadji Woli Mahamat.

En effet, pour la famille, il n’y a pas de doute possible. Aïcha Ali, âgée de 14 ans, a été « enlevée » par des hommes du sultan Mbang Hadji, à Moilé. Localité située dans la province du Chari-Baguirmi, selon un communiqué diffusé par ses proches sur les réseaux sociaux.

Ainsi contacté, Abakar Ali, cousin d’Aïcha Ali, confirme les faits et espère que « la justice va s’occuper de tous ». Selon lui, sa cousine a été séquestrée au domicile du sultan à Gassi, dans le 7e  arrondissement de N’Djamena. Donc, à l’en croire, Aïcha a été « enlevée devant le domicile familial alors qu’elle tenait son petit commerce»… « Cela fait aujourd’hui 40 jours depuis sa disparition (…) », ajoute-il à Tchad Infos.

Avis du sultan du Baguirmi

De son côté, son chargé des relations publiques (CRP), Tahir Patcha, rejette tout en bloc. « Les publications faites sur les réseaux sociaux ne sont que fausses accusations ». Selon lui, la fille n’a jamais été enlevée. « Elle a fui sa famille à Moilé pour venir se réfugier chez le sultan à Gassi… Elle y a passé un mois », déclare-t-il.

Ainsi, le CRP du sultan ajoute que “la fille a été trop souvent maltraitée par sa mère : c’est ce qui a causé sa fuite”.  Selon Tahir Patcha : “Aïcha Ali a 21 ans et souhaitait quitter la maison familiale pour rejoindre son conjoint.” La jeune fille aurait alors demandé de l’aide au sultan pour officialiser son union avec son amoureux.

Mais, ne pouvant donner son accord sans celui du père d’Aïcha Ali, Mbang Hadji Woli a contacté l’oncle paternel de la fille. Son appel reste sans réponse, selon le CRP du sultan.

Où se trouve la fille recherchée ?

Le 15 février, une délégation de la famille maternelle d’Aïcha Ali est arrivée à N’Djamena. Mais elle n’a pas fait la même lecture de la situation. Elle a ainsi déposé une plainte. Elle a été auditionnée le lundi 25 février à la Coordination de la police. Un membre de la cour du sultan a représenté Mbang Hadji Woli. Les deux parties ont été entendues sur procès-verbal.

La famille réclame sa fille et des dommages et intérêts. « Nous voulons la revoir en pleine forme, en chair et en os. On veillera bien à ça ! », clame Abakar Ali. En attendant, Aïcha Ali a été conduite à Massenya, dans le palais du sultan de Baguirmi.

 

Economie : zoom sur la confection des marmites made in Tchad

Entre archaïsme et conditions de travail précaires, les fabricants de marmite made in Tchad excellent dans leur domaine.

En effet, c’est une immersion dans le plus grand atelier de fabrication de N’Djamena. A l’entrée sud du quartier Ridina, dans le 5e arrondissement de N’Djamena, on sent une odeur de brûlé qui flotte dans l’air. L’endroit est modeste, clôturé par des tôles rouillées. Un hangar de fortune se dresse au milieu de la cour où travaillent 14 employés. Chacun exécute une tâche spécifique. Le propriétaire de l’atelier scrute les faits et gestes de ses employés.

En fait, dans le plus grand atelier de fabrication de marmite au Tchad, rien ne se fait au hasard. L’activité est archaïque et artisanale certes, mais elle nécessite une grande précision. « Toute erreur peut fausser le processus de fabrication », confirme Abakar Adoum, qui gère l’entreprise depuis 15 ans.

Ainsi, tout commence par la collecte de l’aluminium, matière première de fabrication. Les carcasses de moteurs des véhicules et des motos, des fils électriques usés, les canettes de boisson, etc. Bref tout ce qui contient de l’aluminium est récupérable.

« Nous avons un large réseau avec des garagistes qui nous amènent des pièces défectueuses ; des agents de le SNE [Société nationale d’électricité] qui nous apportent des fils électriques qui ne fonctionnent pas ; des femmes des casseroles déjà usées et même avec des enfants qui ramassent des canettes dans les rues », indique Abakar Adoum.

Ces matériaux sont mis dans une fosse d’un mètre carré et fondent pendant deux heures sous une température très élevée. Comme à la forge, un employé est chargé de souffler sur le feu et un autre de contrôler le processus de liquéfaction et d’enlever les résidus qui remontent à la surface grâce à un long instrument. Cela permet de s’éloigner de la chaleur infernale dégagée par le bouillonnement de l’aluminium.

 

Coopération : le Président Idriss Déby Itno en visite officielle en Turquie

Ce mardi 26 février, le président du Tchad a quitté N’Djamena pour Ankara, en Turquie. Il s’y rend dans le cadre d’une visite officielle, sur invitation de son homologue Recep Tayyip Erdogan.

En effet, c’est une visite officielle qui intervient après celle de Recep Tayyip Erdogan au Tchad, en décembre 2017.  Cependant, rien n’est indiqué sur le motivation de ce déplacement. Néanmoins,  il vise la consolidation des acquis du passé entre les deux pays. Lesquels tardent encore à se matérialiser.

Des accords signés et d’autres en études

Historiquement, le Tchad et la Turquie ont paraphé plusieurs documents. Cela à la suite de la visite du président Recep Tayyip Erdogan en décembre 2017. Lesdits accords impliquent entre autres les mécanismes pour éviter la double imposition en matière d’impôt sur les revenus, la coopération dans le domaine de la jeunesse et des sports, le protocole de coopération technique et de développement, la promotion et la protection réciproque des investissements, le mémorandum d’entente sur la coopération dans le domaine des technologies de l’information et de la communication et des archives diplomatiques entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays, etc.

Aussi, il avait été demandé aux administrations des deux pays d’intensifier les échanges en pour finaliser d’autres accords en étude, en particulier dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage, de la culture, de l’environnement, des mines, de l’énergie, mais aussi d’explorer d’autres domaines de coopération. Par ailleurs, une société turque a signé récemment des conventions pour la confection des tenues militaires.