Tchad : fin de course pour un policier qui arrache les sacs à N’Djamena

La gendarmerie nationale a présenté, ce 05 mai 2022, 37 présumés malfrats dont un policier qui a arraché le sac à main d’une femme, dans la ville de N’Djamena.

Dans le cadre de ses opérations dans la cité capitale, la gendarmerie nationale est parvenue à mettre en déroute 37 présumés malfrats. D’après les explications du commandant de la légion N° 10 de Gendarmerie de Ndjamena, ces derniers ont été appréhendés pour diverses infractions. Les opérations ont été menées par différents groupements de la gendarmerie nationale.

Au cours de la mise au point de la situation sécuritaire, plusieurs pièces à conviction ont également été présentées, fait savoir le colonel Bendodjim Benainbeye Serge.  Notamment, 12 motos, 5 armes à feu et une somme d’argent de 100 000 francs de faux billets de banque, énumère le directeur général de la Gendarmerie nationale.

Les présumés malfrats quant à eux, sont impliqués dans les cas d’agressions, vols à mains armés, vol de motos, vol de butane de gaz butane.

Tchad : la gendarmerie nationale a capturé une cinquantaine de présumés malfrats

En complicité avec une autre personne, le policier de la liste a arraché le sac d’une femme au marché.

Tchad : un policier secrètement détenu aux renseignements généraux

Depuis 14 jours, Mekila Elysee Assingar, policier aux renseignements généraux est introuvable. Le Mouvement Citoyen pour la Préservation des Libertés (MCPL) lance un cri d’alerte.

Le  Mouvement Citoyen pour la Préservation des Libertés (MCPL) a organisé un point de presse ce 26 avril 2022, pour dénoncer la détention arbitraire d’un policier, dans un cachot de la direction des renseignements généraux. Sorti  de la maison le mercredi 13 avril 2022 pour son lieu de service, Mekila Elysee Assingar n’est pas regagné la maison. « Ses téléphones portables ne répondent pas; sa femme et ses deux enfants ainsi que sa grande famille n’ont aucune nouvelle de lui depuis ce temps », regrette le MPCL.

Après 14 jours de détention arbitraire, « aucun motif n’est notifié à sa famille, il n’est pas non plus présenté à un juge », s’inquiète le mouvement, qui estime que le : « le délai de garde à vue est largement dépassé ».

Le  Mouvement Citoyen pour la Préservation des Libertés a de la peine à admettre qu’au moment où les autorités s’activent à organiser un dialogue national inclusif pour réconcilier les cœurs et les esprits, des paisibles citoyens sont arrêtés, gardés au secret, comme si on était dans une jungle. « La détention sans motif d’un citoyen dans un Etat de droit est inadmissible et condamnable. »

« Tout en dénonçant la détention abusive et arbitraire de Monsieur Mekila Elysee Assingar, nous interpellons le procureur de la République de prendre ses responsabilités; par ailleurs, nous réclamons sa mise en liberté pure et simple ou le déférer au parquet s’il y a des charges qui pèseraient sur lui. Sinon Mekila Elysee Assingar est 1’otage personnel du directeur des Renseignements Généraux, Ahmat Dari Basine », conclu le MPCL.

Tchad : Cherif Mahamat Zen de tout cœur avec les manifestations anti-racistes aux Etats-Unis

 Le ministre des affaires étrangères du Tchad a salué ce 4 juin la décision du procureur général charge de l’affaire George Floyd, l’afro américain mort asphyxié suite à la pression sur son coup par un policier

Le ministre des affaires étrangères indique dans son communiqué que le Tchad réaffirme sa ferme condamnation de toute violence, surtout celle à caractère raciste et salue la position du procureur général pour être revenu sur les charges. En effet George Floyd est un afro américain qui est mort suite d’asphyxie après qu’un policier blanc ait maintenu le genou sur son coup pendant plus de huit minutes. Les faits se sont passés le 25 mai dernier à Minneapolis aux Etats-Unis. Depuis lors, une vague de manifestations anti-raciste est né dans le pays. Le policier se nomme Dereck Chauvin, il a laissé la victime agonisé jusqu’à ce que mort survienne

Le policier qui s’est agenouillé sur le coup de George Floyd est désormais inculpé pour meurtre « non prémédité », alors qu’il était initialement reconnu pour « homicide volontaire ». Et les trois autres policiers pour complicité. Selon le membre du gouvernement, c’est un début de réponses aux réclamations légitimes des manifestants. Il salue les initiatives des autorités américaines visant à apaiser les tensions et à faire triompher la justice sur le racisme et les violences racisme

N’Djamena: un faux policier appréhendé

Il se faisait passé pour un commandant de la police nationale et menait ses activités a sein du Commissariat central de N’Djamena.

 

Habillé en tenue de la police nationale tchadienne avec le grade de commandant, pistolet au ceinturon, Daoud Azarak, le vrai faux commandant opère tranquillement dans la cour du commissariat central. Entre arnaque des citoyens et trafic d’influence, Daoud Azarak fait aisément ses « business » sous le nez et la barbe des vrais policiers qui lui présentaient régulièrement les civilités. Démasqué, il est arrêté et confié à la justice.

Le ministre de l’administration du territoire, de la sécurité publique et de la gouvernance locale présent à la présentation demande à la population d’exiger la présentation de la carte à tout policier qui tente de l’arnaquer. « Il y a des faux policiers partout, il faut les dénoncer », dit Ahmat Mahamat Bachir.

Il a promis de démanteler ce qu’il qualifie de « réseaux ». « Les investigations démontrent qu’il y a des réseaux, ce n’est pas seulement à la police nationale. Il y en a même dans l’armée nationale, à la douane, à la gendarmerie nationale, ils sont nombreux, c’est un réseau et nous sommes en train de les démanteler au fur et à mesure », a-t-il souligné.

Le procureur de la République près le tribunal de grande instance de N’Djamena, Issa Tom dit que le sieur Daoud Azarak sera jugé pour usurpation de titre et atteinte à l’autorité de l’Etat.