Une association française vend des vêtements pour aider les Tchadiens

Il s’agit de l’association Le Blanc Meiré au Tchad. Le 07 novembre, elle a organisé une vente de vêtements afin de collecter des fonds destinés aux populations tchadiennes.

 

L’association Le Blanc Meiré au Tchad organisait le 07 novembre, une grande vente de vêtements d’enfants, chaussures et jouets. A quelques semaines des fêtes de Noël, les membres bénévoles de l’association se sont mobilisés pour proposer un large choix d’articles, au prix de 1 € ou 2 € (650 FCFA et 1300 FCFA).

De nombreux parents se sont rendus à la salle des fêtes de la ville du Blanc en France pour acheter des jouets d’occasion et en très bon état, proposés à des prix très doux. Les actions de l’association permettront à une équipe médicale de s’envoler pour le Tchad dans les prochains jours, pour venir en aide à une population bien démunie, et qui manque de soin.

« Nous avons collecté auprès de nos amis et familles, des jouets, vêtements et chaussures d’enfants, et de nombreuses personnes ont également fait des dons ce qui nous a permis d’organiser cette vente pour collecter des fonds pour notre association », souligne Sandra Fresno, un membre de l’association. En fin de journée, les membres de l’association étaient très satisfaits de cette première vente au cours de laquelle 450 pièces ont été vendues.

L’association Le Blanc-Meiré a été créée, en 2012, par une équipe médicale de l’hôpital du Blanc, pour venir en aide à la population du village de Meiré (900 habitants), situé au sud du Tchad. De cette association est née un dispensaire en 2015, une équipe médicale blancoise s’est rendue sur place à l’occasion de l’ouverture.

 

Tchad : Acheikh Oumar Ibn a été reçu par des ministres

Il s’agit du ministre de l’administration du territoire, de la sécurité publique et de la gouvernance locale et celui de la justice, garde des sceaux chargé des droits humains.

 

Rentré le 4 novembre 2018, Acheikh Oumar Ibn a été reçu ce mercredi 7 novembre 2018 par le ministre de l’administration du territoire, de la sécurité publique et de la gouvernance locale Ahmat Mahamat Bachir et  le ministre de la justice, garde des sceaux chargé des droits humains Djimet Arabi.

Suite à l’amnistie déclarée par le Président de la République à la suite de l’avènement de la 4ème République, Acheikh Oumar Ibn, ancien rebelle exilé hors du pays pendant des décennies est rentré  au pays. Accueilli le 04 novembre dernier, Acheikh Oumar Ibn reçoit aujourd’hui une réquisition de non poursuite signée par le Président de la République, lui garantissant la sécurité et la liberté de circuler. C’est le ministre de la justice, garde des sceaux chargé des droits humains Djimet Arabi qui lui a remis cette réquisition.

L’occasion pour le ministre de l’administration du territoire, de la sécurité publique et de la gouvernance locale Ahmat Mahamat Bâchir, d’appeler d’autres fils du Tchad en exile d’emboiter les pas d’Acheikh Oumar Ibn. « Nous souhaitons un bon retour à la maison à Acheikh et à sa délégation. Nous lançons par ailleurs un appel à tous les frères tchadiens demeurant encore à l’étranger de revenir au pays pour que nous puissions ensemble construire ce beau pays», lance-t-il.

Acheikh se dit ému : « je suis comblé de joie de me retrouver parmi mes frères, amis et collègues sur ma terre natale. Il n’y a pas de plus bonne chose que d’être chez soi. C’est pourquoi, je n’ai souhaité en aucun cas posé une condition pour mon retour au pays. Les conditions, je les poserai avec ma réinsertion ».

Acheikh Ibn-Oumar s’est fait connaitre dans les années 70, d’abord en tant que dirigeant du mouvement étudiant africain en France, puis dans la direction du mouvement révolutionnaire historique tchadien le FROLINAT (Front de libération nationale du Tchad). Ministre des affaires étrangères d’Hissène Habré en 1989-1990, il devient conseiller spécial du président Idriss Déby (1990-1991), après que celui-ci a renversé Habré. Il est ensuite ambassadeur du Tchad aux États-Unis, et haut-représentant auprès des Nations unies (1992-1993). Il rompt ensuite avec Déby et quitte le pays, fin 1994.

Tchad : objectif 50% de couverture en électricité dans deux ans

La question a été soulevée lors de la réunion de concertation avec les partenaires techniques et financiers sur la mise en œuvre du Plan national de développement.

 

Le ministre de l’Economie et de la Planification du développement, M. Issa Doubragne a évoqué ce mardi 6 novembre la question de l’énergie qui a un impact sur les projets de développement, au cours de la réunion de concertation avec les partenaires techniques et financiers sur la mise en œuvre du Plan national de développement (PND) 2017-2021.

« Le ministère du Plan et de l’Energie prévoit que d’ici 1 à 2 ans nous puissions augmenter le taux de couverture pour passer de 8% à 50% avec l’implication des partenaires techniques et financiers, notamment la SFI et la MIGA, des partenaires qui vont arriver pour appeler les investissements extérieurs dans le secteur de l’énergie, mais aussi le projet avec la partie chinoise pour le réseau de la ville de N’Djamena », a relevé le ministre de l’Economie et de la Planification du développement, Issa Doubragane.

Le gouvernement vise une évolution rapide de la couverture énergétique qui demeure une préoccupation majeure pour le confort des citoyens et le développement du pays. Depuis 1991, le taux de couverture énergétique est passé de 0,031% à 8,83%, soit une très faible évolution en 27 ans.

Tchad : 20 motocyclettes offertes à la police par la France

Ce don s’inscrit dans le cadre de la coopération française et a été remis hier 07 novembres aux éléments de maintien de l’ordre.

 

L’Ambassade de France au Tchad à travers la coopération française a remis ce mercredi 7 novembre dans les locaux de la Cfao, vingt motocyclettes à la police nationale tchadienne pour lutter contre la criminalité urbaine à N’Djamena.

Ces motocyclettes, de marque Yamaha 125, sérigraphies « Police », remises dans le cadre de la mise en œuvre du projet Fsp-Alat sont destinées à la police de proximité. Selon le 1er conseillé, chargé d’affaires à l’Ambassade de France au Tchad, Didio Marc, ce projet qui est mis en œuvre depuis 2014 prend fin en 2018. « Il est question d’aider la police à lutter contre la criminalité de la voie publique qui a sévi en été dernier dans la ville de N’Djamena. Cette remise vient clôturer les activités de ce projet », précise-t-il.

Selon Jean-Yves Mercier, chef du projet et conseiller à la direction général de la police, la coopération française à répondu favorablement à la  demande de la police nationale de renforcer ses capacités. « La coopération française a débloqué une somme de 44.000 euro, soit 29.000.000 fcfa », explique-t-il.

Pour Didio  Marc, cette remise s’inscrit dans un cadre d’accompagnement par la France de la montée en puissance de l’équipement d’unité spécialisée de la police et la gendarmerie nationale. « C’était l’objet du Fsp-Alat étendu dans son acception qui a permis d’identifier un nouveau besoin notamment la nécessité de lutter contre la délinquance des voies  publiques. C’est ainsi qu’une somme  de trente millions de Fcfa a été débloquée pour répondre à ce besoin », explique-t-il.

Selon le directeur général adjoint de la police, Sirandi Ongtoin, ces motocyclettes serviront d’outils de lutte contre la délinquance de la voie publique qui avait connu un pic particulier. « Ces motos seront données à l’unité spéciale concernée et seront utilisées de manière rationnelle. Nous souhaiterons que cette coopération soit pérennisée », annonce-t-il.

Tchad : les magistrats de retour sur les bancs

Ils prennent part depuis le 05 novembre à un atelier sur la vulgarisation de nouvelles dispositions du Code pénal et du Code de procédure pénale.

 

Un atelier organisé par l’Ecole nationale de formation judiciaire, de concert avec le Projet d’appui à la justice au Tchad (PRAJUST II), axé sur la vulgarisation de nouvelles dispositions du Code pénal et du Code de procédure pénale, s’est ouvert ce lundi 5 novembre à Bakara. L’atelier consacre des sessions de formation pour les magistrats.

Les travaux ont été ouverts par le ministre de la Justice, chargé des droits humains, M. Djimet Arabi. Selon Brahim Alkhali, directeur de l’ENFJ, l’objectif recherché est de renforcer les capacités des magistrats et éventuellement de permettre à ceux-ci de se spécialiser dans leur profession.

L’Ambassadeur, chef de Délégation de l’Union européenne au Tchad, Bertrand Soret a relevé « l’école nationale a un rôle primordial jouer pour contribuer à améliorer la qualité de la justice rendue et à rendre la justice fonctionnelle, indépendante, et impartiale ».

Pour sa part, le ministre de la Justice, DJimet Arabi, a déclaré que « l’atelier de vulgarisation des deux codes est une illustration de cette politique volontariste du gouvernement de la 4ème République ».

Coupe d’Afrique du slam poésie : N’Djamena accueille la compétition

Depuis le 06 novembre 36 pays du continent s’affrontent avec comme pour seule arme les mots. Cette compétition est une initiation de l’association Coupe d’Afrique du Slam Poésie.

 

Cette première édition regroupe 36 pays africains représentés chacun par un candidat.   On cite entre autres le Cameroun, le Maroc, l’Egypte, la RDC, le Burkina Faso, l’Angola, le Tchad… La Coupe d’Afrique du Slam Poésie (CASP) a été initiée en réponse à une réelle volonté de renforcer les synergies et les collaborations panafricaines. Elle se tiendra sur une semaine, du 05 au 10 Novembre 2018 au village artistique sis à l’espace Talino Manu de N’Djamena.

Le CAPS est inspiré du festival « Ndjam S’enflamme en slam » organisé chaque année depuis 2014 par l’artiste Didier Lalaye alias Croquemort.

Le représentant du Ministre du développement touristique, de la culture et de l’artisanat Deyta Patrick, se réjouit de cette initiative qui, selon lui, est une première dans l’histoire de l’Afrique avant d’ouvrir les festivités de la coupe.

Le président du comité d’organisateur Didier Lalaye  a souligné le caractère important de l’histoire et les difficultés rencontrées par les organisateurs.

Le Slam est une branche musicale qui fait place aux mots, à la poésie et célèbre ces derniers. Il est devenu une expression culturelle très importante dans plusieurs pays d’Afrique. Il est la liaison entre l’art de la musique et la poésie.

Prix littéraire Tchadien : Koulsy Lamko est le lauréat 2018

Elle a reçu son prix des mains du ministère du développement de la culture et de l’artisanat et l’ambassade de la France au Tchad le 06 novembre dernier.

 

Auteur, dramaturge, poète, essayiste, musicien, romancier enseignant Koulsy Lamko est déclaré lauréat du prix littéraire tchadien deuxième édition ce mardi 6 novembre 2018 par le ministère du développement de la culture et de l’artisanat et l’ambassade de la France au Tchad à l’Ift.

Après Noel Netonon Ndjekeri, primé lors de la première édition 2017, Koulsy Lamko vient d’être reconnu par son pays pour l’avoir représenté sans cesse dans à travers la littérature. Pour le Ministre du développement de la culture et de l’artisanat Madeleine Alingué, cette distinction permet de rétablir les valeurs et pratiques de nos cultures, « est lauréat est celle ou celui qui reçoit publiquement la couronne comme signe de son talent, de sa créativité et de sa supériorité. Koulsy Lamko en est l’un, c’est pourquoi ce grand prix lui est décerné », déclare Mme Alingué.

Le grand prix littéraire 2018 est d’une valeur de deux millions de francs Cfa. Une attestation de reconnaissance et une décoration de la carte du Tchad portant l’image des écrivains tchadiens ont aussi été offertes à l’écrivain qui vit au Mexique.

Le lauréat dédie le prix à sa mère biologique qui a lutté sans relâche pour sa réussite « cette distinction non seulement me réjouis intimement, mais aussi magnifie le dur labeur de cette femme, ma mère, recroquevillée sur elle-même qui sans doute a compris très tôt qu’il fallait qu’elle se brule le cil, les sourcils au feu de bois pour m’arracher à la vie paysanne, le cahier d’écolier, le crayon la gomme pour inscrire son fils à l’école, il y a bien des décennies », se souvient Koulsy Lamko.

Tchad : Deux autres rhinocéros morts au parc de Zakouma

C’est le ministre de l’environnement, Sidick Abdelkérim Haggar qui en a fait l’annonce hier 06 novembre lors d’un point de presse.

 

La communication du ministre en charge de l’environnement confirme que deux carcasses supplémentaires de Rhinocéros noirs ont été découvertes au parc national de Zakouma, ce qui porte à quatre le nombre total de décès, sur les six bêtes réintroduites en mai dernier en République Sud-africaine. Deux autres rhinocéros ont été retrouvés morts dans le même parc fin septembre dernier. « Nous pouvons confirmer qu’aucun de ces rhinocéros n’a été braconné », informe le ministre.

Selon lui, les autopsies ont été effectuées sur les caresses des rhinocéros et divers échantillons de sang, de tissus et de matières fécales ont été envoyés à des laboratoires de pathologies spécialisées en Afrique du Sud et que les résultats histopathologiques obtenus jusqu’à présent n’indiquent pas qu’une maladie infectieuse ou la toxicité de plantes soit la cause du décès.

Il poursuit que des preuves sérologiques ont toutefois indiquées une exposition au trypanosome, un parasite dans le sang transmis par les glossines, mais qu’il n’est pas suspecté d’être à l’origine des décès. « Même si nous sommes toujours en train de réaliser des tests sur le cerveau et le liquide céphalorachidien pouvant nous éclairer davantage, leurs faibles réserves en graisse suggèrent que la cause sous-jacente probable pourrait être la mauvaise adaptation des rhinocéros à leur nouvel environnement », indique le ministre Sidick.

Il informe que suivant les conseils d’une équipe de vétérinaires dans la manipulation des rhinocéros noirs, les deux animaux restants ont été recapturés et placés dans des enclos afin de permettre une gestion plus étroite. A cette fin, un vétérinaire Sanparks a été envoyé au Parc national de Zakouma pour appuyer le processus. « Les engagements pris par les gouvernements de la République Sud-africaine et de la République du Tchad, ainsi que Sanparks et African Parks, restent d’actualité et les efforts se poursuivent pour établir clairement la cause du décès de quatre rhinocéros, ainsi que pour la sauvegarde des deux bêtes restantes », rassure le ministre.

G5 Sahel : La France rappelle leur engagement aux donateurs

C’est lors du Forum sur la paix et la sécurité en Afrique, qui s’ouvre ce lundi 05 novembre à Dakar au Sénégal.

 

Moins d’un quart des quelque 400 millions d’euros promis pour équiper la force conjointe du G5 Sahel (Mali, Mauritanie, Niger, Tchad et Burkina Faso) ont effectivement été déboursés, a regretté dimanche soir 4 octobre la ministre française des armées Florence Parly, qui compte rappeler les pays donateurs à leurs engagements lors du Forum sur la paix et la sécurité en Afrique, qui s’ouvre ce lundi à Dakar.

Pour lutter contre les groupes djihadistes qui se jouent des frontières dans la bande saharo-sahélienne, ce groupe de cinq pays a réactivé en 2017 son projet de force conjointe, initialement lancée en 2015 avec l’appui de la France. Mais les 414 millions d’euros promis lors d’une conférence internationale en février afin d’équiper cette force de près de 5 000 hommes qui manque cruellement de moyens arrivent au compte-gouttes.

Les engagements « pour l’instant, se matérialisent très lentement », à hauteur de seulement « 10 à 25 % des fonds », a déploré Florence Parly devant la presse, dans l’avion qui la menait vers la capitale sénégalaise.

L’Arabie saoudite, l’un des plus gros contributeurs avec 100 millions d’euros promis, n’a notamment toujours pas livré les équipements prévus. « L’enjeu » du Forum de Dakar, « c’est d’abord de maintenir la priorité sur les opérations de la force conjointe du G5 Sahel » qui « n’est pas équipée comme elle doit l’être », a insisté la ministre française.

La cinquième édition de ce forum international, lancé après le sommet Afrique-France de 2013, accueillera pendant deux jours quelque 500 participants – responsables politiques, chercheurs, représentants d’institutions internationales ou d’organisations non gouvernementales. Il doit s’ouvrir ce lundi matin par le président sénégalais Macky Sall et le ministre français des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, y est attendu mardi.

Florence Parly a parallèlement appelé les pays du G5 Sahel à reprendre leurs opérations conjointes, suspendues depuis juillet en raison de la saison des pluies. « La saison des pluies est en train de se terminer, donc il est important de relancer ces opérations. Certaines sont déjà planifiées », a déclaré la ministre française.

La force conjointe du G5 Sahel a mené six opérations depuis la fin 2017, qui n’ont pas donné lieu à des affrontements avec les groupes djihadistes. Interrogée sur la détérioration de la situation sécuritaire au Burkina Faso, frappé ces derniers mois par de multiples attaques, Florence Parly a reconnu qu’elle suscitait « beaucoup d’inquiétude ». « On prend très au sérieux cette situation », qui a conduit les autorités burkinabées à solliciter à deux reprises en octobre l’intervention de la force française « Barkhane » déployée au Sahel, a rappelé la ministre. La France et le Burkina « travaillent en ce moment à formaliser un cadre » de collaboration entre les deux pays, a-t-elle ajouté.

Tchad : pénurie de légumes sur les étales

Cette pénurie touche plusieurs localités du pays. Et l’un des légumes le plus recherché est l’oignon.

 

Des aliments de base de la cuisine tchadienne tels que l’oignon et certains légumes sont de plus en plus rares dans les marchés de N’Djamena et aux alentours de la capitale, notamment dans la province du Ouaddaï. Leur prix a par ailleurs augmenté.

Cette pénurie des denrées alimentaires est due à des difficultés au niveau de la production de ces légumes. L’oignon demande beaucoup de moyens et de ressources, ce qui décourage les producteurs.

L’eau est la principale cause de cette pénurie, celle-ci n’étant pas accessible en abondance pour la majorité des cultivateurs. Face à la pénurie, des importations parviennent des pays voisins, notamment du Soudan. Le prix élevé des oignons est la conséquence de sa rareté dans certains marchés.

Le Tchad et le Fonds saoudien pour le développement ont signé le 29 octobre 2018 un accord de prêt destiné au financement d’adduction d’eau potable de la ville d’Abéché, au Ouaddaï. L’adduction d’eau devrait permettre d’approvisionner les lieux de consommation d’Abéché, et faire face au manque d’eau dans la ville.