Tchad : les premières pilotes envoyées en formation aux Etats-Unis

Le pays de Toumaï aura bientôt deux dames pilotes. L’armée de l’air a envoyé deux lieutenantes en formation aux Etats-Unis d’Amérique pour se faire former sur les avions C-130 ou  C-208

Deux lieutenantes ont été désignées par le chef d’état-major de l’armée de l’air tchadienne, le général de brigade Idriss Amine. Elles vont se former pour être pilote de l’armée, il s’agit de Sadie Ahmat Djibrine et Haoua Djiddi Hisseine. Elles seront les toutes premières femmes à piloter les appareils de l’armée de l’air tchadienne. L’information a été confirmée dans un communiqué de l’ambassade des Etats-Unis au Tchad le 30 septembre dernier.

La formation est parrainée par les Etats-Unis. Avant de commencer la formation proprement dite, celles-ci vont suivre les cours de langue anglaise pendant une année. Ensuite s’en suivra une formation avancée sur les appareils C-130 ou le C-208. Tous deux des avions américains qui ont été offerts en don au Tchad

Chaque année, le gouvernement américain investit plus de 3 millions de dollars dans la formation et le maintien en condition opérationnelle pour aider le Tchad à moderniser davantage son armée de l’air

 

Coronavirus : N’Djamena est le principal foyer de contamination du Tchad

Le Comité de gestion de crise réuni le 30 septembre pour évaluer la situation épidémiologique liée au coronavirus a indiqué que les cas de contamination enregistrés dans les provinces ont pour point de départ la ville de N’djamena

Sous la coordination du ministre des affaires étrangères Amb. Amine Abba Siddick, le Comité de gestion de la crise sanitaire a tenu sa réunion hebdomadaire ce mercredi pour évaluer la situation épidémiologique liée à la pandémie à coronavirus. Il en ressort que N’Djamena constitue la source de propagation du virus.

Le CGCS s’inquiète de la propagation de manière insidieuse du virus à travers le pays. Il évoque pour cause, le relâchement des mesures barrières avec pour point de départ la capitale. « Les vagues de contamination décelées dans quelques provinces du pays ont pour source la capital », regrette le comité de gestion de crise

Les autorités appellent une fois de plus la population à la discipline pour conjurer ce mal. Pour cette semaine, le nombre de cas confirmé est en baisse par rapport à la semaine précédente ou près de 70 cas ont été enregistrés.

Quant aux malades sous traitement, le coordonnateur de la crise sanitaire, Pr Choua Ouche mi assure que leurs états de santé est sous contrôle.

Coopération : Idriss Deby invité à la signature d’un accord de paix au Sud Soudan

Le président de la république du Tchad, Idriss Deby Itno a reçu ce mercredi 30 septembre 2020,  des émissaires du Conseil souverain du Soudan, Abdel Fattah Al-Burhan

La délégation en provenance du Sud Soudan était conduite par le général Ibrahim Djabir, membre du Conseil souverain de transition. Elle est arrivée à N’Djamena capitale de la République du Tchad ce mercredi pour transmettre un message d’amitié et de fraternité au Maréchal du Tchad.

Les émissaires soudanais étaient porteurs d’un pli confidentiel envoyé par le Conseil souverain du Soudan, lequel à remettre au chef d’Etat tchadien, Idriss Deby Itno. La rencontre entre Deby et les émissaires soudanais précèdent la signature à Juba au Sud-Soudan, d’un accord définitif de paix entre les frères ennemis soudanais. Idriss Deby Itno  pour avoir joué un rôle de médiation à l’Union africaine est invité à répondre de sa présence à cette cérémonie.

La rencontre a eu lieu au Palais présidentiel.

Tchad : l’UE soutient le Tchad dans la lutte contre les inondations

L’union européenne a débloqué plus de 328 millions d’euros comme fonds d’aide contre les inondations au Tchad. L’enveloppe a été remise à l’UNICEF permettra de prendre en charge les sinistrés des inondations

Dans communiqué, l’union européenne fait savoir qu’elle a apporté une aide supplémentaire au Tchad pour faire face aux incidents causés par les inondations de cette saison pluvieuse. L’argent a été remis à l’UNICEF et vise à soutenir les provinces du Batha, le Mandoul, le Logone occidental et le Salamat. Ces circonscriptions qui ont fortement subit les effets des fortes pluies.

Avec ce montant, l’UNICEF va prendre en charge près de 7.250 familles, par un apport en eau potable,  la fourniture des produits pharmaceutiques, l’offre des bâches, des couvertures, des ustensiles et la construction de 827 latrines, indique David Kerespars, responsable de l’aide humanitaire de l’UE au Tchad.  Il a également précisé que ces fonds permettront de coordonner l’assistance d’urgence pour la construction de points de regroupements et sites de relocalisation des sinistrés des inondations.

Cette aide sera concentrée sur les femmes et les enfants. L’UNICEF va mettre un accent particulier sur l’hygiène, la qualité de l’eau et l’assainissement.

 

Tchad-électricité : la SNE promet un avenir meilleur à ses clients

« La lumière brillera dans les foyers – KoranDja- et le délestage ne sera qu’un mauvais lointain souvenir », a déclaré Mahamat Adoum Ismael, directeur général de la Société nationale d’électricité (SNE) le 30 septembre 2020

Le directeur général de la SNE, au cours de sa communication de ce mercredi a reconnu que les usagers sur l’ensemble du territoire font face aux délestages intempestifs. Ce à cause des difficultés techniques, financiers et matériel. Conscient du désagrément que cela a pu causer, il demande les excuses à ses clients.

Il informe par ailleurs pour la ville de Ndjamena, qui représente plus de 95% de l’activité de la SNE, 7 groupes sur 14 sont en arrêt. Les 7 restants et les 3 opérateurs privés produisent 70 MW soit une énergie livrée de 1680 000 KWH par jour pour des besoins de la ville estimés à 2 400 000 KWH, la ville n’est alors couverte qu’à 70%. Ce déficit  s’aggravé, quand surviennent des défauts et des pannes dus à la vétusté des lignes de distribution et à un réseau de transport surchargé, souligne Mahamat Adoum Ismael

Le patron de la SNE déplore le non-paiement des factures par les clients. «1/3 de personnes s’alimentent de façon illégale », souligne-t-il et regrette également les fraudes se généralisent au détriment de l’économie.

« Nous demandons à nos chers concitoyens de faire preuve de patience, leur calvaire sera bientôt un lointain souvenir », promet le DG. Il annonce  la réhabilitation des groupes pouvant porter la production totale à 121 MW auxquels vont s’ajouter le 32 MW de la Centrale DENALI en construction à Djarmaya soit au total 153 MW pour un pic estimé en Mai 2021 de 130 MW dégageant ainsi un excédent de 23 MW.

Le réseau de distribution sera modernisé via la création de 8 nouveaux départs allongeant l’existant de 55 MW en moyenne tension et 30 KW en basse tension, soit une couverture totale de 1400 Km desservis par 563 postes dont 25 nouveaux postes. Le dernier trimestre 2020 et l’année 2021 seront consacrés aux grands travaux des infrastructures électriques, assure le directeur général de la SNE.

La Banque mondiale exhorte le Tchad à investir davantage sur la santé et l’éducation

Dans des rapports de la Banque mondiale publiés ce 30 septembre, il est demandé au gouvernement tchadien d’investir davantage dans la santé et l’éducation, protéger les plus pauvres face à la Covid-19

Deux nouveaux rapports publiés par la Banque mondiale analysent l’impact de la pandémie de coronavirus (COVID-19) sur les perspectives économiques du Tchad et les marges de manœuvre budgétaires que le gouvernement pourrait utiliser pour répondre efficacement à cette crise.

« Ces rapports visent à mieux orienter les décisions des responsables politiques dans la rude bataille qu’ils livrent contre les effets économiques et financiers de la pandémie de COVID-19 », explique Rasit Pertev, Responsable des opérations de la Banque mondiale pour le Tchad. « Dans un contexte budgétaire difficile qui complique les arbitrages, le gouvernement doit maintenir les équilibres macroéconomiques tout en tenant compte des besoins des secteurs sociaux afin de préserver le bien-être des citoyens les plus pauvres et vulnérables. »

Selon le premier rapport, Tchad : Note sur la situation de l’économie et de la pauvreté au temps de la COVID-19, la pandémie a assombri les perspectives macroéconomiques du Tchad pour les deux prochaines années. Même si le nombre de cas dépistés reste relativement faible, les conséquences économiques de la pandémie devraient entraîner une récession en 2020. Représentant environ 90 % des exportations du pays et 40 % des recettes publiques, le secteur pétrolier a été sévèrement touché. La baisse des exportations, le ralentissement des investissements directs étrangers, la fermeture des frontières et les mesures de distanciation sociale devraient engendrer une contraction de l’économie de l’ordre de 0,2 % (par rapport à un taux de croissance de 4,8 % prévu avant la pandémie). Une situation qui devrait creuser le déficit du compte courant de la balance des paiements, diminuer les recettes budgétaires et les dépenses publiques et poursuivre l’accumulation des arriérés. Produits en mai 2020, ces chiffres seront actualisés au cours des prochaines semaines, lors des Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international qui se tiendront virtuellement du 12 au 18 octobre 2020.

L’étude alerte également sur la fragilité du contexte socioéconomique : les conflits régionaux et la fermeture prolongée des frontières risquent de détériorer la situation et affecter fortement les populations les plus pauvres et vulnérables. Tout en reconnaissant que le taux de pauvreté a diminué au cours des quinze dernières années, l’étude souligne que son niveau reste particulièrement élevé, 42,3 % de la population vivant en dessous du seuil national de pauvreté en 2019 (soit environ 6,5 millions de personnes).

Afin d’atténuer les effets négatifs de la pandémie mondiale au Tchad, les autorités ont annoncé des mesures économiques et sociales importantes de soutien à l’économie. « Les autorités ont la rude tâche de continuer à soutenir les ménages précaires et les entreprises privées qui ont été les plus touchées tout en continuant à investir dans des secteurs et infrastructures clés pour préparer l’avenir », souligne Fulbert Tchana Tchana, économiste principal de la Banque mondiale pour le Tchad et coordonnateur de l’étude.

Le second rapport, intitulé Tchad 2019 : Analyse de la dépense publique, marge budgétaire pour des dépenses productives dans les secteurs sociaux s’inquiète des faibles niveaux de dépenses sociales dans le pays et souligne l’importance d’investir dans le capital humain pour améliorer les indicateurs sociaux et de développement humain. Selon l’analyse, les dépenses publiques affectées aux secteurs de l’éducation et de la santé sont extrêmement faibles et inefficaces. Entre 2013 et 2018, les dépenses publiques consacrées à l’éducation ont reculé de 3,2 % à 2,2 % du PIB. Par ailleurs, les dépenses de santé (en pourcentage du total des dépenses) représentaient 4,8 % du PIB en 2018, soit plus de dix points de pourcentage de moins que l’objectif de 15 % convenu par les pays de l’Union africaine. De fait, le Tchad affiche le plus faible indice de capital humain au monde (0,29). Pour les auteurs du rapport, les autorités tchadiennes gagneraient à redoubler d’efforts pour réorienter durablement leur politique budgétaire afin d’atteindre les objectifs du Plan national de développement.

Source : Banque mondiale

Tchad : les activités culturelles ont repris à l’Institut français du Tchad

L’institut français du Tchad (IFT) a rouvert ses portes le 28 septembre 2020. Un concert a été organisé sur l’espace des jardins hier lors de la rentrée artistique 2020-2021

La réouverture de l’IFT marque la reprise des activités culturelles. Après six mois de fermeture pour cause de crise sanitaire liée à la maladie à coronavirus, les activités reprennent progressivement. Dans le cadre de la reprise des activités artistiques, Abdoulaye N’derguet a offert un concert sur l’espace des jardins. Lequel a été rénové pendant les mois de fermeture

Au cours de la cérémonie de réouverture, les responsables de l’IFT ont informé que le bureau Campus France ouvrira chaque matin de 10 à 13h à partir du mardi 6 octobre. Les autres activités tels, le cinéma, les conférences, contes et les activités musicales se dérouleront dans le respect des mesures barrières.

Il est à préciser que pendant le temps de fermeture de l’IFT, les activités culturelles se sont déroulées sur le Web et dans les réseaux sociaux pour garder le contact avec les artistes. L’institut a programmé à cet effet 12 concerts web et 8 émissions (Aqua culture).

Tchad : la rentrée scolaire par vague et seulement les classes intermédiaires

La reprise des activités scolaires pour le compte de l’année 2020-2021 est prévu pour demain jeudi 1er octobre 2020. Elle ne concerne essentiellement les classes intermédiaires

Dans un communiqué du 29 septembre, signé du directeur général adjoint du ministère de l’Education nationale et la promotion civique, les modalités de reprise de cours ont été fixées. Il indique que la rentrée scolaire 2020-2021 a pour thème : « renforcement des enseignements, apprentissages et promotion de l’éducation civique face au Covid-19 ». Il a précisé que la reprise du 1er octobre concerne uniquement les classes intermédiaires.

Cette reprise permettra aux élèves des classes intermédiaires de finaliser les programmes de l’année scolaire 2019-2020. La répartition se fera comme suit :

  • jeudi 1er octobre : pour les classes de CM1, CM2, 6ème, 5ème, et 2nd ;
  • vendredi 2 octobre : maternelle, CE1, CE2, 4ème, et 1ère;
  • samedi 3 octobre : maternelle, CP1, CP2

Le directeur général adjoint du ministère de l’Education nationale et la promotion civique exhorte les délégués, inspecteurs départementaux et les chefs d’établissements de prendre toutes les dispositions nécessaires.

Tchad : dialogue sociale, « le projet évolue très positivement et très bientôt, le Pacte triennal verra le jour », ministre de la fonction publique

Le ministre d’Etat, secrétaire général à la présidence, Kalzeubé Payimi Deubet a présidé ce jour la rencontre du Haut comité technique et tripartite du dialogue sociale. Il en ressort que tout avance dans le bon sens

Le Haut comité technique tripartite s’est réuni cet après-midi, au Palais Présidentiel. La séance est dirigée par le président dudit Comité, le Ministre d’Etat, Ministre Secrétaire Général de la Présidence de la République, M. Kalzeubé Payimi Deubet. « Nous avons échangé sur deux points essentiels notamment, l’application des dispositions des termes de l’accord signé entre le gouvernement et les partenaires sociaux et l’état d’avancement de l’élaboration du Pacte social triennal. Au niveau du premier point, nous avons suffisamment discuté sur les difficultés rencontrées et des instructions y afférentes ont été données pour l’application des dispositions du protocole d’accord signé entre le gouvernement et les partenaires sociaux », confie le ministre de la Fonction publique, du travail et du dialogue social, M. Ali Mbodou Mboudoumi au sortir de la rencontre. Pour rappel, le 09 janvier 2020, le gouvernement et les partenaires sociaux sous l’implication personnelle du Chef de l’Etat IDRISS DEBY ITNO ont convenu de la signature d’un pacte social triennal. Interrogé sur la question, le ministre de la Fonction publique, du travail et du dialogue social, M. Ali Mbodou Mboudoumi déclare que « le projet évolue très positivement et très bientôt, le Pacte triennal verra le jour ».

 

Tchad : les jeunes de Faya à l’école de consolidation de la paix et du vivre ensemble

Il s’est ouvert ce mardi 29 septembre à Faya, un atelier de formation en prévention et résolutions des conflits.  50 jeunes de seront édifiés pendant deux jours sur les notions de préventions et résolutions de conflits

Cette séance d’apprentissage est une initiative de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), via son projet « Habiliter des jeunes vulnérables du centre du Tchad à devenir des agents de consolidation de la paix ». L’atelier de formation en prévention et résolutions des conflits vient renforcer les capacités des membres des structures communautaires et des jeunes dans les domaines de la prévention et la résolution des conflits dans l’optique de mettre sur pied des mécanismes d’engagement et de dialogue

Le chef de base de l’OIM de Faya, Eli Ztorche explique la session est prévue pour deux jours et se fera par session. Un enseignement de qualité sera dispensé sur des thématiques phares. Notamment la prévention et la réduction des conflits, les mécanismes de gestion des conflits, la communication, la négociation

Représentant le gouverneur de la province du Borkou au lancement des travaux, le secrétaire général de la province, Abakar Hissein Didigui apprécie le rôle que joue l’OIM dans la promotion du dialogue sociale et la stabilisation de la paix.

A la suite de cette formation les bénéficiaires devront se conduire en artisan de paix.