Tchad : les élections législatives prévues pour le 13 décembre 2020

Cette annonce a été faite ce vendredi 14 février, par Commission électorale nationale indépendante.

La CENI a annoncé ce vendredi avoir élaboré un chronogramme qui tient compte de la date consensuelle du 13 décembre 2020 suggéré par la classe politique, pour la tenue du scrutin législatif tant attendu par l’opinion.

« Le processus électoral est désormais irréversible. Le scrutin législatif aura lieu, sauf cas de force majeur, à la date convenue du 13 décembre 2020 », a déclaré le 1er vice-président de la CENI, Jean Luc Benoudjita, lors d’un point de presse.

Le chronogramme qui a « requis l’adhésion du chef de l’Etat, garant de l’accord politique pour le raffermissement de la démocratie dans notre pays », tient compte des « conditions contextuelles et s’accorde avec les principes universels de l’organisation du suffrage universel, selon les règles démocratiques », a-t-il estimé.

Il a salué le « triomphe du consensus dégagé par la classe politique par rapport à la date du 13 décembre 2020. »

La décision de la Cour suprême sur les résultats provisoires proclamés par la CENI et la proclamation des résultats définitifs des législatives sont prévues pour le 31 janvier 2021.

Congrès MPS : plus de 2 000 participants attendus à N’Djamena

Le comité d’organisation du 8e congrès extraordinaire du MPS a donné ce vendredi 01 novembre 2019, quelques détails sur la tenue l’évènement.

Le 8e congrès extraordinaire du Mouvement patriotique du salut (MPS) s’ouvre demain samedi 02 novembre au Palais du 15 janvier à N’Djamena. Dans une communication faite ce vendredi par le comité d’organisation dudit évènement, c’est plus de 2000 personnes qui devront y prendre part.

« A la veille de l’ouverture de ces assises, j’annonce avec une légitime fierté que les travaux préparatoires sont pratiquement achevés. Le Palais du 15 janvier est prêt à accueillir les participants et invités, estimés à plus de 2 000 personnes », a déclaré à la presse Emmanuel Nadingar, directeur du comité d’organisation.

Le 8e congrès extraordinaire du MPS est placé sous le thème principal : « premières élections législatives et locales de la 4e République, le MPS en mouvement vers la victoire; victoire pour le progrès du Tchad ».

Un thème qui selon le comité d’organisation reflète clairement les préoccupations du moment quand on sait que  le Tchad se prépare à organiser les élections législatives et communales en 2020.

Tchad : mise en place d’une commission chargée de réviser le code électorale

L’objectif de cette commission va être de réduire les délais du processus électoral pour fixer au plus vite la date des élections législatives, initialement prévues en 2015.

Il y a une semaine au Tchad, le chef de l’Etat Idriss Deby avait rejeté deux projets de calendrier électoral. Une commission a donc été mise en place, mardi 24 septembre, pour réviser le code électoral au sein du Cadre national du dialogue politique (CNDP).

Idriss Deby souhaite que les législatives se tiennent en fin d’année ou alors au plus tard en janvier 2020.  La commission aura pour objectif de réduire les délais du processus électoral pour fixer au plus vite la date des élections législatives, qui était initialement prévues en 2015.

Voté il y a à peine deux mois, le code électoral est donc remis sur la table pour une révision partielle. La tâche revient à une commission composée de sept membres du Cadre national du dialogue politique : trois sont issus de la majorité, trois autres de l’opposition, et un président a été désigné, Ali Abel Kram, leader du parti Caméléon, allié au MPS.

Sur le fond, au moins quatre articles vont être revus selon un membre de cette commission, qui fixe un objectif : réduire les délais du processus électoral pour organiser au plus vite les élections législatives.

Selon cette source, le délai de convocation du corps électoral, fixé à quatre mois avant la date du scrutin, devrait être revue à la baisse, comme les délais de l’affichage de la liste des bureaux de vote et de la révision du fichier électoral.

La commission disposera, en théorie, de 10 jours pour déposer son rapport auprès du président du CNDP, qui le transmettra à son tour à la présidence, puis à l’Assemblée nationale. Si la majorité présidentielle salue cette révision à venir du code électoral, une partie de l’opposition la rejette et parle déjà « d’élections frauduleuses ».

Tchad : l’Etat d’urgence, un obstacle à la tenue des élections

Mouvement citoyen pour la préservation des libertés (MCPL), pense que l’état d’urgence dans certaines provinces rend impossible la tenue des législatives.

Certaines provinces au Tchad sont le théâtre des violences intercommunautaires. Une situation qui a poussé le chef de l’Etat, Idriss Deby à décréter l’Etat d’urgence. Une décision que le Mouvement citoyen pour la préservation des libertés (MCPL), une association de la société civile ne trouve pas appropriée. Le fondateur de ladite association, Jean-Bosco Manga, soutient que l’état d’urgence dans ces provinces du Tchad rend impossible la tenue des élections législatives.

« Même l’État sait pertinemment qu’organiser les législatives dans le contexte actuel où l’état d’urgence dans certaines provinces oblige à la restriction des libertés publiques, est pratiquement impossible. Voter c’est s’exprimer librement et pour cela, il faut que l’environnement et le contexte s’y prête », estime Jean-Bosco Manga.

« le Gouvernement, à travers l’état d’urgence tente juste d’étouffer pour un temps un problème crucial sans chercher à le résoudre durablement. Il faut user des méthodes de résolution pacifique des différends avec l’appui des chefs traditionnels et des personnes ressources qui ne font d’ailleurs pas défaut », a-t-il poursuivi.

Tchad : les législatives se tiendront avant fin mars

Dans son discours à la nation le 31 décembre 2019 dernier, Idriss Deby a annoncé que les élections législatives et communales se tiendront avant la fin du premier trimestre 2019.

 

Le Président de la République du Tchad est formel : « l’année 2019 sera marquée par la tenue des élections législatives et communales ». Lors du traditionnel discours de présentation de vœux, lundi dernier, Idriss Deby a laissé voir son intention de voir se tenir ces scrutins avant la fin du premier trimestre.

Et pour cette raison il invite « la nouvelle équipe de la CENI, qui sera mise en place sur une base paritaire, à se mettre résolument au travail pour la tenue de ces importants scrutins avant la fin du premier semestre de l’année nouvelle ».

Conscient des difficultés que traverse le pays, Idriss Deby en a profité  « pour solliciter le concours et la contribution de nos partenaires. Leur appui est plus qu’indispensable dans ce nouveau processus électoral qui nécessite d’importantes ressources financières et logistiques ».

En fait selon l’AFP, le dirigeant tchadien espère obtenir 30 milliards de francs CFA (plus de 45 millions d’euros) auprès de la communauté internationale pour ces élections.

Les dernières législatives avaient eu lieu en 2011. La troisième législature à l’Assemblée aurait dû se terminer le 21 juin 2015, mais une loi constitutionnelle l’avait prolongée.

 

 

 

Tchad : les législatives ne se tiendront pas ce mois

Le Président de la République Idriss Deby avait annoncé lors d’une rencontre avec l’opposition en avril que les élections législatives se dérouleront au cours de ce mois de novembre.

 

Nouveau report de la date de la tenue les élections législatives au Tchad. En effet selon les informations qu’un membre du Cadre national de dialogue politique (CNDP) a confié à l’agence de presse française, AFP, ces élections ont été repoussées.

Abdramane Djasnabaille explique « Nous avons prévu la tenue des élections législatives pour le mois de mai selon notre chronogramme, qui sera examiné et éventuellement adopté vendredi ». En définitive, une date précise n’est pas encore arrêtée pour la tenue de ces législatives.

De plus, une source toujours de l’AFP affirme qu’il est probable que celles-ci ne se déroulement même pas au courant de l’année 2019 prochaine. La raison de cette incertitude réside dans la crise économique qui traverse actuellement e pays.

En plus de la crise, le pays est la victime de nombreuses attaques de terroristes. C’est le cas notamment au nord du pays où les éléments de la secte nigériane Boko Haram ne laissent aucun répit aux populations.

Cependant, l’agent de CNDP, Abdramane Djasnabaille, rappelle qu’il faut un préalable avant la tenue de ces élections. Donc la mise en place d’un code électoral, la mise sur pied de la commission électorale nationale indépendante. Et après ça, il faudrait procéder au recensement électoral de la population en tenant compte du nouveau découpage administratif. Toutes choses qui demandent d’avoir un budget conséquent.

Notons que le mandat de la législature à l’Assemblée devait se terminer le 21 juin 2015, mais une loi constitutionnelle l’avait prolongée. Ce qui implique que les dernières élections législatives au Tchad remontent en 2011.

Composé de 15 membres de la majorité et 15 de l’opposition et mis en place après un dialogue politique en avril, le CNDP réfléchit et discute des affaires politiques tchadiennes. Il doit notamment mettre en place la commission électorale indépendante (CENI).

 

 

 

 

Législatives au Tchad : le PACET plaide pour une autre prorogation

Le Comité de pilotage du Projet d’appui au cycle électoral au Tchad (PACET) s’est réuni le 13 août 2018 à N’Djamena.

 

Mis en place en 2016, le PACET n’a été opérationnel qu’après les élections présidentielles d’avril 2016. L’objectif de la réunion est la mobilisation autour des prochaines élections législatives et municipales. Compte tenu du retard accusé pour sa mise en œuvre, le PACET a connu une prorogation jusqu’au 30 juin 2018. Dans la perspective des élections législatives et municipales prochaines, les membres du comité de pilotage se réunis afin de proposer une prorogation du PACET jusqu’au 30/09/2018.

Ce qui permettra de réfléchir à un autre projet qui prendra sa relève, « avec l’espoir que l’opérationnalisation de ce nouveau projet permettra d’atteindre effectivement les objectifs qui lui sont assignés », selon le ministre de l’Administration du territoire, de la Sécurité publique et de la Gouvernance locale, Ahmat Mahamat Bachir. Il faut le préciser, l’un des objectifs principaux du PACET est un appui conséquent pour l’organisation des élections législatives et communales.

La directrice pays du PNUD au Tchad, Carol Flore Smerzmak a tenu à rappeler le rôle du comité de pilotage : « le comité de pilotage définit les grandes orientations du projet élections et assure la coordination des partenaires extérieurs à travers le Basket Fun ou d’autres mécanismes de financement équivalents, gérés par le PNUD ». Selon elle,  même s’il n’y a pas eu de Basket Fun dans le cadre du PACET, pour le PNUD, les exigences d’information, de transparence et de redevabilité demeurent les mêmes.

Le Tchad s’apprête à organiser les élections législatives avant la fin de cette année. Ces élections qui devraient avoir lieu depuis 2015 devraient permettre de renouveler l’Assemblée nationale en exercice. Pour organiser ce scrutin, le président de la République a demandé l’appui des partenaires techniques et financiers. La réunion du comité de pilotage du PACET s’inscrit donc dans ce contexte général de préparation des prochaines élections et d’appel aux concours des partenaires par les plus hautes autorités du pays.

Tchad : le budget pour les législatives pas encore disponible

Lors de d’un entretien, le Président Idriss Deby a affirmé que la tenue des élections législatives est retardé par un manque d’argent.

 

L’incertitude plane encore sur la date des élections législatives au Tchad, déjà reportées à plusieurs reprises, faute de budget pour les organiser. Mais cette fois il semble que le dénouement soit proche, à en croire le chef de l’Etat, Idriss Déby Itno. Il a affirmé qu’il tient des promesses fermes de la part des partenaires financiers.

Déby Itno ne s’en cachait pas, depuis des mois : Il n’y a pas assez de sous dans les caisses pour financer le scrutin législatif. “Si aujourd’hui, je vous dis que nous pouvons organiser les élections législatives, je ne vous aurais pas dit la vérité”, a-t-il lâché récemment.

70 milliards de francs (un peu plus de 106 millions d’euros), c’est ce qu’il faut pour ce rendez-vous, avait-il indiqué dans l’’entretien diffusé vendredi. Il est vrai que les temps sont durs, depuis que les recettes du pétrole, dont viennent presque tous les revenus de l’Etat, ont fondu.

Ces élections étaient censées se tenir en juin 2015, elles avaient été différées à février 2017 puis à 2019. Mais avec les engagements des bailleurs, et une petite contribution locale, tout de même, le président pense pouvoir les convoquer en novembre 2018. Le Cadre national de dialogue politique (CNDP), organe regroupant la majorité, l’opposition et la société civile et chapeautant l’organisation des élections, a d’ailleurs été mobilisée dans ce sens.