Le Tchad et l’OAPI unissent leurs forces pour renforcer la filière semencière

Un atelier visant à encourager la création, la protection et la valorisation des nouvelles variétés végétales dans le pays, un enjeu central pour le secteur agricole et la sécurité alimentaire se déroule à N’Djaména.

 

Le coup d’envoi des travaux qui se déroulent du 4 au 6 novembre 2024 a été donné par le ministre tchadien du Commerce et de l’Industrie, Guibolo Fanga Mathieu. L’événement organisé par l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI), réuni une trentaine de décideurs nationaux et d’acteurs du secteur agricole, qui ont travaillé sur l’élaboration d’un cadre de concertation et d’un plan d’actions national. Ce plan devrait inclure des actions prioritaires pour la mise en place d’une politique semencière nationale capable de répondre aux défis actuels de la production agricole et de l’autosuffisance alimentaire.

Le ministre, Guibolo Fanga Mathieu a souligné l’importance de cet atelier pour la transformation du secteur agricole et la réalisation des objectifs de sécurité alimentaire du Tchad. Il a réaffirmé l’engagement de son département à soutenir cette initiative en intégrant la propriété intellectuelle comme levier de développement de l’innovation végétale.

L’atelier se tient dans le cadre du projet de renforcement et de promotion du système de protection des obtentions végétales (PPOV), qui a pour objectif de soutenir l’élaboration de politiques semencières nationales au sein des pays membres de l’OAPI.

Denis Bohoussou, directeur général de l’OAPI, a rappelé l’engagement de l’organisation à accompagner ses États membres dans la mise en place d’un cadre propice à l’innovation végétale. Selon lui, l’utilisation de la propriété intellectuelle est un facteur clé pour stimuler la recherche et le développement de nouvelles variétés végétales adaptées aux besoins locaux. Il a ajouté que cet atelier constitue une étape importante dans la mise en œuvre du Projet PPOV au Tchad.