Tchad : réunion sur le système éducatif tchadien

La rencontre a eu lieu hier 09 janvier et a été présidé par le ministre Secrétaire général de la présidence Kalzeubé Payimi Deubet en présence des acteurs du secteur de l’éducation.

 

 

Le Ministre d’Etat, Ministre Secrétaire général de la Présidence de la République, Kalzeubé Payimi Deubet, a réuni autour de lui le 09 janvier dernier ministres et cadres des départements ministériels concernant l’éducation, Conseillers du Chef de l’Etat, représentants des partenaires techniques, financiers et sociaux. Il était question au cours de cette rencontre de parler du système éducatif.

Ces acteurs de l’éducation tchadienne ont ainsi pu faire le point du secteur, au terme du 1er trimestre de l’année scolaire. Il en ressort que la machine de l’éducation est bien en marche, en dépit des contraintes récurrentes. Le ministre Aboubakar Assidick Tchoroma a d’ailleurs appelé à voir ces contraintes comme des défis à relever.

Selon le site de la présidence, pour ce qui est « des mesures à appliquer dans l’immédiat, les efforts sont également mobilisés pour la bonne conduite des reformes dont certaines ont abouti à la création des académies. Académies qui, aux yeux du ministre d’Etat Kalzeubet Payimi Deubet, exigent beaucoup de sacrifice en vue de leur opérationnalisation pour le grand bien de l’école tchadienne. De ces réformes, les partenaires attendent aussi une décentralisation du système éducatif. Hans Rudolf Felber de la coopération suisse, y voit un moyen de faire évoluer les indicateurs de performances dans le sens souhaité ».

Kalzeubet Payimi Deubet s’est dit disposé à une rencontre avec les syndicalistes afin de faire la lumière sur le problème de « l’interminable recensement de l’Inspection générale d’Etat ». Pour le ministre ce dialogue est la solution qui pourrait conduire « à un pacte social durable sans lequel il serait difficile de consolider les acquis et de relever les défis liés au changement de paradigme qu’exige une école de qualité ».

 

 

Tchad : le SWEED offre 19 voitures au ministère de la santé

Le don a été remis au ministère tchadien ce mercredi 09 janvier 2019.

 

Le ministère de la Santé publique a bénéficié, ce mercredi 9 janvier, d’un don de 19 véhicules de la part de la coopération SWEED (Sahel Women Empowerment and Demographic Dividend Project ou Autonomisation des Femmes et Dividende Démographique au Sahel, en français) dans le cadre de l’autonomisation de la femme et du dividende démographique.

Ces véhicules sont composés entre autres de 7 bus de transports des élèves des écoles de santé, de 5 Hardtop et de 7 Toyota Hilux. La cérémonie de réception de ces véhicules a été présidée par le secrétaire d’Etat à l’Economie et à la Planification du développement, Hissein Tahir Sougoumi.

Ce projet qui couvre six pays (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, Mauritanie et Tchad) a été créé le 18 avril 2015. Il a pour principal objectif d’accélérer la transition démographique (réduction du taux de fécondité et de la mortalité infantile) et déclencher le dividende démographique (croissance économique) et la réduction des inégalités entre les sexes dans la région du Sahel.

Tchad : l’ONAJES finance 36 jeunes de Goz Beida

Le gouvernement compte à travers ce financement d’un montant total de 36 millions de Francs CFA, lutter contre le chômage et la pauvreté dans cette partie du pays.

 

Le ministère de la Promotion des jeunes, des Sports et de l’Emploi, à travers le fond national d’appui à la jeunesse et aux sports (ONAJES) a octroyé des financements à des jeunes formés en entrepreneuriat, à Goz Beida dans la province du Sila. L’objectif est de lutter contre le chômage et la pauvreté.

Au total, ils sont 36 jeunes de la province du Sila à avoir été retenus après une formation en entrepreneuriat. Ils ont reçu un financement d’un montant total de 36 millions de Francs CFA, après avoir signé une convention qui précise les échéances de remboursement.

Les jeunes ont bénéficié d’une session de sensibilisation et d’information sur les mécanismes d’accès aux financements. L’une des bénéficiaires du financement, Aché Hassan, a remercié les autorités pour la création d’une structure œuvrant pour la promotion des jeunes.

Le coordonnateur général adjoint de l’ONAJES, Charfadine Abdelkérim a encouragé les bénéficiaires à tout mettre en œuvre pour la réussite de leurs projets.

Pour sa part, le secrétaire général de la province du Sila, Oumarou Sanda Makachi, a invité les bénéficiaires à respecter les échéances de remboursement. « L’argent c’est un diable, mais soyez le marabout qui saura lutter contre ce diable. Je vous exhorte et je vous recommande à faire bon usage de ce financement », a-t-il déclaré.

Le directeur général adjoint du ministère de la Promotion des jeunes, des Sports et de l’Emploi, a exhorté les parents à jouer le rôle de facilitateur dans la mise en œuvre des projets de leurs enfants.

L’ONAJES octroi de crédits sans taux d’intérêt et finance des activités et projets ainsi que des études susceptibles de faire évoluer la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes et le monde sportif au Tchad.

Tchad : le gouverneur d’Ouaddaï a rendu visite aux services de douane et de la STE d’Abéché

Il était question pour l’administrateur de la province de venir toucher du doigt les réalités de travail des agents de ses entreprises.

 

Le gouverneur de la province du Ouaddaï, Ramadan Erdebou a fait ce mardi 8 janvier une visite inopinée à la douane de la ville d’Abéché et à la société d’électricité. Le gouverneur a souhaité s’enquérir des conditions de travail des agents de la douane, et du fonctionnement de la société d’électricité.

Le chef du bureau de douane d’Abéché, Abdramane Mahamat Tolli, et les différents chefs de services ont énuméré les difficultés que rencontre leurs services, notamment la fraude qui constitue un obstacle au recouvrement des recettes douanières.

Des orientations ont été données par le gouverneur pour améliorer les recettes. Il a mis en garde les responsables de la douane afin de mettre fin au recrutement de bénévoles et à la création anarchique de postes de contrôles.

Dans les locaux de la société d’électricité, le chef de réseau, Abdoulaye Abdelmountalib a expliqué au gouverneur les difficultés rencontrées par la société. « La société fonctionne avec un seul groupe électrogène de 1 Méga qui n’a pas de capacité suffisante pour couvrir les besoins de la ville en électricité », a-t-il relevé. Ainsi, l’électricité est partagée dans la ville de 8 heures du matin à minuit, selon un programme établi par la société. Le reste du temps, la société fait des entretiens et contrôle le fonctionnement des appareils.

Le chef de réseau a sollicité l’intervention du gouverneur afin de faire réparer les trois autres groupes tombés en panne.

Tchad : Idriss Deby a reçu le ministre nigérian de la Défense

C’était au cours de son séjour à Am-Djarass. La rencontre entre les deux hommes a porté essentiellement sur les attaques de Boko Haram.

 

C’est hier que le couple présidentiel a rejoint la capitale tchadienne N’Djamena. En effet, depuis quelques semaines déjà, le Chef de l’Etat et son épouse séjournaient dans la localité de Am-Djarass. Durant séjours, Idriss Deby n’a pas stoppé ses activités. C’est ainsi qu’il a eu une rencontre avec le ministre nigérian de la Défense, Mansur Muhammed Dan-Ali.

Le principal sujet au centre de la discussion entre les deux hommes était la recrudescence des activités de Boko Haram dans le Bassin du Lac Tchad.  Cette question a fait l’objet récemment de deux sommets extraordinaires des pays membres de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) à Abuja et à N’Djaména.

Malgré les mesures prises lors de ces sommets, les attaques de la secte islamique non pas baissées. Au contraire. Et les conséquences directes de ses assauts dans le nord du Nigeria et à l’extrême-nord du Cameroun, sont les vagues de réfugiés qui affluent depuis quelques temps dans le pays.

C’est donc « dans l’optique d’étouffer la nébuleuse Boko-Haram dans son dernier retranchement que le ministre nigérian de la Défense, le général Mansur Muhammed Dan-Ali a fait le déplacement d’Am-Djarass pour rencontrer le Chef de l’Etat Idriss Deby Itno », peut-on lire sur le site de la présidence tchadienne.

 

 

Tchad : le ministre de la santé a donné les priorités de 2019

Aziz Mahamat Saleha eu une rencontre hier 08 janvier avec les cadres et autres agents de son département ministériel.

 

2019 sera une année remplie pour le ministère de la santé du Tchad. En effet au cours de la rencontre qu’il a eu hier avec ses collaborateurs, le ministre de la santé Aziz Mahamat Saleh a énoncé les différents objectifs qu’ils devront atteindre cette année.

Ainsi pour cette année 2019 donc le ministère tchadien de la santé se donne comme priorités d’atteindre 80% pour ce qui est des enfants en âge d’être vaccinés ; de réaliser la carte sanitaire qui pour le ministre, est la base du fonctionnement du ministère et d’établir une liste nationale de médicaments.

En plus de ça, ce département ministériel entend de transformer les Pharmacies Provinciales d’Approvisionnement des 23 Provinces du Pays, des succursales de la Centrale Pharmacie d’Achat. Il compte également revoir le plan de carrière du personnel du ministère de la Santé tout en accélérant la signature du texte y afférant d’ici à la fin de mois.

2019 verra aussi la création d’une police sanitaire ; la finalisation et l’équipement de 32 centres de santé et 10 hôpitaux. Et pour mener à bien toutes ces entreprises, le ministre Aziz Mahamat Saleh, prévoit de faire une évaluation des ressources financières par direction. Ceci permettra d’opérer une bonne coordination des financements intérieurs et extérieurs.

 

 

Tchad : des enfants de la rue d’Abéché veulent revenir en famille

Auparavant, la mairie venait en aide à ces jeunes enfants de la rue pour les accompagner à traverser leurs différentes difficultés.

 

A Abéché, les enfants de la rue ont accepté de s’exprimer. Ils ont entre 8 et 24 ans. Ce soir-là, ils sont près de la rue principale du grand marché. Ils trainent dans les rues en groupe, une vingtaine, arpentent les marchés et marchent jusqu’à tard le soir. Ils ne sont pas considérés par la société et délaissés par leurs parents. Leurs parents refusent catégoriquement de les prendre en charge et de les accepter au sein du domicile, car ils consomment des substances prohibées par la société.

Abdelmountalib Abdelrassoul Abdoulaye explique ne pas avoir rencontré de difficultés particulières au sein de son domicile, mais que ça fait sept ans qu’il n’a pas vu sa famille. « Ca fait aujourd’hui presque 7 ans que je n’ai pas vu ma famille. J’ai laissé, je suis parti. Ma mère est là, mais pas ici. Mon père est mort. Moi je fume, eux ne veulent pas que je fume. C’est à cause de ça qu’ils se sont fâchés de moi et ils m’ont laissé. Moi aussi je l’ai abandonnés et je suis venu rester ici », explique-t-il d’un ton sec.

Pourtant, Abdelmountalib a des remords. Il a envie d’abandonner la cigarette et de retourner auprès des siens vivre comme auparavant. « J’ai cette envie, j’en ai envie », assure-t-il.

Hassan Hissein, un autre jeune du même groupe, tente d’expliquer les raisons de son départ. « Moi je suis parti comme ça seulement et je suis tombé malade. J’ai fait un accident et je ne pouvais rien faire ». Ses parents sont là, mais le rejettent à cause de la cigarette. « Ils m’ont oublié et moi aussi je les ai abandonnés ».

Pour se nourrir, ces jeunes restent parfois près des vendeuses dans les marchés. Lorsqu’un voyageur s’arrête pour s’alimenter, les jeunes sont aux aguets et espèrent récupérer de la nourriture restante, par exemple du riz, de la boule, de la bouillie, et bien d’autres choses à manger.

Au cours de la journée, le groupe se disperse, avant de se retrouver le soir. Certains admettent survivre grâce au vol, d’autres peinent à cacher leur addiction pour l’alcool.

Auparavant, la mairie venait en aide à ces jeunes enfants de la rue pour les accompagner à traverser leurs différentes difficultés. L’un d’entre eux nous explique qu’aucune aide de l’Etat ne leur parvient aujourd’hui. Ils se débrouillent pour se mettre à manger sous la dent. L’enfant de la rue ne doit pas être considéré comme un raté éducatif, il mérite des conseils et un encadrement qui vont le guider dans sa vie.

Tchad : chef du canton Dar Assala appelle à la paix

Dans un récent communiqué, il demande aux populations ouaddaïens et arabes qu’un conflit oppose de dialoguer.

 

Le chef de canton de Dar Assala, Alcharif Ousman Hissein Albarri a affirmé sa solidarité et sa compassion aux familles des victimes dans le conflit entre les orpailleurs ouaddaïens et arabes, selon un communiqué.

Il a exhorté les deux communautés frères à privilégier le dialogue car, « au-delà de nos différences, nous sommes avant tout des musulmans donc des frères ; des frères dans la religion mais aussi dans la nationalité, car nous sommes tous des tchadiens ».

Le canton de Dar Assala demande aux sultans et chefs de cantons de s’impliquer dans la résolution de ces conflits dans cette partie du pays afin d’apporter une solution globale et définitive pour que les deux communautés retrouvent la paix et vivent en harmonie.

« Nous devons aussi rappeler que les contraintes des nouvelles prérogatives de la chefferie traditionnelle au sein de la 4ème République obligent celle-ci à s’assumer encore plus », selon le chef de canton de Dar Assala.

G5 Sahel : un soutien de 40 millions de la Chine

Ce pays vient d’émettre un premier chèque de 300 millions de yuans chinois soit environ 25 milliards 51 millions de francs CFA à la force militaire.

 

La Chine tient ses promesses. Le pays d’Asie vient de faire un chèque de un premier chèque de 300 millions de yuans soit un peu plus de 25 milliards 51 millions de francs CFA en direction de la force militaire conjointe G5 Sahel. C’est le ministre des affaires étrangères, Wang Yi qui en a fait l’annonce le 04 janvier dernier à Ouagadougou au Burkina Faso.

A côté de ce chèque, le gouvernement chinois promet également un appui en matériels et équipements destinés à la lutte contre le terrorisme. Wang Yi a également a annoncé un soutien financier de 1,5 millions de dollars  au secrétariat permanent du G5 Sahel.

La Chine va financièrement accompagner les 5 pays membres du G5 Sahel à lutter contre le terrorisme, comme l’avait assuré le président Xi Jinping l’an dernier. Le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi a annoncé un autre soutien financier de 1,5 millions de dollars soit 858 millions 255 milles au secrétariat permanent du G5 Sahel.

Le G5 Sahel ou « G5S » est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité, créé lors d’un sommet du 15 au 17 février 2014 par cinq États du Sahel : Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad. Il s’est doté d’une convention signée le 19 décembre 2014 et le siège de son secrétariat permanent est en Mauritanie. Le poste de secrétaire permanent est confié au Niger.

 

 

Tchad : couvre-feu dans la province du Borkou

Il a été décrété par le gouverneur de la province, Daoud Ahmat Béchir, et ne concerne que les voitures.

 

Il est désormais impossible à tous véhicules de sortir de la province du Borkou à partir de 18 heures. En effet le gouverneur de cette province vient de décider d’un couver feu les concernant. Ils pourront cependant continuer à circuler librement à l’intérieur des villes du Borkou. La sécurité a également été renforcée dans cette partie du pays.

La raison de cette décision est l’interception d’un convoi de plusieurs civils qui se dirigeait vers la Libye la semaine dernière. Ce convoi a été arrêté aux environs de 3 heures du matin, par une patrouille de la légion de la gendarmerie n°2 du Borkou, à 35 km à la sortie nord de Faya.

Les 50 personnes dont 10 femmes avec des nourrissons qui constituaient le convoi de trois voitures, ont été présentées au gouverneur de la province, Daoud Ahmat Béchir. Ce dernier en a profité pour féliciter les forces de défense et de sécurité pour leur travail. « Malgré les interdictions prises par les autorités, certains individus de mauvaise foi viennent à l’encontre de ces maximes Républicaines », affirme l’administrateur.

Les individus arrêtés ont été interrogés par des officiers de police judiciaire. Plusieurs d’entre eux pourraient être traduits en justice.