Le Maroc coprésidera l’Africa focus Group relevant de la coalition internationale contre Daesh

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est adressé en visioconférence aux participants de la réunion de la Coalition Internationale contre Daesh, tenue jeudi décembre à Bruxelles, et ce, à l’occasion du lancement d’un Groupe de Travail consacré à l’Afrique, l’Africa Focus Group.Cette session inaugurale a été marquée par les interventions des quatre coprésidents de ce Groupe, dont celles également en ligne du Secrétaire d’État américain, Antony Blinken, et du ministre italien des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, Luigi Di Maio, ainsi que de l’ambassadeur du Niger à Bruxelles, Alhassane Ide. Ont également participé à cette réunion les représentants des pays africains membres de la Coalition.

Le choix du Maroc en tant que co-président de ce nouveau groupe confirme le rôle de premier plan du Maroc au niveau régional et international dans la lutte contre le terrorisme et le soutien à la paix, la sécurité et la stabilité en Afrique. Il consacre une nouvelle fois la confiance et l’estime dont jouit l’approche singulière développée par le Maroc, dans la lutte contre le terrorisme.

C’est également un fort témoignage de la Coalition pour le Maroc, en tant que partenaire crédible et pourvoyeur de la paix et la sécurité régionale, qui a notamment co-présidé le Forum Global de Lutte contre le Terrorisme pour trois mandats consécutifs, qui abrite le Bureau des Nations Unies pour la Lutte contre le terrorisme et la Formation en Afrique et qui a été le pays du continent à avoir organisé, en juin 2018, la réunion des Directeurs Politiques de la Coalition Internationale contre Daesh consacrée à la menace terroriste en Afrique.

Devant la montée de la menace terroriste sur le continent africain, ce nouveau groupe de travail aura pour objectif d’examiner les enjeux liés à cette menace en Afrique, de favoriser l’échange d’information et d’analyse sur cette menace et de contribuer à la coordination et à l’efficacité des efforts dans la lutte contre ces groupes terroristes, notamment dans le domaine du renforcement des capacités des États africains.

La Coalition Globale contre Daesh a été créée en septembre 2014 afin de lutter contre le groupe terroriste de Daesh selon une approche multidisciplinaire, inclusive et holistique. Les 83 membres de la Coalition appartenant à différentes régions du monde se sont engagés à lutter contre Daech sur tous les fronts, à démanteler ses réseaux et à contrer ses aspirations mondiales.

Port d’Abidjan: 1100 milliards Fcfa d’investissements prévus de 2011 à 2022

Le ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné, a indiqué vendredi que les investissements au Port autonome d’Abidjan (PAA) devraient s’établir à environ 1 100 milliards Fcfa de 2011 à 2022, lors d’une visite du président sud-africain, Cyril Ramaphosa.

« Concernant le port d’Abidjan, c’est environ 1 100 milliards de F CFA d’investissement, entre 2011 et 2022, dans des projets d’envergure devant fondamentalement moderniser le premier port ivoirien », a dit M. Amadou Koné.

Il a fait savoir que le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, à son arrivée à la tête du pays, a, dès 2011 décidé, dans la perspective d’une croissance forte de l’économie, de mettre un accent sur la modernisation du secteur portuaire pour en faire un véritable catalyseur de la chaîne logistique.

Pour permettre aux ports ivoiriens d’être à la hauteur des enjeux du développement du pays, des investissements massifs ont été décidés pour rattraper des décennies de non-investissement ayant conduit, en particulier, le port d’Abidjan à perdre la place de 1er de la côte ouest-africaine. 

Cette volonté de repositionnement durable des Ports ivoiriens se traduit par l’inscription de plusieurs projets dans les Programmes nationaux de développement, dont les terminaux à conteneurs et polyvalents du port de San-Pedro. 

Les projets terminés et ceux en cours, prévus pour être terminés en 2022, devraient permettre au Port d’Abidjan d’être prêts pour l’accueil de grands navires et le traitement des marchandises en termes de chargement et de déchargement de même que le stockage.

Toutefois, l’amélioration de la connectivité au regard de la gestion de l’interface ville/port demeure. Dans ce contexte, plusieurs projets sont initiés pour faciliter le trafic dans marchandises. 

Le directeur général du Port autonome d’Abidjan, M. Hien Yacouba Sié, a relevé que pour accroître les capacités de stockage sous douane, il a été créé 9,5 ha de terrains supplémentaires du terminal céréalier. 

Les travaux d’infrastructures exécutés à hauteur de 65% devraient permettre d’accueillir de grands navires vraquiers de 14 mètres de tirant d’eau (TE) contre 9,5 m TE actuellement, pour un coût d’investissement de 59 milliards de FCFA, soit 102 millions US dollars, financé par l’Etat.

Un deuxième terminal à conteneurs, d’un coût de 506 milliards Fcfa, devrait permettre d’accueillir des navires avec 16m de TE transportant 12 000 EVP (contre 11,5 m et 3 500 EVP précédemment).

Les travaux d’infrastructures sont terminés, la pose de la première pierre a eu lieu le lundi 05 octobre 2020. Cependant, les travaux de superstructures (256 milliards Fcfa) sont en cours, l’inauguration étant prévue en novembre 2022. 

Tous ces investissements devraient permettre d’accroitre le trafic de transbordement, de porter la capacité de traitement de conteneur du port d »Abidjan à 2,5millions d’EVP/an (contre 1 million d’EVP/an précédemment).

La Côte d’Ivoire est membre de la CEDEAO, une organisation sous régionale de libre échange de 358 millions d’habitants. Elle est également membre de l’UEMOA, une zone de monnaie unique avec 116,7 millions d’habitants. 

Le pays contribue pour près de 35 % au PIB de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). L’Afrique du Sud se classe au 10e rang/17 pays dans le classement des échanges entre le port d’Abidjan et les ports africains en 2020.

Côte d’Ivoire: Zipline va distribuer les fournitures médicales par drone

Zipline, le leader mondial de la logistique instantanée, distribuera en Côte d’Ivoire les fournitures médicales, par drone, dans le cadre d’un partenariat.

Dans une note, le ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, annonce ce partenariat avec Zipline, le plus grand service automatisé de livraison à la demande au monde.  

Ce partenariat devrait permettre notamment la livraison de fournitures médicales, dont de milliers de vaccins, des médicaments et des produits sanguins aux établissements de santé du pays.

Zipline construira et exploitera quatre centres de distribution à partir desquels les produits sanguins, les vaccins et les produits médicaux seront stockés et distribués à plus de 1 000 établissements de santé dans le pays. 

Le premier centre de distribution devrait être achevé et opérationnel avant la fin de l’année 2022. Et ce, pour parvenir à une couverture sanitaire universelle, en garantissant un accès équitable aux produits médicaux dans les zones rurales.

« La mise en place d’une couverture sanitaire universelle est l’une des priorités du ministère et nous pensons que cette décision audacieuse de s’associer à Zipline est un moyen sûr d’y parvenir », a dit M. Pierre Dimba, le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture Maladie universelle.  

M. Pierre Dimba a indiqué que son département a « évalué la capacité de Zipline, leurs opérations dans d’autres pays africains ayant des besoins similaires » à la Côte d’Ivoire, estimant que ce partenariat  aidera à supprimer les obstacles à l’accès aux soins de santé et à la création d’un système de santé plus équitable. 

Le directeur de la division Africa Go-To-Market de Zipline, M. Israël Bimpe, a assuré que la technologie de l’entreprise va « largement améliorer l’accès et même la distribution de produits médicaux dans les zones reculées et difficiles d’accès ». 

Zipline soutiendra par ailleurs tous les établissements de santé avec des capacités d’intervention d’urgence, ainsi que des livraisons de routine et de réserves de médicaments, de vaccins et de sang. 

Elle sera l' »unique » fournisseur de certains établissements de santé dans les régions reculées du pays, ce qui permettra d’offrir un service de livraison plus efficace.

Ce partenariat devrait également déboucher sur la création de nombreux emplois pour les autochtones, car Zipline devrait trouver des talents locaux pour gérer les centres de distribution. 

Chaque semaine, un seul centre de Zipline, une combinaison d’entrepôts de traitement médical et d’aéroport pour drones est capable de livrer à la demande plus de deux tonnes de médicaments à température contrôlée en tout point d’une zone de service. 

Chaque appareil peut voler sur une distance de 160 km aller-retour, par vent fort et sous la pluie, de jour comme de nuit, pour effectuer des livraisons à la demande en 30 minutes en moyenne.

La Côte d’Ivoire élue à la présidence du Conseil exécutif de l’OMT

La Côte d’Ivoire a été élue, vendredi, à la présidence du Conseil exécutif de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) au terme de la 24e Assemblée générale de l’Organisation tenue à Madrid (Espagne) où elle a son siège.

Avec 22 voix contre 13 pour le Bahreïn, la Côte d’Ivoire à travers son ministre du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, a été élue par les 35 membres statutaires de l’organe décisionnel de cette institution spécialisée des Nations unies pour présider le Conseil sur les 12 prochains mois.

A l’occasion de cette Assemblée générale, M.  Zurab Pololikashvili a été réélu en qualité de Secrétaire général de l’Organisation. En prélude à cette élection, le ministre Fofana  a porté la voix de l’Afrique pour soutenir sa candidature au regard des actions fortes qu’il a menées  en faveur du continent.

L’Ouzbékistan a obtenu l’organisation de la 25e Assemblée générale  de l’Organisation, en 2023, avec   61 voix contre 52 pour le Portugal.

 Pour succéder à la Côte d’Ivoire qui a abrité la Journée mondiale du tourisme  (JMT), en  2021, l’île de Bali en Indonésie  a été  désignée  par l’Assemblée générale pour organiser l’édition 2021 autour du thème, « Repenser le tourisme ».

Dans le même élan, le pays-hôte de la  JMT 2023 a été désigné. Il s’agit de  l’Arabie-Saoudite qui l’organisera  autour du thème, « Les investissements verts ».

Covid-19: Bolloré poursuit la vaccination de ses collaborateurs

Bolloré Ports veut barrer la route au nouveau variant du coronavirus, Omicron.L’entreprise de concessions de terminaux portuaires, Bolloré Ports, a initié une campagne de vaccination de grande ampleur contre la Covid-19. Au total, ce sont 4.529 de ses collaborateurs qui sont complètement vaccinés et protégés contre la maladie du nouveau coronavirus sur les quelques 6.497 personnes que compte l’entreprise, soit plus de 70 % des effectifs. 

Menée en concertation avec les autorités sanitaires des différents pays concernés, cette offre vaccinale concerne les collaborateurs de toutes les entités de Bolloré Ports sur la base du volontariat. Elle est également proposée aux sous-traitants. « Avec cette démarche, l’entreprise souhaite ainsi favoriser l’accès à la vaccination, qui est primordiale pour se prévenir contre les formes graves de la maladie », rapporte un communiqué reçu ce vendredi à APA.

Le texte souligne que Bolloré Ports entend par ailleurs poursuivre son travail de pédagogie auprès de ses collaborateurs en 

leur rappelant régulièrement les recommandations sanitaires à suivre parmi lesquelles le respect des gestes barrières tels que le port du masque, la distanciation sociale ou encore le lavage des mains régulier, en raison notamment de l’apparition de nouveaux variants. 

« La santé de nos collaborateurs reste toujours l’une de nos principales priorités et il nous paraît essentiel de faciliter leurs démarches pour qu’ils puissent se faire vacciner et ainsi se protéger contre la Covid-19. Nous poursuivrons ces actions de prévention et de vaccination au sein de toutes nos entités pour atteindre une couverture vaccinale optimale et lutter efficacement contre la propagation du virus », a souligné Christian Devaux, Directeur QHSE de Bolloré Ports.

Le 11 juin 2021, la coalition internationale des autorités de réglementation des médicaments et l’Organisation mondiale de la Santé avaient recommandé conjointement une vaccination généralisée pour éviter l’hospitalisation de personnes et contribuer à réduire le nombre de malades ainsi que la pression sur les réseaux de santé, causée par la Covid-19. Cette immunité collective permettra ainsi un retour à la normale de la société et la réouverture des économies.

Mali : Soumeylou Boubèye Maïga entendu par un juge

Incarcéré dans une affaire de fraude présumée, l’ancien Premier ministre malien a été entendu pour la première fois par un juge.Selon Jeune Afrique, le « Tigre » a été entendu dans ce dossier par un juge de la chambre d’accusation de la Cour suprême. Une audition surprise pour ses avocats qui demandaient depuis plusieurs semaines son jugement à cause de sa santé fragile. L’ancien Premier ministre est resté fidèle à sa ligne de défense rejetant fermement les « accusations » formulées contre lui. Ses avocats comptent introduire une nouvelle demande de liberté provisoire.

Chef de gouvernement entre 2017 et 2019 sous le magistère de l’ex président Ibrahim Boubacar Keita, Soumeylou Boubèye Maïga est emprisonné depuis le 26 août 2021. Il est poursuivi pour « faux en écriture, usage de faux et falsification de documents », ainsi que pour « atteinte aux biens publics par détournements » dans le cadre de l’achat d’un avion présidentiel d’un montant de 30 millions de dollars (20 milliards F CFA) et des contrats de plusieurs dizaines de milliards de FCFA pour l’achat d’équipements militaires.

L’ancien PM malien potentiel candidat à la prochaine présidentielle dont la nouvelle date n’est pas encore connue, est aussi accusé d’avoir « cédé à des sollicitations qui tendent à la corruption », « d’abus d’influence réelle ou supposée en vue d’obtenir des avantages » et d’avoir fait des « montages pour percevoir des avantages indus » dans l’exercice de ses fonctions par le procureur général près la Cour suprême

Le Bureau, vérificateur général, qui a mené une enquête sur ce qui est communément appelé au Mali l’affaire « Air IBK », accuse SBM à l’époque ministre de la Défense, d’avoir surfacturé le prix de l’avion acheté en 2014.

Cedeao : deux nouveaux ambassadeurs accrédités

Le président de la Commission de la Communauté économique des états d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), Jean-Claude Kassi Brou, a reçu les lettres de créance des deux ambassadeurs nouvellement accrédités lors d’une cérémonie au siège de la Cedeao à Abuja.Il s’agit de Rashid Bawa, Haut-Commissaire du Ghana au Nigeria et Emmanuelle Blatmann, Ambassadeur de la République de France auprès de la République fédérale du Nigeria.

En recevant les lettres de créances, M. Brou a apprécié le rôle essentiel joué par les deux pays dans les domaines de la paix et de la stabilité dans la région. Il les a assurés de la volonté de la Cedeao de continuer à rechercher des liens forts avec leurs pays, en particulier le Ghana qui assure la présidence en exercice de la Conférence des Chefs d’Etats et de Gouvernement de la Cedeao.

Côte d’Ivoire : la Bad prête 35 millions de dollars à EBI SA

Cette ligne de crédit, accordée par la Banque africaine de développement (Bad) à la filiale d’Ecobank International, est censée booster ses activités de financement du commerce en Afrique.L’opération financière a été approuvée, le 19 novembre à Abidjan, par le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (Bad). Concrètement, la ligne de crédit de 35 millions de dollars, soit 20 milliards F CFA, doit permettre à EBI SA d’accompagner « plus de 50 banques émettrices opérant dans 35 pays africains » et de « stimuler des transactions commerciales d’une valeur de près de 300 millions de dollars (173 milliards F CFA) sur une période de trois ans ». 

À en croire Stefan Nalletamby, Directeur du développement du secteur financier à la Bad, « les institutions se heurtent à de sérieuses difficultés pour obtenir des banques internationales des crédits suffisants pour soutenir les petites entreprises africaines et les sociétés locales qui font du commerce à l’international ».

Le renouvellement du partenariat entre l’institution financière et Ecobank International, qui sous-tend la ligne de crédit, répond à la forte demande de financement dans l’agriculture, les transports, la construction, la santé et l’industrie manufacturière d’après un communiqué reçu vendredi à APA.

Ce mécanisme, poursuit la source, est en phase avec trois des cinq grandes priorités stratégiques de la Banque africaine de développement à savoir : industrialiser l’Afrique, intégrer l’Afrique et nourrir l’Afrique.

« Il s’inscrit également dans les priorités opérationnelles de la stratégie de développement du secteur financier de la Bad qui vise à promouvoir un meilleur accès au financement pour les petites entreprises et à élargir et approfondir les marchés financiers africains », indique le document.

De son côté, Joseph Ribeiro, Directeur Général adjoint de la Bad pour l’Afrique de l’Ouest, a déclaré que « cette nouvelle facilité » offre « une utilisation flexible de la forte capacité de prise de risque du Groupe de la Bad ».

Sénégal : Lamine Diack tire sa révérence

L’ancien président de l’Association Internationale des Fédérations d’Athlétisme (IAAF, sigle en anglais) devenue World Athletics est décédé la nuit dernière, à Dakar, à l’âge de 88 ans.Vendredi noir. L’annonce, ce matin, de la disparition de Lamine Diack a créé une onde de choc au Sénégal. Le défunt est rentré au bercail le 10 mai dernier après plus de cinq ans d’absence à cause d’une interdiction de sortie du territoire français.

Lamine Diack a été condamné, le 16 septembre 2020, à quatre ans de prison dont deux ferme par le Tribunal correctionnel de Paris. Il était reconnu « coupable de corruption active et passive (mais aussi) d’abus de confiance » dans un vaste réseau de corruption ayant dissimulé des cas de dopage d’athlètes russes.

L’enfant de Rebeuss, populeux quartier du centre-ville de Dakar, qui a fait appel de cette condamnation en première instance, restait sous le coup d’une seconde procédure. Lamine Diack devait répondre aux soupçons d’achat de votes dans l’attribution des Jeux Olympiques de Rio 2016 (Brésil) et de Tokyo 2020 (Japon), mais aussi des Mondiaux d’athlétisme de Pékin 2015 (Chine), Londres 2017 (Angleterre) et Doha 2019 (Qatar).

Le Jaraaf a salué la mémoire de son membre fondateur qui « laissera un grand vide dans (les cœurs) et demeurera à jamais dans la légende » du club. Si le champion de France de saut en longueur en 1958 a pu s’éteindre auprès de sa famille biologique, c’est principalement grâce au sacrifice du club omnisport de Dakar présidé par Cheikh Seck, gardien de but de l’équipe nationale de foot du Sénégal dans les années 80.

En effet, le Jaraaf a vendu une partie de son patrimoine foncier pour payer la caution libératoire de 500.000 euros (environ 328 millions F CFA) fixée par la justice française. Sur Twitter, Macky Sall affirme que « le Sénégal perd un de ses plus illustres fils ». Car pour le chef de l’Etat, le disparu était « un homme d’une grande dimension ». Au-delà du sport, Lamine Diack a mené une carrière politique qui lui a permis d’être maire de la capitale, député et ministre des Sports.

Sénégal : la grève des transporteurs alimente la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA se penchent toujours sur la grève nationale des transporteurs routiers.Grève des transporteurs, « on fonce vers l’impasse » indique Walf Quotidien. Le journal révèle que des « chauffeurs (commencent) à tirer le diable par la queue ».

Malgré le manque à gagner, les transporteurs donnent le « coup d’accélérateur » en prorogeant sine die le mot d’ordre de 48 heures souligne Le Quotidien. Le journal signale que le gouvernement déplore « la volonté délibérée du cadre unitaire des transporteurs de ne pas entamer les négociations ».

Pendant ce temps, le ministre des Transports, Mansour Faye prévient dans L’Observateur les syndicalistes qu’en « respectant le préavis, la grève devrait pouvoir s’arrêter » après deux jours.

« Le supplice des usagers prolongé » titre L’AS qui évoque désormais une « grève illimitée ». Mansour Faye « charge les grévistes » qui se radicalisent indique le journal qui note que plusieurs absences sont notées dans les entreprises, écoles et universités.

Sud Quotidien parle d’échec dans les négociations entre gouvernement et transporteurs. Ces derniers refusent une tête à tête avec Mansour Faye sans la présence des ministres de l’Intérieur et des Forces armées concernés par les autres points de revendications.

A l’intérieur du pays, la grève est bien suivie. A Diourbel, elle a failli dégénérer avec le caillassage des bus de la société de transport public Dakar Dem Dikk (DDD). Sept manifestants ont été arrêtés informe L’AS qui informe qu’un important dispositif de sécurité est déployé pour éviter des troubles.

Walf Quotidien parle de cette plainte qui vise Macky Sall, son frère Aliou Sall et Karim Wade sur des « transactions suspectes » sur des contrats pétroliers. Le journal indique que Transparency international déclenche un « tsunami judiciaire ».

+Corruption d’agents pétroliers dans les contrats lucratifs du Sénégal+, « Transparency international demande une enquête » informe Sud Quotidien.

L’actualité brûlante, c’est aussi la crise qui couve à la Poste. Le limogeage du Directeur général de Postefinances crée un malaise. Ce dernier qui voulait faire la lumière sur un déficit de 1,5 milliards Fcfa a été démis de ses fonctions, martèle EnQuête.

Pour Libération, le limogeage brutal du DG de Postefinances peut être assimilé à des « représailles contre la transparence ». Saliou Fedior, félicité par le conseil d’administration le 25 novembre, ajoute le journal, a été « viré » le 1er décembre par Abdoulaye Bibi Baldé (DG Poste), après avoir débusqué « le scandale financier ».

En politique, L’AS annonce que la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (Liberez le peuple) annonce une plainte contre leur ex mandataire à Matam Djibril Ngom récemment reçu par Macky Sall. Djibril Ngom avait fui avec les listes de YAW avant de transhumer vers l’Alliance pour la République (APR, parti présidentiel).

Pour sa part, Le Soleil est revenu sur l’inauguration de l’Institut de défense au Sénégal. « Un nouveau jalon (posé) dans la formation militaire » souligne le journal. A cet occasion, Macky Sall a soutenu qu’on doit arriver à « assurer l’essentiel de la formation de notre élite militaire » au Sénégal.

Economie, agriculture et santé au menu des quotidiens marocains

L’état de l’économie nationale, le registre national agricole et la campagne de vaccination sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Opinion+, qui s’intéresse à l’évolution de l’économie nationale, écrit que le Royaume, à la faveur de sa politique d’ouverture économique qu’il a adoptée, est devenu, certes, un « véritable corridor industriel » reliant l’Afrique, l’Europe et l’Amérique et permettant aux industriels d’accéder à plus d’une centaine de marchés, tout en bénéficiant de droits de douane préférentiels.

Mais, en dépit de ces avancées louables, l’industrie marocaine a encore de grands défis à relever pour dépasser le palier de la « haute » valeur ajoutée dans des secteurs qui tournent déjà à plein régime, tel que le secteur de l’automobile, où il faudrait « se réinventer » afin de « monter en gamme ».

Une étape qui passe par la mise en place d’une industrie lourde compétitive, condition sine qua non pour la production de pièces à forte valeur ajoutée, suggère l’éditorialiste.

Cette réinvention doit aller au-delà de l’automobile et être généralisée à d’autres secteurs pivots de l’économie nationale, tels l’aéronautique, le textile, l’agroalimentaire, entre autres, ajoute-t-il.

Sur un autre sujet, +Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que l’agriculture au Maroc est, depuis des décennies, une valeur sûre de l’économie nationale, notant que l’adoption par le conseil de gouvernement d’un projet de loi relatif au Registre national agricole constitue un « nouveau pas » dans la stratégie nationale volontariste en faveur du monde rural et bien évidemment de l’agriculture.

Le Plan Maroc Vert, lui, est venu donner une nouvelle dimension au secteur en mettant l’élément humain et le développement durable au centre des préoccupations, constate le journal, soulignant que la stratégie Al Jayl Al Akhdar ouvre de nouvelles perspectives pour l’agriculture, devenue un champion national et continental en matière de production et d’exportations.

Au-delà des performances réalisées et des défis relevés, l’agriculture marocaine s’érige de plus en plus comme un modèle de développement économique, mais également et surtout de développement humain, ajoute-t-il.

+Le Matin+ rapporte que le Conseil de gouvernement, réuni jeudi, a adopté le projet de loi portant création du registre national agricole. Ce texte a pour but d’établir une base de données des exploitations agricoles et d’encourager l’investissement dans le secteur tout en assurant l’accompagnement des agriculteurs.

Dotant chaque exploitation agricole d’un identifiant numérique unique, ce registre permettra également de faciliter l’accès des agriculteurs aux programmes de protection sociale ainsi qu’aux différents programmes de développement agricole.

Au registre sanitaire +Al Bayane+ se fait l’écho d’une déclaration du Directeur du laboratoire de biotechnologie de la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat et membre du Comité national scientifique et technique du Covid-19, Pr. Azeddine Ibrahimi, qui a indiqué que la vaccination et les mesures préventives sont, malgré leur simplicité, scientifiquement efficaces pour lutter contre toutes les souches du virus.

« Ce qu’il est possible d’affirmer pour tous les Marocains est que les mesures préventives, telles que le port du masque et la distanciation physique, sont scientifiquement efficaces pour contrer l’ensemble des souches du virus en dépit de leur simplicité », a-t-il précisé, ajoutant que la vaccination a indubitablement une grande utilité dans la lutte contre les variants du virus.

MTN, le premier réseau à tester le 5G en Côte d’Ivoire

La société de téléphonie MTN Côte d’Ivoire, qui effectue actuellement une phase pilote de la 5G, est le premier opérateur de Télécoms à opérer sur cette technologie dans le pays.

Le vice-pésident du Groupe MTN, en charge de la Région Afrique de l’Ouest et du Centre, Ebenezer Thum Asante, a exposé jeudi à Abidjan sur la 5G lors d’un forum d’investissement entre la Côte d’Ivoire et l’Afrique du Sud, au deuxième jour d’une visite d’Etat de 72h du président Cyril Ramaphosa.

Ce forum ivoiro-sudafricain, qui se tient sur deux jours, a lieu au Sofitel Hôtel Ivoire, un site pilote de la 5G. Pour cet événement, le réseau de ce réceptif a été connecté à la 5G, faisant vivre une expérience extraordinaire. 

Selon une source interne, cette phase pilote a débuté depuis deux semaines. Elle sera distribuée à la suite d’un protocole avec le ministère de l’Economie numérique, des Télécommunications et de l’innovation à travers l’Autorité de régulation des TIC/Télécoms en Côte d’Ivoire (ARTCI).

La technologie 5G offre 1500 Mégabits contre 150 Mégabits pour la 4G, soit 10 fois plus de débit. Elle permettra une meilleure expérience pour le streaming, les jeux et vidéos en ligne, l’intelligence artificielle.

Cette phase pilote, « c’est pour prouver que technologiquement tout est réuni, parce que MTN déploie la 5G en Côte d’Ivoire », a indiqué cette source interne, ajoutant que les pourparlers sont en cours avec les autorités pour définir le spectre alloué. 

Aux vues des exigences technologiques, le groupe s’est donné pour ambition de migrer en mode 5G afin de connecter et de satisfaire davantage ses clients, tout en connectant les entreprises et les économies. 

En Afrique, plusieurs pays l’ont déjà expérimenté avec succès notamment l’Afrique du Sud qui fut le premier pays africain où la 5G est une réalité. Ainsi, plusieurs opérateurs ont lancé leur réseau en 2020 en occurrence MTN. 

Cette technologie est la 5e génération des standards de téléphonie mobile après la technologie 4G, c’est une amélioration du réseau internet nécessaire en termes de capacité, de nombre de connexions et de temps de latence, afin de répondre aux besoins des utilisateurs. 

Elle offre aussi plus d’opportunités pour l’utilisation des objets connectés dans plusieurs domaines d’activité (Industrie, Santé, Agriculture, Elevage, Aéronautique, Automobile, Distributions etc). 

La 5G permet de connecter 1000 fois plus d’objets au km² que la 4G, et offre des débits au moins 10 fois plus rapides que la 4G.  Elle divise par 10 le temps de latence (Ecart entre l’envoi et la réception d’une information sur Internet), et consomme dix fois moins d’énergie à usage égale.

« Avec cette vitesse de croisière, sécurisée, le groupe veut aider à propulser l’Afrique », a déclaré le vice-président Ebenezer Thum Asante,  laissant entendre qu’en 2025, MTN veut être l' »opérateur champion » sur le continent. 

 Le spectre de la 4G, lui, permet d’atteindre des débits jusqu’à 150 Mbps et la 5G permet désormais des débits jusqu’à 1.5 Gbit/s. Comme exemple d’usage la 4G permet de télécharger un fichier de 1 Go en 2 minutes, la 5G quant à elle ne mettra que 16 secondes. 

L’abonné doit avoir une SIM 4G (valable pour la 5G), un équipement compatible (comme des smartphones, MIFI ou HomeBox) et être dans une zone couverte par le réseau 5G. En termes davantage pour les clients, la 5G devrait permettre de gérer le nombre toujours plus grand d’appareils connectés. 

M. Asante a annoncé pour vendredi, à Abidjan, la coupure du ruban pour la construction du Campus MTN pour un coût de 34 millions de dollars US. Il devrait s’achever dans les 18 prochains mois. 

L’Afrique appelle à un accès universel aux vaccins face à Omicron

Le président du Cap Vert, José Maria Neves, s’est joint jeudi à la communauté du développement pour appeler à un accès universel urgent aux vaccins comme moyen d’atténuer l’impact d’Omicron et d’autres variantes de la Covid-19.

L’Organisation mondiale de la santé a classé vendredi Omicron comme une « variante préoccupante» de la Covid-19, ce qui signifie qu’il pourrait être plus contagieux que d’autres mutations connues.

Neves a déclaré aux participants à la Conférence économique africaine de 2021 que, bien que le monde doit vivre avec Covid-19 pendant quelques années, « nous devons agir pour fabriquer notre propre vaccin et médicaments pour faire face à cette pandémie et à d’autres à venir ».

« Nous devons trouver des mécanismes innovants de financement et de gestion du développement durable, sinon nous décevrons les jeunes Africains », a-t-il insisté.

« La lutte contre la pandémie de Covid-19, en plus d’être interne à chaque pays, est en même temps une lutte mondiale, qui nécessite des solutions collaboratives mondiales. Tout le monde y gagne si les pays les moins développés disposent des conditions nécessaires pour surmonter cette grave crise sanitaire, économique et sociale et pour tirer parti de leur développement durable », a déclaré Neves.

La 16e édition de la Conférence économique africaine se tient dans un format hybride à Sal, au Cap Vert et en ligne. Il rassemble un large éventail de parties prenantes, notamment des décideurs politiques, des institutions de développement, le secteur privé et des chercheurs, pour discuter des moyens de développer durablement les sources de financement du développement du continent.

Rui Figueiredo Soares, ministre des Affaires étrangères du Cap-Vert, a observé avec inquiétude la situation actuelle de la pandémie. « Elle frappe tous les pays sans exception, c’est pourquoi cette conférence organisée avec le soutien de la Banque africaine de développement, du Programme des Nations Unies pour le développement et de la Commission économique pour l’Afrique, ne pouvait pas mieux tomber ».

Dans un message vidéo, Amina Mohammed, secrétaire générale adjointe de l’ONU, a déclaré que l’inégalité des vaccins pourrait coûter des milliards de dollars aux pays africains. « L’Afrique ne peut pas se remettre seule de la pandémie, nous avons besoin d’une solidarité mondiale », a-t-elle déclaré.

Antonio Pedro, secrétaire exécutif adjoint de la Commission économique pour l’Afrique, a de son côté averti que «l’échec à lutter contre la pandémie grâce à l’accès universel aux vaccins engendrera des variantes plus résistantes et plus puissantes, menaçant l’effort mondial de lutte contre le virus.

 « L’émergence récente de la variante Omicron du virus Covid-19 illustre mon propos. »,a-t-il poursuivi, ajoutant que l’émergence de la variante Omicron est « une réponse mondiale non coordonnée à la pandémie ».

« La possibilité de variantes nouvelles et plus virulentes, couplée à des chocs climatiques imminents, appelle à une réponse mondiale plus coordonnée à la pandémie, soutenue par des mécanismes de financement audacieux et innovants », a ajouté Pedro.

Le sous-secrétaire général des Nations Unies et administrateur du Programme des Nations Unies pour le développement, Achim Steiner, a déclaré aux participants que «garantir l’équité en matière de vaccins est le moyen le plus rapide de mettre fin à cette pandémie ».

« Nous avons besoin d’une coopération urgente de la part des fabricants de vaccins et des pays producteurs de vaccins et des pays ayant des taux de vaccination élevés pour faire face à cette pénurie aiguë d’approvisionnement en vaccins », a-t-il souligné.

Pour lui, « cela contribuera à ouvrir des opportunités économiques et sociales à travers le continent, à stimuler le PIB et à faire avancer la reprise économique».  « Nous voyons des signes inquiétants d’une reprise économique mondiale inégale… », a-t-il estimé.

 Dans le même élan, Achim Steiner a relevé que les pays d’Afrique ont besoin d’un nouvel accès au financement et de mesures d’allégement de la dette, de solutions de financement innovantes ainsi que d’un soutien plus adapté à la transition vers une économie verte ainsi que le potentiel de tirer parti de la technologie numérique pour relever des défis de développement aigus.

Impact Covid-19: l’Afrique a besoin de 483 milliards de dollars

Les gouvernements africains auront besoin d’environ 484 milliards de dollars au cours des trois prochaines années pour faire face à l’impact socio-économique de la pandémie et soutenir la reprise économique.

L’information a été donnée jeudi à Sal, au Cap Vert par Prof Kevin Urama, vice-président de la Banque africaine de développement (BAD) chargé de la Gouvernance économique et de la gestion des connaissances.

« Avant la pandémie, le Groupe de la Banque africaine de développement avait estimé que les besoins d’investissement dans les infrastructures de l’Afrique à eux seuls pouvaient aller de 130 à 170 milliards de dollars par an, créant un déficit de financement annuel de 68 à 108 milliards de dollars » a déclaré M. Urama.

« Le déficit de financement des infrastructures de santé était estimé à environ 26 milliards de dollars par an », a-t-il ajouté dans une allocution à l’ouverture  de la conférence économique de l’Afrique autour du thème, « Financer le développement de l’Afrique post-Covid-19 », en présence du président du Cap Vert, José Maria Neves.

Selon lui, avec la pandémie qui a mis à nu le besoin urgent de construire une infrastructure de soins de santé de qualité et une capacité de fabrication de produits pharmaceutiques, ces besoins d’investissement ont encore augmenté.

« Le Groupe de la Banque estime que les gouvernements africains auraient besoin d’environ 484 milliards de dollars au cours des 3 prochaines années pour faire face à l’impact socio-économique de la pandémie et soutenir la reprise économique », a-t-il poursuivi.

Malgré les progrès importants réalisés par les gouvernements africains pour améliorer les systèmes financiers du continent et augmenter les niveaux d’inclusion financière, il reste encore beaucoup à faire pour réduire l’écart existant entre l’épargne et l’investissement.

La pandémie a également provoqué une baisse de l’accès aux marchés internationaux des capitaux avec l’élargissement des écarts sur les rendements des obligations souveraines africaines en raison d’une plus grande perception des risques par les investisseurs et d’une fuite des capitaux en provenance d’Afrique, estimée à plus de 90 milliards de dollars en 2020.

 Les envois de fonds, principale source d’afflux de capitaux vers l’Afrique, ont diminué d’environ 6 % entre 2019 et 2020. Et la même tendance à la baisse a été observée pour les investissements étrangers directs, l’aide publique au développement et les investissements de portefeuille.

« On estime que les recettes publiques ont diminué en moyenne de 10 à 15 % en 2020 dans toute l’Afrique subsaharienne, avec une baisse moyenne des recettes par rapport au PIB de 2 points.  C’est-à-dire de 18 % en 2020, contre environ 20 % en 2019 », a expliqué prof Urama.

Certaines estimations de 2020 indiquaient que les restrictions liées au Covid-19 réduiraient les exportations africaines de 17%, entraînant une baisse de 5% des pertes de recettes publiques.

Pour cette raison, a soutenu le Vice-président de la BAD, « il est vital que les pays africains augmentent leur assiette fiscale en s’attaquant aux goulets d’étranglement structurels tels que la faiblesse des structures organisationnelles, la faible capacité des agents fiscaux et le manque de techniques modernes et informatisées de gestion des risques ».

Ouverte, jeudi, la Conférence économique africaine hybride 2021 sur le financement du développement à l’ère de la Covid-19 s’achèvera, samedi.

Ces assises capverdiennes devront permettre de tracer la voie du développement du continent, y compris les moyens de mobiliser les ressources nationales et de créer des systèmes fiscaux et fiscaux modernes et efficaces.

Il s’agira également d’explorer les moyens de lutter contre l’évasion fiscale, la fraude et d’autres infractions qui drainent les ressources nationales.

L’édition 2021 de la Conférence économique africaine est organisée par le gouvernement du Cap-Vert dans un format hybride, conformément aux directives sanitaires en cas de pandémie. Des participants à la conférence sont réunis à Sal, une destination touristique populaire de l’archipel, le Cap Vert.

D’autres y participeront virtuellement. La conférence est organisée conjointement par la Banque africaine de développement, la Commission économique pour l’Afrique et le Programme des Nations Unies pour le développement.

Le Maroc reste engagé à soutenir le travail du Groupe d’amis des Pays à Revenu Intermédiaire

Le Maroc reste engagé à soutenir le travail du Groupe d’amis des Pays à Revenu Intermédiaire (PRI), a affirmé, vendredi, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Intervenant lors de la 6ème réunion ministérielle du Groupe d’amis des Pays à Revenu Intermédiaire qui se tient virtuellement sous le thème « Sortir de la pandémie de Covid-19 et avenir du soutien multilatéral aux pays à revenu intermédiaire pour la réalisation de l’Agenda 2030 et de l’Agenda d’action d’Addis-Abeba », le ministre a souligné l’engagement du Royaume à appuyer le travail du Groupe d’amis des PRI pour qu’il puisse atteindre ses objectifs, relevant que le Maroc attend avec impatience le renforcement du dialogue sur les moyens à même de promouvoir et raffermir la coopération et les partenariats avec et entre les pays à revenu intermédiaire.

Il  a qualifié cette réunion ministérielle de «moment important» pour le Maroc qui y participe pour la première fois en tant que membre du Groupe d’amis des Pays à Revenu Intermédiaire, saluant à cette occasion le Guatemala, qui préside le Groupe des amis des PRI, pour son leadership et pour les efforts qu’il déploie pour diriger brillamment le travail du Groupe et faire entendre les intérêts des pays membres.

Le ministre a noté que la crise sanitaire liée au Covid-19 a eu des répercussions dévastatrices sur le développement économique et social des pays à revenu intermédiaire et que l’apparition de nouveaux variants accentue les incertitudes et les risques de détérioration qui pèsent sur la reprise économique mondiale, faisant observer que de nombreux pays n’atteindront les niveaux de PIB d’avant la crise que dans quelques années.

Malgré les progrès réalisés au niveau national dans la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable, les pays à revenu intermédiaire ont plus que jamais besoin d’une coopération ciblée répondant à leurs besoins spécifiques, a plaidé M. Bourita, ajoutant que le Groupe d’amis des Pays à Revenu Intermédiaires doit, dans ce contexte, poursuivre son action pour mieux se positionner dans les processus de coopération multilatérale.

Il a fait observer à cet égard que trois domaines devraient guider l’action du Groupe d’amis des pays à revenu intermédiaire « à la lumière des défis auxquels nous sommes confrontés et de nos priorités nationales de développement respectives », précisant qu’il est tout d’abord question de renforcer l’action et la solidarité mondiales pour aboutir rapidement à la vaccination universelle, qui ne peut être atteinte sans faciliter l’accès à des vaccins abordables, et sans renforcer les mécanismes multilatéraux existants.

Il importe également de soutenir l’accélération des réformes en vue de construire une économie verte, plus résiliente et durable et aussi de mettre en place des systèmes de prévention, de préparation et de réponse aux crises émergentes et futures, a-t-il plaidé.

La succession de crises au cours des deux dernières décennies a démontré l’importance de concevoir des cadres adéquats aux niveaux national, régional et international, a-t-il soutenu, notant qu’il est important de s’assurer que les pays à revenu intermédiaire ne soient pas laissés pour compte alors que le monde est toujours confronté à cette crise sans précédent et que la communauté internationale œuvre pour redresser la situation après la pandémie de Covid-19.

M. Bourita a en outre affirmé que le Maroc a réussi à transformer le contexte de crise en une opportunité, et ce, en plaçant la composante humaine au centre de ses priorités, et en s’appuyant sur l’Initiative Nationale de Développement Humain et la Stratégie Nationale de Développement Durable.

En mai 2021, et sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc a lancé un Nouveau Modèle de Développement centré sur l’Homme, a rappelé le ministre, précisant que ce nouveau modèle qui capitalise les acquis des 20 dernières années, vise à accélérer la croissance économique, les énergies vertes et renouvelables, la digitalisation, la protection sociale, l’autonomisation des femmes et l’éducation de qualité.

La 6ème réunion ministérielle du Groupe d’amis des PRI a pour objectif de mettre en exergue les défis spécifiques dont les pays à revenu intermédiaire font face ainsi que la structure de soutien multilatéral nécessaire pour appuyer leurs efforts en matière de réalisation du développement durable.

Elle constitue également une occasion afin d’asseoir les besoins des PRI, en particulier dans le contexte de la reprise après la pandémie de Covid-19.

Le groupe d’amis des PRI a été constitué en septembre 2016 à New York suite à l’adoption de l’Agenda 2030 pour le développement durable et le Programme d’action d’Addis-Abeba sur le financement de développement. Ce groupe promeut les intérêts des PRI dans le système des Nations Unies, en soulignant les défis majeurs auxquels ils sont confrontés et la nécessité de mieux répondre à leurs besoins de développement à travers une approche contextuelle fondée sur des critères multidimensionnels.

Aéroport d’Abidjan: test PCR les voyageurs des pays touchés par le variant Omicron

La Côte d’Ivoire a institué un test PCR systématique pour tout voyageur en provenance des pays où le nouveau variant de Covid-19 Omicron (B. 1.1.529) a été détecté.

« Pour contenir ce risque, la Côte d’Ivoire décide-t-elle de renforcer les mesures de lutte contre cette pandémie en procédant au dépistage systématique par PCR de tout voyageur en provenance des pays où le variant B.1.1.529 a été détecté », indique une note officielle. 

Cette note conjointe du ministère des Transports et du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, ajoute qu' »un contrôle systématique sera fait chaque jour, au cours des 5 premiers jours du séjour ». 

Cette décision intervient « compte tenu du risque de propagation internationale de ce virus hautement contagieux, la menace de son importation en Côte d’Ivoire est réelle », explique le texte. 

Depuis le 9 novembre 2021, les premiers cas du nouveau variant’B.1.1.529 dénommé Omicron et qualifié par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de préoccupant, ont été détectés en Afrique australe et en Europe.

Afrique : baisse des infections au VIH chez les enfants

Deux tiers des personnes séropositives dans le monde vivent en Afrique.Les pays africains ont fait d’énormes progrès dans le ralentissement de la propagation du VIH-Sida chez les enfants, malgré les perturbations causées à la prévention et au traitement par la pandémie de Covid-19.

Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) révèle que les nouvelles infections annuelles chez les adolescents en Afrique orientale et australe ont diminué de 41 % depuis 2010, tandis qu’en Afrique du Nord, les infections ont augmenté de 4 %.

En Afrique subsaharienne, l’agence onusienne note que dans l’ensemble, les nouvelles infections au VIH chez les adolescents ont diminué d’un tiers, 85 % des infections se produisant chez les filles.

En outre, en Afrique orientale et australe, les nouvelles infections au VIH chez les jeunes enfants ont diminué de 63 % depuis 2010.

Cependant, l’UNICEF souligne qu’il reste encore beaucoup à faire, notant que sur les 15,4 millions d’enfants qui ont perdu un ou deux parents à cause du Sida dans le monde l’année dernière, 11,5 millions vivent en Afrique subsaharienne.

« Reconstruire en mieux dans un monde post-pandémique doit inclure des réponses au VIH qui sont fondées sur des preuves, centrées sur les personnes, résilientes, durables et, surtout, équitables », déclare Henrietta Fore, Directrice exécutive de l’UNICEF, citée par un communiqué reçu ce jeudi à APA.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les deux tiers des personnes séropositives dans le monde, soit 25,7 millions, vivent en Afrique, dont 80 % de femmes âgées de 15 à 19 ans.

Ce qui pousse Amira Elfadil, Commissaire à la santé, aux affaires humanitaires et au développement social à la Commission de l’Union africaine, à demander de permettre aux filles du continent de terminer leurs études secondaires pour réduire la prévalence du VIH dans ce groupe.

« Six nouvelles infections sur sept chez les adolescents âgés de 15 à 19 ans en Afrique subsaharienne concernent des filles. Donner aux adolescentes et aux jeunes femmes les moyens de terminer leurs études secondaires contribue à leur sécurité et réduit leur risque d’infection par le VIH de 30 à 50 % dans certains pays », dit-elle.

Coopération: la Côte d’Ivoire et l’Afrique du Sud signent 9 accords bilatéraux

La Côte d’Ivoire et l’Afrique du Sud ont signé jeudi à Abidjan 9 accords de coopération bilatérale, au deuxième jour d’une visite d’Etat de 72h du président Cyril Ramaphosa.

Les deux pays ont signé, au palais de la présidence, ces accords de coopération, en matière de défense. Ce point d’accord vise à renforcer la coopération entre les armées, les connaissances, les échanges de stages et d’instructeurs.

Le deuxième accord intervient dans le domaine de l’agriculture. Les produits exportés par la Côte d’Ivoire vers l’Afrique du Sud sont le caoutchouc, la noix de cajou, le bois et le cacao transformés, les huiles essentielles et les produits plastiques.

Les produits importés par la Côte d’Ivoire sont essentiellement les biens d’équipement et de consommation, des produits pharmaceutiques, les produits pétroliers et chimiques, les matériaux de construction, puis des papiers, cartons et plastiques.

Un accord bilatéral sur les services aériens a été signé pour faciliter le transport aérien. Le quatrième accord est relatif à la coopération dans le domaine la promotion de la jeunesse, qui ouvre une porte pour l’octroi de bourses universitaires aux jeunes.

Le cinquième point d’accord intervient dans le domaine des TIC, de la poste et des technologies de la communication. Quant à l’accord sur l’énergie, les mines et les hydrocarbures, le 6e, il est conclu pour cinq ans renouvelables.

Le septième accord entériné a trait à l’emploi. Il définit les modalités en matière d’emploi, de promotion des personnes vulnérables, conclu entre les parties pour quatre ans renouvelables.

Un autre accord concerne la promotion du genre. Ce huitième accord visant la protection de la femme, est conclu pour cinq ans. Le neuvième, lui, porte sur un mémorandum d’entente sur les consultations politiques qui se tiendront une fois par an, conclu pour 5 ans renouvelables.

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, s’est réjoui de cette visite d’État de Cyril Ramaphosa, qui intervient après une visite de Mandela en 1991 en Côte d’Ivoire, sous l’ère de feu Félix Houphouët-Boigny. 

Il a salué le leadership du président sud-africain et sa gestion de la crise de Covid-19 dans son pays. Concernant la pandémie, M. Cyril Ramaphosa a appelé à la levée, par certains pays, de l’interdiction des trafics aériens vers l’Afrique du Sud, où le virus a fait rage.  

M. Ouattara a encouragé les opérateurs économiques ivoiriens à conquérir le marché sud-africain. Les échanges globaux entre les deux pays s’élèvent à 370,908 milliards de F CFA en 2020, contre 291,030 en 2019, soit une augmentation de 79,878 milliards de F CFA.

Ethiopie : le Pm annonce avoir vaincu les rebelles

Les forces rebelles du TPLF sont vaincues et dispersées, selon Abiy Ahmed.En Ethiopie, la guerre entre l’armée régulière et le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF, sigle anglais) tire à sa fin. Le Premier ministre, Abiy Ahmed, a annoncé, ce jeudi, que les rebelles du TPLF et du Front de libération Oromo (OLF) ont été vaincus et que le reste de leurs combattants est dans une position défavorable.

Dans son dernier message, Abiy, qui dirige les troupes fédérales depuis la ligne de front, a déclaré que son armée est prête à répéter les victoires remportées sur les fronts est et ouest au commandement central. Le Premier ministre a fait ces déclarations alors qu’il se rendait sur l’un des principaux fronts de bataille dans la région centrale du pays.

« Grâce à de nouvelles opérations militaires qui seront bientôt entreprises, de nouvelles villes seront libérées des forces terroristes du TPLF », a-t-il promis, appelant le peuple éthiopien à ne pas permettre aux forces rebelles d’emporter les biens pillés dans les zones qu’elles ont envahies.

« C’est de notre responsabilité de prendre soin des captifs si le groupe terroriste se rend et rend les biens pillés à leurs propriétaires », a poursuivi le Pm Abiy.

Selon lui, « l’ennemi a été détruit et dispersé » et que la seule option qui lui reste est de se rendre à l’armée nationale.

Le gouvernement éthiopien a révélé hier mercredi que la ville historique et sainte de Lalibela avait été libérée des mains du TPLF. Les rebelles avaient occupé cette ville depuis août 2021.

Variant Omicron : l’OMS invite l’Afrique à intensifier le séquençage

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) souhaite que les pays africains séquencent le génome du virus originel entre 75 et 150 échantillons par semaine afin de circonscrire le mutant Omicron.C’est une course contre la montre. Le monde est en apnée depuis la découverte, il y a une semaine, du variant Omicron en Afrique australe. Dans un communiqué, reçu jeudi à APA, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) informe que cette nouvelle souche a été détectée « dans plus de 20 pays » de la planète Terre.

Sur le continent noir, les pays touchés sont l’Afrique du Sud, le Botswana, le Nigeria et le Ghana. L’Afrique australe, d’où est parti ce mutant, « concentre 62 % des cas notifiés », d’après l’OMS. L’agence spécialisée des Nations Unies renseigne qu’Omicron se caractérise par « un nombre élevé de mutations (32 en tout) dans sa protéine Spike, et des données préliminaires suggèrent un risque accru de réinfection par rapport à d’autres variants préoccupants ».

Des zones d’ombre entourent toujours le nouveau variant. C’est pourquoi, fait savoir l’OMS, les chercheurs et scientifiques en Afrique du Sud et dans la Région africaine intensifient leurs recherches pour comprendre la transmissibilité, la gravité et l’impact du variant Omicron sur les vaccins, les produits de diagnostic et les traitements disponibles, et pour déterminer s’il alimente la dernière flambée d’infections.

Les infections augmentent en Afrique australe, principalement en Afrique du Sud. Le pays de Nelson Mandela a signalé, rapporte l’Organisation Mondiale de la Santé, une hausse de 311 % des contaminations au cours de la semaine se terminant le 30 novembre par rapport aux sept jours précédents.

« La détection et la notification en temps utile du nouveau variant par le Botswana et l’Afrique du Sud ont fait gagner du temps au monde entier. Nous disposons d’une fenêtre d’opportunité, mais nous devons agir rapidement et intensifier les mesures de détection et de prévention », a déclaré Docteure Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, lors d’une conférence de presse virtuelle.

En outre, plaide la Botswanaise, les pays doivent adapter leur riposte et mettre fin à une remontée des cas qui frapperait l’Afrique et pourrait submerger des établissements de santé déjà très sollicités.

À ce jour, le taux de vaccination reste très faible en Afrique avec « 102 millions de personnes » entièrement vaccinées, soit 7,5 % de la population globale. Seuls cinq pays africains ont atteint l’objectif fixé par l’OMS consistant à vacciner 40 % de la population de chaque pays avant fin 2021.  

De l’avis de Docteure Matshidiso Moeti, « la combinaison des faibles taux de vaccination, de la poursuite de la propagation du virus et des mutations de ce virus est un mélange toxique. Le variant Omicron est un signal d’alarme qui montre que la menace de la Covid-19 est bien réelle ».

En guise de soutien à l’Afrique, l’Organisation Mondiale de la Santé a mobilisé « 12 millions de dollars » pour financer les activités de riposte essentielles au cours des trois prochains mois, renseigne le communiqué.

Bénin : Bolloré prend en charge des enfants atteints du VIH-Sida

Bolloré Transport & Logistics et Bénin Terminal s’engagent à accompagner les enfants béninois vivant avec le VIH-Sida.Comme chaque année, la journée mondiale de lutte contre le Sida a été célébrée le 1er décembre. Bolloré Transport & Logistics au Bénin a saisi l’occasion pour témoigner son engagement dans la lutte contre l’épidémie qui continue à sévir avec 1,5 million de personnes infectées en 2020.

Dans ce cadre, Bolloré Transport & Logistics Bénin et Bénin Terminal ont signé un accord de partenariat avec l’Ong Racines pour soutenir financièrement la prise en charge des enfants atteints du virus du Sida.

Cette nouvelle initiative prévoit plus particulièrement de mettre à la disposition de ces enfants un programme de soutien à la scolarisation ou à l’apprentissage, un suivi médical et psychologique approprié et un accompagnement nutritionnel adéquat. À terme, elle vise également à accompagner les mères de ces jeunes enfants pour favoriser leur autonomisation.

« Le but visé par cet accord de partenariat est de contribuer à l’amélioration et au renforcement des services offerts par le centre Racines pour une meilleure prise en charge des personnes vivant avec le VIH », a confié Yann Magarian, Directeur général de Bénin Terminal.

« Nous tenons à remercier l’équipe de Racines pour son accueil et surtout pour les belles actions qu’elle mène en faveur de la jeunesse », a poursuivi Pierre Ngon, Directeur général de Bolloré Transport & Logistics Bénin.

La journée mondiale de lutte contre le SIDA a été instituée en 1988 pour mobiliser et sensibiliser le public aux différents moyens de prévention. En 2020, le monde comptait 37,6 millions de personnes vivant avec le virus, dont 1,7 million d’enfants.

La Covid-19 pourrait plonger 40 millions de personnes dans la pauvreté en Afrique

La pandémie de la Covid-19 pourrait plonger jusqu’à 40 millions de personnes dans l’extrême pauvreté en Afrique si aucune mesure n’est prise, a alerté, jeudi à Sal, Prof Kevin Urama, vice-président de la Banque africaine de développement (BAD) chargé de la Gouvernance économique et de la gestion des connaissances.

Prof Urama, également économiste en chef par intérim et Directeur senior de l’Institut africain de développement du Groupe de la BAD s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture de la conférence économique de l’Afrique autour du thème,  « Financer le développement de l’Afrique post-Covid-19 », et présidée par le président du Cap Vert, José Maria Neves.

« La pandémie a eu et continue d’avoir des impacts socio-économiques importants. De plus, cela exerce une pression énorme sur les défis du financement du développement de l’Afrique », a-t-il expliqué, ajoutant que « depuis le début de la pandémie sur le continent en février 2020, l’Afrique a enregistré plus de 8 millions de cas confirmés de Covid-19, entraînant plus de 200 000 décès, et ce n’est pas fini. La pandémie pourrait plonger jusqu’à 40 millions de personnes dans l’extrême pauvreté si aucune mesure n’est prise ».

Le déploiement des programmes de vaccination en Afrique a été lent, et l’émergence de nouvelles variantes de Covid-19 avec de multiples mutations, a plongé de nombreux pays dans une autre vague du virus mortel.

Au-delà de la tragédie humaine, l’impact économique de la Covid-19 a occasionné « des entreprises fermées définitivement, des pertes d’emplois à long terme et des retards dans les calendriers universitaires, qui ont tous un impact négatif à long terme sur la vie des gens », a poursuivi le vice-président de la BAD.

« La croissance du PIB réel de l’Afrique devrait atteindre en moyenne 3,4 % en 2021, après s’être contractée de 1,8 % en 2020, ce qui en fait la première récession du continent depuis plus d’un demi-siècle » a-t-il soutenu.

Selon lui, entre 2021 et 2023, la croissance du PIB réel devrait rester inférieure à 4 %. La pandémie a mis en évidence la nécessité de réformes nationales transformatrices pour atteindre les principaux objectifs de développement, notamment des systèmes de santé plus solides, des protections sociales et la viabilité de la dette.

En exerçant une pression considérable sur les finances publiques déjà tendues dans de nombreux pays, la pandémie oblige les pays africains à repenser le modèle de financement du développement en vigueur.

L’ensemble de l’écosystème de financement des économies africaines doit être repensé, y compris d’un point de vue juridique pour faciliter le financement du secteur privé, le renforcement des droits de propriété et l’accès aux garanties pour les micro, petites et moyennes entreprises.

« Bien qu’il soit difficile de prédire le plein impact de la pandémie et le moment où elle pourrait se terminer, il y a de l’espoir que l’Afrique en sortira plus résiliente », a fait remarquer Prof Urama, saluant la hausse des prix des matières premières, l’assouplissement des mesures strictes en cas de pandémie, le redressement du commerce mondial et la reprise des entrées de capitaux.

Il a en outre noté qu’il y a de l’espoir pour des taux de vaccination plus élevés sur le continent à mesure que davantage de vaccins deviennent disponibles. « Souhaitons que des politiques monétaires et fiscales prudentes soient privilégiées par les gouvernements africains » a dit Prof Kevin Urama.

Ouverte, jeudi, la Conférence économique africaine hybride 2021 sur le financement du développement à l’ère de la Covid-19 s’achèvera, samedi.

Ces assises capverdiennes devront permettre de tracer la voie du développement du continent, y compris les moyens de mobiliser les ressources nationales et de créer des systèmes fiscaux et fiscaux modernes et efficaces.

Il s’agira également  d’explorer les moyens de lutter contre l’évasion fiscale, la fraude et d’autres infractions qui drainent les ressources nationales.

L’édition 2021 de la Conférence économique africaine est organisée par le gouvernement du Cap-Vert dans un format hybride, conformément aux directives sanitaires en cas de pandémie. Des participants à la conférence sont réunis à Sal, une destination touristique populaire de l’archipel, le Cap Vert.

D’autres y participeront virtuellement. La conférence est organisée conjointement par la Banque africaine de développement, la Commission économique pour l’Afrique et le Programme des Nations Unies pour le développement.

Hausse des cours mondiaux des produits alimentaires (FAO)

Le blé et les produits laitiers tirent vers le haut l’Indice FAO des prix des produits alimentaires.Les prix mondiaux des produits alimentaires ont fortement augmenté en novembre dernier. En effet, le baromètre des prix des produits alimentaires sur les marchés internationaux de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) note une hausse pour le quatrième mois d’affilée à cause de la forte demande de blé et de produits laitiers.

L’analyse révèle que les prix des produits alimentaires s’est établi en moyenne à 134,4 points, soit son niveau le plus haut depuis juin 2011, et gagne ainsi 1,2% par rapport à octobre 2021. L’indice, qui permet de suivre l’évolution mensuelle des prix internationaux des produits alimentaires couramment échangés, est supérieur de 27,3% à sa valeur de novembre 2020.

La FAO explique l’augmentation des prix des produits laitiers par la hausse globale constatée en novembre. Ces prix ont cru de 3,4% par rapport au mois précédent. La forte demande mondiale à l’importation s’est maintenue dans les cas du beurre et du lait en poudre car les acheteurs ont cherché à s’assurer un approvisionnement à court terme en prévision du resserrement des marchés.

L’Indice FAO des prix des céréales a gagné 3,1% par rapport au mois précédent et 23,2% par rapport à la même période l’année dernière. Les prix à l’exportation du maïs ont légèrement augmenté et les prix internationaux du riz sont restés globalement stables, mais les prix du blé ont atteint leur plus haut niveau depuis mai 2011.

Cette hausse est due à l’importance de la demande associée à la faiblesse de l’offre, en particulier pour ce qui est du blé de qualité supérieure, ainsi qu’à des craintes liées aux pluies intempestives en Australie et à l’incertitude concernant la possible modification des mesures d’exportation de la Fédération de Russie.

Le baromètre de la FAO portant sur les prix du sucre est plus élevé de 1,4% par rapport à octobre et de près de 40% par rapport à novembre 2020. Cela s’explique principalement par la hausse des prix de l’éthanol, bien que des envois importants en provenance d’Inde et des perspectives favorables concernant les exportations de sucre de Thaïlande aient atténué la pression à la hausse sur les cours.

Quant aux prix des huiles végétales, ils ont reculé de 0,3% après avoir atteint un niveau record en octobre, conséquence de la baisse des cours des huiles de soja et de colza ainsi que du pétrole brut. Les prix internationaux de l’huile de palme se sont maintenus.

Au même moment, ceux prix de la viande ont fléchi de 0,9%, soit sa quatrième baisse mensuelle consécutive. Sous l’effet de la diminution des achats de viande de porc en Chine, les cours internationaux de ce produit ont reculé. Les prix de la viande ovine ont aussi connu une forte chute à la suite de l’accroissement des disponibilités exportables en Australie. Dans l’ensemble, les prix de la viande de bovins et de la chair de volaille sont restés stables.

D’après le nouveau Bulletin de la FAO sur l’offre et la demande de céréales, publié ce jeudi, la production céréalière mondiale devrait s’établir à 2,791 milliards de tonnes en 2021, soit un nouveau record et un volume supérieur de 0,7% à celui de l’année précédente.

Par rapport à 2020, il est prévu que la production mondiale de céréales secondaires et de riz augmente de 1,4 et 0,9% respectivement, tandis que la production de blé devrait diminuer de 1,0%.

 L’utilisation mondiale de céréales en 2021-2022 devrait croître de 1,7% et atteindre 2,810 milliards de tonnes, et, à la clôture des campagnes en 2022, les stocks mondiaux de céréales devraient être inférieurs de 0,9% à leurs niveaux d’ouverture.

La FAO prévoit qu’en 2021-2022 les échanges internationaux de céréales connaissent une hausse de 0,7% pour s’élever à 480 millions de tonnes, et qu’une croissance de 2,2% des échanges de blé compense largement une contraction probable des échanges de céréales secondaires.

De son côté, la production végétale devrait diminuer dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier.

La Côte d’Ivoire envisage de planter 3 millions d’hectares d’arbres d’ici à 2030

L’Etat de Côte d’Ivoire envisage de planter 3 millions d’hectares (ha) d’arbres afin de porter le couvert forestier du pays à 20% d’ici à l’horizon 2030.

 Au cours d’un panel de haut niveau, tenu à Abidjan mercredi, dans le cadre de la RSE et la promotion de l’économie verte, le ministre ivoirien des Eaux et forêts, Alain-Richard Donwahi, a dévoilé la politique et les stratégies de reforestation de la Côte d’Ivoire. 

Cette plateforme a regroupé des organisations internationales, des partenaires techniques et financiers ainsi que des opérateurs économiques, qui ont mené la réflexion sur la réalisation de la transition verte de l’économie forestière ivoirienne.  

Selon M. Alain-Richard Donwahi, « 64% de la déforestation en Côte d’Ivoire est liée à la pratique agricole, et cette pratique agricole, c’est pratiquement le cacao (…) aussi bien dans le domaine rural que dans le domaine classé, donc dans le domaine privé de l’Etat ». 

« Nous devons arriver d’ici à 2030 à 20% du territoire national qui sont couverts de forêts, c’est -à- dire que nous devons planter environ 3 millions d’hectares d’arbres », a indiqué le ministre ivoirien des Eaux et forêts.

Au cours de ces 60 dernières années, c’est 90% de la surface de la forêt ivoirienne qui a disparu, faisant de la Côte d’Ivoire un des pays de l’Afrique dont le taux annuel de déforestation est le plus élevé.  

« Ceci s’est fait parce qu’il y avait des enjeux économiques en plus de l’industrie du bois qui a contribué à la déforestation, les feux de brousse dans une moindre mesure, et le bois de chauffe »,  a fait observer le ministre Alain-Richard Donwahi.  

« La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao et nous voulons le rester ». Seulement, « c’est de constater ce qui a été détruit et puis d’avoir une nouvelle politique aussi bien agricole que forestière (agro-foresterie) avec l’ensemble des acteurs », a-t-il ajouté.   

Pour ce faire, le ministère veut sensibiliser davantage l’ensemble des acteurs à préserver l’écosystème. Aujourd’hui, l’on peut produire 1,5 tonne à l’ha, 2 tonnes ou 3 tonnes, voire 6 tonnes à l’ha à l’instar de l’Équateur contre 300 à 700 Kg par ha actuellement en Côte d’Ivoire. 

M. Donwahi a relevé que l’Etat est engagé dans la « transformation du paysan en agriculteur moderne », afin de ne pas faire du cacao pour la subsistance, mais le faire pour créer de la valeur ajoutée et une plus-value. Et ce, avec des outils technologiques agronomiques avancés.    

La Côte d’Ivoire a signé, dans ce contexte, l’Initiative cacao-forêt, il y a trois ans. Cette initiative a montré que l’industrie du chocolat participe à faire en sorte que la culture du cacao dans le pays soit durable avec une volonté de traçabilité et la pratique de l’agroforesterie.  

Les résultats d’un récent inventaire de la forêt ivoirienne, révèle que « seulement 13,3% des forêts classées et 32,2% des aires protégées contiennent encore une couverture forestière » sur l’ensemble du territoire.  

« Notre stratégie, c’est d’attaquer les forêts classées, où nous avons la possibilité de planter 3 millions d’ha aujourd’hui. Et, ces 3 millions d’hectares, si on les plante que dans les forêts classées on atteint les 20% de couvert forestier d’ici à 2030 », a-t-il poursuivi.  

« Ce qui est le plus facile pour l’Etat, c’est de reboiser les forêts classées, puisque c’est sur le domaine de l’Etat. Mais, dans les forêts rurales, (il s’agira d’amener les populations à) préserver la forêt tout en pratiquant l’agriculture et tout en ayant du bois de chauffe », a expliqué M. Donwahi.   

M. Cédric Lombardo, une personnalité très avisée dans le domaine de l’intelligence économique,  a souligné la nécessité de « la participation de tous » les acteurs de l’écosystème pour des résultats probants. 

Le ministère a partagé sa politique avec toutes les parties prenantes, les acteurs du domaine, étatiques, para-étatiques, la société civile, et le secteur privé ainsi que les partenaires techniques et financiers qui ont été associés à l’élaboration de la politique et à la stratégie de mise en oeuvre.  

La Côte d’Ivoire a perdu plus de 90% de son couvert forestier. Le pays, selon le dernier inventaire de sa forêt, dispose de 9,2% de forêts. Un nouveau Code forestier établi en 2019 devrait permettre de renforcer le couvert forestier ivoirien.  

Covid-19: à Sal, l’Afrique plaide pour des «échanges de dettes»

La Conférence économique africaine hybride 2021 sur le financement du développement à l’ère de la Covid-19 s’est ouverte, jeudi, à Sal au Cap Vert en présence de nombreuses personnalités dont le président capverdien, José Maria Neves, avec un plaidoyer pour des «échanges de dettes bien négociés».

Au cours de cette conférence qui s’achève samedi, des chefs d’État et de gouvernement africains ainsi que de hauts responsables politiques et économiques partageront leurs points de vue sur la façon de remodeler les modèles de financement du développement de l’Afrique dans le contexte de la crise sanitaire Covid-19.

Dans son allocution d’ouverture, le président José Maria Neves, a souligné l’importance du thème de cette conférence, « Financer le développement de l’Afrique post-Covid-19 ». Selon lui, ce thème  est d’actualité en ce sens qu’avec cette crise sanitaire, l’humanité connait son plus grand bouleversement marqué par des récessions économiques.

 « En mars 2020, l’Afrique a été négativement affectée par la Covid-19 dans tous les domaines d’activités avec l’érosion des finances publiques», a-t-il fait observer, relevant que « l’Afrique n’a pas à elle seule les moyens de redresser son économie».

« Il est urgent de repenser le modèle du développement de l’Afrique », a insisté José Maria Neves. A ce propos, il a indiqué que l’Afrique a besoins de « mesures appropriées ». Proposant des pistes de solutions, le président capverdien a cité des « échanges de dettes bien négociés » avec des partenaires « bilatéraux et multilatéraux impliquant le secteur privé ».

« Nous ne pouvons pas nous contenter des solutions réactives (…) Nous devrons peut-être vivre encore avec la Covid-19 pendant quelques années et nous devrons trouver des mécanismes innovants, sinon nous décevrons notre jeunesse », a conclu José Maria Neves.

Ces assises capverdiennes devront permettre de tracer la voie du développement du continent, y compris les moyens de mobiliser les ressources nationales et de créer des systèmes fiscaux et fiscaux modernes et efficaces.

Il s’agira également  d’explorer les moyens de lutter contre l’évasion fiscale, la fraude et d’autres infractions qui drainent les ressources nationales.

L’édition 2021 de la Conférence économique africaine est organisée par le gouvernement du Cap-Vert dans un format hybride, conformément aux directives sanitaires en cas de pandémie. Des participants à la conférence sont réunis à Sal, une destination touristique populaire de l’archipel, le Cap Vert.

D’autres y participeront virtuellement. La conférence est organisée conjointement par la Banque africaine de développement, la Commission économique pour l’Afrique et le Programme des Nations Unies pour le développement.

Les partenaires ont réuni des penseurs notables, dont le lauréat du prix Nobel Roger Myerson, le président du Center for Global Development Masood Ahmed et le PDG du groupe Africa Development Solutions, Samba Bathily, pour délibérer sur les défis les plus urgents de l’Afrique.

Les discussions porteront sur des sujets tels que le renforcement de la position de l’Afrique dans le système financier international, la réinvention du financement du développement et la mobilisation des ressources publiques et privées nationales à l’ère de la révolution numérique.

L’économie africaine devrait croître en moyenne de 3,4% cette année, après la pire récession en 50 ans en 2020. Cependant, la croissance pourrait être affectée négativement par la lenteur de la vaccination et l’incertitude des variantes émergentes comme Omicron.

« La pandémie de Covid-19 nous a appris que le statu quo conduira à l’échec », a déclaré Raymond Gilpin, chef de l’équipe de stratégie, d’analyse et de recherche du bureau régional du PNUD pour l’Afrique.

« Cette conférence offre un espace pour examiner des solutions innovantes et des options durables disponibles pour financer le développement des pays africains. La Conférence économique africaine de 2021 nous fournira une occasion unique de contribuer à une réinitialisation bien nécessaire à travers l’Afrique. » , a-t-il poursuivi.

Au cours de la conférence, seront explorées, 36 analyses empiriques innovantes qui proposent des façons de faire du développement différemment.

Bartholomew Armah, directeur de la Division de la macroéconomie et de la gouvernance à la Commission économique pour l’Afrique, a souligné que  « de plus en plus, l’Afrique se tourne vers les marchés des capitaux comme source de financement, en tenant compte de l’avenir et des considérations de durabilité ».

« Nous espérons que cette conférence sera l’occasion pour les gouvernements africains de structurer des projets que le secteur privé pourra financer dans le cadre du processus de relance », a conclu M. Armah.

Hanan Morsy, directeur de la politique macroéconomique, des prévisions et de la recherche à la Banque africaine de développement (BAD) a de son côté relevé que « le financement du développement de l’Afrique après la Covid-19 nécessitera des solutions prêtes à l’emploi pour mobiliser davantage de ressources nationales, attirer davantage d’investissements privés et utiliser plus efficacement les ressources externes ».

Selon lui, la Conférence économique africaine de cette année fournira des recommandations politiques concrètes et applicables sur la manière d’atteindre ce triple objectif, en tirant parti de la riche et vaste expérience des décideurs politiques de haut niveau, des praticiens du développement, des acteurs du secteur privé, des universitaires et des autres parties prenantes qui assisteront à la conférence.

Af’Sud : visite historique de Ramaphosa en Côte d’Ivoire

Cette visite de Cyril Ramaphosa en Côte d’Ivoire est la première du genre d’un président sud-africain depuis la fin de l’apartheid.« La visite d’Etat du président Ramaphosa en Côte d’Ivoire est historique et significative, car il s’agit de la première visite du genre entre les deux pays depuis l’établissement de relations diplomatiques au début des années 1990 », a déclaré la Présidence dans un communiqué.

Cette visite intervient à un moment où les deux pays consolident une liste de domaines stratégiques de coopération dans divers secteurs économiques et sociaux, a ajouté le document.

M. Ramaphosa et le président hôte Alassane Ouattara devraient présider vendredi des entretiens officiels avant la signature d’accords sur les consultations politiques, la coopération en matière de défense, la coopération agricole, le développement de la jeunesse, les technologies de l’information et de la communication, l’énergie et l’emploi.

M. Ouattara devrait remettre à M. Ramaphosa l’Ordre de la dignité de la Grand-Croix de Côte d’Ivoire et conférer au dirigeant sud-africain la citoyenneté d’honneur du district autonome d’Abidjan. M. Ramaphosa devrait également effectuer une visite du port d’Abidjan avant de s’adresser au Forum des affaires Côte d’Ivoire-Afrique du Sud.

A l’issue de la visite, les deux dirigeants et le Directeur général du géant sud-africain des télécommunications MTN devraient poser symboliquement la première pierre du nouveau siège de la société en Côte d’Ivoire.

Cette visite en Côte d’Ivoire de M. Ramaphosa fait suite à une autre visite d’Etat qu’il a effectuée au Nigeria le 30 novembre, au cours de laquelle les deux pays ont tenu la 10ème session de la Commission binationale.

Gambie : campagne électorale, un cocktail de folklore, de tension et de peur

Entre « trahison » et « vengeance », la présidentielle gambienne du 4 décembre 2021 pourrait se résumer à un duel entre Adama Barrow et Ousainou Darboe, deux ex-frères et alliés que tout oppose désormais.La campagne électorale pour la présidentielle s’est déroulée dans une atmosphère largement carnavalesque, mais au-delà de cette façade réjouissante se cache un cocktail perceptible de tension et de peur quant à ses éventuelles conséquences. A quelques 48 heures du scrutin du 4 décembre prochain, les Gambiens retiennent leur souffle. L’issue de ce scrutin indécis fait craindre des lendemains incertains.

Le perdant aura-t-il l’élégance de reconnaître sa défaite face au vainqueur ? Doit-on craindre une justice des vainqueurs sur les vaincus ? Le plus petit pays d’Afrique, avec une petite côte qui s’avance dans l’Atlantique, a du mal à se débarrasser de la gueule de bois post-électorale qui a planté le décor pour quelques années acrimonieuses de transition vers une démocratie à part entière après 22 ans de règne d’un homme de poigne

Les souvenirs des cinq dernières années sont encore profonds. Les Gambiens ont la chair de poule en se remémorant la crise post-électorale déclenchée par la décision controversée de l’ancien président Yahya Jammeh de contester sa défaite électorale surprise en 2016 devant Adama Barrow. Une élection à laquelle n’avait pas pris part Darboe, leader incontesté de l’opposition d’alors, emprisonné et empêché de se présenter par Jammeh. Élargi de prison après l’avènement de Barrow, il sera membre du Cabinet du nouveau président qui s’était engagé à faire « seulement 3 ans sur un mandat de 5 ». Mais la mésentente entre les deux hommes s’installa quand Barrow décide d’aller jusqu’au terme de son mandat et même de briguer un deuxième. La rupture entre les deux alliés étaient consommée en mars 2019.

Duel Barrow contre Darboe

Pour cette présidentielle, Adama Barrow, âgé de 56 ans, est confronté à cinq autres prétendants à la fonction suprême, dont son parrain politique Ousainou Darboe, qui dirige le Parti démocratique uni (UDP). Les experts estiment que l’élection présidentielle, qui pourrait être la plus serrée de l’histoire, ne ressemble en rien à une simple formalité pour le président sortant.

De nombreuses questions contemporaines sur l’avenir de la Gambie sont en jeu dans cette élection cruciale où la vieille garde et les novices se voient rappeler les promesses de campagne ratées du passé. Les différents candidats ont profité des quatre semaines de campagne pour convaincre les électeurs avant le vote.

La campagne électorale s’est résumée à la politique des chiffres. Alors que la bataille de la mobilisation fait toujours rage entre les différents camps, les analystes prédisent une présidentielle serrée entre le Parti national populaire (NPP) de Barrow et l’UDP de Darboe. Le président gambien et son ancien vice-président sont considérés comme les favoris à cette élection présidentielle.

Les sondages placent Mamma Kandeh du Congrès démocratique de Gambie en troisième position, Halifa Sallah de l’Organisation du peuple pour l’indépendance et le socialisme (PDOIS) et l’avocat populaire Essa Mbye Faal pas très loin derrière, tandis qu’Abdoulie Jammeh du Parti de l’unité nationale est considéré comme un outsider.

En raison des attentes de toutes les parties, l’atmosphère de carnaval qui a prévalu pendant la majeure partie de la campagne électorale a été teintée de tensions, notamment entre les partisans des deux principaux favoris. En plus de se dénigrer mutuellement, le NPP et l’UDP se disputent la victoire avant même que les premières billes ne soient introduites dans le tonneau, une méthode de vote unique en Gambie introduite dans les années 1950 lorsque le pays était encore une colonie britannique.

A cette tension, qui a dégénéré à un moment donné en un échange d’injures entre Barrow et Darboe, s’ajoute la crainte latente de leur réaction si le résultat du vote ne va pas dans leur sens. Les apparatchiks du NPP et de l’UDP refusent d’envisager une autre issue que la victoire. Cela a attisé les tensions au sein de leurs bases de soutien bien établies. Des bases qui doivent parfois vivre dans les mêmes townships et qui, jusqu’à présent, ont dû se retenir de recourir à la violence à l’encontre de leurs rivaux vivant à côté.

Les partisans des deux camps se sont lancés des piques durant cette campagne. Ousainou Darboe qui considère Adama Barrow comme « un président par accident » tient une occasion de prendre sa revanche sur Barrow qui l’avait congédié en mars 2019 de son poste vice-président.

Jammeh, l’absent le plus présent

Les deux camps sont sûrs de gagner et refusent de reconnaître les chances de l’autre dans cette course à la présidence. Certains observateurs s’interrogent sur leur engagement en faveur du fair-play électoral soutenant que Darboe, opposant historique à Jammeh et Barrow sont-ils prêts à avaler la pilule amère de la défaite ?

L’ombre de Jammeh va planer sur ce scrutin. Exilé en Guinée équatoriale depuis sa chute du pouvoir en janvier 2017, l’ancien président gambien a lancé des diatribes qui n’ont pas contribué à apaiser les craintes du public sur ce qui pourrait résulter de cette élection.

Avec plus ou moins de succès, des « ambassadeurs de la paix » autoproclamés se sont succédé à la radio et à la télévision pour prêcher l’hymne de la maturité et de la retenue et calmer les nerfs déjà fragilisés par ce que l’avenir immédiat pourrait réserver.

Les enjeux sont également grands pour la Commission électorale indépendante, dont le président, Alieu Momar Njie, sous pression, est pris dans la mire des tensions qui précèdent l’élection la plus controversée de Gambie de mémoire d’homme. Njie a fait l’objet d’un feu nourri de la part du public, mais surtout en raison de ses antécédents en tant qu’arbitre principal des élections.

Beaucoup pointent du doigt sa révision controversée des chiffres des résultats de l’élection présidentielle de décembre 2016, qui a donné à Jammeh un prétexte pour mettre en doute sa défaite cuisante et contester le résultat, plongeant le pays dans un bourbier électoral pendant un mois.

La même gaffe s’est retrouvée dans les élections parlementaires et locales quelques mois plus tard, renforçant les soupçons du public quant à la compétence et l’impartialité de la CEI pour conduire les futurs scrutins. Ces doutes du public, comme une tache indélébile sur le manteau de la CEI, ont été difficiles à dissiper avant l’élection présidentielle du 4 décembre.

Le responsable de la communication de la commission, Mamakan Khan, a pris des mesures pour dissiper ce nuage de méfiance qui mine sa réputation de principal arbitre électoral de la Gambie. Il a déclaré que cette opinion défavorable de la CEI est injuste et imméritée compte tenu de ses antécédents dans l’organisation des élections précédentes. La première étant en 1996 à la fin d’une transition de deux ans après le renversement militaire par Jammeh du président civil fondateur Sir Dawda Jawara.

Sans aucune preuve, les représentants des partis ont accusé le patron de la Commission électorale de soutenir secrètement un candidat. Pour regagner la confiance du public, la CEI a annoncé qu’il y aurait un comptage des résultats sur place à la fin du scrutin dans les bureaux de vote et que des équipes de vérification seraient déployées pour les recompter afin d’éviter un scénario où les agents électoraux seraient submergés par les chiffres.

Cette mesure satisfera-t-elle toutes les parties du clivage politique ? Seul le temps nous le dira. Entre-temps, la police a publié une déclaration rassurant les Gambiens sur le fait que son personnel sera à la hauteur de la tâche pour assurer la sécurité et la stabilité avant, pendant et après les élections.

962.157 Gambiens, sur les 1,8 million d’habitants que compte le pays, ont été enregistrés par la CEI pour participer à ce scrutin présidentiel historique qui marque le début d’un cycle d’élections parlementaires et locales. Il y a 1.554 circonscriptions électorales réparties dans les 53 circonscriptions de la Gambie.

Une pléthore d’observateurs électoraux locaux et internationaux, y compris du Commonwealth et de l’Union européenne, sont présents dans le pays pour assister au scrutin.

Nigéria : UBA désignée Banque africaine de l’année

Les solides performances financières de United Bank for Africa (UBA), la qualité de ses services à la clientèle et son soutien constant à la croissance économique accélérée sur le continent africain sont autant de raisons qui lui ont valu cette récompense.La belle moisson continue pour le Groupe UBA. Grand gagnant des « 2021 Banker Awards », l’établissement financier vient d’être désigné Banque africaine de l’année par Banker Magazine, principale publication d’informations financières internationales éditée par le Financial Times londonien.

Cette année, le groupe a battu un record en décrochant les prix prestigieux de la Banque africaine de l’année et de la Banque de l’année dans 13 pays. Avec un total de 14 récompenses, « c’est la toute première fois depuis près d’un siècle d’existence du magazine The Banker qu’un groupe bancaire rafle 14 prix en une seule édition », lit-on dans le communiqué parvenu jeudi à APA.

« Si plusieurs banques africaines ont impressionné le jury cette année, le lauréat le plus méritant pour le prix de la Banque africaine de l’année ne faisait aucun doute. Le Groupe UBA est le vainqueur incontestable sur la base de nombreux critères. Les performances d’UBA sont impressionnantes sur l’ensemble de son territoire, avec de très bons résultats financiers sur la plupart de ses marchés », a déclaré le rédacteur en chef de The Banker pour le Moyen-Orient et l’Afrique, John Everington.

« Comme je le dis toujours, UBA doit forcément être sur la bonne voie. Gagner 14 prix récompensant 13 filiales ainsi que le trophée de la Banque de l’année sur le continent africain est un véritable succès », s’est réjoui de son côté le directeur général du Groupe UBA, Kennedy Uzoka.

« Ces récompenses nous rassurent sur le fait que nous sommes en passe d’asseoir notre position de leader en Afrique, alors que nous continuons à offrir une qualité supérieure à toutes nos parties prenantes. Ces honneurs reviennent à nos millions de clients à travers le monde et à nos milliers de collaborateurs. Ils sont la véritable raison pour laquelle nous continuons à gagner », a poursuivi M. Uzoka.

Depuis 1926, le prix de la Banque de l’année distingue les meilleures institutions bancaires mondiales et est reconnu comme la référence du secteur en matière d’excellence bancaire. L’édition 2021 récompense les institutions qui ont devancé leurs pairs en termes de performance, d’initiatives stratégiques et de réponse à la pandémie de Covid-19.

United Bank for Africa Plc est une institution financière panafricaine de premier plan, qui propose des services bancaires à plus de 25 millions de clients, à travers plus de 1 000 filiales et points de contact dans 20 pays africains.

Établie aux États-Unis d’Amérique, au Royaume-Uni et en France, UBA affirme rapprocher les personnes et les entreprises à travers l’Afrique en leur offrant des services bancaires de détail, commerciaux et d’entreprise, des solutions innovantes de paiement et de transfert de fonds transfrontaliers, des services de financement du commerce et des services bancaires annexes.

Sénégal : la presse relate la grève des transporteurs

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA sont largement sur le succès de la grève nationale des transporteurs routiers.Grève des transporteurs routiers, « le Sénégal sur charrette et à moto » indique Walf Quotidien. Le journal révèle que le mot d’ordre est bien suivi à Dakar et dans les régions pour ce premier jour de grève.

Les usagers ont vécu un « calvaire », renseigne Sud Quotidien qui rappelle que la capitale est devenue en l’espace d’une journée « ville morte » à cause de la grève des transporteurs.

Et le calvaire des sénégalais risque de durer, renseigne Vox Populi. Le journal indique que la grève des transporteurs devient illimitée. « Tant qu’il n’y aura pas d’accords sérieux qui aboutissent à des points appliqués strictement », le mot d’ordre sera maintenu souligne les syndicalistes.

« Les transporteurs en rogne, les usagers trinquent » barre à Sa Une Le Soleil. Le quotidien national souligne que dans toutes les gares routières de Dakar, les véhicules de transport en commun étaient à l’arrêt.

Et le gouvernement dans tout ça ? L’Observateur informe que les négociations entamées hier entre le ministre des Transports, de l’Intérieur et des Forces armées et les syndicats des transporteurs bloquent. Ce qui fait dire au journal, que les usagers devront s’attendre à une nouvelle journée de perturbation de jeudi.

Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Cochers et motocyclistes se frottent les mains dans cette situation, renseigne L’AS. Le journal indique que les hippomobiles font la desserte entre Dakar et la banlieue. Face à la gravité de l’heure, l’Etat convoque à nouveau une réunion d’urgence ce jeudi.

« Dakar et le reste du pays (sont) totalement paralysés » informe le Témoin. La parution annonce une nouvelle journée des souffrance ce jeudi avant d’ajouter qu’entre le gouvernement et les transporteurs, les « négociations » se poursuivent aujourd’hui.

Dans le même journal, il est question de justice avec le report au 2 mars 2022 du procès de Barthélémy Dias, candidat de Yewwi Askan Wi (Libérez le peuple, opposition) à la mairie de Dakar. Le journal souligne que la « Cour d’appel valide le vœu de Macky Sall. »

Dans Le Quotidien, le ministre de la Pêche et de l’économie maritime, Alioune Ndoye est la cible de l’Union nationale des pêcheurs artisanaux du Sénégal qui réclame son départ. L’Unapas dénonce la « raréfaction de la ressource » sous le magistère de Alioune Ndoye accusé d’être de « connivence » avec les acteurs de la pêche industrielle au détriment de la pêche artisanale.

En sport, Stades constate que 14 des 23 Lions sélectionnés pour la Can égyptienne en 2019 sont « blessés ou out » en prévision de la Can 2022. Abdoulaye Diallo, Lamine Gassama et Henri Saivet sont sans club alors que Pape Alioune Ndiaye (Aris Salonique, Grèce) non sélectionné depuis 2020 et Youssouf Sabaly (Betis, Espagne) de retour de blessure risquent de rater le train qui mènera au Cameroun en janvier prochain.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

L’accord gazier conclu entre une société britannique et l’ONEE, l’âge de recrutement dans l’enseignement, les enjeux du sourcing local, les personnes vivant avec le VIH/Sida et le transport ferroviaire sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus jeudi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur l’accord gazier conclu entre Sound Energy et l’ONEE, indique qu’aux termes de cet accord, qui représente le premier pas concret dans la mise en place d’une industrie nationale gazière capable de répondre aux besoins du Royaume et de son tissu industriel, la société britannique, qui détient les droits d’exploitation du gisement gazier de Tendrara (Oriental), s’engage à fournir à l’ONEE jusqu’à 350 millions de mètres cubes de gaz naturel par an, sur une durée de 10 ans.

En plus du gisement de Tendrara, le Royaume s’apprête à démarrer l’exploitation de gisements offshore en Atlantique, à l’image d’un gisement au large de Larache et d’un autre situé plus au Sud au large d’Essaouira, dont la production devrait servir à répondre aux besoins de l’OCP, rappelle le quotidien.

La feuille de route arrêtée par la tutelle vise à déployer à moyen terme (2025-2030) un réseau national de pipelines, renforcé par des infrastructures portuaires on-shore et de stockage, alors qu’à long terme (2030-2050), le Royaume devrait avoir raccordé son futur réseau national de pipelines au Gazoduc Maroc-Nigeria et assuré l’extension de ce réseau aux zones industrielles majeures, ajoute-t-il.

+L’Economiste+, qui aborde l’âge de recrutement dans l’enseignement, écrit que le ministre en charge de l’Education nationale « est resté inflexible » sur cette question lors de la réunion avec les députés de la Commission de l’enseignement, où la mobilisation des parlementaires et l’intensité des discussions “montrent que le sujet suscite les passions de l’opinion publique”.

La publication estime qu’il ne faut pas d’ailleurs se limiter au seuil de l’âge de recrutement des professeurs, fixé à 30 ans, mais qu’il convient de saisir cette opportunité pour « aller plus loin » en vue d’entreprendre une « grande réforme » en profondeur de notre système d’enseignement.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui revient sur les enjeux du sourcing local, écrit que quand le leader national de la grande distribution décide de faire monter en puissance son sourcing local pour proposer de plus en plus de produits marocains dans ses rayons, cela se traduira « forcément » par une « dynamique vertueuse » pour les écosystèmes de production.

Mais, s’il est vrai qu’un tel dispositif a pour objectif ultime de favoriser le « made in Morocco » à travers un canal important qu’est la grande distribution, les opérateurs qui jouent le rôle de locomotives auront également un devoir de pédagogie, constate le journal, soulignant la nécessité d’expliquer aux producteurs locaux, par exemple, que privilégier un produit local n’est pas synonyme de concessions sur la qualité, le prix ou toute autre caractéristique importante du produit.

Au volet sanitaire, +Bayane Al Yaoum+ rapporte que le ministère de la Santé a annoncé que près de 22.000 personnes vivaient avec le VIH au Maroc (adultes et enfants) à fin 2020, année au cours de laquelle ont été enregistrés 730 nouvelles contaminations et 420 décès du SIDA, d’après des statistiques fournies par le ministère de tutelle, qui a organisé cet événement en collaboration avec l’ONUSIDA et les partenaires nationaux.

Lors d’une rencontre tenue à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA (syndrome d’immunodéficience acquise), sous le thème « Mettre fin aux inégalités. Mettre fin au SIDA. Mettre fin aux pandémies », le secrétaire général du ministère de la Santé et de la protection sociale, Abdelkrim Meziane Bellefquih a relevé qu’à la lumière de la pandémie de Covid-19, des mesures exceptionnelles ont été mises en place pour garantir la continuité des programmes de prévention et de traitement du VIH, tout en réduisant l’impact psychologique, économique et social de la crise sanitaire.

Sur un autre registre, +Al Ittihad Al Ichtiraki+ relève que le nombre de voyageurs transportés par l’Office national des chemins de fer (ONCF) s’est élevé à 24,8 millions de personnes durant les neuf premiers mois de cette année, contre 13,8 millions durant la même période un an auparavant.

Durant le troisième trimestre 2021, le nombre de voyageurs transportés a atteint 10,2 millions, en hausse de 132% par rapport au T3-2020, fait savoir l’Office dans un communiqué sur ses indicateurs trimestriels. Cette amélioration, explique la même source, provient principalement la reprise du trafic voyageurs suite à la levée des restrictions de déplacement décrétées par les autorités compétentes.