Tchad : environ 20 morts dans un affrontement entre orpailleurs et le CCSMR

Les deux parties se sont fait face la semaine dernière, faisant en plus de morts, plusieurs blessés dans les deux camps.

 

Les raisons ne sont pas clairement définies, mais une confrontation a eu lieu le 09 novembre dernier entre des orpailleurs et les éléments du Conseil de commandement militaire pour le salut de la République (CCSMR), non loin de la frontière avec la Libye. Les deux parties se rejettent mutuellement la faute du déclenchement de l’incident.

Selon un communiqué que le CCSMR a rendu public hier, des « militaires des forces dites spéciales qui se sont déguisés en civils-orpailleurs pour attaquer une de nos bases avancées en territoire tchadien ». Les rebelles affirment que des orpailleurs à bord de plusieurs  véhicules « équipes d’armes lourdes de tout calibre et de plusieurs escadrons légers », ont pénétré leur camp nº11.

Déclaration que démentent fermement les orpailleurs. Selon eux, « il s’agit d’un conflit occasionné par quelques éléments du CCSMR. Ces derniers sont venus à Kouri-Bougoudi dans la soirée du jeudi 9 novembre 2018 et ils ont braqué quelques orpailleurs pour les déposséder de leurs biens ».

Alors face à la résistance de certains orpailleurs, des tirs vont se faire entendre ôtant la vie à deux personnes. C’est donc dans le souci de poursuivre et d’appréhender ses « criminels » que les orpailleurs se sont retrouvés en territoire libyen dans le fief du CCSMR.

« Ils ont demandé à ces derniers de leur livrer les assassins des orpailleurs à Kouri Bougoudi. Les rebelles ont répondu qu’ils ne connaissent pas ceux qui ont tué les deux personnes, qu’ils ne sont pas des ennemis des civils mais plutôt du gouvernement », explique un orpailleur.

C’est donc ainsi que la tension est montée des deux côtés. S’en est donc suivi un echange de tirs qui a fait de nombreuses victimes. Le CCSMR avance un bilan de 3 morts et 7 blessés dans ses rangs. Le bilan provisoire avancé par les orpailleurs est d’au moins 18 morts et plusieurs disparus.

 

Tchad : les législatives ne se tiendront pas ce mois

Le Président de la République Idriss Deby avait annoncé lors d’une rencontre avec l’opposition en avril que les élections législatives se dérouleront au cours de ce mois de novembre.

 

Nouveau report de la date de la tenue les élections législatives au Tchad. En effet selon les informations qu’un membre du Cadre national de dialogue politique (CNDP) a confié à l’agence de presse française, AFP, ces élections ont été repoussées.

Abdramane Djasnabaille explique « Nous avons prévu la tenue des élections législatives pour le mois de mai selon notre chronogramme, qui sera examiné et éventuellement adopté vendredi ». En définitive, une date précise n’est pas encore arrêtée pour la tenue de ces législatives.

De plus, une source toujours de l’AFP affirme qu’il est probable que celles-ci ne se déroulement même pas au courant de l’année 2019 prochaine. La raison de cette incertitude réside dans la crise économique qui traverse actuellement e pays.

En plus de la crise, le pays est la victime de nombreuses attaques de terroristes. C’est le cas notamment au nord du pays où les éléments de la secte nigériane Boko Haram ne laissent aucun répit aux populations.

Cependant, l’agent de CNDP, Abdramane Djasnabaille, rappelle qu’il faut un préalable avant la tenue de ces élections. Donc la mise en place d’un code électoral, la mise sur pied de la commission électorale nationale indépendante. Et après ça, il faudrait procéder au recensement électoral de la population en tenant compte du nouveau découpage administratif. Toutes choses qui demandent d’avoir un budget conséquent.

Notons que le mandat de la législature à l’Assemblée devait se terminer le 21 juin 2015, mais une loi constitutionnelle l’avait prolongée. Ce qui implique que les dernières élections législatives au Tchad remontent en 2011.

Composé de 15 membres de la majorité et 15 de l’opposition et mis en place après un dialogue politique en avril, le CNDP réfléchit et discute des affaires politiques tchadiennes. Il doit notamment mettre en place la commission électorale indépendante (CENI).

 

 

 

 

Mayo-Kebbi ouest : le phénomène d’enlèvements inquiète

Une rencontre a été instituée la semaine dernière entre les autorités locales et l’administration centrale sur le sujet.

 

Le phénomène inquiétant d’enlèvements contre rançon dans la province du Mayo-kebbi ouest, a fait l’objet d’une rencontre le 3 novembre dernier entre les autorités traditionnelles de la sous-préfecture et le gouverneur de la province.

Le gouverneur de la province a échangé avec le chef du comité de vigilance de la province afin de « rompre définitivement avec cette pratique ».

Il a relevé avoir constaté la complicité entretenue entre les ravisseurs et certaines personnes mal intentionnées dans le secteur, et surtout la rétention notoire d’informations par certains responsables. « Ce phénomène doit au plus vite cesser, les auteurs seront sévèrement punis », a averti le gouverneur.

D’après lui, toutes les personnes impliquées dans les enlèvements contre rançon seront interpellées, suspendues puis démises de leurs fonctions. Il appelle au sens des responsabilités de toutes les autorités traditionnelles de sa province pour nuire à ces malfrats qui écument et mettent à mal la quiétude et la tranquillité de la population.

Tchad : affrontements dans le massif du Tibesti

Le 09 novembre dernier, l’armée tchadienne était opposée à un groupe d’auto-défense qui s’est formé dans la région.

 

Des combats ont eu lieu samedi au Tchad dans le massif du Tibesti, où l’armée veut assainir la zone des orpailleurs illégaux et prévenir des incursions de rebelles tchadiens venus de Libye.

Après ces affrontements, une accalmie relative a prévalu toute la journée de ce dimanche dans la zone. L’armée s’est repliée de sa position, selon une source locale.

Cette trêve ne traduit pas la fin des hostilités entre les protagonistes et la continuité des combats risquerait de faire basculer la région du Tibesti dans le cycle infernal de la confrontation armée des années 1998.

L’ancien sous-préfet de Yebbi-Bou, Mouli Sougui, a déclaré au micro de l’AFP qu’« il y a eu plusieurs victimes dans les rangs de l’armée » et « trois morts et cinq blessés » parmi les membres du comité d’auto-défense.

Selon des sources concordantes, trois véhicules de l’armée tchadienne ont été endommagés par l’explosion d’une mine lors d’un échange de tirs nourri. L’explosion a fait plusieurs victimes dans les rangs de l’armée régulière et a détruit un véhicule de transport de troupes, un véhicule blindé et une citerne.

Selon le comité d’auto-défense, les militaires engagés dans le combat se livrent à un « pillage généralisé sur la population. »

Une source militaire confirme le déroulement des combats même si elle en minimise l’importance. Elle reconnaît la destruction de deux véhicules de l’armée qui ont été touchés par l’explosion d’une mine à leur passage, faisant trois blessés parmi les militaires. Ils ont été évacués à Faya Largeau pour y subir des soins appropriés.

Coupe d’Afrique de Slam Poésie: un Sénégalais remporte le prix

Al-Fàrùq est le gagnant de la première édition du concourt qui s’est tenu à N’Djamena au Tchad, il y a quelques jours.

 

En quart de finale contre le Gabon puis en finale contre l’Afrique du sud, le candidat du Sénégal, Al-Fàrùq, devient le champion de la première édition de la Coupe d’Afrique de Slam Poésie 2018 organisée à N’Djamena. Par contre le Gabon et l’Afrique du Sud occupe respectivement la troisième et la deuxième place.

Le Sénégalais Al-fàrùq a arraché le trophée de la victoire. C’est après un pronostic qui n’a pas été du tout difficile pour le public qui a d’ailleurs misé dès le quart de finale sur l’artiste sénégalais. Le jury était composé de quatre personnes à savoir Lydol, Miriam, Richard et Kadja.

La Coupe d’Afrique de Slam et Poésie (CASP) s’est déroulée pendant une semaine dans la capitale tchadienne. Elle a regroupée 36 pays venus de toute l’Afrique. Une initiative qui a été dirigé par le slameur tchadien Didier Lalaye alias Croquemort. Pendant une semaine, différents altiers de formation et des thèmes sur le panafricanisme ont marqué les activités de la coupe.

Pour l’heureux gagnant Al-Fàrùq, c’est une victoire pour l’Afrique entière d’organiser cette première coupe mais aussi une fierté pour lui d’être champion. « C’est tout le Sénégal qui est honoré et à travers lui, toute l’Afrique. C’est vraiment une émotion pour moi d’être le gagnant de cette première Coupe d’Afrique de Slam et Poésie » lance-t-il.

Il est pour ce dernier, cette compétition n’était pas du tout facile : « j’ai fait face aux candidats qui ont un niveau qui ne passe pas inaperçu. Mais grâce à Dieu, j’ai remporté cette coupe » confie-t-il avant de souhaiter beaucoup de courage à ses adversaires. Le gagnant en plus de son trophée rentre avec un chèque de 500 000 francs CFA.

 

Tchad : le Concept Event annone le marché de noël

C’était lors d’une conférence de presse qui a eu lieu le 09 novembre à l’hôtel Radisson Blu. Le concept a annoncé que le marché se tiendra du 14 décembre au 06 janvier 2019.

 

C’est un événement qui vise à mettre en valeur les potentialités économiques, culturelles, touristiques, humaines etc., du Tchad à travers différents types de manifestations.

Le Collectif Event est composé de treize membres qui sont des entrepreneurs, des artistes etc., qui lance pour la première fois au Tchad le « Marché de noël », un marché qu’organisent régulièrement les municipalités dans de nombreux pays pendant le mois de décembre pour permettre au public de se procurer des articles de décoration de noël, des produits artisanaux, des cadeaux et de quoi se restaurer. Inspiré par l’exemple du Cameroun qui est à sa dixième édition de marché de noël, Marabé Datoloum Roger, met en place un comité d’organisation qui lance la première édition du marché de noël au Tchad sous le thème « Grande braderie de noël ». La  particularité de ce événement qui se tiendra à l’espace Fest’ africa pendant 23 jours est qu’il vise à « faire ressortir les potentialités économiques, culturelles, humaine, touristique, etc., du Tchad à l’heure d’une nouvelle dynamique du pays : produire et consommer local ».

Différents types de foire seront organisés pour mettre en valeur les produits et services des entreprises, les produits artisanaux et les plats traditionnels tchadiens. Ainsi, Cinquante entreprises exerçant au Tchad pourront à cette occasion « communiquer et proposer leurs nouveaux produits et services ainsi que leurs offres promotionnelles ». Il sera également une occasion pour les opérateurs économique locaux et étrangers de se rencontrer pour créer des opportunités d’affaires.

Pour agrémenter cet événement, des jeux concours et de nombreux spectacles notamment des concerts, des défilés de couture de jeunes talents et des projections vidéo seront organisés à l’attention du public qui sera issu de toutes les couches sociales. Les enfants pour qui noël est principalement dédié ne sont pas oubliés par les organisateurs. Un espace avec des manèges et des jeux adaptés leur sera réservé à cette occasion.

Tchad : Djim Radé « tchadianise » le jazz

Le jazzman a offert un spectacle à son public le 02 novembre dernier à l’Institution français du Tchad.

 

C’est un perfectionniste. Chaque instrument doit être parfaitement accordé avant le concert. Djim Radé fait son retour sur scène à N’Djamena. « On a fait les réglages hier mais on est venu se rassurer que tout était en place », dit le jazzman. Après des études de musique en France, le jazzman met toutes les chances de son côté pour percer au Tchad. Il travaille sa guitare dès 4h du matin tous les jours.

« Comme il n’y a pas d’école de musique, on lisait tous les documents, on cherchait des cassettes, des CD, les écrits sur la musique…. tout a commencé comme ça », explique Yem-Asba Nalalta dit Yamas ami d’enfance de Djim Radé. Et aujourd’hui, la salle de concert est comble…. et comblée. En découvrant les morceaux du prochain album de Djim Radé…. « Jazz made in Chad ». Originaire de Sahr, dans le sud du pays, Djim Radé chante en sara et ngambay mais aussi en anglais. Jazz oblige !

Sur scène, l’homme est généreux et raconte l’histoire du jazz. « C’est ma nature qui m’a amené vers le jazz. J’ai écouté cette musique et je l’ai trouvé élaborée, c’est arrivé comme ça ». « J’ai essayé d’aller vers les standards tchadiens et les ai ré-arrangé en jazz, avec des arrangements, des harmonies, dès qu’ils reconnaissent le thème, ils se laissent aller » Djim Radé, musicien.

Ses influences : Miles David, Pat Metheny, ou Roy Hargrove. En attendant de percer, le jeune homme donne des cours chez lui. Djim Radé veut du jazz au Tchad. Il a déjà créé deux petits festivals : les Jam session Sao Couleur Jazz et Mbasse héritage.

 

Tchad : Béchir Madet s’en est allé

L’ancien ministre de la Justice du Tchad, est mort le 10 novembre dernier à Paris en France suite à un arrêt cardiaque.

 

Béchir Madet n’est plus. Le notaire est décédé ce samedi en France alors qu’il était âgé de 54 ans. Il a fait un arrêt cardiaque et n’a pas pu être réanimé malgré l’intervention des secours. L’ancien ministre de la justice était en déplacement en France depuis quelques jours dans le cadre de la présentation de son ouvrage à la rentrée littéraire tchadienne.

« Notre père Béchir Madet a vécu difficilement mais heureux jusqu’à la fin de sa vie. Ce jour 10 novembre 2018 à la veille de ses 54 ans. Nous étions nombreux à l’attendre pour la rentrée littéraire lorsque nous avons appris la mort de notre père qui est mort sans avoir souffert. Nous sommes attristés de sa disparition mais nous gardons le meilleur souvenir de ce papa qui n’est pas seulement battu pour nous ses enfants mais pour des millions des personnes », a écrit sur sa page Facebook, Abélien Béchir Madet, fils aîné du défunt.

Maître Béchir Madet a occupé plusieurs portefeuilles au sein du gouvernement. Notamment celui de la Justice, celui du Pétrole, et celui des Mines. Il est né à Kolobo dans la région du Mayo Kébbi-Est. Diplômé de l’Ecole nationale d’administration et de la magistrature (ENAM), ​il s’est également formé à l’école de notariat de Nîmes, en France.

 

 

 

Tchad: formation d’un collectif pour dénoncer une amnistie sélective

Composé de dix personnes issues de différents métiers de la société, ce collectif pense qu’il existe une politique de deux poids deux mesures dans l’application de l’amnistie générale.

 

Le mouvement de l’Action citoyenne pour l’application intégrale de l‘amnistie au Tchad demande l’application de l’amnistie générale pour tous les prisonniers politiques. La mesure a été décrétée en mai dernier par le président Idriss Déby pour l’ensemble des ex-rebelles, mais de nombreux prisonniers qui devaient en bénéficier sont toujours derrière les barreaux, selon ce collectif de la société civile.

Le collectif est composé de dix personnes issues de la société civile. Avocats, juristes, écrivains… tous dénoncent une amnistie sélective. Une dénonciation exprimée lors d’une conférence de presse, samedi 10 novembre, quelques jours après le retour de l’opposant historique Acheikh Ibn-Oumar qui a lui-même bénéficié d’une amnistie.

« Il y a ceux qui, au niveau de la diaspora, sont reçus avec tous les honneurs. Pendant ce temps, nous avons recensé, à ce jour, 73 personnes qui n’ont plus de raisons de rester en prison. Tous ceux qui répondent aux critères d’atteinte à l’intégrité de l’Etat doivent bénéficier automatiquement de l’amnistie sans autres conditions », souligne Jean Bosco Manga, porte-parole de l’Action citoyenne pour l’application intégrale de l’amnistie au Tchad (Acaiat).

Dans la liste du collectif, figure le cas d’Abdelkader Baba Laddé, ex-rebelle emprisonné depuis quatre ans. Cependant, pour le ministre de la Justice, Djimet Arabi, l’ordonnance 19 est claire. Il rappelle que seules les personnes poursuivies pour atteinte à l’intégrité de l’Etat peuvent bénéficier de l’amnistie.

« Baba Laddé est poursuivi pour plusieurs chefs d’inculpation. Je citerai l’incendie volontaire ou le viol, l’assassinat, la détention illégale d’armes. Certaines de ces infractions n’entrent pas immédiatement dans le cadre de cette loi d’amnistie », précise le ministre de la Justice.

Un comité technique a été mis en place par le ministère pour examiner au cas par cas ceux qui peuvent bénéficier de l’amnistie du chef de l’Etat.

Tchad : le HRC finance la création de Centres de Formation Technique et Professionnelle

La cérémonie d’inauguration de ces deux CFTP  a eu lieu le 08 novembre dernier. Ceux-ci sont destinés essentiellement aux réfugiés.

 

Le Tchad, à travers le ministère de la Formation Professionnelle et des Petits Métiers a officialisé et inauguré aujourd’hui, 08 novembre 2018, le Centre de Formation Technique et Professionnelle (CFTP) du camp des réfugiés d’Amnabak construit par le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Un autre centre au village Kounoungou a également été officialisé et inauguré hier. Ces deux centres sont respectivement dans les départements de Kobe et de Dar Tama dans la province du Wadi Fira.

Au total, ce sont 10 Centres de Formation Technique et Professionnelle (CFTP) construits par le HCR qui ont fait l’objet de trois importants arrêtés de création et d’officialisation signé le 30 avril 2018 par le Ministère de la Formation Professionnelle et des Petits Métiers.

Les Centres de Formation Technique et Professionnelle proches des camps et sites de réfugiés accueillent les jeunes issus des communautés réfugiées et hôtes. Les apprenants sont formés dans les spécialités suivantes : maintenance moto/vélo, couture, maçonnerie, menuiserie générale, saponification, teinture, enseignement ménager, maintenance électricité bâtiment, maintenance plomberie, … L’opportunité est ainsi offerte à ces jeunes d’embrasser le métier de leur choix pour être davantage compétitifs sur le marché de l’emploi et assurer leur insertion socio-professionnelle. Ces centres sont gérés par le HCR, le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés à travers ses partenaires de mise en œuvre sous financement de ses bailleurs.

Jusqu’en fin d’année 2017, plus de 7.676 jeunes réfugiés et tchadiens ont été formés en petits métiers dans les 07 centres de formations professionnelles de Beureuh, Djabal, Dosseye, Farchana, Hadjer-Hadid, Haraze et Maro. 619 apprenants dont 299 tchadiens y sont en cours de formation.

Le Représentant du HCR au Tchad M. Mbili Ambaoumba a salué cet acte de plus du Gouvernement tchadien : « nous voulons remercier et féliciter le Gouvernement tchadien qui ne cesse de réaffirmer son engagement pour une pleine inclusion des réfugiés. Ces Centres de  Formation Technique et Professionnelle qui accueillent les réfugiés et les populations hôtes, contribue à n’en point douter à la cohabitation pacifique entre les deux communautés tout en contribuant à absorber les jeunes déscolarisés ainsi que les adultes pour un auto-emploi ou un emploi salarié».

A travers l’officialisation de ces 07 centres de formation professionnelle ainsi que la création de trois autres centres dont celui d’Oure Cassoni dans la province de l’Ennedi Est, en cours de construction, les jeunes réfugiés et tchadiens des deux sexes âgés de quinze ans au moins bénéficieront des formations professionnelles et petits métiers selon les normes du ministère de la Formation Professionnelle et des Petits Métiers, d’une durée de deux ans de neuf cents heures chacune, sanctionnée par le Diplôme de Fin de Formation Technique et Professionnelle (DFFTP).