Tchad : la cimenterie de Baoré est en arrêt

Depuis six mois, cette maison de production n’a pas fabriqué le moindre matériel.

La Société nationale de ciment (SONACIM) n’a pas produit un sac de ciment depuis six mois.

En cause : le manque d’une pièce maîtresse permettant de faire fonctionner le groupe électrogène, confirme le directeur général adjoint de la SONACIM, Koye Ndaye Benoît. La pièce a été initialement commandée d’Égypte, sans succès.
« Nous avons relancé la commande, cette fois-ci depuis la Chine. Dès l’arrivée de la pièce, la production sera relancée », assure Koye Ndaye Benoît.

« Nous avons besoin de mécaniciens pour réparer les générateurs en panne », dit-il. En attendant, les 430 agents de l’usine sont sans activités.

Après une phase d’agonie en 2020, la capacité de production de l’usine était évaluée entre 700 à 850 tonnes par jour.

 

 

 

 

 

Tchad : la centrale de production offerte par MSF a été inaugurée

Hier mardi 30 juin, une centrale de production d’oxygène a été inaugurée à l’hôpital de Farcha de N’Djamena. C’est un don de Médecins sans frontières (MSF)

L’appareil a une capacité de 480 litres par minute et peut alimenter 48 lits, indique le ministre de la Santé publique, Mahamoud Youssouf Khayal. Elle servira à la prise en charge des patients de la covid-19.

A la cérémonie d’inauguration étaient présents, le ministre tchadien de la Santé, l’ambassadeur de France, le réprésentant de l’Union européenne, la répresentante de l’UNFPA, le chef de mission de Médecins sans frontière/France et des cadres du ministère de la santé publique.

Agriculture : « les systèmes d’irrigation contribuent à l’intensification de la production » dixit Lydie Beassemda

Dans une interview accordée à Tchadinfos, la ministre de l’Irrigation, de la Production et des équipements agricoles a relevé les enjeux de cette rencontre. Lesdits enjeux reposent sur les défis climatiques et la modernisation du secteur.

Le Tchad se prépare à accueillir le tout premier Salon africain de l’agriculture (Safagri). Il est prévu du 12 au 15 mars 2019 à N’Djamena. En effet, le secteur agricole est aujourd’hui modernisé. La technologie est au centre de la chaîne agricole et des métiers qui y sont liés.

De ce fait, des réflexions seront menées pour permettre aux différents participants au Salon africain de l’agriculture de s’approprier les nouvelles méthodes de production.  Selon Lydie Beassemda, il y aura un espace Technologie au niveau du Safagri.

Dans certains pays africains, il y a des technologies qui sont développées pour pouvoir produire des semences améliorées. « Le Burkina viendra avec ses producteurs semenciers qui ont développé la technologie de la production des semences. C’est un exemple de technologie qui permet de lutter contre le changement climatique »,a-t-elle expliqué.

Aussi, tous les systèmes d’irrigation pour faire face au manque d’eau seront évoqués au cours de cette rencontre continentale. « Les systèmes d’irrigation contribuent à l’intensification de la production.  Vous aurez aussi des technologies liées au suivi et au contrôle de la météorologie. Il y a des équipements importants » précise la ministre en charge de l’Agriculture.

Il faut dire que l’agriculture utilise de nos jours des drones pour pouvoir renseigner sur la météorologie. Alors, si l’on parle de développement des chaines de valeur, il faudrait une certaine maîtrise des technologies. Et ce, pour une meilleure appropriation.