Côte d’Ivoire: 45 étudiants retenus pour intégrer l’Ecole supérieure de pétrole et de l’énergie

Quelque quarante-cinq étudiants ont été sélectionnés sur 315 candidats, à l’issue d’un « processus rigoureux » pour intégrer la nouvelle Ecole supérieure du pétrole et de l’énergie ( ESPE) de Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne, dont la rentrée est prévue en septembre prochain, a appris APA mercredi auprès du ministère ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables.« Sur un ensemble de 315 candidats inscrits, 45 candidats dont 21 en Amont (3 étudiantes) et 24 en Aval (9 étudiantes), ont été conjointement sélectionnés par l’INP-HB et l’IFPSchool à l’issue d’un processus rigoureux et transparent», indique une note d’information de ce département ministériel.

Ces admis, ajoute la note,  intégreront en septembre prochain, l’Ecole supérieure du pétrole et de l’énergie (ESPE), située à l’INP-HB (Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny) de Yamoussoukro.

Le processus de sélection de ces étudiants a mis l’accent sur une analyse minutieuse des dossiers de candidature, un test d’anglais en ligne et un test psychotechnique. L’autre étape, poursuit le texte,  a mis un point d’honneur à la sélection définitive.

 Il s’est agi pour les enseignants, cette fois, de l’IFP (Institut français du Pétrole), qui constituaient le jury final, de passer au peigne fin les dossiers retenus et de procéder à des entretiens individuels.

Les étudiants retenus pour intégrer cette école  ont été félicités par, Abdourahmane Cissé,  le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables. Il a exhorté ces derniers qui constituent la première promotion de l’ESPE « à faire preuve d’abnégation et d’assiduité».

Fruit du partenariat entre l’INP-HB et l’IFP-School de Paris, l’ESPE délivrera deux Mastères professionnels, donc un double diplôme : le Mastère Professionnel de l’INP-HB et le Diplôme d’Etudes supérieures appliquées (Grade Master) de l’IFP School, identique au diplôme délivré en France.

La formation d’une durée de 16 mois, se fera en anglais et concernera les secteurs pétrolier et gazier. Notamment, les secteurs «Economie et Techniques de l’Amont Pétrolier»  et « Economie et Techniques de l’Aval Pétrolier».

Présidentielle 2020 : Bédié promet « un gouvernement de salut public et d’ouverture » s’il est élu

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Henri Konan Bédié s’est engagé mercredi à mettre en place « un gouvernement de salut public et d’ouverture, comprenant toutes les sensibilités politiques principales », du pays, s’il est élu à la présidentielle du 31 octobre 2020.M. Bédié s’exprimait après la proclamation des résultats des conventions locales du Pdci, qui le désignent comme candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2020. Il était le seul candidat à ces joutes électorales internes du parti. 

« Les résultats définitifs proclamés, ce jour confirment mon élection à la candidature pour le scrutin présidentiel d’octobre prochain, avec un score de 99,67%% pour un taux de participation de 94,83% », a déclaré M. Bédié.

L’ancien chef d’Etat ivoirien portera le flambeau de Pdci pour l’élection présidentielle d’octobre 2020. Il veut réaliser la réconciliation nationale, qui selon lui est « non effective à ce jour », faire la reconstruction d’une armée républicaine, et permettre « un libre exercice et la protection des activités des partis politiques, à ce jour menacé, en vue de restaurer la démocratie et l’état de droit en Côte d’Ivoire ».

« Pour atteindre ces trois objectifs, je m’engage à mettre en place un gouvernement de salut public et d’ouverture, comprenant toutes les sensibilités politiques principales, de notre pays », a déclaré le Sphinx de Daouokro. 

Pour lui, cette victoire doit préparer inéluctablement l’accession à la magistrature suprême de l’ex-parti unique lors de l’élection présidentielle du 31 Octobre 2020 ». Il s’est réjoui de ces instants de bonheur partagé avec les militants. 

« Je voudrais vous adresser mes vives et sincères félicitations pour votre fidélité et loyauté aux nobles idéaux de notre grand parti. Vous avez tenu bon, grâce à votre ténacité, nous allons écrire, pour les générations futures de nouvelles pages glorieuses de notre action politique », a-t-il poursuivi. 

Il a ensuite adressé ses félicitations au secrétaire exécutif, Maurice Kakou Guikahué, coordonnateur de la Convention et à son équipe qui ont su œuvrer au succès de cette convention. M. Bédié a désigné M. Guikahué pour piloter sa campagne. 

« Ce faisant, vu la qualité de l’organisation de la convention éclatée, je confie la direction de la campagne de ma candidature à l’élection présidentielle au Secrétaire Exécutif, Chef du Secrétariat Exécutif », a-t-il dit. 

M. Bédié l’a instruit à l’effet de lui proposer, dans les plus brefs délais, l’équipe de ladite campagne. Pour atteindre son objectif, l’ex-président ivoirien a initié une plateforme de l’opposition dénommée CDRP (Coalition pour la démocratie la réconciliation et la paix), qui prendra une part active dans la bataille pour la conquête du pouvoir.  

Le Roi Mohammed VI annonce le lancement du processus de généralisation de la couverture sociale au profit de tous les Marocains

Le Roi Mohammed VI a annoncé le lancement du processus de généralisation de la couverture sociale au profit de tous les Marocains au cours des cinq prochaines années.« Aussi, Nous considérons que le moment est venu de lancer, au cours des cinq prochaines années, le processus de généralisation de la couverture sociale au profit de tous les Marocains », a-t-il souligné dans son discours prononcé mercredi à l’occasion du 21-ème anniversaire de la fête du Trône.

Le Souverain a préconisé le déploiement progressif de cette opération à partir du mois de janvier 2021, selon un programme d’action précis. Celui-ci devra porter, en premier lieu, sur la généralisation de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) et des allocations familiales.

Selon lui, ce programme sera ensuite étendu aux autres couvertures sociales que sont la retraite et l’indemnité pour perte d’emploi.

« Pour qu’il profite directement et pleinement aux bénéficiaires, ce projet requiert une réforme rigoureuse des systèmes et programmes sociaux déjà en place, notamment à travers l’opérationnalisation du Registre social unifié (RSU) », a-t-il indiqué.

De fait, la généralisation de la couverture sociale doit devenir un levier essentiel d’insertion du secteur informel dans le tissu économique national.

Par conséquent, le Roi a appelé le gouvernement, en concertation avec les partenaires sociaux, à « parachever l’élaboration d’une vision pragmatique globale ». Cette vision devra « inclure le planning, le cadre légal ainsi que les options de financement pour parvenir in fine à une généralisation effective de la couverture sociale », a-t-il expliqué.

Le Souverain a souligné la nécessité d’adopter une « bonne gouvernance » reposant sur un dialogue social constructif, ajoutant que ce dispositif, guidé par les principes de probité, de transparence, de droit et d’équité, devra « prévenir tout dérapage ou toute instrumentalisation de ce noble projet sociétal à des fins politiques ».

Pour lui, la prochaine étape exige de mutualiser les efforts de tous les Marocains, afin de relever les défis à venir. 

Le Roi s’est enfin adressé à toutes les forces vives de la nation pour les engager à « adhérer vigoureusement aux efforts déployés à l’échelle nationale pour dépasser la conjoncture actuelle et faire face à ses répercussions économiques et sociales ».

Maroc : Le Roi Mohammed VI annonce la création d’un Fonds d’investissement stratégique et d’une agence en charge de la gestion des participations

Le Roi Mohammed VI a annoncé la création d’un Fonds d’investissement stratégique ainsi que d’une agence nationale en charge de la gestion des participations de l’Etat, et ce, dans le cadre d’une réforme profonde du secteur public.Dans son discours prononcé ce mercredi à l’occasion du 21ème anniversaire de la Fête du Trône, le Souverain a mis l’accent sur la nécessité de remédier aux répercussions économiques et sociales de la crise sanitaire dans le cadre d’une vision prospective globale.

Dans ce cadre, le souverain a appelé le gouvernement et les différents acteurs à concentrer leur attention et leur action sur les défis et les priorités que dicte cette nouvelle donne, incitant à la mise en place d’un plan ambitieux de relance économique. L’objectif est de permettre aux secteurs de production de se remettre d’aplomb, d’accroître leur capacité à créer des emplois et à préserver les sources de revenu.

Pour cela, le Souverain a donné ses instructions pour mobiliser tous les moyens disponibles en termes de financements, de dispositifs d’incitation et de mesures de solidarité, en vue d’accompagner les entreprises, essentiellement les PME qui constituent le maillon central du tissu économique national.

« Dans ce cadre, environ 120 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) seront injectés dans l’économie nationale, soit l’équivalent de 11% du PIB. Ce taux inscrit le Maroc parmi les pays les plus audacieux en matière de politique de relance économique post-crise », a-t-il annoncé.

Le Roi a également annoncé la création d’un Fonds d’investissement stratégique pour remplir une mission d’appui aux activités de production, d’accompagnement et de financement des grands projets d’investissement public-privé, dans plusieurs domaines. « En sus de la participation de l’Etat, ce Fonds devra compter sur la coordination et la rationalisation des différents fonds de financement», a-t-il précisé.

Par ailleurs, le roi Mohammed VI a appelé à une réforme profonde du secteur public dans l’objectif de corriger les dysfonctionnements structurels des établissements et des entreprises publics, de garantir une complémentarité et une cohérence optimales entre leurs missions respectives et, in fine, rehausser leur efficience économique et sociale.

À cette fin, le souverain a appelé à la création d’une Agence nationale dont la mission consistera à assurer la gestion stratégique des participations de l’Etat et à suivre la performance des établissements publics.

Covid-19 : le Rwanda délivre des certificats de test aux voyageurs

Les autorités sanitaires rwandaises ont commencé mardi à délivrer des « certificats de test Covid-19 » aux personnes souhaitant voyager à l’étranger avant la reprise des vols internationaux le 1er août, dans le cadre d’un effort plus large pour redonner au pays une vie relativement normale et en sécurité.Lors du premier exercice de services de test volontaire pour la Covid-19 qui a eu lieu mardi matin, ce service payant a été offert aux personnes à haut risque de contracter ce virus, tels que les commerçants transfrontaliers et les camionneurs, et ceux qui prévoient de voyager à l’étranger avant la reprise des vols internationaux la semaine prochaine.

Selon le Directeur général du Rwanda Biomedical Center (RBC), ce service sera fourni au Laboratoire national de référence à Kigali, pour un coût d’environ 50.000 Rwf (environ 52 $) par test pour les Rwandais et 100 $ par test pour les étrangers.

Selon lui, des résultats authentiques sont obtenus après deux tests Covid-19, laissant un délai de sept jours entre les deux tests.

Les personnes qui quittent le pays devraient également subir ce test en fonction des directives sanitaires définies pour leur destination, a-t-il déclaré.

Ayant fermé ses frontières le 20 mars, le gouvernement rwandais prévoit de rouvrir les aéroports le 1er août au trafic commercial régulier. Les aéroports de ce pays d’Afrique de l’est ont été rouvert aux vols touristiques privés et charters le 17 juin.

Tous les passagers, notamment ceux en transit devront présenter une preuve du test Covid-19 PCR négatif d’un laboratoire certifié, pris dans les 72 heures suivant leur arrivée au Rwanda. « Pour les passagers entrant au Rwanda, un deuxième test PCR sera effectué à l’arrivée, avec des résultats livrés dans les 24 heures, période pendant laquelle ils resteront dans des hôtels désignés, à leurs propres frais », a déclaré le gouvernement.

Les mesures mises en place par les aéroports rwandais pour protéger les passagers et le personnel comprennent des désinfectants pour les mains, des marques de distanciation physique, la désinfection de l’aéroport et des équipements.

En outre, des lignes directrices détaillées pour garantir la sécurité des opérations ont été établies, les passagers devant également remplir un formulaire de localisation des passagers avant d’arriver au Rwanda.

Présidentielle 2020: invité à briguer un 3e mandat, Ouattara annonce bientôt sa réponse à la nation

Invité, mercredi, par les instances du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) à se porter candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, Alassane Ouattara, annoncera sa réponse officielle à la nation après un temps de «recueillement et de récupération ».Affecté par le décès de son dauphin, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, désigné candidat du Rhdp le 12 mars 2020, M. Ouattara a dit prendre acte de l’appel de son parti, mais demande de lui « laisser le temps de recueillement et de récupération » avant de leur donner une réponse. 

« Je prends acte des résolutions du Conseil politique » appelant à un troisième mandat et de l’appel de la base du Rhdp, a dit Alassane Ouattara dans un discours, annonçant qu’il s’adressera à son parti en même temps qu’à la nation sa décision.

Les porte-paroles du parti, les uns après les autres, ont supplié le chef de l’Etat à porter le flambeau du Rhdp lors de l’élection présidentielle d’octobre 2020, car il n’y a d’ailleurs pas d’entorse à la Constitution pour un troisième mandat. 

« Vous savez que je ne vous ai jamais déçu et je ne vous décevrai jamais », car « je tiens à la victoire du Rhdp au soir du 31 octobre 2020 et cela est une priorité pour moi », a laissé entendre M. Ouattara devant les militants qui souhaitent, ce jour, une réponse favorable de leur mentor.

Le 5 mars 2020, devant le congrès, réunissant les sénateurs et les députés, le chef de l’Etat Alassane Ouattara, a déclaré à Yamoussoukro qu’ il ne briguera pas un troisième mandat présidentiel, mais transmettra le pouvoir à une jeune génération. 

Les femmes du Rhdp qui ont appelé M. Ouattara à renoncer à sa décision de briguer un troisième mandat, se sont engagées à payer la somme de 70 millions de Fcfa dont 50 millions pour la caution présidentielle et 20 millions Fcfa pour la campagne.

Emoussés dans leur élan, M. Ouattara a trouvé des mots pour rassurer les militants du Rhdp, déclarant «je veux vous rassurer, je suis avec vous ». Sur des supports, l’on pouvait lire « ADO notre candidat au 31 octobre 2020 ». 

L’opposition clame que M. Alassane Ouattara qui achève son deuxième mandat, ne peut briguer un troisième, estimant que la Constitution ne lui permet pas. Ce que le chef de l’Etat réfute, affirmant être éligible après la modification de la Constitution en 2016. 

Gbagbo dépose des requêtes pour l’obtention d’un passeport, un casier judiciaire et un certificat de nationalité (officiel)

L’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo, a introduit une requête auprès de l’ambassade de Côte d’Ivoire en vue de l’obtention d’un passeport, puis une autre demande dans son pays pour l’établissement d’un casier judiciaire et d’un certificat de nationalité, a indiqué mercredi le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré.« L’ambassade de Côte d’Ivoire à Bruxelles nous a informés de la réception d’une requête de passeport (faite par M. Gbagbo et) qui est en cours de traitement auprès des autorités compétentes », a dit M. Sidi Touré, répondant à une question d’un journaliste après un Conseil des ministres.

Il a fait observer que cette demande de l’ex-chef d’Etat, commence d’abord par une requête auprès de l’ambassade de Côte d’Ivoire à Bruxelles, où l’ex-président ivoirien réside actuellement. 

Répondant à une seconde question d’un journaliste de savoir si M. Gbagbo a demandé également un certificat de nationalité et un casier judiciaire auprès des institutions compétentes en Côte d’Ivoire, le porte-parole du gouvernement ivoirien a confirmé cette information. 

« Oui, effectivement, les services ont reçu une requête d’un certificat de nationalité et d’un casier judiciaire» au niveau des autorités compétentes, a-t-il déclaré devant la presse.

M. Gbagbo, acquitté dans l’affaire des violences postelectorales de 2010-2011 et mis en liberté conditionnelle par la Cour pénale internationale (CPI), «recevra ses documents à l’issue du traitement », a relevé M. Sidi Touré, indiquant que «le dossier est en traitement ».

Cette demande de passeport, de casier judiciaire et de certificat de nationalité intervient dans une période d’ouverture des dossiers de candidature pour l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020. 

Lancement à Abidjan de l’opération «vacances sécurisées 5» avec 5000 soldats pour lutter contre la criminalité

Le ministre ivoirien de la Sécurité et de la protection civile, le Général de corps d’armée, Vagondo Diomandé, a lancé officiellement mercredi au stade de Williamsville dans la commune d’Adjamé au centre d’Abidjan, une opération dénommée « Vacances sécurisées » impliquant environ 5000 soldats pour lutter contre la criminalité, a constaté APA sur place.« C’est une opération qui voit la participation de toutes les forces de sécurité pour que chacun puisse passer des vacances en paix. Les forces de sécurité et les populations doivent former un binôme de complicité », a estimé le Général Vagondo se félicitant du bilan  de « Épervier 5», une autre opération de sécurité lancée en septembre dernier et qui s’est achevée ce jour. 

 « Je voudrais engager les forces de sécurité au respect strict des droits humains lors de cette opération », a insisté le Général Vagondo. Dans la foulée, il a appelé également les populations au strict respect des mesures barrières contre la Covid-19 édictées par les autorités ivoiriennes. 

Avant lui, le directeur général de la police, l’Inspecteur général de police Youssouf Kouyaté, a expliqué que l’opération « Vacances sécurisées 5» visent plusieurs objectifs dont la protection des personnes et des biens, la  lutte contre le phénomène des enfants en conflit avec la loi dit « enfants-microbes», la lutte contre la criminalité, la lutte contre le terrorisme et la lutte contre le trafic de stupéfiants. 

« Chers collaborateurs, je vous invite à travailler avec abnégation», a conseillé l’Inspecteur général de police souhaitant un partage de renseignements entre les forces de sécurité et les populations. 

« A Adjamé où transitent environ deux à trois millions de personnes par jour, nous avons plus que jamais besoin d’être renforcés en matière de sécurité », a indiqué pour sa part, Yaya Bakayoko, le représentant du maire de cette commune exhortant à son tour, les populations à « collaborer» avec les forces de sécurité.

Côte d’Ivoire: la liste électorale provisoire compte 7 500 035 électeurs (Officiel)

La Commission électorale indépendante (CEI), l’institution chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire a annoncé mercredi à Abidjan qu’à l’issue de l’opération de mise à jour du fichier électoral ivoirien, la liste électorale provisoire 2020 compte 7 500 035 électeurs contre 6 595 790 en 2018, soit une hausse de 904 245 personnes.Cette information a été donnée par Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la CEI lors d’une cérémonie de remise  officielle de la cette liste électorale provisoire aux partis politiques. 

« A l’issue de l’opération complète de mise à jour du fichier électoral, j’ai l’honneur de vous annoncer que la liste électorale provisoire de 2020 compte 7 500 035 par rapport à la liste de 2018 où on comptait 6 595 790 électeurs», a indiqué M. Coulibaly précisant que le nombre de nouvelles demandes enregistrées est de 1 645 693 électeurs. 

L’objectif  visé par  cette cérémonie de remise de la liste électorale, a expliqué M. Coulibaly, est d’actualiser les données relatives à la population électorale dans son ensemble et mettre cette liste à la disposition des acteurs politiques avec l’ouverture du contentieux de la liste électorale prévue le 05 août prochain. 

« Le contentieux est une opportunité pour  un audit inclusif. Le contentieux de la liste électorale vise à régler les litiges mettant en cause la régularité des inscrits sur la liste électorale, extraire les personnes indûment inscrites, rectifier les données personnelles de certains inscrits et inscrire les personnes omises», a fait savoir le président de la CEI appelant les partis politiques à venir massivement à ce contentieux. 

« Notre vœux commun est d’obtenir à terme un fichier électoral fiable… Considérez que notre liste est fiable. Comprenez que nous sommes de bonne foi parce que personne n’a intérêt à ce que la Côte d’Ivoire brûle », a assuré M. Coulibaly indiquant que la liste électorale sera affichée le 31 juillet prochain. 

L’opération de révision de la liste électorale ivoirienne a débuté le 10 juin dernier et s’est achevée le 05 juillet dernier. Environ cinq millions de nouveaux électeurs étaient attendus au terme cette opération. L’élection présidentielle ivoirienne est constitutionnellement prévue le 31 octobre prochain.

Af’Sud: l’cône anti-apartheid Mlangeni inhumé à Johannesburg

Le combattant de la liberté tombé en Afrique du Sud, Andrew Mlangeni, « appartenait à une époque de lutte inlassable de sacrifice, de service d’honneur et d’intégrité », a déclaré mercredi le président Cyril Ramaphosa.Le président faisait son éloge funèbre en l’honneur du défunt militant de la lutte lors des funérailles de Mlangeni qui ont eu lieu sur le campus de Soweto de l’Université de Johannesburg.

Selon Ramaphosa, Mlangeni a vécu à une époque de dirigeants qui avaient incarné le meilleur de l’humanité afin de libérer leurs concitoyens opprimés sous le régime de l’apartheid.

Pour cette raison, l’héritage de Mlangeni vivra dans la liberté ressentie et vécue par les Sud-Africains aujourd’hui, a poursuivi le président.

Mlangeni, qui était le dernier accusé lors du procès de Rivonia aux côtés de Nelson Mandela et de sept autres soldats d’Umkhonto weSizwe, est décédé la semaine dernière dans un hôpital militaire de Pretoria après s’être plaint de douleurs abdominales à l’âge de 95 ans.

Le service funèbre de Mlangeni a été suivi d’un service funéraire au cimetière de Roodepoort, où il a été inhumé à côté de sa femme, lors d’une cérémonie supervisée par les militaires du pays. 

Maroc : Lancement des AfricaDev sessions

Le Club Afrique Développement du groupe Attijariwafa bank lance les AfricaDev sessions, un cycle d’émissions de débat en ligne à destination de ses membres, des institutionnels et partenaires du Groupe sur le continent africain.La première session est diffusée ce jeudi 30 juillet 2020 (10h00 GMT) sur les plateformes digitales et réseaux sociaux du groupe et de ses filiales.

Selon les initiateurs, AfricaDev sessions a pour vocation de répondre, sous un nouveau format d’interaction, aux préoccupations des entreprises africaines mettant en avant les thématiques économiques africaines et permettant d’engager des réflexions sur les sujets d’actualité à destination des grands acteurs économiques et des PME du continent.

La crise actuelle a engagé le groupe Attijariwafa bank où qu’il se trouve à renforcer ses dispositifs d’accompagnement de ses clients et de proximité avec eux. Soucieux d’être à la hauteur de sa mission dans ce contexte particulier, la première émission adresse le thème « Covid-19 : Enseignements et meilleures pratiques en Afrique ».

Cette Sessioncaccueille pour en débattre Florence Boupda, Directrice Afrique de l’Ouest et Afrique Centrale de la SFI, Gérard Mangoua DG et Co-fondateur du groupe Ubipharm et Ismaïl Douiri, Directeur général du groupe Attijariwafa bank, en charge du Pôle Banque de détail à l’International et filiales de financement spécialisées.

Crée en 2016, le Club Afrique Développement, vise à fédérer la communauté des affaires, les dirigeants, les représentants publics afin de dynamiser de manière pragmatique les investissements à l’échelle du continent.

Espace de mise en relation et d’échange dédié aux opérateurs économiques désireux de se développer en Afrique, par le développement de courants d’affaires ou/et d’investissements. C’est aussi une plateforme donnant accès à des informations, formations, services et expertises à dessein de favoriser la concrétisation des projets d’entrepreneurs, des grands projets structurants des Etats, ainsi que la coopération Sud-Sud et Nord-Sud.

Outre le forum international Afrique Développement organisé à Casablanca, le Club Afrique Développement compte aujourd’hui plus de 3000 membres, et a organisé, avec les banques du Groupe, 20 missions multisectorielles dans 15 pays, mobilisant plus de 2500 chefs d’entreprises du continent.

Depuis son lancement en 2010, le forum international Afrique Développement a réuni plus de 10.000 entreprises de 40 pays du continent et des pays partenaires, réalisant plus de 22.000 rendez-vous d’affaires structurés et générant des investissements conséquents un peu partout en Afrique, rappelle-t-on.

L’Arabie Saoudite soutient les efforts visant à trouver une solution à la crise libyenne

Le chef de la diplomatie saoudienne, le Prince Faisal Bin Farhan Bin Abdellah Al-Saoud, a exprimé les inquiétudes de son pays envers la situation en Libye et envers les ingérences étrangères dans ce dossier et l’impact de ces ingérences sur la sécurité dans le monde arabe, en particulier dans les pays voisins de la Libye.Lors d’une conférence de presse conjointe, mercredi à Rabat, avec son homologue marocain Nasser Bourita, à l’issue d’entretiens bilatéraux, le chef de la diplomatie saoudienne a souligné que son pays tend à soutenir tous les efforts visant à trouver une solution à cette crise, affirmant que la solution doit être libo-libyenne.

« Une solution 100 pc libyenne est une conviction de Ryad et de tous les pays arabes », a-t-il ajouté, soulignant que la coordination arabe pour atteindre cet objectif est une priorité pour son pays en vue de mettre fin aux interventions étrangères et au conflit qui se poursuit dans ce pays, ainsi que pour « la préservation de la Libye et des Libyens des effets du terrorisme, du conflit et des interventions et des convoitises extérieures ».

Par ailleurs, le ministre saoudien des affaires étrangères, a relevé la convergence de vues qui existe entre le Maroc et l’Arabie Saoudite au sujet des défis qui guettent le monde arabe, en particulier les ingérences étrangères et le terrorisme.

Ces défis nécessitent une coordination et une coopération communes pour y faire face, tout en veillant à la consécration des fondements de la paix et de la sécurité dans toute la région, a-t-il affirmé

Revenant sur ses entretiens avec son homologue marocain, le Prince Faisal Bin Farhan a précisé qu’ils ont été « axés sur divers aspects des relations étroites unissant les deux pays frères, dans le cadre notamment d’une fraternité solide et historique ».

Echanges transfrontaliers d’électricité: la Banque mondiale octroie 167,55 milliards Fcfa à six pays ouest-africains dont la Côte d’Ivoire

Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé mercredi l’octroi d’une enveloppe de crédits et de dons d’un montant total de 167,55 milliards Fcfa de l’Association internationale de développement (IDA) à six pays Ouest-africains dont la Côte d’Ivoire afin de soutenir des réformes visant des échanges transfrontaliers d’électricité en Afrique de l’Ouest.Ce soutien de la Banque mondiale d’une valeur de 300 millions de dollars (167,55 milliards Fcfa) vise à aider le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Libéria, le Mali et la Sierra Leone à mettre en œuvre les réformes sectorielles nécessaires pour créer avec succès un marché régional de l’électricité, indique un communiqué transmis à APA. 

Il s’agit d’un Programme de financement à l’appui des politiques de développement pour le commerce régional de l’énergie en Afrique de l’Ouest qui a pour objectif de lever les obstacles aux échanges d’électricité, avec à la clé des tarifs plus bas pour les consommateurs, une compétitivité accrue pour les entreprises et un approvisionnement plus résilient et fiable. 

Ce programme devrait permettre l’accès des populations à l’l’électricité à un coût abordable. Seulement 50 % de la population en Afrique de l’Ouest a accès à l’électricité, qui plus est à un coût parmi les plus élevés du monde, et notamment deux fois supérieur au prix observé globalement en Afrique de l’Est. 

En outre, en raison des dysfonctionnements des réseaux, les services d’électricité sont loin d’être fiables, avec des coupures qui atteignent en moyenne 44 heures par mois. Cela freine le développement dans plusieurs régions de ces pays. 

Les pays membres de la Commission économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) collaborent depuis une dizaine d’années à la mise en place d’un marché de l’électricité totalement intégré, dans le cadre du système d’échanges d’énergie électrique ouest-africain. 

Ils auront achevé, d’ici quelques années, les principales interconnexions qui permettront de relier leurs réseaux. Le programme approuvé aujourd’hui vient appuyer l’application d’un programme de réformes qui permettra aux pays concernés de mettre en œuvre des politiques qui faciliteront des échanges transfrontaliers d’électricité produite à partir de gaz naturel, d’énergie hydraulique et renouvelable, plus propre et à bas coût. 

Ces sources d’approvisionnement permettront de remplacer les petites centrales au fioul et les générateurs à diesel, plus coûteux, et d’améliorer l’efficacité des services d’électricité. 

« L’Afrique de l’Ouest possède un immense potentiel dans la production d’énergie propre et verte, dont les pays peuvent tirer parti, en s’unissant, pour fournir à leurs habitants une électricité meilleur marché et favoriser la création d’emplois », a déclaré  Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et centrale.  

Ce programme régional de réforme de l’énergie s’articule autour de trois axes. Le premier axe a pour objectif de renforcer la confiance dans la bonne application des accords commerciaux en appuyant la sécurisation des paiements des échanges d’énergie. Le deuxième axe, lui, soutient la mise en œuvre de décisions d’investissement au coût le plus bas, privilégiant des solutions régionales et promouvant la concurrence. 

Quant au troisième axe, il vise à renforcer la transparence en traitant la question de la solvabilité des compagnies d’électricité nationales et en garantissant l’information du marché sur les grandes décisions d’investissement qui ont une incidence sur l’offre et la demande. 

« Ce programme jouera un rôle fondamental pour la réalisation de notre objectif de marché régional de l’énergie, et je tiens à remercier la Banque mondiale pour son soutien, a affirmé Jean-Claude Kassi Brou, président de la Commission de la CEDEAO. 

Le système d’échanges d’énergie électrique ouest-africain devrait continuer à progresser et s’attacher, grâce à ce soutien, et aider ses pays membres à collaborer et coordonner les réformes nécessaires pour développer le commerce régional de l’électricité et avoir ainsi accès à un approvisionnement plus abordable et plus fiable.

 L’optimisation des ressources énergétiques de la région permettra de mettre en place des systèmes électriques efficaces et résilients qui permettront à leur tour de rendre nos économies plus productives et inclusives. La CEDEAO continuera à être un partenaire solide en vue de la réalisation de cet objectif».

Par ailleurs,  ce Programme de financement à l’appui des politiques de développement pour le commerce régional de l’énergie en Afrique de l’Ouest est le premier financement de ce type à recourir au guichet régional de l’IDA. 

Ce dispositif permet à la Banque mondiale de soutenir des réformes qui visent à atteindre un objectif commun à plusieurs pays de manière coordonnée. Il s’inscrit dans la directive de la CEDEAO sur la sécurisation des échanges transfrontaliers d’énergie électrique, adoptée en décembre 2018 dans le but de créer un marché régional de l’électricité. 

Les retombées économiques de ce marché sont évaluées à 665 millions de dollars par an pour l’ensemble des pays concernés, avec une réduction d’un tiers du coût moyen de la production d’électricité dans la région, conclut le communiqué.  

Covid-19: le port obligatoire du masque fait débat en Gambie

Un débat féroce fait rage en Gambie sur l’efficacité du port obligatoire du masque facial comme moyen de freiner la propagation du coronavirus.Dans les premiers jours qui ont suivi la première infection du pays en mars dernier, il y a eu une course folle pour les masques faciaux, mais cet engouement s’est très vite éteint, quelques semaines plus tard, lorsque les cas de coronavirus sont devenus rares.

Mais les choses ont changé maintenant, la Gambie comptant actuellement 326 cas de coronavirus, 66 guérisons et huit décès, ce qui a incité les autorités à décider du port obligatoire du masque.

Dans le centre-ville de Serrekunda, Sera Jallow et une autre femme se lancent dans un débat sur les avantages et les inconvénients des masques médicaux faits à base de strapsa, recommandés par l’OMS et de ceux fabriqués à partir de tissus locaux par des tailleurs qui veulent profiter de la demande en hausse.

Le président Adama Barrow a donné aux autorités sanitaires de la Gambie le pouvoir de déclarer l’utilisation de masques faciaux obligatoire car, le pays connaît une hausse des infections.

Samedi dernier, le pays a enregistré 61 nouveaux cas de la maladie respiratoire, le point culminant de plusieurs semaines d’une poussée de Covid-19 qui a alarmé certains citoyens.

« Mais il est difficile de bien respirer en portant le masque facial », a déclaré Sera, qui n’en porte pas moins un, confectionné à partir de morceaux de tissu par des tailleurs ayant un sens aigu des affaires.

Son compagnon anonyme ne s’est pas abonné à cela et lui a fait remarquer que les experts de la santé connaissent mieux ce qu’il faut faire et devraient, pour cette raison, être chargés de la bonne réglementation pour stopper la Covid-19 dans son élan.

« Si les masques faciaux sont nécessaires pour nous maintenir en bonne santé et nous mettre à l’abri du coronavirus, nous ne devrions en aucune façon nous plaindre des conséquences qui découlent de leur non utilisation », a déclaré la femme.

Elle porte également un masque, mais contrairement à Sera, le sien lui couvre complètement la bouche et le nez, un spectacle trop familier puisque leur port est devenu obligatoire avec des amendes allant jusqu’à 500 dalasis (monnaie nationale) pour ceux qui refusent de le porter dans les lieux publics.

Jusqu’à présent, il n’y a eu aucun rapport de contrevenants arrêtés par la police et condamnés à une amende, mais beaucoup de personnes autour des marchés et des grandes artères ne semblent pas être gênés par les perspectives d’arrestations ou d’amendes ou les deux, s’ils ne respectent pas ce règlement.

Af’Sud: Ramaphosa poussé à limoger une assistante accusée de corruption

Quelques jours à peine après avoir annoncé à ses compatriotes qu’il avait ordonné une répression sévère contre les personnes corrompues qui abusent des contrats de la Covid-19, le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, fait l’objet de pressions pour renvoyer une proche collaboratrice accusée des mêmes pratiques.L’assistante en question est la porte-parole du président, Khusela Diko, dont le mari a obtenu un contrat de 7,4 millions de dollars avec le ministère de la Santé du gouvernement de la province de Gauteng pour lui fournir des équipements de protection individuelle (EPI).

Alors que Diko et son mari ont nié tout acte répréhensible, le chef du Parti des combattants de la liberté économique (EFF), Julius Malema, a déclaré hier mardi que le mari de Diko n’aurait pas pu remporter le contrat de fourniture d’EPI au gouvernement provincial de Gauteng sans l’influence de son épouse.

Et Malema de déclarer : « Le président doit faire la chose honorable et lui demander de se retirer pour défendre l’intégrité et l’image de ce Bureau (Présidence) ».

En tant que dirigeant qui a fait campagne pour la présidence pour mettre fin à la corruption dans le pays, Ramaphosa « doit montrer l’exemple », a ajouté Malema.

Pour sa part, la Présidence a indiqué que le Bureau attendait plus d’informations sur les événements liés à l’attribution du contrat au mari de Diko et à son entreprise.

En outre, la Présidence a déclaré que Diko avait pris un congé et renoncerait temporairement à son rôle au sein du gouvernement, remerciant la Présidence d’avoir accepté sa demande.

Nécrologie, coronavirus et politique au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent principalement de l’hommage rendu à Babacar Touré, l’un des fondateurs du groupe de presse Sud Communication, de l’évolution de la Covid-19 et de l’affaire Cissé Lô.Désormais, informe Le Soleil, « la Maison de la presse portera le nom de Babacar Touré ». Le quotidien national souligne que « le président Macky Sall, qui était hier à Ngaparou (ouest), pour présenter ses condoléances à la famille (éplorée), a fait cette annonce afin d’honorer la mémoire de ce pionnier de la presse privée ».

Le chef de l’Etat soutient, dans Le Quotidien, qu’ « avec sa disparition, le Sénégal et l’Afrique sont plongés dans la tristesse parce que sa dimension dépassait les frontières du pays ». Selon L’AS, le président sénégalais « immortalise » Babacar Touré qu’il considère comme « un homme particulier qui avait noué de bonnes relations avec tous les Sénégalais ».  

Poursuivant dans Sud Quotidien, Macky Sall justifie son choix : « A travers son parcours, j’ai décidé de lui donner le nom de la Maison de la presse. On m’a proposé (plusieurs) noms mais je ne savais pas que ça allait se passer comme ça. Sa mort nous a surpris. On va entériner la décision (aujourd’hui) en Conseil des ministres ».

Dans les colonnes de ce journal que Babacar Touré a marqué de son empreinte, le quatrième président du Sénégal a expliqué les relations particulières qu’il entretenait avec le défunt : « Quand j’ai accédé à la tête du Sénégal, je l’ai appelé. Je lui ai dit : Babacar, vous êtes mon grand frère. Je pense qu’il est temps de vous engager pour le développement du Sénégal. Il me dit : je n’ai jamais travaillé pour l’Etat mais vous êtes mon petit frère. Je vais accepter ce que (j’ai refusé) à vos prédécesseurs (Abdou Diouf et Abdoulaye Wade) ».

Dans un tweet repris par Vox Populi, le chef de l’Etat fait savoir que sa décision est « une marque de reconnaissance du combat que le défunt a toujours porté pour une presse indépendante ».

Sur un tout autre sujet, Vox Populi indique que « les cas de coronavirus (sont) en hausse de 30% depuis l’allègement des mesures anti-Covid ». Cité par ce quotidien, l’épidémiologiste Massamba Diouf rappelle que « le président de la République a demandé aux Sénégalais d’apprendre à vivre avec le virus. (Mais cela veut tout simplement dire) qu’il faut essayer d’épouser les gestes barrières. On devrait inviter davantage les populations à ne pas oublier que la maladie est encore là ».

En plus, note Le Témoin, les « cas graves ne cessent de préoccuper ». Dans un entretien avec ce journal, le psychiatre Souleymane Loucar déclare que le personnel soignant, en première ligne dans la riposte, a besoin « d’un soutien psychologique ».

Pour sa part, Libération se fait l’écho de l’agression du Professeur Moussa Seydi. A en croire ce journal, l’agresseur du chef du service des maladies infectieuses du Centre Hospitalier et Universitaire de Fann (Dakar) est, « depuis hier (mardi), en garde à vue à la Sûreté urbaine de Dakar ».

Libération rapporte qu’après « un enterrement au cimetière de Yoff (ouest), le Professeur Seydi a été interpellé par un individu conduisant un scooter. A la suite d’un court échange, (la personne) s’est mise à le taxer de criminel et à l’accuser de cacher le nombre de décès liés au coronavirus (au Sénégal). (Ensuite), elle a poursuivi (le médecin), qui se trouvait dans sa voiture, en tapant sur les vitres ».

En politique, L’Observateur annonce, à propos de l’affaire Moustapha Cissé Lô, qu’il y a des « risques d’un retour de flammes » puisqu’une « probable réintégration d’el pistolero » dans l’Alliance Pour la République (APR, parti au pouvoir) est envisagée.

Le député a été exclu, le 6 juillet dernier, de cette formation politique après la publication d’audios dans lesquels il a insulté des membres de l’APR. Contacté par L’Observateur, Yakham Mbaye, l’une des cibles de Moustapha Cissé, dit avoir « saisi la justice pour réparation », non sans souhaiter que « chacun prenne ses responsabilités ».

Zimbabwe: décès du ministre de l’Agriculture

Le ministre zimbabwéen de l’Agriculture, Perrance Shiri, a succombé mercredi à une maladie apparemment liée au coronavirus.Annonçant la triste nouvelle, le président Emmerson Mnangagwa a décrit Shiri comme un « vrai patriote, qui a consacré sa vie à la libération, à l’indépendance et au service de son pays ».

Le vice-ministre de l’Agriculture, Vangelis Haritatos, a déclaré que Shiri était décédé aux premières heures de ce mercredi. « C’est avec le cœur lourd que j’ai appris le décès de Perrance Shiri, un maréchal d’aviation (à la retraite) », a écrit Haritatos sur sa page Facebook.

Shiri a été admis dans un hôpital de Harare, hier mardi, sur fond de rumeurs selon lesquelles il avait été testé positif au coronavirus.

Le porte-parole de la Présidence, George Charamba avait confirmé son hospitalisation de Shiri, affirmant qu’il s’agissait d’une mesure de précaution après la mort du chauffeur du ministre, du fait du virus.

Finance, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Le rapport annuel de la banque centrale sur la supervision bancaire, le relâchement d’une partie des citoyens dans l’application des mesures préventives et la reprise du championnat marocain de football sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce mercredi.Citant les chiffres du dernier rapport annuel de la Banque centrale sur la supervision bancaire, +Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que 40% de la population adulte marocaine ne détient aucun compte bancaire, notant qu’ « il est fort à parier que dans cette proportion de la population, l’écrasante majorité, si ce n’est la totalité, est dans le secteur informel ».

Ce sont donc là des millions de Marocaines et de Marocains qui sont encore en dehors des écrans radars, avance la publication, soulignant qu’à l’exception de quelques rares et anciennes tentatives, aujourd’hui il est difficile de savoir avec exactitude ce qu’ils font, de quoi ils vivent, combien ils produisent, combien ils consomment et ils épargnent…

Par ailleurs, la publication ajoute qu’à la faveur de la crise sanitaire que traverse le Maroc, comme le monde, les pouvoirs publics se sont retrouvés face à des millions de familles en détresse mais sans aucun moyen de les identifier, de connaître l’ampleur des besoins avec précision pour les adresser et sans aussi pouvoir s’assurer de la fiabilité des données, estimant que la stratégie nationale d’inclusion financière, lancée il y a quelque temps par la Banque centrale, n’est pas un luxe mais un impératif pour l’avenir de l’économie marocaine.

Pour sa part, +Rissalat Al Oumma+, fait observer que de nombreux citoyens se sont relâchés au lendemain de l’assouplissement des mesures du confinement sanitaire « qui restent d’ailleurs en vigueur pour lutter contre la pandémie du coronavirus », expliquant que « marchés, rues et moyens de transport sont souvent bondés en absence totale du respect des dispositions préventives (distanciation physique et port du masque) ».

La décision de d’assouplir les restrictions du confinement constituait pour les citoyens l’occasion de s’approprier les règles de prévention et d’hygiène, estime l’auteur de l’article, notant qu’inversement, les images relayées par les médias et les réseaux sociaux, montrant des personnes insouciantes, étaient pour le moins terrifiantes.

Certes, les citoyens ont le droit de fêter l’Aid Al Adha avec leurs proches et leurs familles, soutient-il, « mais ils n’ont pas le droit, non plus, de mettre la vie des leurs en péril, notamment les malades et les personnes âgées, et ce au risque de faire de la fête un véritable deuil dans quelques jours ».

+Le Matin+ rapporte que le Wydad Athletic Club de Casablanca (WAC) conforte sa place de leader après son match nul face au Mouloudia Club d’Oujda (MCO) (1-1), disputé mardi à Casablanca, comptant pour la mise à jour de la 19e journée du championnat de football.     

Les visiteurs ont ouvert le score par le biais de l’attaquant Noah Sadaoui à la 43e minute du jeu.

A deux minutes de la fin de la rencontre, les Wydadis ont égalisé grâce à l’Ivoirien Cheick Comara qui permet au Wydad Athletic Club de Casablanca (WAC) de garder son fauteuil de leader du championnat national.

Au terme de la rencontre le WAC demeure leader du championnat avec un total de 37 points, tandis que le  Mouloudia Club d’Oujda (MCO) se hisse à la deuxième position du classement avec 35 points ex aequo avec le Fath Union Sport de Rabat (FUS).

Les journalistes ivoiriens invités au professionnalisme pour éviter les interpellations

Les journalistes ivoiriens ont été invités, mardi à Abidjan, à plus de professionnalisme dans l’exercice de leur métier, lors d’un atelier organisé par le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) pour expliquer le rôle des médias en période électorale, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Deux  communications ont meublé cet atelier qui a enregistré en plus des journalistes, la présence de l’Autorité nationale de la presse ( ANP, régulateur de la presse imprimée et numérique), de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA, régulateur de l’audiovisuelle), de la Commission d’accès à l’information d’intérêt public et aux documents publics (CAIDP) et  plusieurs organisations du secteur des médias en Côte d’Ivoire.

Interpellé par  un journaliste sur les récurrentes convocations de certains acteurs des médias par la brigade de recherche de la gendarmerie ivoirienne, Samba Koné, le président de l’ANP a fait savoir que chaque fois qu’un journaliste est convoqué par cette brigade, son institution a toujours été à ses côtés.

« Nous ne pouvons pas accepter qu’un journaliste soit menacé, mais en même temps, nous demandons que les journalistes soient professionnels», a exhorté M. Koné.

« La tenue d’élections crédibles en 2020 (cette année) en Côte d’Ivoire constitue un défi. La presse aura donc un rôle important dans les semaines à venir», a dit auparavant Sindou Bamba, le secrétaire exécutif du CNDH dans un exposé sur le thème, «le rôle des médias dans la promotion et la protection des droits de l’homme en période électorale ».

De son avis, les journalistes doivent s’approprier le cadre légal de la presse et des élections et éviter d’inciter à la violence pendant cette période électorale. 

Dans la même veine, Sidonie Amoikon, la secrétaire générale de l’ANP,  a présenté dans une autre communication les enjeux et les défis de la loi de 2017 portant régime juridique de la presse en Côte d’Ivoire.

Selon elle, cette loi protège la liberté de la presse et la liberté d’expression en période électorale. Profitant de cette tribune, Mme Amoikon a expliqué que l’ANP qui œuvre à la liberté de la presse, «ne travaille pas qu’à charge, mais elle travaille aussi à décharge ».

Covid-19 : le tourisme mondial a perdu 320 milliards de dollars

La pandémie de coronavirus a provoqué 320 milliards de dollars de pertes pour le tourisme international entre janvier et mai, selon le baromètre publié, ce mardi, par l’Organisation mondiale du tourisme (OMT).« C’est plus du triple des pertes au niveau des recettes du tourisme international enregistrées pendant la crise économique mondiale de 2009 », fait remarquer l’OMT. 

Cette dernière révèle par ailleurs que le coronavirus a fait chuter de 56% le nombre de touristes entre janvier et mai, ce qui représente 300 millions de visiteurs en moins par rapport à la même période de 2019.

Même si  le tourisme reprend lentement dans certaines destinations comme l’Europe, « l’indice de confiance établi par l’OMT affiche des plus bas historiques, à la fois pour le bilan de la période janvier-avril 2020 et pour les perspectives pour mai-août », lit-on sur le portail d’information de l’OMT. 

L’organisation dépendant des Nations unies et dont le siège est à Madrid (Espagne) signale en outre une série de risques baissiers tels que la recrudescence du virus et le risque de nouveaux confinements ou de couvre-feux qui pourraient affecter la reprise des activités touristiques.

L’OMT  pointe du doigt également la situation « au point mort » entre les États-Unis d’Amérique et la Chine, de grands marchés pourvoyeurs de touristes. 

Covid-19 : le Japon accompagne la riposte du Sénégal

Le Japon a fait un don d’un montant de cinq cent millions de Yens, soit environ deux milliards cinq cent millions de FCFA, au Sénégal pour soutenir les efforts du gouvernement dans le cadre de la riposte contre la Covid-19.Cet appui est destiné à la fourniture d’équipements médicaux ; d’équipements et/ou de matériels relatifs à l’utilisation et à la maintenance de ces équipements ; de tout équipement et/ou matériel nécessaire aux structures sanitaires de destination ; de services nécessaires pour l’acquisition et le transport des produits ; de services de formation et autres services nécessaires pour l’utilisation et la maintenance des équipements ; et, enfin, de services de consultants. 

Cette assistance intervient en cette année 2020 où le Sénégal et le Japon commémoreront le 60e anniversaire de leurs relations diplomatiques, et le 40e anniversaire de l’envoi de volontaires japonais au Sénégal, « deux événements très représentatifs de la solide amitié qui lie les deux peuples », rappelle le communiqué du ministère de l’Économie parvenu ce mardi à APA. 

Côte d’Ivoire: les numéros de téléphone passent de 8 à 10 chiffres à partir du 31 janvier 2021

Les numéros de téléphones mobiles et fixes en Côte d’Ivoire passent de 8 à 10 chiffres à compter du 31 janvier 2021, a annoncé mardi le directeur général de l’Autorité de régulation des Télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI), Bilé Diéméléou, lors d’une conférence de presse à Abidjan.« Au 31 janvier 2021 à 00 heure, les numéros à 8 chiffres ne vont plus fonctionner», a dit M. Bilé Diéméléou, indiquant que la nomenclature des numéros de téléphones mobiles et fixes passera à 10 chiffres parce que la majorité des opérateurs de téléphonie mobile ont épuisé les capacités en ressources de numérotation.

Ce basculement s’inscrit dans un nouveau Plan national de numérotation qui consacre le passage de 8 à 10 chiffres, a fait savoir M. Diéméléou, insinuant que l’ancien plan de numérotation à 8 chiffres, d’une capacité en numéros mobiles et fixes de 49 millions et arrivé à saturation et ne permet pas de répondre aux besoins de certains opérateurs. 

Le nouveau plan de numérotation à 10 chiffres devrait permettre de répondre aux besoins des populations sur une durée prévisionnelle de 50 ans. Il vise aussi à anticiper sur les évolutions technologiques des services de communication (Internet des objets) qui laissent entrevoir un usage massif de numéros à l’avenir. 

Pour les abonnés au mobile, le directeur général de l’ARTCI a souligné que les usagers devront ajouter le préfixe 07 devant les anciens de l’opérateur Orange, 05 devant les anciens numéros de l’opérateur MTN et 01 devant les anciens numéros de Moov.

Concernant les numéros fixes, l’usager devra ajouter 27 devant les anciens numéros de Orange, 25 devant les anciens numéros de MTN et 21 devant les anciens numéros de Moov. Selon M. Diéméléou, le changement se fera automatiquement à compter du 31 janvier à 00 heure. 

A partir de cette date, dira-t-il, l’abonné ne sera plus joignable sur son ancien numéro à 8 chiffres mais uniquement sur son numéro à 10 chiffres. Pour les applications et services liés aux numéros de téléphone, l’impact principal sera la modification de l’information liée au numéro de téléphone.     

« Les numéros courts et d’urgence ne connaîtront aucune modification », a fait savoir le directeur général de l’ARTCI. Le nouveau parc de numérotation à 10 chiffres offre 10 milliards de numéros mobiles et fixes contre 49 millions pour la numérotation à 8 chiffres. 

Sur le plan des appels vers l’étranger et des réceptions d’appels internationaux, l’indicatif de la Côte d’Ivoire demeure le +225 ou 00225. Pour recevoir un appel de l’étranger, l’appelant devra composer le nouveau numéro à 10 chiffres de son correspondant précédé de l’indicatif +225.

Pour appeler un numéro étranger, l’usager devra comme d’habitude, composer le numéro de son correspondant, précédé de l’indicatif du pays où il se trouve. Sur le plan du coût des services des opérateurs et du changement de numérotation, il n’y aura également « aucun impact ». 

En outre, les tarifs en vigueur des opérateurs n’en seront pas impactés, a-t-il poursuivi, mentionnant que le changement de plan de numérotation n’impacte pas les dispositions contractuelles et les acquis des abonnés et clients des opérateurs de téléphonie. 

Le basculement est « totalement gratuit pour tous les abonnés », a insisté M. Diéméléou, ajoutant qu’ il ne donne pas lieu à des changements de profils des abonnés et des modifications des paramètres techniques utilisateurs (codes PIN, PUK, mot de passe et mobile Money…). 

Par ailleurs, le basculement n’entraîne pas la perte des avantages en cours (crédit appel, data, bonus, compte mobile) et ne donne pas lieu à un changement de carte SIM. Pour les entreprises, elles devront mettre à jour leurs numéros de mobiles, de fixes et de fax sur toutes leurs papeteries.

Lors du basculement, l’ARTCI signale qu’ il peut arriver que pendant des heures qui suivent, les abonnés constatent quelques perturbations techniques des services ; et que cette opération technique vise « plus de 50 millions de numéros mobiles ». 

Le gouvernement ivoirien a adopté le 26 février 2020 un nouveau Plan de numérotation. Il intervient après celui du 15 janvier 2000, qui avait permis le basculement de 6 à 8 chiffres dont les ressources ont été fortement mobilisées avec le boom de la téléphonie à la fin des années 2000. 

Aujourd’hui, le secteur de la téléphonie mobile en Côte d’Ivoire enregistre 37 millions d’abonnés avec un chiffre d’affaires de plus de 1000 milliards de Fcfa.

  

Côte d’Ivoire: le gouvernement donne son accord pour la recomposition des commissions locales de la CEI

Le gouvernement ivoirien a marqué son accord mardi à Abidjan, pour la recomposition des commissions locales de la Commission électorale indépendante ( CEI, organe électoral en Côte d’Ivoire) comme prescrit par l’arrêt du 15 juillet dernier de la Cour africaine des droits de l’homme et et des peuples dans l’affaire dite Suy Bi Gohoré Émile et autres contre la République de Côte d’Ivoire.L’annonce a été faite par Hamed Bakayoko, le ministre d’État chargé de la défense, par ailleurs premier ministre par intérim qui a expliqué aux ambassadeurs accrédités en Côte d’Ivoire, la position du gouvernement sur cet arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples.

 « Du point de vue de l’arrêt, à aucun moment la Cour ne demande à l’État de Côte d’Ivoire de modifier la loi sur la CEI. A aucun moment la Cour ne dit pas que la CEI centrale est déséquilibrée, à aucun moment, la Cour ne demande de refaire des élections au niveau de la CEI centrale… La CEI va organiser de nouvelles élections au niveau des CEI locales », a annoncé M. Bakayoko au corps diplomatique. 

Poursuivant, il a indiqué que le  ministre de l’administration du territoire a écrit au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, opposition) pour lui demander de désigner son représentant au niveau de la Commission centrale de cette institution électorale. 

« Je crois que la CEI fait ses diligences également pour que le PDCI donne ses représentants au niveau local. Ce qui devrait permettre la reprise des élections au niveau local», a ajouté le premier ministre par intérim évoquant cependant des contraintes de calendrier pour respecter la tenue de la présidentielle le 31 octobre prochain. 

« Passé un certains délai, la CEI sera obligée de tirer les conséquences de la présence ou non du PDCI », a prévenu M. Bakayoko. « Nous avons pris bonne note des propositions faites par le gouvernement pour, dans la mesure du possible, et de façon réaliste rendre possible certaines recommandations de la Cour africaine des droits de l’homme», a affirmé en retour, Philippe Poinsot, le coordonnateur résident du système des Nations-Unies en Côte d’Ivoire au nom du corps diplomatique.

 Par ailleurs, il a souhaité des élections apaisées et transparentes en Côte d’Ivoire. Auparavant, les ministres ivoiriens Sansan Kambilé ( Justice) et Sidiki Diakité ( administration du territoire) ont expliqué successivement l’aspect juridique de cet arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples et  les diligences administratives initiées par le gouvernement auprès de l’opposition pour sa participation à l’organe électoral. 

« A l’issue de l’arrêt le 15 juillet dernier, nous avons relancé le PDCI par courrier en date du 20 juillet dernier pour lui demander à nouveau de nous communiquer le nom de son représentant à la CEI centrale», a fait savoir M. Diakité soulignant que « nous attendons à ce jour, la réponse du PDCI et de ses alliés pour que le processus électoral puisse se poursuivre ».

 Le 15 juillet dernier, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples a rendu un arrêt dans l’affaire Suy Bi Gohoré Émile et autres contre la République de Côte d’Ivoire relative à la CEI. Dans cet arrêt diversement interprété,  la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples a partiellement fait droit à la demande des requérants.

Covid-19 : l’opposition sud-africaine rejette le prêt du FMI

Les partis d’opposition sud-africains, par la voix du Economic Freedom Front (EFF), ont exprimé mardi leur désapprobation quant à la décision du gouvernement d’emprunter 4,3 milliards de dollars au Fonds monétaire international pour aider le pays à résister aux effets de la pandémie de coronavirus.Selon le FMI, Pretoria devait rembourser le prêt en cinq ans à un taux d’intérêt d’un peu plus de 1%.

 Le porte-parole du parti EFF, Vuyani Pambo, a exprimé la crainte que les fonds soient assortis de conditions strictes qui compromettraient en fin de compte la souveraineté du pays.

 Un autre parti d’opposition, le Congrès du peuple (COPE), a également réagi négativement à l’annonce du prêt lundi.

 Le porte-parole du COPE, Dennis Bloem, a déclaré qu’en raison de la corruption rampante dans le pays, il n’y avait aucune garantie que les fonds empruntés seraient utilisés aux fins prévues.

 C’est la première fois que l’Afrique du Sud se tourne vers l’institution de Breton Woods pour ce type de transaction, et les partis d’opposition ont blâmé le président Cyril Ramaphosa et le ministre des Finances Tito Mboweni pour cette tournure des événements.

 L’Afrique du Sud fait partie des 70 pays qui ont accepté des prêts financiers du FMI afin de les aider à protéger leur économie des effets négatifs de la pandémie de Covid-19.

 Le virus a tué plus de 7.000 personnes sur 452.529 cas depuis mars, a déclaré mardi le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.

Côte d’Ivoire: un taux de réussite de 53,17% au BEPC session 2020

L’examen du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC), en Côte d’Ivoire, enregistre 243.416 admis sur 457.797 candidats présents pour la session 2019-2020, soit un taux de réussite de 53,17% contre 57,31% en 2019.Sur 457 797 candidats effectivement présents à l’examen du BEPC, 243 416 ont été déclarés admis sur toute l’étendue du territoire ivoirien, soit un taux de réussite de 53,17%, indiquent les statistiques des résultats proclamés. 

Au niveau du genre, l’on note 53,44% de filles qui ont réussi à leur examen de BEPC contre 52,94% de garçons, indique les données statistiques. Un taux qui montre que les filles titillent les jeunes garçons dans les études.   

Pour cette session du BEPC et le test d’orientation en classe de seconde, on est enregistre un effectif cumulé de 503 472 candidats répartis dans 799 centres de composition sur toute l’étendue du territoire national.  

L’examen du BEPC session 2020 s’est déroulé dans un contexte de pandémie liée à la Covid-19. Pour freiner sa propagation, les résultats n’ont pas fait l’objet de proclamation publique dans les centres de composition.  

Le nombre initial d’inscrits à l’examen du BEPC session 2020 état de 503 472 candidats. Initialement prévue du 20 avril au 12 juin 2020, cette session est intervenue en juillet à la suite d’un réaménagement du calendrier des examens scolaires, en raison de la pandémie de Covid-19. 

Crise malienne : retour à la case départ

Le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) rejette ce mardi le plan de sortie de crise proposé la veille par la Cedeao.L’impasse politique persiste au Mali. Pour l’opposition qui conteste le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), l’application des six mesures issues du sommet extraordinaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ne permettra pas de sortir de la crise politique dans laquelle le pays est entré ces derniers mois. 

Celles-ci se résument à la démission des 31 députés dont l’élection est contestée, à la recomposition de la Cour constitutionnelle, à la participation à un gouvernement d’union nationale de l’opposition, en particulier le M5-RFP (collectif d’opposants, de religieux et d’activistes de la société civile qui réclament le départ du chef de l’État), à la mise sur pied d’une Commission d’enquête pour situer les responsabilités après les violences ayant marqué les manifestations du 10, 11 et 12 juillet 2020 qui ont causé des décès et des blessés ainsi que la destruction de biens publics et privés, à la création d’un Comité de suivi de toutes les mesures et à la mise en place d’un régime de sanctions contre ceux qui poseront des actes contraires au processus de normalisation de la crise sociopolitique.

Dans un communiqué publié aujourd’hui, le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) affirme que « les décisions du sommet des chefs d’État de la Cedeao reposent sur des approximations très improbables ».

Le mouvement contestataire considère que les présidents ouest-africains, à l’instar de la mission de médiation conduite la semaine passée par l’ex-président du Nigeria, Goodluck Jonathan, « continuent de ramener la crise sociopolitique au Mali à un simple contentieux électoral du deuxième tour du scrutin législatif ».

Car, selon le M5-RFP, les conclusions du sommet des chefs d’État ne tiennent pas compte de la profondeur et de la gravité de la crise sociopolitique qui hypothèque l’avenir du Mali, ne correspondent aucunement aux attentes et aspirations du peuple malien et surtout violent les lois et la Constitution du Mali.

Le collectif opposé au président IBK fait remarquer que « des insinuations tentent de diluer les revendications populaires républicaines en brandissant l’épouvantail terroriste-islamiste et divertir le peuple malien qui a, depuis des siècles, opté pour la tolérance religieuse, l’islam choisi et la laïcité ». 

Accusant le chef de l’État malien d’avoir tenu ses propos durant la rencontre virtuelle avec ses homologues ouest-africains, le M5-RFP en déduit qu’ils relèvent « d’une tentative désespérée de noyer sa propre incapacité à juguler une lancinante crise multidimensionnelle qu’il a lui-même fortement aggravée ».

Leader des contestataires, l’imam Mahmoud Dicko et les autres chefs du mouvement réaffirment « leur détermination à mener (ce) combat pour sauver le Mali menacé de disparition en tant qu’État, Nation, Démocratie et République laïque, exigent plus que jamais la démission d’Ibrahim Boubacar Keïta et de son régime qui portent l’entière responsabilité de cette sinistre perspective pour notre pays ».

Enfin, le M5-RFP réitère son exigence d’actions judiciaires y compris devant la Cour Pénale Internationale (CPI) contre les auteurs, commanditaires et complices des tueries et exactions commises contre les manifestants par les Forces spéciales antiterroristes (Forsat), tant à Sikasso qu’à Bamako, dans les rues, domiciles et lieux de culte, et demande de libération de Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition enlevé en pleine campagne électorale par des groupes présumés jihadistes. 

Dans la foulée du sommet extraordinaire de la Cedeao, le président IBK a signé hier soir un décret de nomination de six ministres. Il s’agit du Général de Division Ibrahima Dahirou Dembélé, ministre de la Défense et des Anciens combattants, de Boubacar Alpha Bah, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, du Général de Division M’Bemba Moussa Keïta, ministre de la Sécurité et de la Protection civile, de Kassoum Tapo, ministre de la Justice et des droits de l’Homme, de Tiébilé Dramé, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, et d’Abdoulaye Daffé, ministre de l’Économie et des Finances.

Ouganda : Museveni investi par son parti pour un sixième mandat

Le président ougandais Yoweri Museveni, 75 ans, qui dirige le pays depuis 1986, a été investi par son parti, le Mouvement national de résistance (NRM), pour un sixième mandat à la présidentielle de 2021, a appris APA mardi.L’année dernière, de nombreuses manifestations ont éclaté à travers le pays après que l’Assemblée nationale a levé la clause de limite d’âge dans la Constitution nationale, ouvrant ainsi la voie à sa réélection.

Toutefois, la Commission électorale nationale devra approuver sa candidature en novembre, une procédure que de nombreux experts politiques ougandais considèrent comme une simple formalité.

Corruption : le président de la BAD «innocenté»

Une Commission d’enquête indépendante a, dans un rapport, complètement exonéré de toute faute éthique, le président de la Banque africaine de développement (BAD) Akinwumi Adesina, accusé de corruption, a confirmé mardi une source officielle.Des dénonciateurs anonymes avaient initialement accusé Adesina de détournement de fonds, de traitement préférentiel des Nigérians dans les nominations de haut niveau et de promotion de personnes accusées ou reconnues coupables de fraude et de corruption.

Le panel de trois membres éminents est composé de Mary Robinson, ancienne présidente de l’Irlande, ancienne Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, et présidente des Anciens, un organe mondial de sages soucieux du bien-être du monde.

 Le président de la Cour suprême de la Gambie, Hassan B. Jallow et M. Leonard F. McCarthy, ancien Procureur général et ancien directeur du Bureau des infractions économiques graves.

 En janvier 2020, seize allégations de faute éthique ont été portées contre Adesina par un groupe de dénonciateurs. 

 Les allégations, qui ont été examinées par le Comité d’éthique du Conseil d’administration de la Banque en mars, ont été décrites comme « frivoles et sans fondement ».

 Les conclusions et les décisions du Comité d’éthique ont ensuite été confirmées par le Bureau supérieur du Conseil des gouverneurs en mai, qui a blanchi Adesina de tout acte répréhensible.

 Le rapport du panel indique qu’il « est d’accord avec le Comité (d’éthique) dans ses conclusions concernant toutes les allégations contre Adesina et estime qu’elles ont été correctement examinées et rejetées par le Comité ».

 Le panel donne une nouvelle fois raison à Adesina, en déclarant avoir « examiné les observations du président à leur valeur nominale et les trouve cohérentes avec son innocence et convaincantes ». 

 Les conclusions de la Commission d’enquête indépendante sont décisives et ouvrent désormais la voie à la réélection d’Adesina pour un second mandat de cinq ans en tant que président lors des assemblées annuelles de la BAD prévues du 25 au 27 août.

 Adesina est un technocrate distingué et hautement décoré et un économiste du développement respectée dans le monde entier. 

 Il a reçu le prestigieux Prix mondial de l’alimentation en 2017 et le Prix Sunhak de la paix en 2019 pour son leadership mondial dans le domaine de l’agriculture et de la bonne gouvernance.

Depuis qu’il a pris les rênes de la BAD en 2015, il a introduit plusieurs réformes innovantes, notamment une stratégie de développement High5 ; une restructuration de la banque comprenant l’ouverture de bureaux dans plusieurs pays africains pour se rapprocher de ses clients ; un Forum d’investissement en Afrique qui a attiré 79 milliards de dollars d’intérêts d’investissement dans des projets en Afrique entre 2018 et 2019.

Adesina, ancien ministre de l’Agriculture au Nigeria, a mené avec succès depuis son arrivée à la BAD, une campagne historique d’augmentation générale du capital qui a abouti à la hausse du capital de la banque par ses actionnaires, qui est passé de 93 milliards de dollars à 208 milliards de dollars, en octobre 2019.

Covid-19: pkus de 4 milliards US du FMI à l’Afrique du Sud

Le Fonds monétaire international (FMI) a accordé un prêt de 4,3 milliards de dollars américains à l’Afrique du Sud afin d’atténuer les impacts socio-économiques de la pandémie de coronavirus dans le pays, a appris APA mardi.Selon le FMI, Pretoria a accès au financement dans le cadre de l’instrument de financement rapide du Fonds pour amortir les impacts économiques négatifs de la pandémie de Covid-19. 

Ce « soutien financier d’urgence » est assorti de taux d’intérêt très bas par rapport aux coûts d’emprunt plus élevés auxquels le pays était généralement confronté. 

En vertu des droits de tirage spéciaux du FMI, le prêt serait payable sur trois à cinq ans à un taux d’intérêt d’un peu plus d’un pour cent, a déclaré l’organisme financier basé aux États-Unis. 

C’est la première fois que Pretoria obtient un prêt du FMI depuis l’aube de la démocratie en 1994.

Plus de 70 pays ont reçu une aide financière du FMI pour les aider dans leurs efforts visant à amortir l’impact de la pandémie de Covid-19, a déclaré le FMI. 

Le prêt à faible taux d’intérêt du FMI intervient après que la Banque africaine de développement a approuvé la semaine dernière un prêt de 280 millions de dollars à l’Afrique du Sud dans le cadre de la facilité d’intervention de la BAD pour lutter contre la pandémie de Covid-19.

En outre, Pretoria a récemment obtenu un prêt de 965 millions de dollars de la Nouvelle Banque de Développement (NDB) pour aider le pays dans son programme d’urgence Covid-19. 

La NDB est une institution financière gérée par un groupe d’économies émergentes comprenant le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, communément appelés les pays BRICS. 

Au total, l’Afrique du Sud a obtenu une aide financière de plus de 5,3 milliards de dollars américains de la part des institutions financières internationales, selon le ministre des Finances Tito Mboweni. 

Pour sa part, le pays a dépensé 30 milliards de dollars US de ses propres ressources financières pour aider à atténuer les problèmes exposés par la pandémie, qui a tué plus de 6.000 personnes depuis son apparition en mars de cette année, a révélé le ministre lundi.

Côte d’Ivoire/ Fonds de soutien Covid-19: 29 grandes entreprises ont reçu 9,7 milliards FCFA

Quelques vingt-neuf grandes entreprises ivoiriennes ont reçu 9,7 milliards FCFA dans le cadre du fonds Covid-19 de soutien au secteur privé, a-t-on appris lundi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon une note d’information transmise à APA, mardi, cette information a été donnée par Soumahoro Mory, le président du Comité de gestion du fonds de soutien aux grandes entreprises (FSGE-Covid-19) lors de la huitième rencontre du Comité paritaire technique (CPT/Covid-19). 

« Au total 29 entreprises ont pu bénéficier de l’appui du FSGE pour un montant de 9,7 milliards FCFA. Les ressources financières allouées pour la phase transitoire étaient de 10 milliards FCFA. Ce qui donne un taux d’exécution de 97% », a fait savoir M. Soumahoro lors de cette rencontre où il a fait le bilan de la phase transitoire de ce projet de soutien qui a couvert la période du 04 juin au 15 juillet dernier. 

Auparavant M. Soumahoro a expliqué que ce fonds a été mis en place pour adresser les problématiques liées au maintien de l’outil de production et des emplois des grandes entreprises, dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la Covid 19. Dans la foulée, il a rappelé les préalables ( critères) que devaient remplir les grandes entreprises pour bénéficier de ce fonds Covid-19 qui  a été plafonné à 500 millions par entreprise. 

Au nombre de ces préalables, M. Soumahoro a cité entre autres, le fait d’être  une entreprise de droit ivoirien réalisant un chiffre d’affaires supérieur à un milliard de FCFA sur au moins deux des trois exercices successifs (2017, 2018 et 2019),  être en activité depuis au moins deux années fiscales et  être une entreprise dont les activités ont été impactées négativement par la Covid-19 avec une perte réelle de 30 % de chiffres d’affaires. 

Par ailleurs, M. Soumahoro a annoncé les dispositions à prendre par les entreprises pour bénéficier de la deuxième phase de ce fonds de soutien. « Contrairement à la phase transitoire qui avait accordé la priorité à l’hôtellerie, le tourisme, le transport et le commerce en tant que secteurs les plus impactés, cette phase définitive est ouverte à toutes les entreprises qui remplissent les critères», a précisé le président du comité de gestion du fonds de soutien aux grandes entreprises ( FSGE-Covid-19).

 Un nouvel instrument financier, a souligné M. Soumahoro,  a même été ajouté aux prêts directs dans le cadre de cette seconde phase du fonds de soutien pour mieux accompagner les grandes entreprises dont le chiffre d’affaire est supérieur à 3 milliards FCFA. Il s’agit des garanties. 

« C’est une garantie de portefeuille. Elle est donc différente d’une garantie directe. Elle consiste pour le FSGE à mettre en place, une ligne de garantie auprès d’une banque. Ainsi tous les clients de ladite institution financière qui respectent les critères d’éligibilité du fonds ainsi que des banques peuvent solliciter des prêts qui n’excèdent pas un milliard FCFA », a révélé M. Soumahoro. 

« La banque pourra leur accorder jusqu’à 1 milliard FCFA de prêt sous condition suspensive de la garantie du fonds qui donnera une garantie de 75% tout en demandant à l’institution financière de ne pas prendre d’autres garanties. La banque assume le risque de 25% sur son propre bilan », a-t-il ajouté.