Tourisme, économie et sécurité routière au menu des quotidiens marocains

La promotion du secteur touristique, la situation du secteur de l’automobile, le rôle des chambres professionnelles et la mortalité routière sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Economiste+ fait savoir qu’une circulaire du chef du gouvernement impose aux ministres et autres responsables d’opter pour des destinations à l’intérieur du territoire national.

Cette obligation est valable jusqu’à fin 2020, même en cas de réouverture totale des frontières. Parallèlement, cette circulaire appelle les départements ministériels et les différentes administrations à organiser leurs conférences, les sessions de formation ou autres événements dans des établissements touristiques, au niveau de différentes régions, précise la publication.

L’objectif est de participer aux efforts de la relance économique, particulièrement du secteur touristique, frappé de plein fouet par les effets de la crise Covid-19.

+L’Opinion+ titre « L’automobile en perte de vitesse ». A fin mai 2020, les premières données afférentes aux échanges extérieurs font état d’une diminution de 20,1 % des exportations qui a concerné l’ensemble des secteurs, relève le journal.

Les ventes du secteur automobile ont reculé de 39,4% à 21,3 milliards DH (1 euro = 10,7 DH), incluant un repli de 41,5% pour le segment «construction», et des baisses de 48,6% pour la branche du «câblage» et de 36,5% pour celle de l’«intérieur de véhicules et sièges», précise-t-il, ajoutant que les expéditions du secteur textile et cuir ont reculé de 33,8% suite à la baisse de 38,4% des ventes des vêtements confectionnés et de 33,8% de celles des articles de bonneterie.

+Al Bayane+ s’interroge sur le rôle des chambres professionnelles qui, jusqu’à présent, se limite à une fonction consultative.

Il est bien évident que ces structures élues sont, pour la plupart, loin d’accéder au niveau de la bonne gouvernance, vu les déficits criards en termes de ressources humaines, se désole le quotidien, soulignant l’importance capitale que revêtent les chambres professionnelles dans l’élaboration des politiques publiques au sein des réseaux économiques du pays dont l’agriculture, le commerce, l’industrie, la pêche, les services et l’artisanat. Il va donc falloir, s’atteler à faire valoir ces rôles décisifs par la révision des lois en cours, de concert avec les profondes mutations actuelles, estime-t-il, notant que le champ de manœuvre des chambres professionnelles, toutes catégories confondues, devrait, à priori, jouir de latitude décisionnelle et de largesse budgétaire.

«Un demi-siècle et toujours rien…», titre +Aujourd’hui Le Maroc+, relevant qu’en dehors de cette année où le confinement va probablement influencer les chiffres, les indicateurs de la mortalité routière en période de trafic normal sont connus : au moins 10 décès chaque jour!

Et la tendance n’a pas particulièrement baissé ni après le lancement de la stratégie nationale de la sécurité routière ni après la transformation de l’ancien comité national de prévention des accidents de la circulation en agence, la NARSA, déplore le journal, rappelant que depuis des décennies, le Maroc a tout essayé : sensibilisation, sanctions, campagnes de communication adressées au grand public…etc.

Face à cet effort budgétaire qui dure inlassablement depuis presque un demi-siècle, le fléau n’a pas baissé et il s’est même aggravé… Il faudra bien qu’un jour on sache où est l’erreur…, conclut-il.

Maroc : Lancement d’un nouveau programme de promotion du secteur du tourisme

Un nouveau programme de promotion du secteur du tourisme destiné à jeter les bases d’une transformation durable du secteur a été annoncé par la ministre en charge du Tourisme, Mme Nadia Fettah Alaoui, lors du conseil de gouvernement réuni jeudi.Lors d’un point de presse à l’issue du conseil, le porte-parole du gouvernement a indiqué que ce projet a pour objectif de préserver le tissu économique et l’emploi, d’accélérer la relance des activités touristiques, de restructurer le secteur et de développer des programmes de promotion du tourisme intérieur en partenariat avec les acteurs régionaux et locaux.

Ce programme, élaboré en concertation avec les professionnels du secteur et les départements ministériels concernés, sera mis en œuvre à travers une feuille de route couvrant la période 2020-2022.

Ce projet permettra d’accompagner les professionnels du tourisme, de maintenir la continuité des emplois, d’accélérer l’intégration des salariés en situation de vulnérabilité et d’offrir des produits touristiques qui tiennent compte des besoins du tourisme intérieur.

La ministre a aussi mis l’accent sur les mesures adoptées par le ministère pour accompagner les institutions touristiques dans la mise en œuvre des mesures de prévention et de santé au sein des institutions touristiques et effectuer des tests de dépistage pour l’ensemble des employés, en coordination avec les autorités locales et les représentants du ministère de la santé.

Ces mesures préventives, disponibles dans le guide édité par le ministère, visent à faciliter la commercialisation de la destination Maroc et à redonner confiance aux touristes marocains et internationaux, a ajouté la ministre.

Le Maroc conserve sa 43ème place dans le classement de la FIFA

La sélection marocaine de football a conservé sa 43è place dans le classement de la fédération internationale de football (FIFA) pour le mois de juillet, publié jeudi.Avec un total de 1.456 points, les Lions de l’Atlas occupent toujours le 5ème rang au niveau continental, devancés par le Sénégal (1er/1.555 pts), la Tunisie (2è/1.506 pts), le Nigeria (3è/1.493 pts) et l’Algérie (4è, 1.482 pts).

Ce classement FIFA n’a pas connu de changement notable, les matchs internationaux n’ayant pas été disputés en raison de la pandémie de coronavirus.

Au sommet de la hiérarchie, la Belgique (1.765 pts) conserve ainsi son fauteuil de leader, suivie par la France (1.733 pts) et le Brésil (1.712).

L’Angleterre, l’Uruguay, la Croatie, le Portugal, l’Espagne, l’Argentine et la Colombie complètent le Top 10, dans l’ordre.

JOJ : le Sénégal donne rendez-vous au monde en 2026

Le président du Comité d’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) de Dakar, Mamadou Diagna Ndiaye s’est réjoui du report de cette compétition qui sera « mémorable » en 2026.« Ce report nous donne le temps de travailler avec sérénité, sans pression, pour délivrer en 2026 des Jeux Olympiques (de la Jeunesse) mémorables », a déclaré ce jeudi M. Ndiaye lors d’une conférence de presse tenue dans la capitale sénégalaise.

Le Comité International Olympique (CIO) dont il est membre a annoncé mercredi dernier le report, « d’un commun accord avec le Sénégal », des JOJ de Dakar pour quatre années supplémentaires, dans le contexte de la pandémie de Covid-19 qui a perturbé plusieurs calendriers.

« Une réelle tension sur les dates », a fait noter le président du Comité national olympique et sportif sénégalais (Cnoss), avant de saluer « la solidarité du mouvement sportif en ces moments d’incertitude dans le monde entier ».

En outre, « ce report nous donne l’opportunité de mieux préparer les stratégies et plans de mobilisation et d’implication de toutes les contrées du Sénégal, pour que ce soient leurs jeux à eux », a souligné Mamadou Diagna Ndiaye.

Les autorités sportives sénégalaises ambitionnent de mettre leurs athlètes dans des conditions optimales de performance afin qu’ils décrochent de nombreuses médailles dans six ans.

Pour ce faire, il sera déroulé « un vrai programme de préparation de jeunes champions, futurs médaillés, comme j’ai eu à l’évoquer avec nos partenaires chinois lors de ma visite à Beijing en décembre 2019, qui sont toujours prêts à nous accompagner dans ce sens », a renseigné le président du Comité d’organisation des JOJ de Dakar.

Pour sa part, Matar Ba, le ministre des Sports a indiqué que « cette décision (du report) fait suite à une proposition du président de la République du Sénégal, Macky Sall favorablement accueillie par Thomas Bach, le président du Comité International Olympique (CIO)».

Cette proposition du chef de l’État sénégalais, a précisé M. Ba, a été formulée en toute responsabilité et quasiment dans les mêmes formes et dans les mêmes conditions, que lorsqu’il s’est agi de présenter la candidature du Sénégal pour l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2022.

Présidentielle ivoirienne : le parrainage citoyen est une «invention pour éliminer des candidats» (Mamadou Koulibaly)

L’exigence du parrainage citoyen pour être candidat à l’élection présidentielle ivoirienne d’octobre prochain est une « invention pour éliminer des candidats », a estimé jeudi l’opposant ivoirien Mamadou Koulibaly, par ailleurs, candidat déclaré à ce scrutin.« Ce n’est pas prévu du tout par la constitution. C’est une invention pour éliminer des candidats. La condition selon laquelle on doit trouver des citoyens pour parrainer les candidats viole la constitution. Or normalement le décret de M. Ouattara doit respecter le code électoral et le code électoral lui-même doit respecter la constitution», a soutenu M. Koulibaly qui s’exprimait dans sa web émission hebdomadaire dénommée «Jeudi, c’est Koulibaly» dans laquelle,  il analyse une question de l’actualité ivoirienne. 

Selon lui, le cautionnement citoyen exigé pour être candidat à la présidentielle ivoirienne « viole le secret du vote » des citoyens car ils doivent remplir une fiche de parrainage qui démontre leur choix pour tel ou tel candidat.  

« Ils disent que c’est pour s’assurer de l’assise au plan national du candidat à la candidature qu’on instaure le parrainage. Mais alors à quoi ça sert le vote?», s’est-il interrogé expliquant que le vote doit montrer que le candidat a une assise nationale puisqu’il est élu ou n’est pas élu. 

Ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne sous le régime de la refondation de Laurent Gbagbo, Mamadou Koulibaly qui est l’un des opposants au régime d’Alassane Ouattara, a annoncé sa candidature pour la présidentielle d’octobre prochain. La « campagne » pour la recherche du parrainage des électeurs, au profit des candidats à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, démarre ce jeudi 16 juillet 2020 pour une durée de 45 jours. 

Le recueil des parrainages a lieu dans au moins 17 régions et Districts autonomes du pays. Et, chaque candidat devrait dans chacun d’eux, obtenir  au moins 1% de l’électorat  local. 

Le  parrainage électoral vise à s’assurer, au plan national, de l’assise du candidat à la candidature à l’élection du président de la République. Ce dispositif électoral avait été institué en 1994 et appliqué en 1995, où le candidat devrait obtenir 5 000 signatures.

Covid-19: trois députés zambiens testés positifs

Trois députés zambiens ont été testés positifs au coronavirus, ce qui a incité les autorités à renforcer les contrôles à l’Assemblée nationale.Selon la greffière de l’Assemblée nationale, Cecilia Mbewe, les trois députés font partie des 19 personnes testées au cours des derniers mois.

 « Les cas confirmés à la date du mercredi 15 juillet 2020 sont les suivants : trois membres du parlement, dix membres du personnel de l’Assemblée nationale de Zambie et six personnes n’appartenant pas au personnel qui ont été testées à la clinique de l’Assemblée nationale », a déclaré Mme Mbewe jeudi dans un communiqué.

 « Cela porte à 19 le nombre total cumulé de cas suivis par le centre de dépistage Covid-19 de l’Assemblée nationale ».

 Les autorités parlementaires ont dû renforcer les mesures pour contenir la propagation du virus parmi les députés et les membres du personnel, poursuit-il.

 « Afin de gérer la situation actuelle et d’empêcher une plus grande propagation du virus, l’Assemblée nationale de Zambie continue à fonctionner selon des directives strictes, comme le recommande le ministère de la santé », a-t-elle déclaré.

 A la date de jeudi 16 juillet, la Zambie compte 1.895 cas de Covid-19 et 42 décès.

L’ultime hommage des peuples de Côte d’Ivoire à Gon Coulibaly avant son inhumation

Les peuples et communautés de la Côte d’Ivoire ont rendu jeudi à Korhogo dans l’extrême-nord de la Côte d’Ivoire, un ultime hommage à feu Amadou Gon Coulibaly, l’ex-premier ministre ivoirien qui sera inhumé vendredi après-midi dans cette localité dont il est originaire.Successivement les délégations des différentes régions de la  Côte d’Ivoire dont l’Indenié Djuablin (Est) le Tonkpi (Ouest) le Gontougo ( Nord-Est), la Nawa ( Sud-ouest) et San-Pédro (Sud-ouest) ont présenté leurs condoléances à la famille de l’illustre disparu et se sont recueillis devant sa dépouille. 

Dans la foulée, ces délégations ont  rappelé successivement la contribution de M. Gon pour le développement de leurs localités respectives. « Amadou Gon s’imposait à tous par sa méthode de travail. Nous avons découvert avec lui que pour son pays, il faut se battre pour son développement…Grand-frère nous réaliserons  ton rêve», a promis le ministre de la promotion des PME Félix Anoblé au nom de la région de San-Pédro.  

S’exprimant à son tour au nom de la région des Grands-Ponts, le ministre auprès du premier ministre chargé de la promotion de l’investissement privé, Emmanuel Esmel Essis, a dit être venu « prendre sa part de deuil» et compatir avec la famille biologique de  Gon. 

«Au-delà de sa fonction de premier ministre, Amadou Gon est également un fils et un frère de la région des Grands-Ponts. Il a fait ses études secondaires à Dabou… Nous sommes là pour prendre notre part de deuil et pour compatir avec vous», a déclaré M. Essis. 

Avant lui, le porte-parole de la région du Tonkpi (Ouest), Pascal Gueu, dans un jeu d’alliance interethnique entre le peuple Dan qu’il représentait et le peuple sénoufo ( Ethnie de M. Gon), a réclamé le transfert du corps de M. Gon à l’ouest de la Côte d’Ivoire pour qu’il y soit enterré. 

« Le peuple Tonkpi demande le corps de son fils. Nous avons pris toutes les dispositions pour demander le corps de notre fils», a plaisanté M. Gueu. La dépouille de l’ex-premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly a été transférée mercredi après-midi à Korhogo après un hommage de la nation ( lundi) au palais présidentiel d’Abidjan et un hommage de sa formation politique au Palais des sports ( sud d’Abidjan). 

Son inhumation est prévue vendredi après-midi dans l’intimité familiale à Korhogo en présence du chef de l’État Alassane Ouattara. L’ex-premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly est décédé  le 08 juillet dernier à Abidjan à l’âge de 61 ans six jours après son retour de Paris ( France) où il avait subi une intervention médicale au niveau du coeur. 

En mars dernier, rappelle-t-on, feu Amadou Gon Coulibaly avait été désigné comme le candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP), le parti d’Alassane Ouattara, pour la présidentielle d’octobre prochain.

Covid-19 : les médecins zimbabwéens posent un ultimatum de deux semaines au gouvernement

Les médecins des hôpitaux publics du Zimbabwe ont lancé jeudi un ultimatum de deux semaines au gouvernement afin qu’il réponde à leurs doléances concernant les mauvaises conditions de travail et le paiement des salaires en dollars américains, sous peine d’une grève générale qui paralyserait le système de santé déjà en difficulté.L’Association des médecins des hôpitaux du Zimbabwe a déclaré que ses membres réduiraient leurs effectifs à partir du 29 juillet si le gouvernement ne répondait pas positivement à leurs demandes, qui incluent la nécessité de « rendre le test de la Covid-19 facilement disponible dans tous les hôpitaux afin que nous puissions être en mesure d’offrir des services sans faille ».

 Ils se sont plaints que le test Covid-19 des patients hospitalisés « reste irrégulier et que les résultats mettent souvent des jours à sortir ».

 « Dans le même temps, les travailleurs de la santé sont exposés à un risque d’infection », ont déclaré les médecins dans une lettre adressée au ministre de la Santé, Amon Murwira.

 « Nous voulons pouvoir gérer nos salles et autres services spécialisés de manière transparente et il est primordial de pouvoir disposer des tests et des résultats en temps voulu ».

 Un autre de leurs griefs est que les hôpitaux publics ont de sérieuses difficultés à se procurer et à fournir des équipements de protection individuelle appropriés, exposant ainsi les travailleurs de la santé à la Covid-19.

 Le Zimbabwe a jusqu’à présent enregistré 1089 cas de coronavirus et 20 décès depuis l’annonce du premier cas dans le pays début avril.

 Les médecins souhaitent également que leurs salaires soient payés en dollars américains, « qui est une monnaie stable et au pouvoir d’achat prévisible ».

 La demande des médecins fait écho aux sentiments similaires d’autres travailleurs zimbabwéens qui refusent les paiements en dollars zimbabwéens, en chute libre depuis le début de l’année dernière, ce qui a entraîné une flambée des prix des biens et des services.

 Dans la lettre adressée au ministre, les médecins ont également demandé au gouvernement d’aborder le sort des travailleurs de la santé de manière globale car « nous avons besoin de la présence de nos autres collègues prestataires de soins pour pouvoir bien fonctionner ».

 Les infirmiers et autres personnels de santé des hôpitaux publics du Zimbabwe ne se présentent plus quotidiennement au travail depuis quelques semaines, expliquant au gouvernement que leurs salaires s’amenuisent sous l’effet de l’inflation, qui s’élève à 737,3% en juin.

 « L’employeur devrait corriger son incapacité afin que nous puissions reprendre des services normaux de manière éthique et professionnelle. Nous avons besoin d’infirmiers, de radiographes, de pharmaciens et de tous les autres pour fournir un service raisonnable », explique la lettre adressée au ministère de Santé.

 « Pour éviter tout doute, si ces questions ne sont pas résolues, le 29 juillet 2020, les médecins spécialistes ne pourront en faire plus pour offrir le peu de service actuellement offert dans les hôpitaux publics, et devront donc cesser tout travail », ajoute la lettre.

Ali Bongo nomme une femme Premier ministre, une première au Gabon

Jusque-là ministre gabonaise de la Défense, Rose Christiane Ossouka Raponda, 56 ans, est devenue ce jeudi la première femme à occuper la fonction de Premier ministre dans son pays.Sa nomination a été officialisée cet après-midi par un décret du président Ali Bongo. Elle succède à Julien Nkoghe Bekale qui s’en va après 18 mois à la tête du gouvernement.

Rose Christiane Ossouka Raponda, également maire de la capitale Libreville, était pressentie pour diriger la Primature pendant longtemps selon certaines sources. Elle aura comme missions de former un gouvernement qui devra renforcer la stratégie nationale contre la Covid-19 et de relancer l’économie du Gabon. Ce pays d’Afrique centrale s’apprête à fêter son 60e anniversaire d’accession à l’indépendance. 

Economiste de base, Mme Raponda est diplômée de l’Institut gabonais de l’économie et des finances (IEF) avec une spécialisation en finances publiques. Elle fut directrice générale de l’économie et directrice générale adjointe de la Banque de l’Habitat du Gabon (BHG) au début des années 2000. 

En politique, son entrée dans le gouvernement se fait en 2012 en qualité de ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique. Elle est décrite comme une militante de la première heure du président Bongo-fils et bénéficierait du soutien de la très influente présidente de la Cour constitutionnelle, Marie-Madeleine Mborantsuo.  

Présidentielle ivoirienne 2020: début de la « campagne » pour le parrainage des électeurs

La « campagne » pour la recherche du parrainage des électeurs, au profit des candidats à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, démarre ce jeudi 16 juillet 2020 pour une durée de 45 jours.La veille de cette opération de séduction visant, pour les candidats, à obtenir un nombre de signatures requises des électeurs, par ailleurs une condition d’éligibilité, a été expliquée par le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert aux partis politiques. 

Le parrainage électoral, un dispositif intégré dans le Code électoral, est une « caution donnée ou accordée par des élus ou par des citoyens à un candidat à une élection ». Elle est matérialisée par une signature.

Il ne concerne que l’élection du président de la République et constitue un élément de recevabilité de la candidature à l’élection présidentielle. Selon le président de la CEI, les candidats ont la possibilité d’obtenir la signature des électeurs sur le listing de 2018 et de 2020.

Le président de la CEI a fait savoir que l’électeur se rend dans son lieu d’enrôlement pour remplir la fiche de parrainage sur laquelle il devra produire des données sur son identité grâce à sa pièce d’identité nationale. Il devra aussi disposer de son récépissé ayant servi à l’enrôlement.

La loi stipule toutefois que le parrainage a lieu sur la base de la liste électorale provisoire, en attendant la publication de cette liste. Et, les frais de « campagne » occasionnés par la collecte des parrainages sont à la charge des candidats à la candidature.

Le parrainage par les électeurs des candidats à la candidature à l’élection du président de la République est ouvert par décision de la Commission électorale indépendante, en même temps que la période de dépôt des candidatures à l’élection présidentielle.

M. Coulibaly-Kuibiert a précisé que le recueil des parrainages a lieu dans au moins 17 régions et Districts autonomes du pays. Et, chaque candidat devrait dans chacun d’eux, obtenir « au moins 1% de l’électorat » local. Cependant, un électeur ne peut parrainer qu’un candidat.

Conformément au Code électoral, la collecte des parrainages est interdite dans les cantonnements militaires et les établissements de santé. Le parrainage est notamment recueilli sur un formulaire en format papier et électronique. La signature de l’électeur doit figurer sur le formulaire en papier.

Le parrainage vise à s’assurer, au plan national, de l’assise du candidat à la candidature à l’élection du président de la République.  Ce dispositif électoral avait été institué en 1994 et appliqué en 1995, où le candidat devrait obtenir 5 000 signatures.