Tchad : Djimet Arabi dément l’information sur la supposée libération de Baba Ladé

Le ministre de la justice Djimet Arabi dément la « fausse information » selon laquelle l’ancien chef rebelle Abdelkader Baba Ladé aurait été libéré de prison.

Abdelkader Baba Ladé reste en prison contrairement a ce qui a été annoncé. L’ancien chef rebelle Abdelkader Baba Ladé n’a pas été libéré de prison.

Une fausse information a circulée qui faisait état de sa libération au cours d’une cérémonie à Moussoro mardi 21 avril 2020. Le ministre de la justice Djimet Arabi a démenti cette information qu’il qualifie de « fake news ».

Le leader du Front populaire pour le redressement (FPR), Baba Laddé a été condamné le 6 décembre 2018 à huit ans de prison ferme par la cour d’appel de N’Djamena, siégeant en session criminelle. Les chefs d’accusation retenus contre lui sont entre autres la détention illégale d’armes et l’association de malfaiteurs.

Tchad : 44 nouvelles intégrations à la fonction publique

Vingt-trois magistrats et de vingt-un attachés d’administration des greffes tous lauréats de l’Ecole nationale de formation judiciaire sont depuis jeudi 26 décembre, des fonctionnaires.

Ils sont désormais intégrés dans le cadre régulier de la magistrature, en qualité de magistrats de 3ème grade, 1er échelon, indice 1700, et dans le cadre régulier du personnel des greffes (administrateurs adjoints des greffes stagiaires, indice 900, et attachés d’administration des greffes stagiaires, 810).

Le ministre de la Justice, chargé des droits humains, Djimet Arabi, a signé jeudi 26 décembre 2019, ces deux arrêtés (n° 100188 et n° 100189) portant intégration de ces 23 magistrats et de 21 attachés d’administration des greffes (francophones et arabophones)

Les intéressés sont mis à la disposition du ministère de la Justice, chargé des droits humains, et doivent prendre service dans un délai n’excédant pas trois mois. Le non-respect du délai entrainera l’annulation d’office de l’intégration.

Magistrats :

Abdel-Aziz Harine (arabe) ;

Abdel-Wahab Haroun Assawi (arabe) ;

Abdel-Sabour Abdoulaye Aya (arabe) ;

Adam Ibrahim Adam (arabe) ;

Ahmat Moussa Siessil ;

Béchir Djidda Abdoulaye (arabe) ;

Beksel Na-Assngar ;

Djibrine Mahamat Hassan (arabe) ;

Hassan Tidjani Hassan Ahmat ;

Hassane Hadjaro Ahmat (arabe) ;

Ibrahim Mahamat Ahmat (arabe) ;

Ibrahim Mikayil Ibrahim (arabe) ;

Issa Souleymane Senoussi (arabe) ;

Malik Zakaria Haggar Issa (arabe) ;

Mahamat Zene Haki Tidjani ;

Mahamat Abdoulaye Ahmat (arabe) ;

Mariam Pascaline ;

Missik Doutoum Abdraman (arabe) ;

Nouralcham Mahamat Zene Aboubakar (arabe) ;

Oulech Maki Mahadi (arabe) ;

Saleh Moussa Ali (arabe).

Personnel des greffes

Administrateurs adjoints des greffes stagiaires

Avocksouma Baba Traore ;

Laba Memadji Clara ;

Mbang Moundou Jean Bosco ;

Mounkada B. Dassidi.

Attachés d’administration des greffes stagiaires

Aicha Souleymane Ibrahim (arabe) ;

Ali Youssouf Bougui ;

Fatimé Zara Ali Adamou (arabe) ;

Guinbe Fernemo ;

Hamad Ousmane Mahamat (arabe) ;

Hawa Mahamat Hassan Tahir (arabe) ;

Hissein Ismail Hissein (arabe) ;

Issa Sougui Moussa ;

Issa Tahir Ahmat ;

Mahamat Zene Oumar Adiker (arabe) ;

Mariam Moussa Saleh (arabe) ;

Miski Mahamat Khalid (arabe) ;

Yankimadji Eveline Nathalie ;

Youssouf Ahmat Djibrine (arabe) ;

Zenaba Ousmane Chérif Mahamat (arabe) ;

Zara Ibrahim Chiguefat (arabe) ;

Zara Abdramane Tahir (arabe).

Tchad : le ministre de la justice fait le bilan de la situation des droits de l’homme dans le pays

Djimet Arabi était le 13 novembre dernier, devant le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies. Cette présentation s’inscrit dans le cadre de son troisième Examen périodique universel (EPU).

 

Djimet Arabi le reconnait. « Qu’il s’agisse de conflits intercommunautaires, de pauvreté, de difficultés d’accès aux services sociaux de base, du réchauffement climatique, des nouvelles menaces sécuritaires, plus particulièrement le terrorisme, toujours est-il que les défis sont nombreux et multiformes », pour le Tchad. Devant le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies, le ministre tchadien de la Justice, chargé des droits humains, a affirmé la volonté du Tchad d’assurer le respect des droits de l’homme à ces citoyens.

Cependant, il rappelle que le pays fait actuellement « face à de multiples foyers de tensions ayant des conséquences désastreuses sur la situation des droits de l’homme ces derniers temps ». Et malgré cette situation, le Pays continue à travailler dur pour le respect et la promotion des droits humains.

D’ailleurs les nouvelles fonctions données à la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), vont permettre d’enregistre bien de progrès dans le cadre de la lutte contre la torture. « Ce sont des avancées notables qui doivent être soutenues par les différents partenaires afin d’éradiquer entièrement ce fléau résultant des années des conflits armés et des dictatures », pense le garde des sceaux.

Le passage du Tchad devant le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies a été salué, du fait d’importants progrès institutionnels réalisés en vue de l’amélioration structurelle de la situation des droits de l’Homme, relève le site de la présidence.

 

 

Tchad : Acheikh Oumar Ibn a été reçu par des ministres

Il s’agit du ministre de l’administration du territoire, de la sécurité publique et de la gouvernance locale et celui de la justice, garde des sceaux chargé des droits humains.

 

Rentré le 4 novembre 2018, Acheikh Oumar Ibn a été reçu ce mercredi 7 novembre 2018 par le ministre de l’administration du territoire, de la sécurité publique et de la gouvernance locale Ahmat Mahamat Bachir et  le ministre de la justice, garde des sceaux chargé des droits humains Djimet Arabi.

Suite à l’amnistie déclarée par le Président de la République à la suite de l’avènement de la 4ème République, Acheikh Oumar Ibn, ancien rebelle exilé hors du pays pendant des décennies est rentré  au pays. Accueilli le 04 novembre dernier, Acheikh Oumar Ibn reçoit aujourd’hui une réquisition de non poursuite signée par le Président de la République, lui garantissant la sécurité et la liberté de circuler. C’est le ministre de la justice, garde des sceaux chargé des droits humains Djimet Arabi qui lui a remis cette réquisition.

L’occasion pour le ministre de l’administration du territoire, de la sécurité publique et de la gouvernance locale Ahmat Mahamat Bâchir, d’appeler d’autres fils du Tchad en exile d’emboiter les pas d’Acheikh Oumar Ibn. « Nous souhaitons un bon retour à la maison à Acheikh et à sa délégation. Nous lançons par ailleurs un appel à tous les frères tchadiens demeurant encore à l’étranger de revenir au pays pour que nous puissions ensemble construire ce beau pays», lance-t-il.

Acheikh se dit ému : « je suis comblé de joie de me retrouver parmi mes frères, amis et collègues sur ma terre natale. Il n’y a pas de plus bonne chose que d’être chez soi. C’est pourquoi, je n’ai souhaité en aucun cas posé une condition pour mon retour au pays. Les conditions, je les poserai avec ma réinsertion ».

Acheikh Ibn-Oumar s’est fait connaitre dans les années 70, d’abord en tant que dirigeant du mouvement étudiant africain en France, puis dans la direction du mouvement révolutionnaire historique tchadien le FROLINAT (Front de libération nationale du Tchad). Ministre des affaires étrangères d’Hissène Habré en 1989-1990, il devient conseiller spécial du président Idriss Déby (1990-1991), après que celui-ci a renversé Habré. Il est ensuite ambassadeur du Tchad aux États-Unis, et haut-représentant auprès des Nations unies (1992-1993). Il rompt ensuite avec Déby et quitte le pays, fin 1994.

Tchad : les magistrats de retour sur les bancs

Ils prennent part depuis le 05 novembre à un atelier sur la vulgarisation de nouvelles dispositions du Code pénal et du Code de procédure pénale.

 

Un atelier organisé par l’Ecole nationale de formation judiciaire, de concert avec le Projet d’appui à la justice au Tchad (PRAJUST II), axé sur la vulgarisation de nouvelles dispositions du Code pénal et du Code de procédure pénale, s’est ouvert ce lundi 5 novembre à Bakara. L’atelier consacre des sessions de formation pour les magistrats.

Les travaux ont été ouverts par le ministre de la Justice, chargé des droits humains, M. Djimet Arabi. Selon Brahim Alkhali, directeur de l’ENFJ, l’objectif recherché est de renforcer les capacités des magistrats et éventuellement de permettre à ceux-ci de se spécialiser dans leur profession.

L’Ambassadeur, chef de Délégation de l’Union européenne au Tchad, Bertrand Soret a relevé « l’école nationale a un rôle primordial jouer pour contribuer à améliorer la qualité de la justice rendue et à rendre la justice fonctionnelle, indépendante, et impartiale ».

Pour sa part, le ministre de la Justice, DJimet Arabi, a déclaré que « l’atelier de vulgarisation des deux codes est une illustration de cette politique volontariste du gouvernement de la 4ème République ».

Tchad : Baba Laddé transféré à N’Djamena pour être soigné et jugé

C’est qu’a annoncé le ministre tchadien de de la justice hier 16 aout lors d’une sortie médiatique.

 

L’ex-chef rebelle tchadien Abdelkader Baba Laddé, emprisonné depuis 2015 dans son pays, sera bientôt jugé, a indiqué le ministre de la Justice, indiquant qu’il serait transféré d’une prison du centre vers N’Djamena pour son jugement et des soins.

« Des dispositions sont déjà prises pour son évacuation sur N’Djamena pour des soins, et dans le même temps, son dossier est prêt pour un jugement », a indiqué jeudi à  le ministre de la Justice Djimet Arabi.

L’inquiétude était grandissante à propos de son état de santé, après son transfert d’une prison du nord du pays à une autre, à 300km de N’Djamena, selon le représentant tchadien de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), Dobiang Assingar.

« Baba Laddé est très malade et vomit du sang dans son lieu de détention, à la maison d’arrêt de Moussoro », dans le centre-ouest du Tchad, a indiqué M. Assingar, qualifiant son état de santé de « critique ».

Entré en rébellion au Darfour en 1998, Baba Laddé – « père de la brousse » en peul – arrive en Centrafrique en 2008 où il disait vouloir « libérer les peuls », des éleveurs de bétail transhumants.

A l’époque, Baba Laddé était épaulé en Centrafrique par Ali Darassa, désormais chef d’un des principaux groupes armés qui sévissent dans les provinces centrafricaines, le groupe Union pour la paix en Centrafrique (UPC).

Revenu au Tchad en 2013 comme conseiller du Premier ministre, il s’exile à nouveau puis devient préfet du département de Grande Sido (sud) en 2014 avant d’être démis de ses fonctions et de se réfugier en Centrafrique.

Arrêté en décembre 2014 par les Casques bleus de la Minusca en Centrafrique, Baba Laddé a été extradé vers le Tchad en janvier 2015 et inculpé de dix chefs d’accusation dont détention illégale d’armes, association de malfaiteurs, incendie volontaire et viols.