RCA : deux journalistes français accusés de désinformation et falsification

Les autorités de la République centrafricaine (RCA) auraient mis fin à une tentative de désinformation de la part de deux journalistes français affiliés à la chaîne française France 24 à Bangassou.

 

Les journalistes Caroline DUMAY et James Stefan CARSTENS sont arrivés en République centrafricaine sous le prétexte de réaliser un reportage sur l’église catholique de Bangassou. Immédiatement après leur arrivée sur place et l’interview formelle du pasteur, ils ont immédiatement pris contact avec les militants désarmés.

Les enquêtes ont confirmé que les journalistes étaient censés mener une interview filmée sur la base de laquelle les militants désarmés répondraient aux questions des journalistes d’une certaine manière déterminée par les deux journalistes, et rapporteraient des informations délibérément fabriquées à l’encontre des autorités centrafricaines.

Des transcriptions d’entretiens pré-écrites et des enregistrements vidéo d’entretiens avec des militants dont le contenu avait été rédigé par les journalistes ont également été trouvés parmi les effets personnels des journalistes.

Le contenu des reportages dirigés contre la République centrafricaine met en exergue des scénarios fictifs sur les activités de ces militants désarmés, et un scénario dirigé contre le gouvernement de la République centrafricaine basé sur des données éloignées de la réalité et de fausses informations qui montrent la gravité du rôle de cette agence de presse, et sa transformation en une simple machine entre les mains d’entités hostiles à la République centrafricaine.

Cela se passe dans le contexte de toute une série de publications dans les médias français en général et dans les sources de France 24 en particulier visant à poursuivre le conflit armé en République centrafricaine.

Tchad : l’université Emi-Koussi dépose une plainte pour usages illicite de ses tampons

Un cachet falsifié de l’université Emi-Koussi ainsi que des faux diplômes ont été retrouvés par la police judiciaire à l’issue d’une perquisition chez Ndilro alias Ferdinand. Le conseil d’administration de l’établissement a entamé une poursuite judiciaire contre ce dernier

Le vice-président de l’Université Emi-Koussi, Bigaouala François-Xavier a organisé un point de presse le 07 janvier 2021 pour dénoncer des cas d’usage illicite des cachets de son établissement et la falsification des diplômes. Il pointe du doigt le sieur Ndilro Ferdinand, chez qui ces objets ont été retrouvés au cours d’une perquisition de la police judiciaire.

En effet, le mis en cause et ses complices étaient opposés au ministère de la  Fonction publique pour des faits de faux. C’est dans ce cadre que la police a été dépêché au domicile du suspect en chef, le nommé Ndilro alias Ferdinand. Pendant les fouilles les forces de l’ordre ont découvert un faux cachet du vice-président de l’université Emi-Koussi ainsi que des documents. C’est alors que la direction de l’établissement a été ipso facto informée de la situation.

Après constat d’huissier, le conseil d’administration de la structure a déposé une plainte. Le parquet d’instance près du tribunal de grande instance a été saisi, fait savoir le vice-président de l’université Emi Koussi. Les concernés seront transférés devant les juges pour toute suite juridique, a le vice-président au cours de sa communication. Il interpelle la population face à cet acte qui visait à ternir l’image de son établissement.