Tchad : le ministre de la santé a donné les priorités de 2019

Aziz Mahamat Saleha eu une rencontre hier 08 janvier avec les cadres et autres agents de son département ministériel.

 

2019 sera une année remplie pour le ministère de la santé du Tchad. En effet au cours de la rencontre qu’il a eu hier avec ses collaborateurs, le ministre de la santé Aziz Mahamat Saleh a énoncé les différents objectifs qu’ils devront atteindre cette année.

Ainsi pour cette année 2019 donc le ministère tchadien de la santé se donne comme priorités d’atteindre 80% pour ce qui est des enfants en âge d’être vaccinés ; de réaliser la carte sanitaire qui pour le ministre, est la base du fonctionnement du ministère et d’établir une liste nationale de médicaments.

En plus de ça, ce département ministériel entend de transformer les Pharmacies Provinciales d’Approvisionnement des 23 Provinces du Pays, des succursales de la Centrale Pharmacie d’Achat. Il compte également revoir le plan de carrière du personnel du ministère de la Santé tout en accélérant la signature du texte y afférant d’ici à la fin de mois.

2019 verra aussi la création d’une police sanitaire ; la finalisation et l’équipement de 32 centres de santé et 10 hôpitaux. Et pour mener à bien toutes ces entreprises, le ministre Aziz Mahamat Saleh, prévoit de faire une évaluation des ressources financières par direction. Ceci permettra d’opérer une bonne coordination des financements intérieurs et extérieurs.

 

 

Tchad : des enfants de la rue d’Abéché veulent revenir en famille

Auparavant, la mairie venait en aide à ces jeunes enfants de la rue pour les accompagner à traverser leurs différentes difficultés.

 

A Abéché, les enfants de la rue ont accepté de s’exprimer. Ils ont entre 8 et 24 ans. Ce soir-là, ils sont près de la rue principale du grand marché. Ils trainent dans les rues en groupe, une vingtaine, arpentent les marchés et marchent jusqu’à tard le soir. Ils ne sont pas considérés par la société et délaissés par leurs parents. Leurs parents refusent catégoriquement de les prendre en charge et de les accepter au sein du domicile, car ils consomment des substances prohibées par la société.

Abdelmountalib Abdelrassoul Abdoulaye explique ne pas avoir rencontré de difficultés particulières au sein de son domicile, mais que ça fait sept ans qu’il n’a pas vu sa famille. « Ca fait aujourd’hui presque 7 ans que je n’ai pas vu ma famille. J’ai laissé, je suis parti. Ma mère est là, mais pas ici. Mon père est mort. Moi je fume, eux ne veulent pas que je fume. C’est à cause de ça qu’ils se sont fâchés de moi et ils m’ont laissé. Moi aussi je l’ai abandonnés et je suis venu rester ici », explique-t-il d’un ton sec.

Pourtant, Abdelmountalib a des remords. Il a envie d’abandonner la cigarette et de retourner auprès des siens vivre comme auparavant. « J’ai cette envie, j’en ai envie », assure-t-il.

Hassan Hissein, un autre jeune du même groupe, tente d’expliquer les raisons de son départ. « Moi je suis parti comme ça seulement et je suis tombé malade. J’ai fait un accident et je ne pouvais rien faire ». Ses parents sont là, mais le rejettent à cause de la cigarette. « Ils m’ont oublié et moi aussi je les ai abandonnés ».

Pour se nourrir, ces jeunes restent parfois près des vendeuses dans les marchés. Lorsqu’un voyageur s’arrête pour s’alimenter, les jeunes sont aux aguets et espèrent récupérer de la nourriture restante, par exemple du riz, de la boule, de la bouillie, et bien d’autres choses à manger.

Au cours de la journée, le groupe se disperse, avant de se retrouver le soir. Certains admettent survivre grâce au vol, d’autres peinent à cacher leur addiction pour l’alcool.

Auparavant, la mairie venait en aide à ces jeunes enfants de la rue pour les accompagner à traverser leurs différentes difficultés. L’un d’entre eux nous explique qu’aucune aide de l’Etat ne leur parvient aujourd’hui. Ils se débrouillent pour se mettre à manger sous la dent. L’enfant de la rue ne doit pas être considéré comme un raté éducatif, il mérite des conseils et un encadrement qui vont le guider dans sa vie.

Tchad : chef du canton Dar Assala appelle à la paix

Dans un récent communiqué, il demande aux populations ouaddaïens et arabes qu’un conflit oppose de dialoguer.

 

Le chef de canton de Dar Assala, Alcharif Ousman Hissein Albarri a affirmé sa solidarité et sa compassion aux familles des victimes dans le conflit entre les orpailleurs ouaddaïens et arabes, selon un communiqué.

Il a exhorté les deux communautés frères à privilégier le dialogue car, « au-delà de nos différences, nous sommes avant tout des musulmans donc des frères ; des frères dans la religion mais aussi dans la nationalité, car nous sommes tous des tchadiens ».

Le canton de Dar Assala demande aux sultans et chefs de cantons de s’impliquer dans la résolution de ces conflits dans cette partie du pays afin d’apporter une solution globale et définitive pour que les deux communautés retrouvent la paix et vivent en harmonie.

« Nous devons aussi rappeler que les contraintes des nouvelles prérogatives de la chefferie traditionnelle au sein de la 4ème République obligent celle-ci à s’assumer encore plus », selon le chef de canton de Dar Assala.

G5 Sahel : un soutien de 40 millions de la Chine

Ce pays vient d’émettre un premier chèque de 300 millions de yuans chinois soit environ 25 milliards 51 millions de francs CFA à la force militaire.

 

La Chine tient ses promesses. Le pays d’Asie vient de faire un chèque de un premier chèque de 300 millions de yuans soit un peu plus de 25 milliards 51 millions de francs CFA en direction de la force militaire conjointe G5 Sahel. C’est le ministre des affaires étrangères, Wang Yi qui en a fait l’annonce le 04 janvier dernier à Ouagadougou au Burkina Faso.

A côté de ce chèque, le gouvernement chinois promet également un appui en matériels et équipements destinés à la lutte contre le terrorisme. Wang Yi a également a annoncé un soutien financier de 1,5 millions de dollars  au secrétariat permanent du G5 Sahel.

La Chine va financièrement accompagner les 5 pays membres du G5 Sahel à lutter contre le terrorisme, comme l’avait assuré le président Xi Jinping l’an dernier. Le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi a annoncé un autre soutien financier de 1,5 millions de dollars soit 858 millions 255 milles au secrétariat permanent du G5 Sahel.

Le G5 Sahel ou « G5S » est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité, créé lors d’un sommet du 15 au 17 février 2014 par cinq États du Sahel : Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad. Il s’est doté d’une convention signée le 19 décembre 2014 et le siège de son secrétariat permanent est en Mauritanie. Le poste de secrétaire permanent est confié au Niger.

 

 

Tchad : couvre-feu dans la province du Borkou

Il a été décrété par le gouverneur de la province, Daoud Ahmat Béchir, et ne concerne que les voitures.

 

Il est désormais impossible à tous véhicules de sortir de la province du Borkou à partir de 18 heures. En effet le gouverneur de cette province vient de décider d’un couver feu les concernant. Ils pourront cependant continuer à circuler librement à l’intérieur des villes du Borkou. La sécurité a également été renforcée dans cette partie du pays.

La raison de cette décision est l’interception d’un convoi de plusieurs civils qui se dirigeait vers la Libye la semaine dernière. Ce convoi a été arrêté aux environs de 3 heures du matin, par une patrouille de la légion de la gendarmerie n°2 du Borkou, à 35 km à la sortie nord de Faya.

Les 50 personnes dont 10 femmes avec des nourrissons qui constituaient le convoi de trois voitures, ont été présentées au gouverneur de la province, Daoud Ahmat Béchir. Ce dernier en a profité pour féliciter les forces de défense et de sécurité pour leur travail. « Malgré les interdictions prises par les autorités, certains individus de mauvaise foi viennent à l’encontre de ces maximes Républicaines », affirme l’administrateur.

Les individus arrêtés ont été interrogés par des officiers de police judiciaire. Plusieurs d’entre eux pourraient être traduits en justice.

La CEMAC condamne la tentative de coup d’Etat au Gabon

Dans un communiqué rendu publique le 07 janvier, le Président en exercice de la CEMAC, le Président tchadien Idriss Deby a condamné « fermement cette action ».

 

La Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale (CEMAC) est contre le coup de force qui a eu lieu hier 07 janvier au Gabon. Ainsi donc le Président en exercice de la communauté a publié une un communiqué dans lequel il « condamne fermement cette action »

Idriss Deby puisqu’il s’agit de lui « rappelle que tout changement anticonstitutionnel ou toute  prise de pouvoir par les armes constitue une aberration et une violation des principes  fondateurs de l’Union Africaine ».

Il salut néanmoins « la prompte réaction des loyales forces de défenses et de sécurité gabonaises qui ont mis en échec cette visée subversive ».

En effet, après intervention des forces de sécurité huit des militaires qui avaient pris le contrôle de la Radio Télévision nationale à Libreville hier matin, ont été interpellés et deux autres tués.

Idriss Deby apporte donc son soutien et celui de toute la communauté de la CEMAC au peuple gabonais.

Tchad : l’ANIE se fait connaitre auprès du public

L’Agence nationale d’investissements et d’exportations (ANIE) a organisé le 4 janvier une journée d’information et de sensibilisation à Abéché.

 

L’Agence nationale d’investissements et d’exportations (ANIE) a organisé le vendredi 4 janvier une journée d’information et de sensibilisation à Abéché, dans la province du Ouaddaï, afin d’amener les opérateurs économiques à mieux cerner la mission de l’Agence.

La journée a été lancée par le secrétaire général de la province du Ouaddaï qui a salué l’engagement et les efforts constants du gouvernement afin d’impulser une dynamique d’assainissement et d’attractivité du climat des affaires au Tchad.

La rencontre vise à renforcer les opérateurs économiques sur la nécessité de créer des entreprises afin de rehausser l’économie dans la province du Ouaddaï.

Le directeur général de l’ANIE, Mahamat Nour Helimi a souligné que la création de l’Agence contribue à la promotion des activités industrielles, commerciales et artisanales. Il a insisté sur l’importance du guichet unique à Abéché.

« Le gouvernement s’est engagé dans des réformes profonde en matière de procédure de création d’entreprises, d’accès aux financements et aux crédits, de transactions des investisseurs, d’allègement des formalités pour l’obtention du permis de construire, ainsi que des charges fiscales et douanières. La charte nationale des investissements constitue l’élément central de cette dynamique des investissements », a-t-il expliqué.

La coordination du guichet unique au sein de l’ANIE a pour mission de permettre aux opérateurs économiques de créer leurs entreprises en toute facilité. Le guichet unique est le seul lieu pour accomplir toutes les formalités de création d’entreprises. Un film sur les opportunités d’affaires au Tchad a été diffusé aux participants.

Humour: le tchadien Kartsym distingué au Niger

L’humoriste a reçu le 05 janvier dernier, le prix d’honneur lors du festival « AUREVOIR 2018 ».

 

L’artiste Dillapao symphor alias Kartsym a participé, le 05 janvier 2019, à la première édition du festival « AUREVOIR 2018 » organisée à Niamey au Niger. A cette occasion, il a reçu la distinction d’honneur, le seul prix de l’événement décerné par le comité d’organisation.

« Je suis simplement ému, par cette distinction qui vient booster ma motivation à  aller plus loin dans mes projets pour le développement de l’humour au Tchad.  Cette distinction renforce le réseau que j’ai pu créer  avec beaucoup d’artistes humoristes africains  et des plateformes auxquelles j’adhère. C’est simplement un pas dans ma carrière  et ma vie l’humoriste », exprime Kartsym s’agissant de ses sentiments quant à la distinction. Pour lui, cette distinction témoigne de l’hospitalité, de la générosité  et de la bienveillance du peuple nigérien  à  son égard et à  l’égard du Tchad en général.

« J’ai pris des résolutions de traquer des distinctions internationales en 2019 pour ma carrière  et mes projets,  et je crois que c’est le début d’un rêve  qui se concrétise.  Je compte aller plus » nous confie l’international humoriste tchadien.

« AUREVOIR  2018 » est un festival international d’humour initié par une maison de production nigérienne. Cette première édition a vu la participation des quelques grands noms de l’humour de la Côte  d’Ivoire,  du Burkina,  du  Mali,  du Nigeria,  du Niger et du Tchad.

Kartsym commence à manier l’humour sur une scène en 2007 avec la troupe théâtrale  « Les initiés de la maison de culture Maoundoe Naindouba de Moundou ». Un an après, la troupe est dissoute mais Kartsym découvre le Jamel Comedy Club et ce programme devient sa source d’inspiration principale. Il se lance alors dans le stand up. Il enregistre sa première comédie audio en 2012 : «Le multilinguisme» ; une  comédie sur fond de balafon qui brise officiellement l’ethnophobie au Tchad. Le succès est total.

En 2013, Kartsym remporte le prix du Meilleur humoriste décerné par l’université de Ndjamena. Il enregistre d’autres comédies comme «La nouvelle constitution», «Bonne année», « Communicateur de formation ». Il est ainsi le premier humoriste tchadien à entrer au célèbre Parlement du rire en novembre 2016.

La Libye lance des mandats d’arrêt contre 22 rebelles tchadiens

Le pays a également émis des mandats d’arrêt contre neuf soudanais et six Libyens. Ceux-ci sont accusés d’avoir attaqué  des installations pétrolières libyennes.

 

Au total, c’est 37 mandats d’arrêt qui ont été émis par le gouvernement libyen. Ces mandant ont été lancé à contre 22 rebelles tchadiens, neuf rebelles soudanais et six rebelles libyens. Il leur est reprochée, leur implication dans des attaques contre des installations pétrolières dans l’est libyen en 2018 et contre la base aérienne de Tamenhant, à 500 km au sud de la capitale, Tripoli, qui avait fait plus de 140 morts en 2017.

Toutefois, le communiqué annonçant ces mandants d’arrêt, précise que les Libyens mis en cause dans cette affaire n’ont pas agi eux-mêmes. Ils « ont fait appel à des éléments des oppositions soudanaise et tchadienne » pour perpétrer ces attaques. En résumé, se sont eux les « cerveaux » de l’affaire. Les autres sont juste des exécutants.

Toujours selon ce communiqué, plusieurs chefs rebelles tchadiens seraient présents dans le sud de la Libye. Donc le contact entre les Libyens et eux est facile.

Notons également que, Depuis leur émission, des copies de ces mandants d’arrêts circulent sur les medias et réseaux sociaux.

 

Diplomatie : le Tchad condamne le « coup de force » au Gabon

Le ministre Tchadien des Affaires Etrangères Chérif Mahamat Zene a posté un twitte ce matin, dans lequel il donne la position du pays face à cette situation.

 

« Le Tchad condamne avec fermeté le coup de force en cours au Gabon contre les institutions de l’Etat, et appelle tous les acteurs politiques gabonais à régler leur différend dans le respect de l’ordre constitutionnel en place » peut-on lire dans un twitte poste ce matin par le Ministre des Affaires Étrangères, Chérif Mahamat Zene.

En effet, très tôt ce matin (aux environs de 4 heures), des militaires ont pris le contrôle de l’antenne sur la radio nationale gabonaise pour lire un communiqué. Ils ont ainsi annoncé vouloir mettre en place dans les prochaines heures un « conseil national de la restauration ».

https://twitter.com/Cherif_MZ/status/1082216693756096512

Cependant depuis environ 11 heures ce jours, le porte-parole du gouvernement gabonais a annoncé « la situation sous contrôle » et surtout l’arrestation des mutins ayant pris part à ce « coup de force ».

Selon RFI, c’est un lieutenant de la Garde républicaine, le lieutenant Ondo Obiang Kelly, qui a lu le communiqué. Il se proclame préalablement « président du Mouvement patriotique des jeunes des forces de défense et de sécurité du Gabon (MPJFDS) ».

Se disant déçus par le message adressé par Ali Bongo au peuple Gabonais le 31 décembre, ils ont demandé dans leur message à certaines personnalités à se rendre à l’Assemblée nationale. C’est le cas notamment de l’ancien commandant de la Garde républicaine, le général Ntumpa Lebani, le président actuel du Sénat, des syndicalistes, des membres de la société civile, des chefs des mouvements de jeunesse de partis politiques d’opposition, et même du clergé.