Tchad : le ministre de l’Industrie s’assure de la qualité du ciment produit par la CIMAF

Ahmat Abdelkérim Ahmat, le ministre en charge de l’Industrie et du Commerce a inspecté le 11 mars 2024, les installations de l’usine de production de ciment, CIMAF, située à Lamadji.

 

Il était accompagné des présidents du Patronat et de la chambre de commerce au cours de cette descente de travail, dont l’objectif est d’analyser la qualité du ciment et de l’adapter à la demande du consommateur tchadien. Dans ce cadre, l’unité de production installée au Tchad depuis 2018 a été présentée par le Directeur général du CIMAF, Hicham Mifdal. Le DG a essayé de mettre en lumière la vision, la mission, les valeurs, les défis, ainsi que les perspectives de cet outil de production.

Il assure que les produits sortis de son usine : « respectent les normes internationales et sont disponibles en quantité suffisante. »

Après avoir fait le tour de l’entreprise, le membre du gouvernement a exprimé la nécessité de lutter vigoureusement contre la contrebande et d’intensifier les actions pour limiter l’importation massive des ciments pour protéger les usines installées au Tchad, tout en trouvant un juste prix adapté au pouvoir d’achat des consommateurs.

Tchad : infructueuse, la cimenterie de Baoré sera vendue

En arrêt depuis six mois, le premier ministre a annoncé qu’elle sera vendue.

« L’entreprise n’a pas tourné depuis six mois. La cimenterie de Baoré va être vendue. Ça a consommé beaucoup de milliards, ça a enrichi beaucoup de personnes au détriment de la région et du pays. Ça ne peut pas continuer », annonce le premier ministre Saleh Kebzabo.

« On va privatiser la SONACIM, pour le bien des tchadiens et pour le bien de la région. On verra quelle entreprise étrangère va la racheter pour produire du ciment à moindre coût », souligne le chef du gouvernement.

La Société nationale de ciment (SONACIM) n’a pas produit un sac de ciment depuis six mois.En cause : le manque d’une pièce maîtresse permettant de faire fonctionner le groupe électrogène, confirme le directeur général adjoint de la SONACIM, Koye Ndaye Benoît. La pièce a été initialement commandée d’Égypte, sans succès. « Nous avons relancé la commande, cette fois-ci depuis la Chine. Dès l’arrivée de la pièce, la production sera relancée », assurait alors Koye Ndaye Benoît. « Nous avons besoin de mécaniciens pour réparer les générateurs en panne », dit-il.

Après une phase d’agonie en 2020, la capacité de production de l’usine était évaluée entre 700 à 850 tonnes par jour.  Il faut le dire les 430 agents de l’usine ont désormais un avenir incertain.

Tchad : la cimenterie de Baoré est en arrêt

Depuis six mois, cette maison de production n’a pas fabriqué le moindre matériel.

La Société nationale de ciment (SONACIM) n’a pas produit un sac de ciment depuis six mois.

En cause : le manque d’une pièce maîtresse permettant de faire fonctionner le groupe électrogène, confirme le directeur général adjoint de la SONACIM, Koye Ndaye Benoît. La pièce a été initialement commandée d’Égypte, sans succès.
« Nous avons relancé la commande, cette fois-ci depuis la Chine. Dès l’arrivée de la pièce, la production sera relancée », assure Koye Ndaye Benoît.

« Nous avons besoin de mécaniciens pour réparer les générateurs en panne », dit-il. En attendant, les 430 agents de l’usine sont sans activités.

Après une phase d’agonie en 2020, la capacité de production de l’usine était évaluée entre 700 à 850 tonnes par jour.