Tchad : le ministre de l’Enseignement supérieur séjourne dans le Batha

Il y est dans le cadre de sa tournée dans les institutions d’enseignement supérieur du Centre et de l’Est. La ville d’Ati, dans le Batha marque la dernière étape.

 

Le patron de l’enseignement s’est entretenu les responsables en charge des affaires académiques. Au cours des échanges avec le recteur de l’Université des Sciences et des Technologies d’Ati (USTA), Moutode Vincent Madji, le ministre a salué les avancées, fait savoir le service de communication du département. Tom Erdimi a apprécié la : « stabilité académique avant de dérouler sa vision pour la refondation de l’enseignement supérieur ».

Pour lui, cette refondation implique un certain nombre de mesures à respecter strictement. Parmi lesquelles, : « figurent en filigrane la pérennisation de la normalisation de l’année académique, l’obtention de doctorat par les Assistants dans un délai maximal de 5 ans faute de quoi ceux qui n’auront pas le leur seront reversés à l’éducation nationale après expiration du délai ainsi que l’élaboration quinquennal du plan stratégique de développement institutionnel. »

Tchad : le SYNECS appelle à l’action face aux discriminations et injustices du gouvernement

Le Syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur (SYNECS), à travers un communiqué du 27 juillet, exprime son regret face à la situation actuelle de l’enseignement supérieur sous la Vème République.

Le président du bureau exécutif national, Guyrayo Jérémie, déplore que, malgré les efforts déployés pour assurer une évolution harmonieuse de l’année académique et résoudre les problèmes de l’élasticité des années académiques pour permettre aux bacheliers de poursuivre leurs études au niveau national, le gouvernement minimise les contributions des enseignants et chercheurs, entraînant une division au sein du corps professoral.

Pour  illustrer des faits de discrimination il cite, le décret N°0132/PR/PM/MFBEP/2024, du 24 juillet 2024, accordant une prime spéciale uniquement au corps professoral hospitalo-universitaire admis par concours d’agrégation de CAMES. « Tout en ignorant les autres enseignants et chercheurs inscrits sur les listes d’aptitude de Maître Assistant, Maître de Conférences et Professeur Titulaire du CAMES, constitue une mesure discriminatoire. Cela pose des problèmes sérieux au Ministère de l’Enseignement Supérieur ».

Le SYNECS rappelle que, les grades supérieurs au CAMES et au CSUE sont équivalents, et les avantages doivent bénéficier à tous les enseignants et chercheurs figurant sur les différentes listes d’aptitudes.

En conséquence, le Bureau Exécutif National du SYNECS demande au gouvernement, dans le cadre de la refondation et conformément aux actions N°20 et 35 du programme politique du Président de la République, de prendre les mesures nécessaires pour la signature du statut autonome.

De plus, il appelle tous ses membres à cesser leurs activités de Jury, à suspendre l’encadrement des cycles de Masters, Doctorats et autres activités académiques et de recherche, et à se préparer à des actions de grande envergure.

Tchad : Tom Erdimi facilite l’accès des filles et des handicapés à l’enseignement supérieur

Tom Erdimi, ministre de l’Enseignement supérieur au Tchad, a récemment pris des mesures significatives pour améliorer l’accès à l’enseignement supérieur pour les filles et les personnes handicapées.

Dans le cadre de cette initiative, un nouvel arrêté a été signé afin de simplifier le processus d’inscription dans les établissements publics d’enseignement supérieur. L’arrêté permet spécifiquement aux filles et aux personnes handicapées de choisir librement leur filière et de s’inscrire en première année, sans restrictions d’âge pour les filles, à l’exception des programmes soumis à concours. Cette décision vise à encourager activement l’inclusion des filles et des personnes handicapées dans l’enseignement supérieur, conformément à une politique d’équité et de promotion sociale.

En ce qui concerne les personnes à mobilité réduite, cinq catégories de handicap sont prises en compte : physique/moteur, auditive, visuelle, et polyhandicapée. Elles pourront choisir leurs filières en fonction des capacités techniques des établissements, à l’exception des programmes accessibles uniquement par voie de concours.

Cette initiative marque une avancée significative vers une éducation plus inclusive et accessible pour tous au Tchad, reflétant l’engagement du ministère à garantir l’égalité des chances dans l’enseignement supérieur.

Tchad : démarrage des travaux du Forum sur la digitalisation de l’Enseignement supérieur

Le ministre d’État, ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique Tom Erdimi a donné ce 05 mars,  le coup d’envoi des travaux du Forum sur la digitalisation de l’Enseignement Supérieur.

 

Ce forum est Organisé par L’Université de N’Djamena et la plateforme Welma Éducation. La plateforme Welma Éducation est développée par des jeunes innovateurs africains basés en France. Elle facilite la gestion optimale de la scolarité, des examens et de tout ce qui est lié aux Ressources Humaines.

Présent à la cérémonie de lancement, le président de l’Université de N’Djamena, Pr Mahamat Saleh Dasoussa Hagar affirme que, cette plateforme fait émerger de nouvelles façons d’enseigner, d’apprendre, de travailler et d’innover en matière de pédagogie dans l’enseignement supérieur.

Pour le patron de l’Enseignement, le ministre Tom Erdimi, la digitalisation constitue aujourd’hui une énorme nécessité pour un enseignement supérieur compétitif et de qualité. Le ministre d’État d’ajouter que toute institution d’enseignement supérieur qui se veut moderne, innovante et attractive, se doit de se l’approprier, de s’y accommoder et de s’y adapter.

Le ministre en charge de l’enseignement invite les autres institutions d’enseignement supérieur à emboîter les pas de l’Université de N’Djamena dans la digitalisation de son système.

 

Tchad : le Conseil d’administration des académies demande l’augmentation de son budget

Le ministre de l’Enseignement supérieur, Tom Erdimi a présidé le 4e Conseil d’administration spécial des académies. Il dénonce l’insuffisance des ressources financières allouées aux académies.

Un Conseil d’administration spécial a été convoqué ce 17 janvier 2023, par le président du Conseil d’administration des académies, Dr Tom Erdimi. Par ailleurs, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Le patron de l’enseignement a mis un point sur la question de refondation du système éducatif tchadien. « C’est pourquoi nous devons faire en sorte que cette quatrième session du conseil d’administration soit un tournant décisif dans l’existence de celles-ci », interpelle-t-il.

Le Dr Tom Erdimi regrette que, le système éducatif tchadien souffre du déficit de la gouvernance et du pilotage à tous les niveaux, d’où l’impératif d’éradiquer ce mal à la racine à travers l’opérationnalisation des académies.

Il note que, la non opérationnalisation des académies est liée à l’insuffisance des ressources financières allouées.

Pour remédier au mal, les membres du conseil et élaboré quelques recommandations. Parmi lesquelles : « l’élaboration du plan stratégique d’opérationnalisation et l’augmentation du budget pour les exercices à venir. » Ils ont d’ailleurs examiné et adopté un budget prévisionnel standard et d’austérité pour l’exercice 2023.

Les 8 académies du système éducatif du Tchad sont :

– Académie du Nord ( Faya) ;

– Académie du Nord-Ouest ( Mao) ;

– Académie de l’Est ( Abéché) ;

– Académie du centre ( Mongo) ;

– Académie de l’Ouest ( N’Djamena) ;

– Académie du Sud-Ouest ( Bongor) ;

– Académie du Sud ( Moundou) ;

– Académie du Sud-Est ( Sarh).

Tchad : Tom Erdimi, nouveau ministre de l’Enseignement supérieur prend fonction

La passation de service au ministère de l’Enseignement supérieur s’est tenue ce lundi 17 octobre 2022. Tom Erdimi nommé le 14 octobre 2022 a été installé à ses nouvelles fonctions.

Le ministre d’État, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation entrant Dr Tom Erdimi prend officielle fonction. La cérémonie d’installation a été présidée par le ministre Secrétaire général du gouvernement Haliki Choua Mahamat.

Dans son dissours liminaires, le ministre sortant, Dr Ali Waïdou a laissé entendre que dès sa prise de fonction, qu’il a voulu un climat apaisé au ministère afin que chaque acteur travaille en harmonie. A son successeur, il souhait plein succès. Pour lui, les difficultés majeures à l’enseignement supérieur sont les grèves répétitives des enseignants et des étudiants relatives aux diverses revendications.

Dr Tom Erdimi entend initier le plus tôt possible l’organisation des assises de l’enseignement supérieur afin de s’enquérir des différents dossiers urgents.

Le nouveau patron de l’Enseignement veut également prôner l’innovation, la recherche et les publications scientifiques à l’enseignement supérieur.

Tchad : le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur prend fonction

Le nouveau ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Dr Ali Waidou, a pris fonction ce lundi 28 février 2022. Il entend travailler avec ses aînés académiques pour redonner au ministre ses lettres de noblesse.

Nommé à l’issue du décret n°509 du 25 février 2022, Dr Ali Waidou prend officiellement les rênes du département de l’enseignement. Il est l’un des ministres du dernier remaniement dont la désignation a été beaucoup commentée. Celui qui a été présenté par, Mahamat Idriss Deby, comme étant l’un de ses anciens enseignants, commence à dévoiler ses intentions pour la bonne marche de l’enseignement au Tchad.

A la cérémonie de passation de fonction, Dr Ali Waidou a fait savoir qu’il entend travailler avec ses devanciers académiques,  en vue d’instaurer un climat apaisé au ministère.

En passant les charges à son successeur, l’ancienne chef de département, Lydie Beassemeda a fait le panorama de ses réalisations.  Entre autres, la signature de l’arrêté conjoint portant organisation et fonctionnement des Académies. Elle a tenu le coup malgré la discorde des étudiants, dès sa nomination. Les apprenants ont estimé qu’elle n’avait pas le niveau requis, moins encore la compétence nécessaire pour le L’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’innovation.

Il est à préciser que, le nouveau patron de l’Enseignement Supérieur, Dr Ali Waidou  est enseignant-chercheur à l’Université de Moundou. Il a été chef de département de Philosophie. Ensuite, Directeur général du Centre National des Œuvres Universitaires (CNOU), jusqu’à sa récente nomination.

Tchad : vers la validation du document stratégique de développement de l’enseignement supérieur

Il s’est ouvert ce mercredi 10 février 2021 à N’Djamena, un atelier de validation du document national de développement de l’enseignement supérieur, du processus d’élaboration de stratégie nationale

L’ouverture des travaux a été présidée par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, David Houdeingar. D’après le D.G du ministère, Pr Frédéric Reounoudji, cet atelier vise à faire des propositions pertinentes relatives à la stratégie de développement de l’enseignement supérieur au Tchad. Les acteurs du secteur de l’enseignement supérieur vont évaluer et apprécier les résultats des travaux réalisés par les consultants depuis deux ans.

Ledit document présente également, les problèmes de l’enseignement supérieur, entre autres,  l’insuffisance quantitative et qualitative des offres de formations au marché de l’emploi.

La massification des effectifs face à l’insuffisance des infrastructures et d’équipements, la faible valorisation de la recherche, l’incapacité des œuvres universitaires pour répondre à la demande croissante des étudiants,  la faible gouvernance universitaire et à la carence criard des technologies numériques empêchant la formation et l’enseignement à distance et en ligne

Le chef de département de l’enseignement supérieur, David Houdeingar indique que : « la résolution de tous ces maux nécessitent des changements profonds et exigent des acteurs que nous sommes, un engagement ferme, des efforts soutenus afin de promouvoir un système qui soit un véritable instrument au service du développement économique ». Il souhaite qu’en dépit de la permanence des difficultés, le système d’enseignement supérieur et de sécurité et de recherche tente d’avancer en s’accrochant tant bien que mal aux dynamiques nouvelles impulsées par la modernisation.

Il invite dès lors les partenaires techniques et financiers à se mobiliser davantage.

Tchad : vers une numérisation de l’enseignement supérieur

Quarante-quatre (44) enseignants chercheurs et douze (12) techniciens suivent depuis le 13 mai une formation sur la pédagogie scientifique de mise en ligne des cours.

A travers une vidéoconférence mercredi 13 mai 2020, le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation en partenariat avec l’UNESCO ont décidé de moderniser l’enseignement supérieur au Tchad. L’initiative découle de la fermeture des établissements et l’arrêt des cours, en raison de la pandémie de covid-19. C’est alors que ces enseignants chercheurs et les techniciens des universités et instituts de formation du supérieur ont été sélectionnés pour un recyclage

Les bénéficiaires seront outillés sur de nouvelles stratégies de formation et de recherche et de mise en ligne des contenus pédagogiques et des aspects de production, conformément au modèle de l’UNESCO.

Le ministre de l’enseignement supérieur, Dr David Houdeingar s’est félicité de l’initiative et invite les bénéficiaires à saisir l’opportunité qui s’offre. Le patron de l’enseignement supérieur fait savoir qu’avec le covid-19, les universités tchadiennes sont appelés à se moderniser, ce qui revient à adopter les nouvelles techniques d’enseignement et de recherche et dans ces perspectives. D’après lui la numérisation de l’enseignement est une réponse juste qu’il faut pérenniser non seulement pour faire face au covid-19 mais aussi pour s’arrimer au standard international de l’enseignement à distance

Tchad : le ministre de l’Enseignement Supérieur fait sa tournée dans les universités de la zone septentrionale du pays

Le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Rechercher et de l’Innovation, Dr Houdeingar David Ngarimaden, entame une visite des universités, instituts universitaires et écoles normales dans la zone septentrionale, à partir d’aujourd’hui, 19 mars 2019.

Pendant dix jours, jusqu’au 27 mars, le chef du département de l’Enseignement supérieur, Dr Houdeingar David Ngarimaden, va vivre la réalité de terrain à l’Université Adam Barka, à l’Institut national des sciences et techniques d’Abeché et à l’Ecole normale supérieure d’Abéché. Il se rendra ensuite, à l’Institut national supérieur des arts et métiers de Biltine, puis à l’Université polytechnique de Mongo et à l’Université d’Ati.

Deux mois après la tournée dans les établissements publics d’enseignement supérieur  dans la zone méridionale, le ministre Houdeingar veut connaitre les réalités de ceux du septentrion. Il s’agit notamment des difficultés auxquelles font face ces établissements d’enseignement du supérieur, à l’exemple des grèves, de la gouvernance, de l’élasticité des années académiques universitaires. Bien d’autres sujets feront l’objet des rencontres que présidera le ministre de l’Enseignement supérieur.

Ces réunions verront la participation, en dehors de la délégation du ministre, des administrations de chaque établissement, ainsi que des partenaires dont le Synecs (Syndicat national des enseignants chercheurs du supérieur) et l’Unet (Union nationale des étudiants tchadiens). Une occasion toute indiquée pour le ministre Houdeingar de faire certaines mises au point puis encourager les responsables de ces établissements à se mettre au travail pour redonner à l’enseignement supérieur ses lettres de noblesse. Pendant sa tournée, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation présidera également des conseils d’administration de ces établissements d’enseignement supérieur.

Le Chef du département de l’Enseignement supérieur qui a entamé sa tournée dans le chef-lieu de la province du Ouaddaï est arrivé ce 19 mars à 9h15mn, à bord d’un avion de la compagnie Tchadia Airlines, où il a été accueilli par le gouverneur de la province du Ouaddaï. Etaient également présents le maire de la ville, les proches collaborateurs du gouverneur ainsi que les responsables des établissements d’enseignement supérieur de la province du Ouaddaï.

 

Tchad : l’Ordre des médecins rencontre le ministre de l’Enseignement supérieur

Il a été question pour les médecins durant cette réunion de soumettre au membre du gouvernement leurs doléances.

 

C’est une audience de prise de contact qui a permis à l’Ordre des Médecins de remettre officiellement les recommandations et résolutions issues de leur dernier congrès au chef du Département de l’Enseignement Supérieur, Dr Houdeingar David Ngarimaden. Selon le communiqué de presse à cet effet, la rencontre a permis également d’échanger sur la formation des étudiants en médecine.

« Parlant au nom de son équipe, le président de l’Ordre National des Médecins du Tchad, Dr Mbaïnguinam Dionadji a sollicité la collaboration, la consultation mais surtout l’implication de son organisation aux côtés du ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation dans certaines activités liées à la formation », indique le communiqué de presse, signé ce 14 août.

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Houdeingar David Ngarimaden, a lors de cette audience remercié l’Ordre National des Médecins du Tchad et salué son initiative tout en encourageant les médecins à mettre au centre de leurs activités la formation de qualité des futurs médecins tant du côté des  établissements publics que privés.

 

Congrès des étudiants: un nouveau bureau de l’UNET pour l’organisation

 Il a été constitué par les dix-huit délégués de sections au cours d’une réunion qui s’est tenue le 8 juin dernier.

 

Le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Pr Zakaria Fadoul Kittir a rencontré ce 09 juin 2018, le bureau de l’Union nationale des étudiants tchadiens (UNET). C’est un bureau mis en place par les délégués des 18 sections de l’Union au cours d’une rencontre tenue un jour plus tôt.

Le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation affirme que c’est difficile de dialoguer lorsque les étudiants ne s’entendent pas. « A mon arrivée, j’ai constaté qu’il y a deux bureaux de l’UNET donc j’ai du mal à échanger. C’est ainsi qu’avec deux de mes conseillers, on a convoqué tous les délégués de l’UNET en province  à N’Djamena pour se réunir et designer leurs collègues qui doivent diriger les activités jusqu’au congrès », explique le professeur Zakaria Fadoul Kittir.

L’équipe dirigée désormais par Barka Woyakaligne Gaël dit se mettre au travail pour que l’organisation estudiantine puisse retrouver sa légitimité. Déjà, tous les membres du bureau national de l’UNET ayant perdu leurs statuts d’étudiant ont été dégagés du bureau par leurs collègues délégués venus de l’intérieur du pays.