Tchad : la ministre de la protection de la petite enfance consternée par la mort de 4 enfants

Quatre mineurs sont morts étouffés après s’être introduits dans un véhicule en panne, le 04 mai 2022 à Adré, dans la province du Ouaddaï.

Le drame se produit dans la journée du 04 mai. 4 enfants, dans leur tendance de jeu habituel, décident dans un véhicule en panne. Ils y entrent et ferment l’automobile après eux. Sauf que, quelque temps après, le pire survient. Les mineurs sont coincés dans le véhicule et étouffent, car, ils ne parviennent pas à rouvrir la portière pour se sauver. Ils auraient même lancé des cris de détresse, mais en vain. Les dépouilles des enfants seront retrouvées des heures plus tard. Ils meurent asphyxiés.

Informée du drame, la ministre en charge de la Protection de la Petite enfance, Amina Priscille Longoh compatit. « J’ai appris avec émoi et grande tristesse la mort de quatre enfants par asphyxie dans une voiture à Adré. » écrit-elle.

Elle dit être de tout cœur avec les familles éplorées : « j’exprime toute ma compassion et ma solidarité aux parents et aux proches des disparus. Je saisis cette occasion pour interpeller l’ensemble des parents et les appelle à plus de vigilance au quotidien dans la surveillance des enfants. » Elle souhaite que « leurs âmes reposent en paix ! »

Tchad : L’Ordre national des médecins organise son 11e congrès

L’Ordre National des Médecins du Tchad organise son 11e congrès ordinaire placé sous le thème : Leadership ; compétences et difficultés au cours de la Covid 19, ce 05 mai 2022.

Une rencontre qui réunit tous les praticiens du Tchad mais aussi ceux venus de la zone CEMAC afin d’ausculter les maux qui minent cette organisation et lui donné un souffle nouveau par rapport aux défis qui se dressent devant elle.

Le président du comité d’organisation Dr Fandebnet Siniki a fait l’historique de l’existence de cette entité qui atteint ces 30 ans dont l’âge de la maturité d’où l’organisation pour la première fois d’un grand congrès qui regroupe autant des pays (Europe, CEDAO, CEMAC). Il salue l’accroissement exponentiel du nombre de praticiens de ce noble art au Tchad. Dr Siniki Fadepné a relevé que le contexte Covid-19 interpelle à plus d’un titre l’Ordre National des Médecins du Tchad qui veille au maintien des principes de moralité, de probité, de compétence et de dévouement indispensables à l’exercice de la médecine.

Le président de l’Ordre National des Médecins du Tchad Dr Mbainguinam Dionadji dans son intervention a mis l’accent sur l’organisation du 11e congrès qui s’avère nécessaire face aux enjeux actuels du système de santé du Tchad. Il dit qu’après 31 ans d’existence, l’Ordre National des Médecins du Tchad demande à être écouté afin de faire des propositions concrètes pour le développement sanitaire harmonieux au profit de la population.

Dr Mbainguinam ajoute que la profession médicale n’est pas reconnue à sa juste valeur, qu’il faut rompre avec cette attitude et donner aux praticiens la place qui leur revient de droit.

Le Ministre de la Santé Publique et de la Solidarité Dr Abdel-Madjid Abderahim à l’ouverture se dit satisfait de ce congrès qui réunit les compétences dans le domaine de la médecine, parmi lesquels des conférenciers de niveau international. Le choix du thème principal du présent congrès « Leadership – Compétences et difficultés au cours de la Covid 19 » prouve l’engagement des professionnels de la santé. La Nation tchadienne a pu compter sur vous à chaque instant, alors recevez nos remerciements et notre gratitude.

Dr Abdel-Madjid Abderahim a profité pour lancer un appel pressant à tous les Médecins, pour le respect de l’éthique, du code et de la déontologie de cette noble profession. Que votre dévouement soit à la hauteur de votre investissement chacun en ce qui vous concerne, pour œuvrer à l’atteinte des Objectifs du Développement durable au TCHAD a dit le ministre en ajoutant que la bonne santé de nos concitoyens en dépende.

Le système de santé de demain, que le Gouvernement a travers le Ministère de la Santé Publique et de la Solidarité Nationale mettra en place ensemble, doit répondre aux attentes et aux besoins des patients et de leurs médecins aussi garantir à nos populations l’excellence thérapeutique.

Durant quatre jours, vous devez analyser et approfondir la réflexion sur les différents problèmes inhérents à la santé de nos concitoyens, dans un climat de bonne entente. Nous sommes persuadés que les différentes réflexions et discussions aboutiront à des conclusions pertinentes.

Le Ministère de la Santé Publique continuera à apporter son appui à l’ONMT pour le rayonnement de notre cher pays.

Le ministre a saisi cette occasion pour remercier les partenaires pour leur appui constant au renforcement du système de santé.

 

Tchad : torture à mort d’un jeune par des policiers, la CTDDH demande justice

Dans un communiqué de presse du 5 mai 2022, la Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme (CTDDH), demande au parquet de procéder à l’arrestation immédiate de tous les responsables de la torture mortelle d’un jeune.

La CTDDH, alerte sur l’arrestation arbitraire et la torture du jeune citoyen, Khalid Youssouf Ali. La victime a été soumise à : «des tortures, traitements inhumains, dégradants et humiliants par les éléments de Police du COP3 sur instructions du commissaire premier adjoint M. Saleh Egrey

En effet, monsieur Khalid Youssouf Ali malade, mentalement a été arrêté le 24 avril et détenu pendant une semaine dans l’enceinte du commissariat de police COP3 sur instruction du commissaire premier adjoint M. Saleh Egrey pour motif de : « vol d’un pistolet appartenant à un agent de la DGSSIE dont le nom n’a jamais été révélé. » Pendant toute la durée de la détention, la victime a été privée de visite de ses parents et de son conseil jusqu’au 30 avril courant où elle a été remise à sa famille dans un état de santé totalement dégradé. Admis à la clinique privée Alchifa le 30 avril, puis transféré un jour plus tard à l’Hôpital La Renaissance, le jeune Khalid Youssouf Ali succombe suite à ses blessures le 03 mai aux environs de 11h30m.

La CTDDH s’indigne contre cette pratique sauvage et barbare dont se permettent régulièrement les éléments de la police à infliger sur des citoyens.

La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme, s’insurge contre la détention au-delà du délai de garde à vue des prévenus dans des prisons des commissariats de police et postes de Gendarmerie.

La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme (CTDDH), rappelle que cet acte lâche porte atteinte aux dispositions de textes nationaux relatifs au droit à la vie, à l’intégrité physique ainsi qu’à la durée de garde à vue dans des centres de détention auxiliaires à la Justice.

« La CTDDH, demande au parquet de procéder à l’arrestation immédiate de tous les responsables de ce crime odieux et leur traduction devant les Juridictions compétentes. »

Tchad : fin de course pour un policier qui arrache les sacs à N’Djamena

La gendarmerie nationale a présenté, ce 05 mai 2022, 37 présumés malfrats dont un policier qui a arraché le sac à main d’une femme, dans la ville de N’Djamena.

Dans le cadre de ses opérations dans la cité capitale, la gendarmerie nationale est parvenue à mettre en déroute 37 présumés malfrats. D’après les explications du commandant de la légion N° 10 de Gendarmerie de Ndjamena, ces derniers ont été appréhendés pour diverses infractions. Les opérations ont été menées par différents groupements de la gendarmerie nationale.

Au cours de la mise au point de la situation sécuritaire, plusieurs pièces à conviction ont également été présentées, fait savoir le colonel Bendodjim Benainbeye Serge.  Notamment, 12 motos, 5 armes à feu et une somme d’argent de 100 000 francs de faux billets de banque, énumère le directeur général de la Gendarmerie nationale.

Les présumés malfrats quant à eux, sont impliqués dans les cas d’agressions, vols à mains armés, vol de motos, vol de butane de gaz butane.

Tchad : la gendarmerie nationale a capturé une cinquantaine de présumés malfrats

En complicité avec une autre personne, le policier de la liste a arraché le sac d’une femme au marché.

Tchad : l’Université de N’Djamena peine à décoller après 50 ans d’existence

Créé en 1971, l’Université de N’Djamena célèbre du 04 au 09 mai 2022, ses cinquante ans. Malgré son demi-siècle, ce temple du savoir ne répond pas aux attentes.

Cinquante ans après sa création, l’Université de N’Djamena est à la traine. L’institution universitaire souffre d’un manque criard ressources humaines, financières et matérielles. Egalement le non-respect du calendrier académique avec pour corollaire, les années élargies.

Sur le plan infrastructurel, les bâtiments et différentes construction sont vétustes. L’on remarque également un manque d’équipements. Or le monde avance au rythme du numérique.

L’Université de N’Djamena en chiffre c’est, plus de 30.000 étudiants pour 7 facultés. Les campus sont repartis en 4, notamment, Toukra, Ardepdjoumal, Gardolé et Farcha. Le ratio enseignant/étudiants n’est vraisemblablement pas respecté. D’après l’Université de N’Djamena, 600 enseignants sont enregistrés. A savoir, 12 Professeurs titulaires, 49 Maîtres de Conférences, 175 Maîtres Assistants et 364 Assistants d’universités.

Au cours du lancement des activités marquant le cinquantenaire, le président de l’Université a posé quelques doléances au premier ministre de transition. Le Pr Mahamat Saleh Daoussa Hagar, souhaite que le gouvernement accompagne : « cette première université du pays qui manque des ressources financières et matérielles conséquentes. »

Le premier ministre de Transition Pahimi Padacké Albert a déclaré promet que le gouvernement répondra favorablement aux doléances posées afin de relever les Il promet également, la finition des travaux de construction du campus de Toukra, qui selon lui, est une priorité absolue.

Tchad : 10 véhicules de terrain remis à la gendarmerie nationale

Le 04 mai 2022, dix véhicules de terrain ont été remis Com/légion n°10 de Ndjamena, par le directeur général de la gendarmerie nationale, le général de division, Djontan Marcel Hoinaty.

Ces véhicules ont été attribués à la gendarmerie nationale par la junte au pouvoir. Ils serviront à renforcer les patrouilles de sécurité dans la ville de N’Djamena. En remettant les clés au Com/légion n°10 de N’Djamena, le général de division, Djontan Marcel Hoinaty a souligné que les engins seront répartis entre les brigades Urbaines de N’Djamena. Les éléments de la gendarmerie  pourront travailler aisément, se réjouit le patron de la gendarmerie nationale. Il ajoute que : « ce geste très louable va contribuer considérablement à la sécurité dans la ville de N’Djamena. »

Le général, Djontan Marcel Hoinaty promet d’autres véhicules et matériels de travail. Il met en garde, les coupables de mauvaise utilisation de ces véhicules contre de sévères sanctions. Aux commandants des brigades urbaines de Ndjamena, le DG de la gendarmerie invite à une prise de responsabilité pour une utilisation à bon escient.

Tchad : tension entre policiers et civils après la mort d’un détenu

Les proches d’un jeune mort après sa mise en garde à vue au commissariat de sécurité publique du 3e arrondissement de N’Djamena, accusent la police de torture mortelle.

Le commissariat de sécurité publique du 3e arrondissement de N’Djamena a été le théâtre d’un évènement tragique le 3 mai 2022. Un présumé voleur, en garde à vue serait mort des suites des tortures.

Un véhicule pick-up, transportant un cadavre a stationné devant le commissariat de sécurité publique du 3e arrondissement. Il s’agirait de la dépouille d’un jeune torturé à mort par les éléments de maintien de l’ordre au CSP3. Le corps inerte est celui d’un jeune arrêté pour cas présumé de vol chez un colonel de l’armée. Les parents de la victime rapportent que ce dernier souffrait des troubles mentaux.

La famille regrette que leur proche ait été : «torturé puis relâché pour des soins ». Il poussera finalement son dernier souffle à l’hôpital. Après avoir essayé de le ramener à la vie en vain, la famille a transporté le corps au commissariat pour demander les comptes et obtenir réparation.

La police dément les faits de tortures dans un communiqué. « Contrairement à ce qui se dit sur la toile le défunt khalid Youssouf a été surpris en flagrant délit de vol d’argent et autres objets dans une voiture de marque Corolla où il a brisé les vitres. », peut-on lire.

« Il a été aussitôt conduit au Commissariat de sécurité publique No 3 par le propriétaire de ladite voiture. Informés de la situation, ses parents ont tenté de régler le problème à l’amiable puis ils ont demandé au commissaire de leur confier l’enfant qui, selon eux, souffrirait d’une maladie. Ce qui fut fait. La Police Nationale dément formellement les informations selon lesquelles ce dernier est décédé des suites de tortures. », conclut la note.

Tchad : un centre de formation en couture inauguré à Koumra

Un centre de couture pour femme, dénommé YANYEDJI a été inauguré le 28 avril 2022 à Koumra, dans la province du Mandoul.

La ministre en charge de la Femme, Amina Priscille Longoh, a inauguré à Koumra, le centre de formation de couture pour femmes. Il vise à l’autonomisation économique de la femme et au développement de la province.

Le gouverneur du Mandoul le Général Hissein Dakou encourage et motive la gente féminine du Mandoul qui ne cesse de se battre au quotidien pour son épanouissement. hamat Idriss Deby Itno qui fait de l’épanouissement de la femme l’une de ses priorités.

Ce genre de structure sera établit dans toutes les provinces du pays, assure la ministre de la femme. S’adressant aux bénéficiaires, elle demande de faire bon usage de ce centre.

Pour la déléguée de l’action sociale du Mandoul, Manguem Blanche, ce centre permettra de renforcer les femmes en les poussant vers la création d’activités génératrices de revenus.

Les bénéficiaires remercient le ministère en charge de la Femme pour l’ouverture de ce centre de couture et les efforts consentis dans le cadre de la promotion et de l’autonomisation des femmes du Mandoul.

Tchad : 12 malfrats en route pour la prison de Korotoro

Les forces de défense et de sécurité ont mis en déroute 12 présumés malfrats dans la province du Sila. Des armes à feu ont également été saisies.

Dans la journée du 28 avril 2022, le gouverneur de la province du Sila, Ismail Yamouda Djorbo a présenté des présumés hors la loi. Ils ont été au cours des opérations de forces de défense et de sécurité. Au total, 12 malfrats et 23 armes dont 17 de guerre et 6 de petit calibre ont été présentés par le patron de la province.

« Ces malfrats sans foi ni loi qui continuent à commettre leurs forfaits et arracher le sommeil à la population et l’administration seront envoyés à Korotoro », a laissé entendre le gouverneur du Sila. Ismail Yamouda Djorbo note que c’est grâce à la vigilance de la population que cela a été possible.

Pour précision, la prison de Korotoro est un centre de détention de haute sécurité, bâtit dans le désert. La présententation de ces 12 s’est déroulée en présence, des autorités administratives et traditionnelles de la circonscription.

Le Tchad ouvre des assises sur la situation des droits de l’Homme

Le ministère de la justice en collaboration avec les organisations de défense des droits humains ont ouvert, le 27 avril 2022, des travaux sur la situation des droits de l’Homme au Tchad.

Après le premier forum des droits de l’Homme organisé en 2009, place au deuxième. Le gouvernement du Tchad et les acteurs de défense de droits de l’Homme analysent pendant 3 jours, la situation des droits humains dans le pays. Ces travaux s’inscrivent dans le cadre du deuxième forum national des droits de l’Homme.  Les travaux sont organisés quelques jours de la tenue du dialogue national inclusif prévu le 10 mai 2022. Il est question pour les participants, de discuter sans tabous des sujets liés aux libertés fondamentales. Car les recommandations issues des travaux seront prises en compte au dialogue national inclusif.

D’ores et déjà, le ministre de la Justice estime qu’une avancée notable a été enregistrée. « Qui l’aurait cru, à peine plus d’une année, moi qui vous parle actuellement, étais régulièrement traqué et pourchassé comme un gibier». Il évoque également la réhabilitation de certains activistes. Notamment Makaila Nguebla, nommé conseiller du président du Conseil militaire de transition. Et la désignation de Mahamat Nour Ibédou à la présidence de la CNDH.

Droits réservés

Pour le représentant du bureau du Haut-commissariat des Nations-Unies pour les droits de l’homme au Tchad : « Cette initiative offre un espace d’expression et de discussion aux acteurs des droits de l’homme, pour mieux analyser, de manière générale, la situation de droits de l’homme au Tchad ».

Les recommandations issues de ce forum de 3 jours seront transmises au gouvernement et à la Commission d’organisation du dit Dialogue.