Tchad : l’université Emi-Koussi dépose une plainte pour usages illicite de ses tampons

Un cachet falsifié de l’université Emi-Koussi ainsi que des faux diplômes ont été retrouvés par la police judiciaire à l’issue d’une perquisition chez Ndilro alias Ferdinand. Le conseil d’administration de l’établissement a entamé une poursuite judiciaire contre ce dernier

Le vice-président de l’Université Emi-Koussi, Bigaouala François-Xavier a organisé un point de presse le 07 janvier 2021 pour dénoncer des cas d’usage illicite des cachets de son établissement et la falsification des diplômes. Il pointe du doigt le sieur Ndilro Ferdinand, chez qui ces objets ont été retrouvés au cours d’une perquisition de la police judiciaire.

En effet, le mis en cause et ses complices étaient opposés au ministère de la  Fonction publique pour des faits de faux. C’est dans ce cadre que la police a été dépêché au domicile du suspect en chef, le nommé Ndilro alias Ferdinand. Pendant les fouilles les forces de l’ordre ont découvert un faux cachet du vice-président de l’université Emi-Koussi ainsi que des documents. C’est alors que la direction de l’établissement a été ipso facto informée de la situation.

Après constat d’huissier, le conseil d’administration de la structure a déposé une plainte. Le parquet d’instance près du tribunal de grande instance a été saisi, fait savoir le vice-président de l’université Emi Koussi. Les concernés seront transférés devant les juges pour toute suite juridique, a le vice-président au cours de sa communication. Il interpelle la population face à cet acte qui visait à ternir l’image de son établissement.

Tchad : l’université Emi Koussi se dote d’une bibliothèque numérique

La bibliothèque numérique de l’université Emi Koussi a officiellement été présentée le 17 août 2020. Elle s’inscrit dans la promotion de la recherche de qualité et la démocratisation de la culture précise les responsables de l’établissement

Le vice-président du conseil d’administration d’Emi Koussi a fait savoir que cette bibliothèque contient plus de 1 500 000 ouvrages, consultables sur divers supports. Notamment les audios books, la presse, on peut lire et écouter  ces documents en ligne. Elle permettra de faciliter la tâche aux étudiants et aux enseignants dans le cadre de la recherche, indique le vice-président.  On y retrouve des « documents numériques de recherches universitaires, scolaires, sociales, politiques, économiques, juridiques et journalistiques », ajoute-t-il. Ces documents sont consultables à distance

Le président du Conseil d’administration de l’université Emi Koussi a souligné que cette bibliothèque numérique permettra à un large public d’avoir accès aux documents dont l’accès est difficile en raison de la pandémie de la Covid-19. Elle vient également protéger le patrimoine culturel mondial pour éviter la dégradation des documents physiques les plus fragiles. « Elle occupe judicieusement les jeunes pour leur culture et leur formation, au lieu de les laisser s’embrigader dans les réseaux sociaux qui les conduisent souvent à la déviance », ajoute le PCA

Il invite les auteurs et  artistes tchadiens à se rapprocher de l’établissement pour publier les ouvrages contre payement de droit d’auteur.

 

 

Borkou : un accord de paix signé entre les communautés en conflit

La signature de procès-verbaux de réconciliation de ces communautés, a eu lieu en présence du Le ministre délégué à la Présidence chargé de la défense nationale, le général Mahamat Abali Salah.

Fin de conflit entre les deux communautés sœurs du département d’Emi Koussi  et du Borkou. Depuis plus d’un an, des conflits intercommunautaires opposent les populations de ce département.

Le ministre délégué à la Présidence chargé de la défense nationale, des anciens combattants et victimes de guerre, le général Mahamat Abali Salah, et le ministre des Finances et du Budget, Tahir Hamid Nguilin, ont présidé dimanche 15 mars à Faya, dans la province de Borkou, la signature de procès-verbaux de réconciliation entre lesdites communautés.

Plusieurs autres responsables militaires et administratifs ont pris part à la rencontre. Il faut dire que, cette réconciliation fait suite à la dernière visite du chef de l’Etat dans la localité. Idriss Deby a instruit un retour à la paix sociale entre les deux communautés sœurs.

Les accords de réconciliation mettent fin à des différends qui avaient engendré des morts d’hommes.

« Sans la paix, toute action visant à amplifier le Borkou sera promis à l’échec. Il est du devoir de chacun ici présent de s’impliquer personnellement pour que cette réconciliation entre les deux communautés liées par le sang et par l’histoire ne soit pas seulement perçue comme une simple action mais plutôt que cela se traduise par un comportement », a déclaré le général de corps d’armée Mahamat Abali Salah.

« Ne pensez pas comme si le découpage administratif devait vous diviser. Au delà de tous ses préjugés, vos liens resteront », a ajouté le ministre.

Le ministre en charge de la défense nationale a appelé la population à la plus grande vigilance pour mieux pacifier les frontières contre les bandes organisées qui « guettent la moindre occasion pour se faire écouter. »