Tchad : fin de la gratuité de la carte d’identité nationale

Après huit mois de délivrance gratuite, la Carte nationale d’identité devient de nouveau payante. 735 274 ont obtenu leurs pièces à travers cette facilité.

Le 02 août 2023, la directrice général de l’Agence nationale des titres sécurisés – Tchad (ANATS), a organisé un point de presse pour annoncer la fin de la gratuité de délivrance de la carte d’identité nationale. C’était une communication de présentation du bilan de la période de de la gratuité de la délivrance de la carte d’identité nationale et a annoncé la fin officielle cette gratuité.

Elle fait savoir que l’opération qui a duré 8 mois a permis à 735 274 d’obtenir leurs documents.

Amouna Ali Sougui en a profité pour informer que les trente-un (31) centres d’accueil des restent ouverts pour recevoir les dossiers d’enrôlement et les demandes des titres sécurisés.

Tchad : Barka Segue Fatime remporte la médaille de bronze aux Jeux de la francophonie

Grâce à la victoire de Barka Segue Fatime, le Tchad remporte sa première médaille de Bronze en Judo aux IXème Jeux de la Francophonie, qui se déroulent du 28 juillet au 6 août 2023 à Kinshasa.

Plus de 70 athlètes tchadiens participent aux Jeux de la francophonie qui se déroulent à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. Dimanche dernier, le ministre en charge des Sports, Patalet Geo a rendu visite à ces ambassadeurs du Tchad.

La visite du patron des sports, visait à encourager et redonner le moral à ces sportifs, pour les différentes compétitions. Malgré les conditions difficiles, il a demandé aux athlètes de croire en eux et d’avoir foi car ils représentent la nation tchadienne. « Nous devons rentrer avec des médailles, surtout en or. »

C’est certainement cette motivation qui a galvanisé Barka Segue Fatime. Elle a pu décrocher la première médaille de de Bronze en Judo, dans la catégorie – 52 Kg pour le Tchad.

Tchad : baccalauréat 2023, mise au point sur les informations erronées en circulation

Suite aux informations faisant état du retrait gratuit des relevés de notes du baccalauréat 2023, le ministre de l’Enseignement supérieur, Tom Erdimi fait une mise au point.

Le patron de l’Enseignement supérieur a produit une note d’information le 1er août 2023, pour attirer l’attention des nouveaux bacheliers. Tom Erdimi précise que la délivrance des attestations et relevés de notes s’opère conformément aux conditions et aux tarifs habituels fixés par le Conseil d’administration de l’Office national des examens en concours.

« Le retrait de ces documents est conditionnée par le versement de la somme de dix milles francs (10.000) FCFA », renseigne la note. L’argent est déposé dans les établissements scolaires du ressort territorial où sont issus les bacheliers. Les relevés de notes et attestations sont délivrés après que les responsables d’établissements aient reversé ces frais dans le compte bancaire de l’ONECS.

Après avoir reçu les bordereaux de versement, l’office délivre les documents aux responsables d’établissements, qui se chargent enfin de la distribution des pièces aux : « bacheliers ayant effectivement versé la somme due ».

A travers cette information, le ministre en charge de l’enseignement bat en brèche, toute information sur la ‘’gratuité’’ desdits documents.

Tchad : des médicaments et consommables médicaux pour les réfugiés soudanais

Une offre en médicaments, consommables médicaux, des tentes et des bâches remis au ministère de la santé publique et à la commission nationale d’accueil, de réinsertion des réfugiés et des rapatriés CNARR.

 

C’est un don de l’ONG Samaritan’s Pures réceptionné le 1er août 2023 à N’Djaména. Le représentant de l’organisation, indique que l’offre vise à répondre aux besoins des personnes ayant fui la guerre au Soudan, et pris en charge à l’Est du Tchad.

Le secrétaire général du ministère de la santé publique et de la prévention Dabsou Guidaoussou, a souligné que, cet appui vient au moment où les yeux sont tournés vers la communauté internationale dans le but de soutenir le Tchad, premier pays, à intervenir en accueillant et hébergeant les familles qui ont pu s’échapper à la guerre au Soudan a poursuivi le secrétaire général du ministère de la santé publique et de la prévention.

Ce don va Soutenir les efforts du Tchad qui accueille plus de 51% des réfugiés soudanais a renchéri Dabsou Guidaoussou, tout en rappelant les différents chocs dont fait face le système de santé suite à la pandémie de covid19, aux inondations, auxquels s’ajoutent la crise liée à la guerre au Soudan.

Cette crise exige de tous les acteurs humanitaires un mouvement d’ensemble pour la circonscrire afin de mettre à l’abri les populations victimes mais également de prévenir des éventuelles situations, relatives aux maladies et épidémies.

Le Tchad en quête de solutions pour empêcher la pénétration des signaux étrangers

L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), déplore la pénétration des signaux de Telecon étrangers et la commercialisation des produits de ces opérateurs au Tchad.

En collaboration la société ELIFCOM basée à Dubaï, L’Autorité de Régulation des Communications électroniques et des Postes a organisé le 31 juillet dernier un audit : « sur la pénétration des signaux des réseaux des opérateurs étrangers sur le territoire tchadien.»

A l’issue de ce travail il est constaté, la présence de la couverture des réseaux des opérateurs camerounais dans la ville de N’Djamena ; la commercialisation et l’utilisation des cartes Sim camerounais dans la ville de N’Djamena. L’ARCEP déplore dès lors, l’impact de la pénétration de ces réseaux et la perte en termes de revenu des opérateurs mobiles du Tchad et de l’État tchadien.

 D’après le directeur général de l’ARCEP,Hassan Daoussa Hassaballah, ledit phénomène engendre : « l’apparition grandissante des points de vente illégaux des produits de ces opérateurs étrangers, notamment ceux du Cameroun et crée un manque à gagner important pour les opérateurs locaux. » il craint les risques élevées d’interception d’appels et autres activités malveillantes.

Tchad : ce que risquent les organisateurs des manifestations non déclarées

Une ordonnance rendue public le 1er août 2023, redéfinit les peines contre les manifestations  non déclarées et interdites.

Par voie d’ordonnance, le gouvernement tchadien a décidé de légiférer sur le cas de ‘’la manifestation’’ publique. Les peines prévues contre les auteurs des organisateurs et auteurs des manifestations, non déclarées et interdites, vont de 15 jours à deux ans. Cette ordonnance qui abroge, le décret n°193/ INT-SUR du 6 novembre 1962 portant réglementation des manifestations sur la voie publique et toutes dispositions antérieures contraires, prévoit que les de déclarations de manifestation soient déposées auprès, de la préfecture du Département concerné, et à N’Djaména, dans les services de l’administrateur délégué auprès de la commune d’arrondissement concernée.

« La déclaration est faite cinq (05) jours francs au moins avant la date de la manifestation. »

Des dispositions pénales

Seront punis d’un emprisonnement de quinze (15) jours à six (6) mois ceux qui auront fait une déclaration incomplète ou inexacte de nature à tromper sur les conditions de la manifestation projetée. Les participants à une manifestation non déclarée ou interdite risquent, un emprisonnement de quinze (15) jours à six (6) mois.

Les organisateurs d’une manifestation interdite seront punis d’un emprisonnement de six (6) mois à deux (2) ans, ceux qui auront organisé, malgré l’interdiction faite, une manifestation qui a effectivement reçu un commencement d’exécution.

Précision

L’ordonnance précise que, le gouverneur, le délégué général auprès de la Commune de N’Djaména ou le ministre chargé de la Sécurité publique, selon le cas, peut interdire une manifestation notamment en cas de : « risque d’atteinte à des propriétés privées découlant des mots d’ordre des organisateurs ; menace de troubles à l’ordre public découlant, soit du comportement passé répétitif des organisateurs, soit de l’objet ou du lieu de la manifestation, risque important de troubles ou de provocations. »

Tchad : le nouveau coordonnateur du CNCP prend fonction

Nasra Djimasngar, a été installé à ses fonctions de Coordinateur nationale du Cadre National de concertation des partis politiques (CNCP), le 31 juillet 2023.

Le ministre de l’Administration du territoire, de la Décentralisation et de la Bonne gouvernance, Limane Mahamat a installé les membres du Bureau de la coordination nationale du Cadre national de concertation des partis politiques (CNCP).

Le nouveau coordonnateur, Nasra Djimasngar, a été désigné, conformément au procès-verbal du 22 juillet 2023. Il remplace, Brice Mbaïmon Guedmbaye.

Le membre du gouvernement a indiqué que ce changement à la tête du CNCP est l’émanation des partis politiques. En sa qualité de ministre en charge de l’Administration du Territoire, il entérine : « la volonté desdits partis politiques conformément aux textes en vigueur.

Le nouveau Coordinateur national du CNCP, promet de se mettre résolument au travail.

Crise au Niger : le président tchadien de transition disposé à poursuivre la médiation

Après son séjour à Niamey le 30 juillet 2023, le président tchadien de transition, Mahamat Idriss se dit disposé rencontrer les différents acteurs favorables à la médiation au Niger.

Sur invitation du président du Nigéria, par ailleurs président en exercice de la CEDEAO, Mahamat Idriss Déby Itno s’est rendu au Niger, en passant par Abuja. A Nyamey, le président thadien de transition a rencontré les différentes parties pour une tentative de médiation, après le coup d’Etat militaire.

Il a tour à tour échangé le général Abdourahamane Tchani, actuel homme fort du pays. Les échanges ont duré 2 heures d’horloge, rapporte le ministère tchadien de la Communication. « . Le Président tchadien a obtenu de voir le Président Bazoum et l’ancien président Issoufou, comme gage de bonne volonté du CNSP à travailler pour la résolution de la crise. », Signale la même source. Après le président déchu, Bazoum, le médiateur tchadien a rencontré l’ancien président Issoufou Mahamadou pendant.

Il en ressort des échanges qu’il faut, éviter à tout prix un conflit ouvert et un isolement du pays ; un rappel de la menace terroriste présente au sahel et qui va profiter de la crise si elle perdure.

Pour rappel, le coup d’État de 2023 au Niger intervient le 26 juillet 2023. L’opération qui a permis de renverser le président Bazoum, a été menée par les éléments de la garde présidentielle.

Tchad : un autre déversement des produits pétroliers dans la nature

Dans la nuit du 29 au 30 juillet 2023, des produits pétroliers issus des installations du site de Mangara dans la province du Logone Oriental, ont été déversé dans la en plein air.

 

Un phénomène répétitif qui a un impact négatif sur l’environnement. Depuis quelques temps, un déversement des hydrocarbures est constaté dans différents champs pétroliers. Il y’a un mois c’était à Dadila, province du Logone Oriental cette fois un cas similaire est signalé à Mangara, dans la même circonscription administrative. Le site géré par la société pétrolière Perenco.

D’après, le chef de site de Mangara, Paul Moutinho, l’incident fait suite à  une opération de nettoyage de filtre qui a mal tourner. « C’est peut-être le moment choisi par l’opérateur qui ne serait pas bien indiqué», souligne-t-il.

« Ce qui vient de se passer est une erreur humaine, car c’est vers 21h35 qu’un opérateur est venu pour changer un filtre de nettoyage au niveau de la pompe. A la fin de son travail, il n’a pas vérifié si le travail a été bien fait ou pas, il est retourné et quelques temps après, commence ce déversement qui a duré plus de 4 heures. »

Toutefois, il essaye de rassurer quant aux potentiels efffets sur l’environnement : « les techniciens de Perenco déployés sur le site du déversement se battent pour décaper l’endroit touché afin d’éviter une contamination de terre tout autour de ce même lieu. Là aussi, ils font face nom seulement au manque de matériel moderne mais leur effectif pose problème pour décanter rapidement la situation. »

Néanmoins, les représentants du ministère en charge de l’environnement ne décolèrent pas. En guise de réponse de réponse aux responsables de la société pétrolière,Perenco, secrétaire exécutif du Comité technique national de Suivi et de Contrôle des aspects environnementaux des Projets Pétroliers, Hakim Djibril Ahmat fait une déclarations .

  « Il faut trouver définitivement une solution à cette situation. Vous avez l’obligation de recruter un personnel qualifié pour éviter ce genre d’erreur. Il vous faut corriger certaines de vos insuffisances tout en respectant les aspects environnementaux. Vous devez mettre un terme à tout ce désordre, car vous avez enregistré déjà plusieurs cas de déversements et cela ne vous honore pas

Tchad : les magistrats entendent riposter contre la création de vérification de leurs diplômes

Les magistrats du Tchad se réuniront en assemblée générale extraordinaire pour aborder les sujets liés à la commission chargée de contrôle et de vérification des dossiers administratifs, mis en place par le premier ministre.

 

Le 28 juillet dernier, le premier ministre de transition, Saleh Kebzabo, annonçait la mise en place d’une commission chargée de contrôler et vérifier les dossiers administratifs des magistrats tchadiens. Notamment, les diplôme, les arrêtés d’intégration, de reversement et de détachement des magistrats. La commission devra également, identifier les procédures irrégulières et présenter un rapport complet à la fin de sa mission.

Les deux syndicats des magistrats n’approuvent pas cette décision, et voit en cela une menace du gouvernement. Ainsi, le bureau exécutif du syndicat des magistrats du Tchad (SMT) et le syndicat autonome des magistrats du Tchad (SYAMAT), convoquent, tous les magistrats à une assemblée général extraordinaire, ce mardi 01/08/2023 au palais de justice de N’Djaména.

La rencontre permettra de discuter des sujets sus-évoqués.