CEMAC : Le Gabon, le Tchad et le Cameroun animent le marché des bons du Trésor

C’est ce que révèle le rapport sur la politique monétaire produit par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), pour la période allant de fin août 2017 à fin août 2018.

 

Le Gabon, le Tchad et le Cameroun sont les plus grands animateurs du marché des bons du Trésor dans la CEMAC qui compte six Etats. C’est ce que révèle le rapport sur la politique monétaire produit par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), pour la période allant de fin août 2017 à fin août 2018.

Au cours de cette période, indique la BEAC, 148 appels d’offres sur bons et obligations du Trésor assimilables ont permis de mobiliser un montant total de 1 349,7 milliards FCFA, dont 1 278,8 milliards en bons du Trésor assimilables (BTA) et 70,8 milliards en obligations du Trésor assimilables (OTA).

Sur le compartiment BTA, le Trésor public gabonais a été le plus actif avec 42,0 % du volume total émis, soit 537,7 milliards FCFA. Ce pays est suivi du Tchad qui a levé 299,7 milliards. Le Cameroun est troisième avec 257 milliards. La Guinée équatoriale, 112,5 milliards. Le Congo, 52,9 milliards. La Centrafrique, 19 milliards.

La BEAC constate que l’augmentation de l’offre de titres publics a pesé sur le coût des émissions, à travers notamment les BTA dont le taux d’intérêt a été supérieur au taux d’intérêt des appels d’offres (TIAO), avec un taux moyen pondéré de 4,8 % contre 4,4 %, la période précédente.

Sur le compartiment des OTA, le taux de rendement moyen s’est situé à 5,7 % contre 4,8 %, l’année précédente.

Tchad: « Zouhoura Mahamat Taher Kelley ne serait pas mineure

Lors d’une conférence de presse organisée ce jour, les avocats du député Azzaï Mahamat Hassane ont présenté au public l’acte de naissance de la jeune fille.

 

Le collectif d’avocats défendant le député de Nokou, Azzaï Mahamat Hassane, accusé de mariage précoce sur une mineure de 14 ans ont animé ce jeudi 22 novembre 2018 un point de presse à la maison des médias du Tchad pour présenter la fille (Zouhoura) mais aussi son acte de naissance.

Selon l’acte de naissance dont une copie a été transmise à la presse par les conseils du député Azzaï Mahamat Hassane, la nommée Zouhoura Mahamat Taher Kelley est née le 26 avril 1999 en Libye. Pour Me Tordé Djimadoum, l’un des conseils du député, son client n’a pas été pris en flagrance comme le prétend le 1er substitut du procureur de la République. « Aux termes de l’alinéa 1 de l’article 265 du code de procédure pénale, est qualifié de crime ou délit flagrant celui qui se commet actuellement ou vient de se commettre.

Au regard de cette disposition, rien ne justifie l’arrestation du député qui jouit d’une immunité parlementaire », précise Me Tordé Djimadoum qui déplore les conditions d’arrestation de son client. « Le député Azzaï Mahamat Hassane est arrêté aux environs de minuit et conduit immédiatement à la coordination de la police judicaire où il a été porté à sa connaissance d’avoir convolé en juste noces avec une mineure, âgée de 14 ans. Les conditions de cette arrestation violent les règles élémentaires en matière de libertés individuelles puisque l’arrestation a été opérée à minuit et à son domicile alors que selon l’article 71 du code de procédure pénale, aucune arrestation ne peut être opérée au domicile d’un citoyen avant 5 heures du matin et après 19 heures », ajoute-t-il.

Les conseils se disent sereins. « Notre client s’est marié à une majeure. Nous sommes sereins et attendons impatiemment la preuve de la culpabilité, dans le cas contraire, par respect au droit, il sera judicieux de le laisser jouir de sa liberté en tant qu’élu de la nation », clarifie Me Tordé Djimadoum.

Présente lors de ce point de presse, la jeune Zouhoura Mahamat Taher Kelley a assuré : « je ne suis mineure. Je suis née le 26 avril 1999 en Libye. Mes parents ont donné ma main au député et le mariage n’est pas forcé ».

 

 

Tchad: peuple toubou, un peuple de guerrier

C’est de cette communauté qu’est issue les combattants du comité d’autodéfense de Miski selon le porte-parole de ce groupe du nord du pays.

 

La situation est encore confuse dans le nord du Tchad. Le ministère de la Défense assure avoir « délogé et dégagé l’ennemi » de Miski depuis samedi, ce que dément le comité d’autodéfense qui le combat dans cette ville. Ce dernier dit avoir chassé l’armée et dénonce un « blocus » de la ville et de la région aux conséquences humanitaires « catastrophiques ». Officiellement, le pouvoir central dit lutter contre des « orpailleurs illégaux » et des « trafiquants d’armes » ou « d’êtres humains », mais le comité d’autodéfense qui s’est créé début novembre pour « empêcher l’exploitation des mines d’or au profit du clan Deby » et contre le nouveau redécoupage administratif qui morcelle le Tibesti, dit lutter pour son « honneur » et sa « terre ».

Le porte-parole du comité d’autodéfense de Miski revendique un millier de combattants, issus essentiellement des tribus toubous qui peuplent la sous-préfecture de Yebbi-Bou. C’est encore à ce stade une sorte de milice locale qui n’a pas un commandement central, mais deux de ses leaders se détachent du lot aujourd’hui, selon plusieurs sources. Le colonel Rozi Losso, un ancien officier de l’armée tchadienne, et Kella Goukouni, un des chefs de cantons de la sous-préfecture de Yebbi-Bou, limogé il y a plusieurs mois par le pouvoir central.

Ils ont sous leurs ordres des combattants très aguerris. Une partie est passée par l’armée tchadienne, une autre par la rébellion armée du MDJT, le Mouvement pour la démocratie et la justice, qui a combattu le président Idriss Deby de 1998 à 2002. Enfin les plus jeunes, élevés dans la pure tradition toubou sont habitués au maniement des armes. Leur porte-parole Molly Sougui assure qu’ils ne disposent pas d’armes lourdes. « Nos combattants ont gagné parce qu’ils ont une expérience de 40 ans de guerre et une bonne connaissance du terrain », explique-t-il.

Miski se trouve en plein massif du Tibesti, dans le nord-ouest du Tchad. Une zone montagneuse favorable à la guérilla et où les chars et armes lourdes de l’armée ne peuvent pas manœuvrer facilement, confirme un spécialiste du Tchad. Aujourd’hui, le Comité d’autodéfense crie victoire, et dit viser à moyen et long terme une fédération de tous les mouvements politico-militaires qui luttent contre le pouvoir d’Idriss Deby.

Tchad : Hinda Deby est la nouvelle Ambassadrice de l’ONUSIDA

C’est à l’occasion de la visite du Directeur exécutif de l’Organisation, Michel Sidibé, que la Première dame a été nommée

 

« Je suis fier d’être aux côtés de la première dame du Tchad, et plus en tant qu’ambassadrice de l’ONUSIDA au Tchad » s’est réjoui Michel Sidibé, directeur exécutif de l’Organisation des Nations Unies contre le SIDA (ONUSIDA). C’était hier le 21 novembre dernier, alors qu’il venait de nommé Hinda Deby Itno Ambassadrice de son organisation.

« Nous avons la conviction que le dépistage volontaire  est le maillon essentiel du processus d’éradication du VIH au Tchad et dans le monde.  A cet égard, l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant et la santé des adolescents demeurent  notre défi majeur », a répondu à son tour la nouvelle Ambassadrice de l’ONUSIDA.

Il faut tout fois noter que les deux personnes ont fait ces déclarations alors qu’elles effectuaient une visite à l’hôpital de la Mère et de l’Enfant et plus précisément son Unité nutritionnelle thérapeutique de prise en charge des enfants malnutris.

Créée en octobre 2016, l’Unité nutritionnelle thérapeutique(UNT) est le principal centre de traitement des mères et des enfants séropositifs à N’Djamena. Durant cette année, il a déjà enregistré 740 cas de malnutrition aigüe sévère avec complications médicales.

Après avoir visité les patients de cette unité, Michel Sidibé a declaré « Je sais ce que veut dire la malnutrition sévère, chronique. Le fait d’avoir donné un service intégré pas seulement en matière de nutrition mais la prise en charge de ces enfants du point de vue de la santé et aussi faire le dépistage pour savoir si ces enfants sont positifs c’est quelque chose d’important. Je suis fier d’être là »

Précisons cependant que, comme les autres Première dames africaines qui endossent se rôle, Hinda Deby continuera de sensibiliser les populations sur l’accès à la thérapie antirétrovirale pour les femmes et les enfants vivant avec le VIH.

 

Tchad: vers une accentuation de la lutte contre le Sida

Le Président Idriss Deby s’est entretenu hier 21 novembre avec le Directeur exécutif de l’ONUSIDA. Les deux hommes se sont entretenus sur un renforcement de la riposte contre cette maladie.

 

Michel Sidibé a effectué une visite à N’Djamena. Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA a été reçu en audience le 21 novembre dernier par le Président de la République du Tchad. Au cœur des échanges, la lutte contre le Sida.

Le fonctionnaire de l’ONU a débuté l’entretien en saluant le leadership et l’engagement d’Idriss Deby qui ont permis de réaliser des avancées significatives dans la lutte conte le Sida. Mais pour que la riposte donne des résultats encore plus positifs, la rencontre a mis l’accent sur les mécanismes favorables à la prévention du VIH et à son traitement.

Mécanismes par lesquels passent l’atteinte d’un ensemble de cibles mesurables, permettant de mettre fin à la pandémie du sida d’ici 2030 dans le cadre des Objectifs du développement durable. Pour cela il y a lieu de remobiliser l’ensemble des acteurs, indique le Directeur exécutif de l’ONUSIDA.

Soulignant le lien entre la santé de ses concitoyens et le développement, le Chef de l’Etat  a insisté sur la réadaptation des stratégies en fonction des besoins réels de la population et la concrétisation des engagements pris par les partenaires.

En 2016, le taux de prévalence au sein de la population tchadienne entre 15 et 49 ans était estimé à 1,3 %, situant le pays au 38e rang mondial. Selon le Comité national de lutte contre le sida (CNLS), 12 000 nouvelles personnes sont infectées par le virus chaque année dans le pays.

Nécrologie : le Tchad rend un dernier hommage à Me Bechir Madet

Le notaire et ancien ministre tchadien est décédé à Paris en France le 10 novembre 2018 dernier, de suite d’une crise cardiaque.

 

Il devait souffler sur sa 54eme bougie le 11 novembre. Mais la mort en a décidé autrement. Me Bechir Madet s’en donc allé le 10 novembre dernier, laissant derrière lui une veuve et quatre enfants éplorés.

Décédé en France des suites d’une crise cardiaque, son corps a été rapatrié au Tchad le 20 novembre dernier. Ce 21 novembre, lors de ses obsèques officielles, tous les Tchadiens ont eu la possibilité de lui rendre un dernier hommage. Au rang de ceux-ci, le Président de la République Idriss Deby.

Comme toutes les personnes qui ont fait le déplacement pour le domicile familial, Idriss Deby a présenté ses condoléances à la famille et a salué la mémoire du disparu. Après s’être incliné devant le cercueil du défunt, le Chef de l’Etat a rempli le livre de condoléances.

Il y a dit le plaisir qu’il a eu « de travailler avec un infatigable serviteur de l’Etat, un homme intègre et un cadre compétent, bref un parfait ministre de la République. Sachez que la mort ne vous arrache pas aujourd’hui à l’affection de votre famille nucléaire et celle de votre communauté mais c’est tout le Tchad qui vous pleure ».

Maître Béchir Madet a occupé plusieurs portefeuilles au sein du gouvernement. Notamment celui de la Justice, celui du Pétrole, et celui des Mines. Il est né à Kolobo dans la région du Mayo Kébbi-Est. Diplômé de l’Ecole nationale d’administration et de la magistrature (ENAM), ​il s’est également formé à l’école de notariat de Nîmes, en France.

Un concert sera organisé ce jeudi 22 novembre à l’espace fest’africa avant le transport de la dépouille vendredi à Kolobo où il sera inhumé le samedi 24 novembre prochain.

 

 

 

 

 

 

 

 

Affrontement au Tibesti: l’UDP appelle au retour au calme

Le 21 novembre, le président de cette formation politique s’est adresse à la presse internationale et nationale afin de faire une communication sur la situation dans cette partie du pays.

 

Le président national de l’Union des démocrates pour le développement et le progrès (UDP) Max Kemkoye a fait une communication à la presse nationale et internationale ce mercredi 21 novembre 2018 au siège de son parti dans le 6ème arrondissement de N’Djamena. Au menu de cette communication, la guerre qui fait rage dans le nord du Tchad et les conséquences qu’elle engendre.

« La spirale de violence négative depuis fin octobre et qui se poursuit jusqu’à ce jour dans le Tibesti devient de plus en plus inquiétante », déclare Max Kemkoye qui estime que cette situation l’oblige à briser le tabou imposé aux acteurs politiques au nom du principe de la sécurité et d’atteinte à la morale des troupes ou du discrédit sur les Forces de défense et de sécurité.

« Quand les Tchadiens meurent, aucun homme politique responsable ne peut se taire », note Max Kemkoy. C’est pourquoi, il appelle « à la cessation des hostilités meurtrières et à la négociation pour une solution politique ».

Pour l’UDP, restaurer l’ordre et la sécurité dans une province est un devoir de tout gouvernement mais cela n’est possible qu’en cas de péril ou de menace évidente ou une guerre imminente et ce, dans le cadre d’une agression étrangère. Dans cette guerre que le Gouvernement mène « c’est une confusion qui règne dans le Tibesti» et l’UDP regrette cette situation et qu’aucune approche politique n’ai été envisagée jusqu’à ce jour.

« En lieu et place, on ne nous sert que le langage de la force et de la volonté de reddition à tout prix », dénonce Max Kemkoye. Conséquence : la  ville de Faya enregistre déjà de nombreux déplacés venus de Miski et Yébbi Bou créant ainsi de risques humanitaires. C’est un« drame humain qui se crée progressivement à Faya», pense l’UDP.

Face  aux conséquences de la guerre qui sévit au nord, le parti politique invite le gouvernement à arrêter les bombardements, sortir de cette logique de guerre qui endeuille inutilement des familles tchadiennes, ouvrir des pourparlers de paix avec les différents groupes armés. Enfin, l’UDP appelle « les frères en arme dans les localités au dialogue, à la paix et à une solution politique ».

Tchad : mise sur pied d’un code de déontologie des pharmaciens

Le document a été validé il y a quelques jours à N’Djamena au cours d’un atelier organisé en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

 

L’ordre des pharmaciens du Tchad, en partenariat avec le PNUD, a organisé un atelier de validation du futur Code déontologique des pharmaciens, du 16 au 17 novembre 2018 au CEFOD, à N’Djamena. Ce code vise à mettre en place une réglementation pharmaceutique.

Après trois jours d’échanges, les participants à l’atelier ont validé le document référentiel qui doit garantir le respect de la règlementation pharmaceutique en matière de déontologie.

Le président de l’Ordre national des pharmaciens du Tchad, Madjitangue Trahogra, a relevé que : « l’un des piliers du système de santé est constitué par les produits médicaux. Leur disponibilité et leur qualité sont assurés au moyen d’une organisation cohérente et harmonieuse du secteur pharmaceutique ».

Selon lui, « Pour pallier à l’absence de standard éthique pour tout pharmacien exerçant au Tchad, l’Ordre des pharmaciens a élaboré un projet de Code de déontologie des pharmaciens, référentiel indispensable pour garantir l’éthique de la pratique professionnelle ».

La prochaine étape dans la validation de ce code est le ministère de la Santé publique.

 

Tchad : un député mis en cause pour mariage avec une mineure

Il s’agit de Azahim Mahamat Hassan. Il a été arrêté hier 20 novembre par la police judiciaire. Il est actuellement en garde à vue.

 

La lune de miel n’aura pas duré longtemps. Le mariage qui a été célébré le 08 novembre dernier entre Azahim Mahamat Hassan et Zouhoura Mahamat Tahir n’aura duré qu’une dizaine de jours. En effet, le député Hassan a été mis aux arrêts ce 20 novembre. Il lui est reproché d’avoir épousé une mineure. La jeune épouse Zouhoura est âgée de 14 ans seulement.

Le premier substitut du procureur de la République près le tribunal de grande instance de N’Djamena Nedeou Tebdeou Gerard a fait un point presse hier pour annoncer sa mise en garde à vue. Dans son annonce, le procureur a relevé que l’élu du peuple a été pris en flagrant délit de mariage avec une mineure.

“Une délégation a quitté N’Djamnea le 8 novembre dernier pour Noukou une localité située dans le nord du Kanem. Un mariage traditionnel a été organisé, laquelle délégation est revenue avec la nommée Zouhoura Mahamat Tahir », raconte l’homme de loi.

Il poursuit en disant « À ce titre le député Azahim Mahmat Hassane a convolé en justes noces avec cette dernière, lequel mariage a été normalement consommé. Au regard de l’ordonnance 006/PR/2015 portant interdiction du mariage d’enfant. Nous parquet de N’Djamena, avons instruit la Police judiciaire à l’effet de procéder à une enquête préliminaire ».

Le procureur termine en spécifiant que « chemin faisant la PJ a interpellé et gardée à vue Monsieur Azahim Mahamat Hassan, législateur. Il lui est reproché la flagrance, point n’est besoin d’évoquer l’immunité parlementaire. Et tous ceux qui ont contribué à la consommation de cette infraction répondront de leur acte ».

CEMAC : inflation annoncé à 2019

Cette augmentation des prix des produits demeurera cependant en dessous du seuil de tolérance de 3%.

 

Le niveau général des prix dans les six pays de la CEMAC que sont le Cameroun, le Congo, le Gabon, le Tchad, la RCA et la Guinée équatoriale, connaîtra une légère accélération en 2019 et 2020, selon les prévisions de la BEAC, la banque centrale des Etats de cet espace communautaire.

« Le taux d’inflation, en glissement annuel, devrait se situer autour de 2,2 % à fin 2019 et 2,4 % au terme du premier trimestre 2020, contre 1,4 % en 2017 et 2,2 % à fin 2018 », annonce la BEAC dans son rapport sur la politique monétaire publié fin octobre 2018.

Comme on peut l’observer, cette accélération de l’inflation sera cependant en dessous du seuil de tolérance de 3% fixé dans la zone CEMAC.

Cette évolution du niveau général des prix, souligne la BEAC dans son rapport, « s’expliquerait principalement par la hausse de la fiscalité dans un contexte d’accroissement des recettes fiscales dans la plupart des pays de la CEMAC, et leur imputation aux prix à la consommation ; la vigueur de la demande intérieure, soutenue par l’augmentation des recettes budgétaires ; et le relèvement des prix du carburant au Gabon et leur progression continue dans la sous-région, en raison de leur indexation sur les cours mondiaux de pétrole brut ».