Un atelier des experts de la CBLT sur l’eau se tient au Tchad

Il s’est ouvert ce mercredi 25 août à N’Djamena, un atelier de deux jours sur la  restructuration et de redynamisation du réseau d’acteurs de l’eau, de la sécurité et de la paix dans le bassin du Lac-Tchad

 

Les experts, des pays membre de Commission du bassin du Lac-Tchad (CBLT),  venus de la RCA, le Cameroun, le Burkina Faso, le Niger et le Nigeria sont à N’’Djamena pour passer au peigne fin, les maux entravent bon fonctionnement en vue d’en tirer des solutions. Les travaux Ils vont se pencher sur la : « Restructuration et de redynamisation du réseau d’acteurs de l’eau, de la sécurité et de la paix dans le bassin du Lac-Tchad ».

Le maire de la ville de N’Djaména à travers sa représentante, Mme Joëlle Madibé a laissé entendre que l’atelier : « fera ressortir des axes de réflexion qui le feront grandir et débattre sur les questions liées au mécanisme de plaidoyer auprès des décideurs. Un document sera produit à ce sujet pour traduire les actes de cette rencontre »

Le coordonnateur de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), Tapsoba Ludovic rappelle que : « l’eau est une ressource limitée et vulnérable qui est indispensable à la vie, au développement et à l’environnement. C’est un principe que nous connaissons bien et qui s’avère être un défi que nos population rurales et urbaines relèvent quotidiennement tant bien que mal »

« La maîtrise de l’eau et son utilisation constituent dès lors, l’une de ces questions majeures devenues aujourd’hui un défi majeur à toutes les échelles d’un pays ou d’un bassin hydrographique », poursuit-il.

Donnant le coup d’envoi des travaux, le ministre de l’Hydraulique urbaine et rurale,  Alio Abdoulaye Ibrahim demande de : « négocier et s’entendre sur des principes directeurs, notamment comment mettre en œuvre des grandes réflexions susceptibles d’entraîner des effets positifs significatifs transfrontaliers dans le bassin avec l’accord de tous. Et comment mettre en œuvre les ouvrages d’intérêt commun pour partager les coûts et les bénéfices y afférents »

 

Transition au Tchad : l’envoyé spécial de la CBLT reçu à N’Djamena

Le Président du Conseil militaire de transition, a accordé une audience à l’Ambassadeur Babagana Kingibé, Envoyé Spécial de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT)

La rencontre a eu lieu le 05 août 2021 au Palais présidentiel. l’Ambassadeur nigérian  Babagana Kingibé, Envoyé Spécial de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) pour le suivi de la transition au Tchad est à sa deuxième rencontre avec le Président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Deby. Fin connaisseur des relations mutuellement avantageuses entre le Tchad et le Nigéria, le diplomate Babagana Kingibé est à N’Djaména au nom de la CBLT et pour le compte de la CBLT à l’effet d’aider le peuple tchadien en général et le Conseil militaire de transition en particulier à mener à bon port, la transition en cours. Les discussions se sont déroulées en présence du ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Tchadiens de l’étranger, l’Ambassadeur Chérif Mahamat Zène et quelques proches collaborateurs du Président de la République.

Le Tchad pourra toujours compter sur le soutien des pays membres de la CBLT qui partagent un patrimoine commun qu’est le bassin conventionnel et dont les peuples respectifs sont liés par l’histoire, le sang et la géographie.

La CBLT entend créer un Fonds Spécial pour accompagner le Tchad dans le cadre de la transition

A l’issue du Sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission du bassin (CBLT) du lac Tchad le 25 mai 2021, plusieurs résolutions pour accompagner la transition au Tchad ont été adoptées

Les chefs d’Etat et de gouvernement de la CBLT entendent désigner un Envoyé Spécial au Tchad, pour suivre l’évolution de la situation et de travailler avec des partenaires ayant des initiatives similaires pour soutenir le processus de transition. Ils invitent également : « les groupes de mercenaires tchadiens à éviter la violence et à s’engager sur la voie du dialogue ».

Ils se sont penchés sur les conséquences sur la paix, la sécurité et le développement au Tchad en particulier, et dans la région du Lac Tchad et au Sahel en général. Au terme des travaux du Sommet extraordinaire convoqué par le président nigérian, les leaders du CBLT

  • Ont salué les immenses efforts déployés par le défunt Président du Tchad, le Maréchal Idriss Déby Itno, dans la lutte contre le terrorisme et les autres activités criminelles transfrontalières dans le bassin du Lac Tchad et au Sahel ;
  • Ont fermement condamné l’attaque des mercenaires contre l’intégrité territoriale d’un pays membre, ayant entraîné la mort du Président de la République du Tchad, le Maréchal Idriss Déby Itno.
  • Ont présenté leurs condoléances les plus émues au Gouvernement et au Peuple de la République du Tchad pour la perte irremplaçable du Maréchal Idriss Déby Itno et ont observé une minute de silence en sa mémoire ;
  • Ont pris note de la gravité de la menace que représentent de telles attaques pour la stabilité du Tchad et pour la paix, la sécurité et la stabilité régionales, telle que présentée par le Secrétaire exécutif de la CBLT, dans son exposé de la situation au Tchad, et développé par la suite par le Général de Corps d’Armée Mahamat Idriss Déby, Président du Conseil Militaire de Transition.
  • Ont également félicité le Président du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CBLT pour sa pertinente intervention sur la situation politique et sécuritaire au Tchad, dans le Bassin du Lac Tchad et au Sahel en général ;
  • Ont pris note par ailleurs de la mise en place, par le Conseil Militaire de Transition (CMT), d’un gouvernement civil inclusif de 40 membres dirigé par un Premier Ministre, Chef du Gouvernement issu de l’opposition ;
  • Ont pris note de la durée de dix-huit mois de transition annoncée et exhorté le Conseil Militaire de Transition à s’engager activement dans le processus de réconciliation nationale et de dialogue en impliquant l’ensemble des parties prenantes tchadiennes en vue de la tenue d’élections libres et équitables dans les meilleurs délais ;

Ils invitent la communauté internationale à soutenir le processus de transition au Tchad en vue d’un retour à la normalité constitutionnelle dans le délai de dix-huit mois annoncés. et : « souligné la nécessité de la création d’un Fonds Spécial pour accompagner le Tchad dans le cadre de la transition en cours et pour le renforcement des institutions démocratiques et de la bonne gouvernance en vue de la promotion du contrat social et du développement du pays ».

Tchad : une réunion pour l’amélioration de la gestion du bassin du Lac Tchad

La Ministre de l’Hydraulique Urbaine et Rurale Madame Tahani Mahamat Hassane, a pris part le 14 avril 2021, à la 3èm » réunion du CBLT pour l’amélioration de la gestion du bassin du Lac-Tchad

Les échanges se sont déroulés par visioconférence en présence des représentants de la Commission du bassin du Lac Tchad (CBLT) et du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Cette réunion a été organisée en vue d’adopter les orientations stratégiques adaptées pour la mise en œuvre du Projet en tenant compte du Covid19 et construire la feuille de route pour la mise en œuvre effective par l’UGP et les autres partenaires de l’ensemble des composantes du projet régional dans un contexte de Covid19

La ministre tchadienne de l’Hydraulique Urbaine et Rurale, par ailleurs première Commissaire du Tchad auprès de la CBLT, est revenu sur le fait que depuis une décennie, le bassin du Lac Tchad est soumise à des contraintes naturelles, du fait, de la d’une faible pluviométrie qui entrave le développement économique et l’exportation rationnelle des ressources naturelles

Elle a souhaité que ces travaux du Comité de pilotage soit une occasion qui permette d’évaluer le niveau de mise en œuvre des activités réalisées au cours d’une période mais aussi de peaufiner celles à venir dans le bassin du Lac Tchad et aussi de mener une gestion éco systémique pour mener à bien toutes les activités y afférent.

La ministre de l’Hydraulique a également reconnu et déploré le problème de la faible harmonisation du cadre juridique, politique et économique au niveau national pour la mise en œuvre des accords régionaux et la forte pression démographique sur les ressources naturelles. Ces paramètres engendrent une dégradation agressive des ressources halieutiques dans le Lac-Tchad et de son écosystème

Tchad : la 5ème réunion du programme de réhabilitation du bassin du Lac Tchad s’ouvre à N’Djamena

La ministre tchadienne de l’Hydraulique urbain et rurale, Tahani Mahamat Hassan a présidé ce 22 février à N’Djamena, la 5ème réunion programme de réhabilitation et du renforcement de la résilience des systèmes socio-économiques du bassin du Lac Tchad (PRESIBALT) et du programme de réhabilitation de réinsertion socio-économique des groupes vulnérables du bassin du Lac Tchad

Cette réunion du comité de pilotage du PRESIBALT et du programme de réhabilitation de réinsertion socio-économique des groupes vulnérables du bassin du Lac Tchad a réuni les Commissaires et points focaux de la Commission du bassin du Lac Tchad (CBLT). Elle est déterminante pour l’amélioration du bien-être des populations du bassin du Lac Tchad.

Les participants vont examiner, les programmes de travail annuel, le budget de l’exercice 2021 et le rapport sur l’état de mise en œuvre des recommandations de la 4ème réunion du comité régional de pilotage du PRESIBALT organisée à Yaoundé en 2019.

La ministre tchadienne de l’Hydraulique urbain et rurale fait confiance aux partenaires : « je voudrai me convaincre de la disponibilité de l’ensemble de nos partenaires techniques et financiers à maintenir le niveau d’engagement pour ne pas qu’on compromette le pari pris ensemble dans le cadre de l’engagement de la stratégie régionale de stabilisation des zones du bassin du Lac Tchad affectées par Boko haram et dont le lancement dans les pays membres est imminent ». Elle invite les partenaires à se mobiliser pour relever le défi.

Il est important de préciser que le programme de réhabilitation et de renforcement de la résilience des systèmes socio-écologiques du bassin du lac Tchad (PRESIBALT) est une opération régionale qui s’inscrit dans le Plan quinquennal d’investissement (2013-2017) de la Commission du bassin du lac Tchad (CBLT). Il tire à sa fin pour céder place programme de réhabilitation de réinsertion socio-économique des groupes vulnérables du bassin du Lac Tchad

Tchad : réunion de travail entre le ministre de la défense et le nouveau commandant de la CBLT

L’objectif de la rencontre est de présenter son plan de travail au ministre. Elle s’est déroulée en présence de plusieurs responsables militaires.

Le nouveau commandant de la Force mixte multinationale de la CBLT, le général de division Ibrahim Manu Youssouf, a rencontré ce matin le ministre en charge de la défense nationale et de la sécurité, le général de corps d’armée Mahamat Abali Salah.

Six jours après sa prise de service, le nouveau commandant de la force multinationale mixte de la CBLT, le général de division Ibrahim Manu Youssouf, franchit pour la première fois, le portail du ministère de la défense nationale. Il est venu présenter au ministre délégué à la Présidence, chargé de la défense nationale, de la sécurité, des anciens combattants et victimes de guerre, son plan d’action en vue de recueillir des conseils et orientations.

Le 5ème commandant de la force de la CBLT a rassuré le ministre de sa détermination à travailler en synergie afin de mieux contrer les actions de la secte Boko Haram qui continue de faire parler d’elle dans le bassin du Lac Tchad.

Ibrahim Manu Youssouf a profité de l’occasion pour aviser le ministre de sa prochaine descente dans les différents secteurs du lac Tchad.

Le ministre Mahamat Abali Salah a loué la détermination des éléments de la Force multinationale mixte de la CBLT qui se sacrifie jour et nuit pour une paix certaine dans la sous-région. Il a également mis l’accent sur un travail de synergie.

Le chef du département en charge de la défense nationale et de la sécurité était assisté du chef d’état-major général des armés, le général de corps d’armée Tahir Erda Tahiro, son chef d’état-major particulier, le général de division Nguenguingar Madjita et son conseiller technique terre, colonel Ngaro Aidjo Amadou.

Tchad : Idriss Deby a reçu le ministre nigérian de la Défense

C’était au cours de son séjour à Am-Djarass. La rencontre entre les deux hommes a porté essentiellement sur les attaques de Boko Haram.

 

C’est hier que le couple présidentiel a rejoint la capitale tchadienne N’Djamena. En effet, depuis quelques semaines déjà, le Chef de l’Etat et son épouse séjournaient dans la localité de Am-Djarass. Durant séjours, Idriss Deby n’a pas stoppé ses activités. C’est ainsi qu’il a eu une rencontre avec le ministre nigérian de la Défense, Mansur Muhammed Dan-Ali.

Le principal sujet au centre de la discussion entre les deux hommes était la recrudescence des activités de Boko Haram dans le Bassin du Lac Tchad.  Cette question a fait l’objet récemment de deux sommets extraordinaires des pays membres de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) à Abuja et à N’Djaména.

Malgré les mesures prises lors de ces sommets, les attaques de la secte islamique non pas baissées. Au contraire. Et les conséquences directes de ses assauts dans le nord du Nigeria et à l’extrême-nord du Cameroun, sont les vagues de réfugiés qui affluent depuis quelques temps dans le pays.

C’est donc « dans l’optique d’étouffer la nébuleuse Boko-Haram dans son dernier retranchement que le ministre nigérian de la Défense, le général Mansur Muhammed Dan-Ali a fait le déplacement d’Am-Djarass pour rencontrer le Chef de l’Etat Idriss Deby Itno », peut-on lire sur le site de la présidence tchadienne.

 

 

Tchad : les assauts de Boko Haram continus d’inquiéter au Bassin du Lac Tchad

Il s’est tenu à cet effet, un mini-sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de la Commission du Bassin du Lac Tchad à N’Djamena  le 29 novembre.

 

Hier 29 novembre s’est tenu à N’Djamena au Tchad, un mini-sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CBLT. Ont pris part à cette rencontre le Président du Tchad, Idriss Deby, le Président du Nigeria, Muhammadu Buhari, le Président du Niger, Issoufou Mahamadou et le chef du gouvernement du Cameroun, Philemon Yang.

Selon communiqué final rendu public après la rencontre, « les chefs d’Etat et de Gouvernement ont passé en revue la situation sécuritaire dans le bassin du lac Tchad. Ils ont ensuite élargi leurs échanges à leurs collaborateurs ».

Après quoi, « les chefs d’Etat et de Gouvernement ont exprimé leur profonde préoccupation face à la recrudescence des attaques contre les différents pays et ont souligné l’impérieuse nécessité de changer d’approche dans la lutte contre Boko Haram ».

« Face à ce contexte, ils ont sollicité le soutien de la communauté internationale dans le cadre de la lutte contre le terrorisme dans la région la stabilisation et le développement durable de la sous-région. Ils se sont aussi accordés sur la tenue régulière de ces rencontres ».

 

 

 

 

 

 

Lac Tchad : le manque d’eau oblige les populations à se déplacer

L’étendue d’eau a considérablement perdu en superficie au cours des années du fait de nombreuses sécheresses qui ont sévi dans la zone.

 

À cause de l’agriculture non durable, le changement climatique et de l’absence de réseau d’aqueduc, le Lac Tchad a perdu une grande partie de sa surface, ce qui a provoqué des maladies et la malnutrition. D’autre part, le lac Tchad partage sa frontière occidentale avec l’État Nigérian de Borno, où les activités violentes du groupe terroriste Boko Haram mettent en danger la vie de près d’un demi-million d’enfants. Environ de 26 000 réfugiés nigérians vivent au Tchad. Cette atmosphère instable a également entraîné le déplacement interne de 55 000 Tchadiens, dont la plupart ont élu domicile dans des camps autour du lac Tchad et se retrouvent sans eau, assainissement et conditions d’hygiène suffisantes. Il existe trois solutions possibles aux problèmes liés à l’eau au Tchad :

Soulagement de l’eau à court terme

Depuis octobre 2015, l’USAID a envoyé des rapports sur la réponse de l’agence à la crise du bassin du lac Tchad. En novembre, on estimait que 83 000 enfants n’avaient pas accès à de l’eau potable. Selon le dernier rapport, 75% des installations d’alimentation en eau et d’assainissement de Borno ont besoin de réhabilitation. Les partenaires de l’USAID, par exemple, ont organisé des séances d’hygiène et ont participé à des projets de restauration de latrines.

Des points d’eau communautaires désignés sont en cours de construction, en plus des sites de captage d’eau qui accueillent des initiatives de jardinage à petite échelle. Une autre ONG, réagissant spécifiquement à la menace des maladies d’origine hydrique, a dirigé une communauté de nettoyage des déchets solides, réunissant près de 1 000 volontaires pour construire des sites de gestion des déchets dans certains villages.

Coopération et gestion transfrontalières

Les systèmes d’eau transfrontaliers sont vulnérables aux conflits externes, et le lac Tchad ne fait pas exception. Bien que des organisations gouvernementales telles que la Commission du bassin du lac Tchad (CBLT) existent pour réglementer et gérer l’utilisation et le drainage de l’eau dans les régions, leur fonctionnalité est retardée par un manque de volonté politique. Jonathan Kamkwalala, responsable de la gestion des ressources en eau et des risques de catastrophes à la Banque mondiale, a beaucoup travaillé avec les autorités de la région du lac Tchad. Dans une interview accordée à la division de l’information de la Banque mondiale, il a évoqué la mauvaise gestion qui nuit aux grands systèmes d’eau transfrontaliers comme le lac Tchad.

Planification à long terme et adaptation

De nombreux écosystèmes – y compris le bassin du lac Tchad – ont souffert de pratiques agricoles à courte vue et dangereuses pour l’environnement. Le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) considère que les projets d’irrigation non durable et de surpâturage sont responsables de la disparition en cours du lac Tchad. Si l’on veut que la qualité de l’eau au Tchad ait une chance d’avenir, il faut créer des stratégies de gestion avancées qui tiennent compte de l’avenir.

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a organisé un séminaire en 2009 sur la gestion adaptative de l’eau dans le bassin du lac Tchad. On a souligné l’importance de la consolidation d’une base de données régionale d’études de cas et de données pertinentes pour le renforcement futur des capacités, ainsi que de la mise en place d’un agenda politique participatif tenant les dirigeants africains responsables de leurs promesses d’intervention.

Dans le bassin du lac Tchad, seul le déploiement constant de stratégies à petite et grande échelle peut combattre l’immédiateté du terrorisme et de la malnutrition tout en préparant un avenir durable pour la qualité de l’eau au Tchad. Si l’un avance sans l’autre, la région continuera de capituler devant l’instabilité et l’incertitude.