Le Maroc appelle à instituer l’éducation au développement durable comme une priorité impérative

La présidente de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement au Maroc, la Princesse Lalla Hasnaa, a appelé, lundi, la communauté internationale à s’engager résolument, pendant cette décennie, à instituer l’éducation au développement durable comme une priorité impérative, soulignant le caractère urgent de cette action.Dans un message-vidéo diffusé lors de la grande session plénière de la Conférence mondiale de l’Unesco sur l’éducation au développement durable, qui se tient du 17 au 19 mai sous forme virtuelle, la Princesse Lalla Hasnaa a affirmé que la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement s’emploie, depuis plus de deux décennies, à développer différents programmes destinés à réduire ou supprimer l’impact négatif de l’Homme sur la nature.

« Chargée de l’enseignement et de la transmission des savoirs, l’école est, plus largement et plus prioritairement encore, un espace d’éducation et de transmission des valeurs. Eduquer la jeunesse au respect de l’environnement, c’est croire à la promesse d’un monde nouveau plus harmonieux et durable », a-t-elle soutenu.

Selon elle, « l’éducation au développement durable, thème qui nous réunit aujourd’hui, est la clé de la réussite », exprimant sa fierté du partenariat liant la Fondation et l’Unesco « avec qui nous œuvrons de concert depuis 2020 pour que soit intégrée l’éducation à l’environnement, dans les curricula (scolaires), à tous les niveaux jusqu’au baccalauréat ».

A cet égard, le Maroc est l’un des trois pays dans le monde qui mène une expérience pilote pour le programme Global Schools de l’Unesco, a fait observer Lalla Hasnaa.

«Une génération nous sépare du sommet de Rio », a-t-elle constaté, estimant qu’il était impératif de réfléchir aux motivations qui ont pu freiner l’introduction de l’enseignement au développement durable dans les curricula.

Maroc : L’ICESCO créée une chaire sur les « femmes en science » à Fès

L’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO) et l’Université Euromed de Fès (UEMF) ont signé, lundi à Rabat, une convention pour la création de la chaire ICESCO « femmes en sciences: l’intelligence artificielle et l’avenir » au sein de cet établissement universitaire, indique un communiqué de l’ICESCO.Signée par Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, et Mostapha Bousmina, Président de l’UEMF, la convention vise à promouvoir la recherche scientifique portant sur l’intelligence artificielle et à encourager la participation des filles et des femmes à ce domaine à travers les stages, les ateliers, les thèses de doctorat et la consécration de la culture de prospection, ajoute la même source.

Selon le patron de l’ISESCO, la création de cette chaire s’inscrit dans le cadre de la célébration par l’organisation de l’Année de la femme 2021 de même qu’elle reflète la coopération fructueuse entre le Centre de Prospective stratégique de l’ICESCO et l’UEMF pour renforcer la culture de prospection et encourager l’utilisation de l’intelligence artificielle dans un cadre éthique et durable, tout en assurant l’égalité du genre.

La création de cette chaire traduit aussi le besoin de renforcer les capacités des jeunes filles, ainsi que leur contribution au domaine de l’intelligence artificielle, a-t-il ajouté.

De son côté, le président de l’UEMF a souligné que cette chaire va renforcer le rôle de l’Ecole, créée par l’Université, et complétement dédiée à l’ingénierie digitale et intelligence artificielle (EIDIA), la première à l’échelle africaine.

Cette chaire, a-t-il précisé, vise à réaliser des recherches dans le domaine de l’intelligence artificielle, à attirer un grand nombre d’étudiants des pays membres de l’ICESCO et à favoriser l’ouverture sur le monde à travers la conclusion de conventions avec des centres issus de différents pays.

La chaire se propose le développement des partenariats sur le plan international et la formation dans les domaines de la recherche, de l’innovation et des métiers d’avenir liés à l’intelligence artificielle, à travers le renforcement de la participation des chercheuses, la réalisation d’études et de recherches faisant partie des priorités de la chaire.

Elle vise également à attirer les jeunes chercheurs des pays membres de l’ICESCO en vue de développer les algorithmes et techniques de l’intelligence artificielle au profit de la société, précise le communiqué.

Royal Air Maroc élu au Conseil des gouverneurs de l’IATA

Le Directeur général de la compagnie marocaine, Royal Air Maroc (RAM), Abdelhamid Addou, a été élu membre du « Conseil des Gouverneurs » de l’Association du transport aérien international (IATA), indique un communiqué de RAM.C’est la première fois que la compagnie marocaine est élue au sein de ce Conseil, qui est l’organe exécutif de l’IATA et comprend 31 membres élus, représentant quelque 290 compagnies aériennes membres assurant 82% du trafic aérien mondial, indique la compagnie.

Parmi ses membres, figurent les PDG des grandes compagnies aériennes américaines, européennes, asiatiques et africaines, notamment American Airlines, Air France, KLM, Lufthansa, Singapore Airlines, Cathay Pacific Airways, China Eastern Airways, All Nippon Airways, Ethiopian Airlines ou encore Qatar Airways.

Abdelhamid Addou est par ailleurs membre des Comités exécutifs de l’Association des compagnies aériennes arabes (AACO) et l’Association des compagnies aériennes africaines (AFRAA).

Côte d’Ivoire: une plate-forme de dialogue public-privé bientôt installée à Bouaké

Le secrétariat exécutif du Comité de Concertation État – Secteur Privé (SE-CCESP) a entrepris début mai 2021 une mission préparatoire d’installation de la Plateforme locale de dialogue public privé (PLDPP) à Bouaké, la métropole du centre ivoirien.

Cette première mission exploratoire a eu lieu du 04 au 07 mai 2021 à Bouaké. L’objectif immédiat des représentants du Secrétariat Exécutif du Comité de Concertation État – Secteur Privé (SE-CCESP) était d’échanger avec les autorités locales en vue de l’installation de la PLDPP, selon une note.  

Le SE-CCESP veut promouvoir le dialogue public-privé à léchelle locale afin de contribuer à l’amélioration du climat des affaires et la gouvernance économique, tout en assurant une meilleure structuration du dialogue public-privé dans les  pôles économiques régionaux. 

Pour le secrétariat exécutif du Comité de Concertation État – Secteur privé  cette démarche vise également à faciliter l’accès à l’information des acteurs public et privé sur les programmes, stratégie et réformes relatifs au développement du secteur privé. 

La délégation du SE-CCESP, conduite par le Conseiller technique Georges Copré a rencontré les autorités locales. Elle a été reçue par le préfet de la région de Bouaké, Tuo Fozié, le maire de Bouaké, Nicolas Djibo et le vice-président du Conseil régional de Bouaké, Kouassi N’Guessan. 

L’installation de cette plate-forme devrait permettre, entre autres, la résolution de certaines problématiques locales telles que l’orpaillage clandestin, l’implication dans la plateforme de concertation de toutes les structures étatiques.

Elle devrait aussi permettre d’aborder les questions spécifiques au secteur du transport telles que la taxe de stationnement et l’application de la nouvelle loi d’orientation du transport qui fait du transporteur un entrepreneur, ainsi que l’autonomie financière des entités décentralisées. 

Le second focus group de l’exploration s’est tenu le jeudi 06 mai 2021 avec les acteurs du secteur privé de Bouaké, où il a été évoqué les questions relatives à la représentativité des acteurs des secteurs tels que les BTP, les commerçants et les artisans dans le Comité local de Dialogue Etat-Secteur privé. 

Les opérateurs économiques de la région de Bouaké ont soulevé dans les débats des préoccupations pour le redécollage industriel de cette deuxième plus grande ville de Côte d’Ivoire. La délégation a visité trois principales unités industrielles opérant dans le secteur du textile. 

Il s’agit de la société Global Coton S.A, intervenant dans l’égrenage du Coton, avec une capacité d’égrenage de 25.000 tonnes. La société ne reçoit que 300 tonnes par campagne alors qu’elle a une capacité d’égrenage de 25 000 tonnes par campagne.  

La société FTG, spécialisée dans la production des produits finis du coton tels que les bobines, les tissus, les draps de lits, les nappes de tables, la confection des tenues professionnelles, a été ensuite visitée par la délégation. 

Ici, la délégation a pu constater les difficultés liées à la vétusté du matériel d’usinage qui entraîne un sous fonctionnement de la société, qui d’une capacité de 25 tonnes/jour est actuellement à 1,5 tonne/jour; et l’accès au financement pour le renouvellement des matériels d’usinage.

La mission a relevé la non cotisation des prestations de la CNPS ainsi que le non-paiement des charges fiscales (impôts etc…). A ces difficultés, s’ajoutent les lourdeurs administratives,  notamment les formalités douanières pour importer le matériel d’usinage. 

La troisième entité industrielle visitée est la société Textile Côte d’Ivoire (TEX-CI), spécialisée dans l’impression des produits finis tels que les tissus, les pagnes « Fanci », les pagnes de la journée de la femme,  et bien d’autres tissus utilisés dans le pays.   

La délégation de la mission préparatoire d’installation de la PLDPP à  Bouaké était composée de M. Georges Copré, de MM. Souleymane Sangaré et Ebénisaire NCho respectivement, conseiller technique et chargé détudes au CCESP, responsables projet de la PLDPP de Bouaké. 

Côte d’Ivoire: début des consultations médicales pré-pèlerinage pour le Hadj

Les opérations de consultations médicales pré-pèlerinage pour le Hadj ont débuté ce lundi en Côte d’Ivoire pour s’achever le 11 juin 2021, selon une note du Commissariat du Hadj.Dans cette note signée par l’Imam Bachir Ouattara pour le Commissariat du Hadj, sont pris en compte les candidats déjà inscrits en 2020 au public et au privé et non porteurs de maladies chroniques (hypertension, diabète, asthme, problèmes urologiques, cardiopathies).

Les candidats présentant « des facteurs de vulnérabilité (handicap) seront incessamment appelés par le call center du commissariat et dirigés vers des centres précis à une date précise », mentionne la note.

Toutes les personnes déjà enregistrées dans la base du Système de gestion des pèlerins de Côte d’Ivoire (SYGEPCI), souhaitant voyager avec les opérateurs privés, « n’ont pas besoin de refaire cette identification », souligne le texte, qui les invite à se rendre directement dans un des centres qui leur sont dédiés. 

« Par contre, tous les nouveaux candidats au Hadj 2021 non encore enregistrés sur la plateforme du Système de gestion des pèlerins de Côte d’Ivoire (SYGEPCI), devront le faire avant de se rendre dans le centre de consultation dédié également conformément à la liste jointe », indique le commissariat du Hadj.

Le Commissariat du Hadj note par ailleurs « qu’ aucune nouvelle inscription n’est pour le moment possible au niveau du contingent étatique », invitant de ce fait les parents et futurs candidats à la prudence pour éviter de se faire gruger. 

Sénégal : l’AS Douanes réussit son entrée en matière dans la BAL

Le représentant du Sénégal à la Basketball Africa League (BAL) a dominé, ce lundi 17 mai à la Kigali Arena (Rwanda), le Groupement Sportif des Pétroliers (Algérie) sur le score de 94 à 76.Une entame idéale ! Pour le compte de la première journée de cette toute nouvelle compétition interclubs, l’Association Sportive des Douanes a fait montre de maîtrise. A la mi-temps, le champion en titre du championnat sénégalais de basket disposait de sept longueurs d’avance sur son adversaire.

Durant les deux derniers quart-temps, les coéquipiers de l’international Louis Adams ont creusé l’écart en terminant la rencontre avec 94 points contre 76 pour le GS Pétroliers. Soit 18 points de différence.

La BAL, qui se joue du 16 au 30 mai dans la capitale rwandaise, met aux prises les douze meilleurs clubs africains de la balle orange : AS Douanes (Sénégal), Rivers Hoopers BC (Nigeria), Union Sportive de Salé (Maroc), GS Pétroliers (Algérie), Forces Armées et Police (Cameroun), Zamalek (Egypte), Gendarmerie Nationale Basketball Club (Madagascar), Association Sportive de la Police (Mali), Patriots BC (Rwanda), Union Sportive de Monastir (Tunisie), Petro de Luanda (Angola) et Ferroviàrio Maputo (Mozambique).

Ils sont répartis dans trois groupes de quatre équipes. Au terme du premier tour, les deux premiers de chaque poule ainsi que les deux meilleurs troisièmes accéderont aux quarts de finale. Au total, 26 rencontres auront lieu dans le cadre de la BAL créée par la National Basketball Association (NBA) et la Fédération internationale de basketball (Fiba).

Initialement, elle aurait dû démarrer en mars 2020 avec des mini-tournois organisés dans différentes villes du continent. Mais en raison de la pandémie de coronavirus, le format d’une phase finale à Kigali a finalement été retenu.

Foot : Gaël Kakuta, lauréat du Prix Marc-Vivien Foé 2021

Le milieu offensif (29 ans) du Racing Club de Lens (Ligue 1, française) devient le premier footballeur congolais de l’histoire à remporter ce prix.Le métronome du Racing Club de Lens succède au Nigerian Viktor Oshimen, actuel attaquant de Naples, sacré la saison dernière sous les couleurs de Lille. Il devance au classement de cette année,  l’attaquant algérien de Montpellier Andy Delort et le buteur zimbabwéen de Lyon Tino Kadewere.

Auteur de 11 buts et 5 passes décisives en 33 matches cette saison, Kakuta est le symbole de la saison réussie des nordistes revenus la saison dernière dans l’élite du football français.

Cette distinction qui parachève une belle saison avec les Sang et Or est une consécration pour Gaël Kakuta. Elle vient donner de l’élan à une carrière parsemée de nombreuses embûches. A bientôt 30 ans, le lauréat du prix RFI – France 24, a connu 12 clubs et 6 pays différents dans son parcours en dent de scie. Le joueur traîne la réputation d’un pigeon voyageur, puisqu’il n’est resté qu’une fois plus d’une saison dans une équipe, au Vitesse Arnhem, entre 2012 et 2014.

Le natif de Lille (France), de parents congolais de Kinshasa a été désigné par un jury composé de plus de 100 journalistes spécialistes du football français et africains à partir d’une liste de 11 joueurs préalablement établie par les services des sports de RFI et France 24.

Formé au Racing Club de Lens, Gaël Kakuta est parti à 16 ans à Chelsea. Il a ensuite joué en Chine, en Espagne, en Italie, et compte 9 sélections avec la République démocratique du Congo (RDC). Revenu dans le nord de la France après plusieurs saisons mitigées à l’étranger, il rejoint Amiens puis Lens l’été dernier, où il a véritablement confirmé toute l’étendue de son talent.

Depuis 2011, le trophée du meilleur joueur africain évoluant en Ligue 1 porte le nom de Marc-Vivien Foé en hommage à l’international camerounais brutalement décédé d’un arrêt cardiaque le 26 juin 2003, lors d’un match de coupe des Confédération au stade de Gerland de Lyon entre le Cameroun et la Colombie.

Les lauréats des précédentes éditions : Marouane Chamakh (Maroc, 2009) ; Gervinho (Côte d’Ivoire, 2010) ; Gervinho (Côte d’Ivoire, 2011) ; Younès Belhanda (Maroc, 2012) ; Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon, 2013) ; Vincent Enyeama (Nigeria, 2014) ; André Ayew (Ghana, 2015) ; Sofiane Boufal (Maroc, 2016) ; Jean Michaël Seri (Côte d’Ivoire, 2017) ; Karl Toko-Ekambi (Cameroun, 2018) ; Nicolas Pépé (Côte d’Ivoire, 2019) ; Victor Osimhen (Nigeria, 2020).

Hydrocarbures: Sasol annonce un retrait partiel au Mozambique

Sasol cède des parts mais conserve l’exploitation et la maintenance du pipeline entre le Mozambique et l’Afrique du Sud.La société sud-africaine intégrée d’énergie et de produits chimiques, Sasol, a déclaré lundi qu’elle avait vendu 30% de sa participation dans le projet ‘Pipeline Investments Company’ (ROMPCO) au Mozambique, à un consortium de gestionnaires de fonds pour cinq milliards de rands (environ 354 millions de dollars).

Dans un communiqué, la société sud-africaine a déclaré qu’elle avait accepté de vendre une partie de sa participation dans le gazoduc du Mozambique à un consortium comprenant le Reatile Group, la société d’autonomisation des Noirs et le Fonds IDEAS, par African Infrastructure Investment Managers, une filiale de Old Mutual Alternative Investments Holdings.

« Les actions cédées seront, sous réserve de certains ajustements, vendues pour une contrepartie comprenant un montant initial de 4 145 milliards de rands et un paiement différé pouvant aller jusqu’à un milliard de rands payable, si certains jalons convenus sont atteints avant le 30 juin 2024 », a déclaré Paul Victor, le Responsable financier du groupe Sasol.

ROMPCO est une joint-venture entre Sasol, Companhia Mocambiçana de Gasoduto et South African Gas Development Company.

Avant la dernière transaction, Sasol détenait une participation de 50% dans le gazoduc de 865 kilomètres qui transporte du gaz mozambicain vers l’Afrique du Sud.

Elle va désormais conserver une participation de 20%, une fois la transaction conclue, et continuera d’exploiter et de faire la maintenance du pipeline, conformément à l’accord commercial entre Sasol et ROMPCO.

La transaction intervient environ cinq mois après que la société sud-africaine a annoncé en décembre 2020 qu’elle vendait ses actions dans la centrale thermique Ressano Garcia au Mozambique à Azura Power du Nigeria pour environ 145 millions de dollars américains.

Afrique du Sud : L’ex président Zuma face aux juges

L’ancien chef d’Etat sud-africain, Jacob Zuma, est convoqué par la justice pour des soupçons de corruption.Les ennuis judiciaires se poursuivent pour Jacob Zuma. Il doit à nouveau se présenter ce lundi, 17 mai 2021, devant la justice sud-africaine pour une affaire de corruption qui remonte à 1999. Dans ce dossier, l’ancien président sud-africain est accusé d’avoir touché des pots-de-vin dans un contrat de 3,4 milliards de marché d’armes avec le géant français de la défense et de l’aérospatiale, Thales.

Inculpé en 2006, Zuma est soupçonné d’avoir empoché des commissions sous la forme de 787 versements, pour favoriser les intérêts de l’entreprise française.

Comme lors des précédentes convocations, il n’est pas certain que l’ancien patron du Congrès National Africain (ANC) y défère pour se défendre des nombreux chefs d’accusations notamment de fraude, de corruption et de racket qui pèsent sur lui.

Depuis son départ forcé du pouvoir il y a trois ans, il a toujours refusé de répondre aux multiples convocations de la commission anticorruption qu’il a lui-même mise en place début 2018.

Gupta, le scandale de trop

Ce nouveau dossier vient s’ajouter à la farandole de dossiers que l’ancien président sud-africain traîne ces dernières années. Avant son accession au pouvoir, il avait été accusé de viol en 2006 par une jeune femme séropositive, fille de l’un de ses meilleurs amis. Finalement blanchi dans cette histoire de mœurs, il avait choqué l’opinion sud-africaine en affirmant qu’il prenait toujours « une douche » après un rapport non protégé pour éviter toute transmission du VIH.

Une fois au pouvoir, ce polygame, père d’une vingtaine d’enfants, issu de l’ethnie Zoulou, est accusé d’avoir dilapidé l’argent public en rénovant à hauteur de 20 millions d’euros sa villa de Nkandla, dans son fief du Kwazulu-Natal.

S’il réussit à sortir indemne de cette affaire, il reste confronté à l’affaire dite des « frères Gupta », cette sulfureuse famille d’origine indienne d’hommes d’affaires citée dans diverses affaires de corruption présumée dans plusieurs pays dont les Etats-Unis et le Royaume Uni. En 2013, la presse sud-africaine avait révélé l’existence de liens corruption qui impliquent les proches de Zuma et la famille Gupta.

Véritables fossoyeurs de l’ancien président, les frères Gupta actuellement en exil à Dubaï, vont pousser le bouchon bien trop loin lorsqu’un avion transportant 200 convives lors d’un mariage familial atterrit sur la base militaire de Waterkloof sans que personne ne sache qui en a donné l’autorisation.

La presse sud-africaine s’empare de l’affaire et met à nu les liens sulfureux entre l’empire des Gupta et le clan Zuma qui se résumeraient à népotisme, marchés publics truqués, et pots-de-vin qui se chiffrent à des centaines de millions de dollars. Les Gupta sont même accusés d’avoir « capturé » l’État sud-africain au sens propre.

Un dossier accablant pour l’homme politique de 79 ans, qui sera poussé à la démission en 2018 par son propre parti l’ANC de la présidence, après une série d’abus de pouvoirs présumés.

Il ne pourra pas compter sur le soutien de son successeur Cyril Ramaphosa. Ce dernier s’est lancé en août 2020 dans une campagne anti-corruption au sein même de l’ANC.

Sénégal: Pr Bathily et d’autres sujets à la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, se font l’écho de la sortie du professeur Abdoulaye Bathily sur la situation socio-politique du pays sans oublier les autres sujets d’actualités.« Bathily en position Assises », titre Le Quotidien avant de souligner que l’ancien secrétaire général de la Ligue démocratique (LD) n’a jamais caché ses convictions que seule l’application des conclusions des Assises nationales peut mettre le Sénégal sur les rails. Pour lui, note le journal, avec les violentes manifestations de mars dernier, le Sénégal est revenu à la case départ. Il annonce le « chaos » si on ne prend pas en compte les propositions des Assises nationales, concluent nos confrères.

Le professeur Bathily qui s’exprimait lors d’un panel célébrant le centenaire d’Amadou Makhtar Mbow « a exprimé toute sa peine de voir le travail issu des Assises nationales être jeté aux oubliettes » par le régime du président Macky Sall, relate Vox Populi.

Dans son discours, Pr Abdoulaye Bathily « a mis la main sur ce qu’il considère comme la blessure politique infligée à la démocratie sénégalaise par le régime de Macky Sall qu’il taxe de négationniste », informe L’Observateur.

Dans les colonnes de ce dernier, l’ancien ministre d’Etat auprès du président de la République « a exprimé toute sa désolation. Sa déception. » Il déclare d’ailleurs ceci : « Je ne pouvais pas penser qu’un régime politique né des Assises puisse arriver à une telle négation ».

Les élections locales prévues en janvier 2022 préoccupent aussi les quotidiens sénégalais. A ce propos, Sud Quotidien signale que « l’opposition +défie+ Macky ». « Les Locales risquent d’être un véritable parcours de combattant pour les futurs +élus+ locaux partisans de Macky Sall. Pour cause, une large coalition pour contrer les candidatures de la majorité présidentielle au niveau des communes et des départements est en gestation au sein de l’opposition », annoncent nos confrères.

WalfQuotidien donne la parole à Ibrahima Sène du Parti de l’indépendance et du travail (PIT) qui révèle « ce que risque Benno (majorité présidentielle) en 2022 ». Pointant du doigt les « chocs d’ambitions » au sein de la mouvance présidentielle, il estime que celle-ci et son président « ne devraient donc pas laisser se reproduire ce syndrome du choc des ambitions en perspectives des Locales de janvier 2022 » comme c’était le cas en 2014.

La non maîtrise de ces chocs avait abouti à une double division de la majorité présidentielle et celle-ci n’avait obtenu que 8 capitales régionales sur les 14, là où son prédécesseur avait obtenu 11 sur 14 en 2009.

Sur un tout autre sujet, Vox Populi informe que les grossistes menacent de « couper » le gaz. Ceux-ci dénoncent entre autres une marge étriquée, la non prise en compte dans le rapport sur la structure des prix.

L’actualité relative aux violences à Jérusalem contre les Palestiniens est l’autre sujet phare abordé par la presse sénégalaise. Vox Populi fait état d’une « levée de boucliers contre Israël au Sénégal ». « Concert de réprobations, marche vendredi à Dakar », souligne le journal à sa une.

Le journal cite les termes d’un communiqué commun rendu public par 13 partis politiques et mouvements citoyens, dans lequel ces organisations appellent « à défendre le droit du peuple palestinien à disposer d’un Etat libre, indépendant et démocratique ».

L’AS note à propos : « L’opposition lapide Israël ». Le journal estime que « l’opposition sénégalaise semble choisir son camp », entre l’armée israélienne et les groupes armés palestiniens de Gaza, « suite à l’éclatement de la violence entre les deux belligérants ».

« Dans des communiqués (…), les opposants ont condamné les agissements d’Israël pour prendre fait et cause pour la Palestine », indique L’AS.

C’est que le Sénégal « ne peut pas se mettre à dos Israël », explique le quotidien L’Observateur, citant le professeur Mamadou Aliou Diallo, enseignant en relations internationales à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).

Le fait que le président Macky Sall « puisse prendre la parole pour fustiger les positions des Israéliens par rapport aux Palestiniens, d’un point de vue diplomatique, ce n’est pas quelque chose qui pourrait arranger le Sénégal dans ses relations », analyse cet universitaire.

Il répète que les Etats « n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts », en faisant observer que le Sénégal « a de bonnes relations avec la plupart des Etats du monde », dont « les plus puissants de la planète, sont tous derrière Israël ».

Politique, santé et TIC au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’aide humanitaire aux Palestiniens, l’élargissement de la campagne de vaccination anti-Covid, l’échéancier électoral et l’utilisation du système de messagerie par les Marocains.+Al Alam+ écrit que l’envoi d’une aide humanitaire d’urgence aux Palestiniens, sur très hautes instructions du Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, s’inscrit indubitablement dans le cadre du soutien constant du Maroc à la cause palestinienne, soulignant l’importance des efforts déployés par l’Agence Bayt Mal Al Qods Acharif pour la préservation du Statut spécial de la Ville sainte d’Al-Qods.

Constituée de 40 tonnes, cette aide humanitaire est composée de produits alimentaires de première nécessité, de médicaments de soins d’urgence et de couvertures, ajoute l’auteur, relevant que cette initiative témoigne de l’engagement permanent et continu du Maroc en faveur de la cause palestinienne juste.

Sur un autre registre, +L’Opinion+ fait savoir que quelques jours après la réception d’un nouveau lot du vaccin chinois, les autorités sanitaires ont décidé d’élargir la campagne de vaccination contre la Covid-19 aux quadragénaires, soutenant que cette avancée des autorités sanitaires prête à l’optimisme du fait qu’elle implique que la vaccination des plus de 50 ans touche à sa fin.

Ceci constitue un tournant pour la situation épidémiologique, puisque la gravité de la maladie Covid-19 est fortement corrélée à l’âge, explique le quotidien, notant qu’elle est, en moyenne, beaucoup plus redoutable pour les seniors avec un taux de mortalité dépassant les 6%.

En immunisant donc cette catégorie, le Maroc sort déjà de la zone rouge, étant confronté à des cas de maladies moins graves, assure-t-il, estimant nécessaire de respecter les mesures sanitaires car négliger celles-ci conduit à des catastrophes épidémiques.

Evoqant l’échéancier électoral, +Al Bayane+ souligne qu’à seulement quelques mois de ce grand rendez-vous national, aucune initiative menant à un large débat libre autour des thématiques politique, socio-économique et culturel, auxquelles seraient impliquées les diverses couches de la société, n’a été constatée.

« Il y a lieu de se préoccuper sur l’avenir du paysage politique national dont le corps serait globalement sans âme ni potentiel puisqu’il continue à déserter la scène politique », regrette la publication, faisant savoir que son rôle est de sensibiliser, confédérer les citoyens et surtout les motiver à retrouver confiance en les institutions électives, toutes entités confondues.

+Bayane Al Yaoum+ se réfère au baromètre des réseaux sociaux du Groupe Sunergia qui relève que le système de messagerie WhatsApp est utilisé par 84% des Marocains en 2021 et 79% d’entre eux l’utilisent d’une manière quotidienne.

« Dans le milieu urbain, ce taux monte même à plus de 90% », indique le groupe dans sa cartographie des réseaux sociaux au Maroc en 2021, faisant savoir que WhatsApp se retrouve dans toutes les couches de la population et dans toutes les régions du Royaume.

Seuls quelques réfractaires, possiblement des personnes sans smartphone, ne l’utilisent pas, fait observer la même source, expliquant qu’il s’agit essentiellement de Marocains âgés de plus de 45 ans aux revenus très faibles qui travaillent dans les secteurs de l’agriculture et de la pêche.

Le Caire et Washington conviennent d’œuvrer pour instaurer la paix et stabilité au PO

Le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Shoukry s’est entretenu, dimanche, au téléphone avec le secrétaire d’État américain Anthony Blinken, de l’évolution de la situation dans les territoires palestiniens.Lors de cet appel, le secrétaire américain a apprécié les efforts de l’Égypte et les contacts qu’elle entretient avec les deux parties au conflit pour « tenter de parvenir à une cessation des hostilités ».

Les deux ministres sont convenus de l’importance de travailler dans un cadre de coopération et de coordination pour « instaurer la paix et la stabilité dans la région ».

Antony Blinken a réitéré son appel « à toutes les parties pour faire baisser les tensions et mettre un terme aux violences ».

L’appel est intervenu alors que le Conseil de sécurité de l’ONU, n’ait pas pu, pour la troisième fois consécutive, d’adopter une résolution sur le conflit entre les Palestiniens et Israël, malgré l’avertissement des Nations Unies sur l’escalade des tensions.

L’Organisation de la coopération islamique (OCI), qui a convoqué dimanche une réunion d’urgence virtuelle de ses ministres des Affaires étrangères, a condamné les attaques israéliennes contre les Palestiniens, et a exhorté la communauté internationale à agir immédiatement pour faire cesser les opérations militaires d’Israël.

Les Israéliens et les Palestiniens sont engagés depuis début mai dans l’une des plus importantes escalades de violences de ces dernières années.

Israël et le mouvement Hamas échangent depuis lundi 10 mai des tirs meurtriers depuis et vers l’enclave palestinienne, alors que les premiers heurts avaient éclaté le 3 mai. 

Depuis le début ce nouveau cycle de violences, près de 200 personnes, majoritairement des Palestiniens, ont été tuées. Le dernier bilan palestinien fait état de 192 morts, dont au moins 58 enfants, et plus de 1200 blessés, à Gaza depuis le 10 mai.

Côte d’Ivoire: les « journalistes-militants » invités au professionnalisme

Le journaliste émérite ivoirien, Noël Yao, a fait observer dimanche que le printemps de la presse en Côte d’Ivoire, marqué en 1990 par des publications portées par des partis, a entraîné des « journalistes-militants », les invitant au professionnalisme.

M. Noël Yao s’exprimait à la dixième session de « La Quinzaine du numérique » sur le forum whatsApp Univers numérique, du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), la faîtière des médias numériques ivoiriens.

Les échanges se sont déroulés autour du thème « Printemps de la presse papier: Histoire des 10 journaux qui ont révolutionné le journalisme en Côte d’Ivoire ». À l’entame de ses propos, M. Noël Yao, a relevé que le 30 avril 1990, le pays s’ouvre au multipartisme.

« C’est l’explosion et la création de divers organes vite qualifiée de printemps de la presse. Mais, avant cette étape, dans la clandestinité, il y avait eu  l’Evènement de Laurent Gbagbo et ses amis du congrès de Dabou », a-t-il rappelé.  

Cette période  post 1990 est marquée par des publications pour la plupart partisanes. Cette « révolution » augure une ère où « le pluralisme est promu, exprimé et vivant même si chaque titre est adossé à un parti politique et le défend passionnément ». 

Selon le journaliste Noël Yao, « cela traduit aussi la parole libérée même si cette parole est partisane et biaisée ». Ce « tâtonnement démocratique marqué fortement du sceau partisan permet une évolution positive et salutaire de la presse ».

L’explosion des journaux en « cette période post 90 favorise des expériences multiples et bénéfiques pour la presse », a soutenu M. Noël Yao, membre fondateur de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), la principale faîtière du secteur dont il a été également le premier président en 1991.  

Les « militants journalistes deviennent, peu à peu, des journalistes militants », a-t-il souligné,  ajoutant que « lentement » des journalistes professionnels appliquent les règles et principes déontologiques et professionnels.

« Cette évolution va nous permettre de prendre conscience des enjeux professionnels, éthiques et déontologiques, pour aboutir en 1991 à  la création de l’UNJCI qui donnera plus tard le Code de déontologie du journaliste ivoirien et l’OLPED (Observatoire de la liberté de la presse, l’éthique et de la déontologie) pour y veiller », a-t-il poursuivi. 

« Avons-nous en Côte d’Ivoire, des militants-journalistes ou des journalistes-militants? Comment remettre le journaliste face à ses responsabilités ? », a demandé un journaliste participant au conférencier.

En réponse, M. Noël Yao, a expliqué que « le militant-journaliste est d’abord un militant avant toute autre chose. Il travaille ou appartient à un parti politique », et quand il existe un support de publication idéologique, il décide d’écrire, devenant journaliste.    

Quant au journaliste-militant, il est d’abord journaliste qui « met en avant son appartenance politique, mais oublie totalement et fatalement les règles du métier de journaliste », mélangeant les torchons avec les serviettes.

A une autre question de savoir si « le journalisme et le militantisme peuvent faire bon ménage ? autrement dit, si l’on peut être bon journaliste et être militant d’un parti politique ? », il a fait remarquer que tout réside dans le respect de la déontologie.

« Est-ce qu’un chirurgien RHDP (pouvoir) peut opérer un malade FPI (opposition) ou vice versa ? Oui, s’il applique bien les règles chirurgicales, tient bien son bistouri et ne se soucie nullement de l’appartenance politique du malade. Non, s’il mélange la couleur politique et son bistouri pour tuer ou nuire au malade », a-t-il illustré. 

De même, « l’on peut être FPI et aller couvrir une activité du RHDP en respectant les règles professionnelles et déontologiques du métier de journaliste », a-t-il martelé, rappelant que l’UNJCI, créée en 1991, c’était pour « contribuer à régler la question de la formation professionnelle ». 

« On ne peut pas et on ne doit pas venir ou faire du journalisme….par effraction. Il faut être formé,  bien formé, connaître le métier », a-t-il insisté, car « une fois cette formation acquise, il faut voir l’environnement économique des entreprises de presse et surtout le traitement salarial des journalistes ». 

« Un journaliste à qui un responsable politique tend de l’argent, est à la merci ou à la botte de ce responsable politique ». Cependant, un journaliste bien formé et payé conséquemment dans une entreprise de presse bien équilibrée financièrement, va s’aligner sur la déontologie.

Au terme des discussions, M. Noël Yao, par ailleurs président en exercice de l’Union des journalistes de la presse libre Africaine ( UJPLA), a exhorté les journalistes à être toujours professionnels, engageant le secteur à réfléchir sur l’environnement économique global de la presse, affecté par la pandémie de Covid-19. 

« Mes chers jeunes confrères et consœurs, soyons toujours professionnels dans notre travail. C’est vrai, on a besoin d’argent pour vivre mais ne laissez jamais l’argent vous assujettir », a-t-il conseillé. 

« Moi, je ne suis pas riche après 40 ans de journalisme. Ce qui reste, ce qui me reste, c’est mon nom +Yao Noël+. A la fin de la carrière du journaliste, c’est tout ce qu’il a comme précieux « bien » », a-t-il conclu.

Décès de Moriba Magassouba: l’UJPLA salue la mémoire d’un journaliste panafricain

L’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA) a salué, dimanche, la mémoire du journaliste sénégalais Moriba Magassouba décédé la veille à Abidjan des suites d’une courte maladie.

« C’est avec une grande tristesse que l’Union des journalistes de la presse libre Africaine  (UJPLA) a appris le décès du journaliste sénégalais Moriba Magassouba le samedi 15 mai 2021 à Abidjan où il résidait depuis plusieurs années », écrit le président de l’UJPLA, l’Ivoirien Noël Yao dans un communiqué parvenu à APA.

« L’UJPLA salue la mémoire de cette figure emblématique de la presse africaine par ailleurs, historien et écrivain qui a fortement contribué à la formation de plusieurs jeunes journalistes », poursuit M. Yao, présentant les  «sincères condoléances » de son organisation à  la « famille biologique et professionnelle du défunt ».

Éminent journaliste issu de la 2e promotion du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI), l’école de journalisme de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Moriba Magassouba a, tour à tour, travaillé au journal Le Soleil du Sénégal, à l’Agence de presse panafricaine PanaPress dont il a été le Chef de Bureau à Abidjan, au magazine Africa international et à l’hebdomadaire Jeune Afrique.

Côte d’Ivoire: le taux de pénétration de l’Internet « supérieur à 65% » (officiel)

Le taux de pénétration de l’Internet en Côte d’Ivoire est « supérieur à 65% », a dit le ministre de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Adom, à l’occasion de l’édition 2021 de la Journée mondiale des télécommunications et de la société de l’information.

Le taux de pénétration de l’internet en Côte d’Ivoire est « supérieur à 65%, grâce aux réseaux mobiles avec les technologies 3G et 4G », a indiqué Roger Adom, dans une déclaration marquant la Journée mondiale des Télécoms et de la société de l’information célébrée chaque 17 mai.

Le ministre de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation a fait savoir que « le nombre d’abonnements aux réseaux mobiles a plus que doublé en moins de 10 ans, passant de 17 millions d’abonnés en 2011 à 37 millions en 2020 ». 

En outre, dira-t-il, « les prix moyens de la voix, du sms et de la data ont baissé d’au moins 80% entre 2011 et 2020. De plus, le taux d’inclusion financière est de 70% en 2018, grâce à une forte contribution des services financiers mobiles ». 

A l’instar des autres États du monde, la Côte d’Ivoire célèbre, ce lundi 17 mai, la Journée mondiale des Télécommunications et de la Société de l’information autour du thème retenu pour cette édition: « Accélérer la transformation numérique en ces temps difficiles ».  

« C’est pour nous l’occasion de réaffirmer l’engagement du gouvernement à faire des télécommunications/TIC un pilier de développement de notre pays », a assuré le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation.  

Il s’est félicité de ce thème qui revêt une importance particulière, quand on sait que la crise sanitaire de la pandémie de Covid-19 a provoqué un choc économique et social sans précédent dans l’histoire. 

Avec les stratégies développées et mises en œuvre dans ce contexte, la Côte d’Ivoire a gagné en maturité numérique, avec le projet e-Gouv qui permet d’accroître l’efficacité de l’administration publique et d’améliorer ses relations avec les usagers des services publics.  

La sécurité du cyberespace numérique du pays a été d’ailleurs renforcée par la mise en place d’un cadre juridique qui contribue à la lutte contre la cybercriminalité, la protection des données à caractère personnel et la sécurisation des transactions électroniques. 

Au plan technique, l’on note la création d’une Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC), d’une équipe de réponse aux incidents informatiques (CI-CERT), un site internet d’éducation et de protection des enfants en ligne et d’une plateforme centralisée d’authentification et de signature électronique.

La Côte d’Ivoire a réalisé une progression de six places au classement mondial annuel de l’UIT, passant du 15ème rang en 2011 au 9ème rang africain depuis le dernier classement IDI  2017, et se classant 3ème en Afrique de l’Ouest.  

Il faut relever que la célébration de l’édition 2021 se tient dans un contexte de Covid-19 qui a changé la façon de communiquer, de s’instruire ou de commercer, grâce à l’utilisation des télécommunications, ce qui a permis d’atténuer l’impact négatif de la pandémie sur les économies des pays les plus digitalisés. 

Le confinement, une mesure pour limiter le propagation de la Covid-19, a contraint des millions de personnes au télétravail, toute chose qui a été une aubaine pour les organisations publiques et privées qui l’ont développé permettant la continuité d’une grande partie de l’activité professionnelle à distance. 

Pour un écosystème numérique performant, la Côte d’Ivoire veut davantage développer un réseau d’accès à haut débit robuste avec des ressources humaines de qualité, une véritable expertise nationale en matière de TIC et un environnement légal et réglementaire propice à l’investissement et rassurant pour les utilisateurs.

Coupe de la CAF: Le Raja ramène un nul précieux de Johannesburg face à Orlando Pirates (1-1)

Le club marocain du Raja de Casablanca a arraché le nul (1-1) face à l’équipe sud-africaine d’Orlando Pirates, dimanche à Johannesburg, en quarts de finale aller de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF).Dès l’entame du match, les Verts rajaouis ont subi la pression de l’équipe adverse durant les dix premières minutes, avant de remettre les pendules à l’heure et contre-attaquer.

Il a fallu attendre la 38è minutes de jeu pour voir prendre l’avantage grâce à une réalisation de V. Pule qui a profité d’une erreur du milieu-défensif Abdeljalil Jbira et d’un mauvais alignement de la défense des Verts pour fusiller le goal.

En réaction, l’équipe du Raja s’est montrée plus dangereuse et a développé un jeu encore plus offensif pour égaliser, mais Ben Malango Ngita a raté un but tout fait à la 43è après un tir qui a frôlé la transversale.

Après avoir écoulé deux minutes de temps additionnel, l’arbitre kenyan G. Cheruiyot envoyait les deux équipes aux vestiaires sur un score de (1-0).

De retour des vestiaires, les Rajaouis ont réussi à créer plusieurs occasions, mais l’arbitre kenyan leur a refusé un penalty à la 48è pourtant bien mérité.

Toujours entreprenants, le Raja a réussi à égaliser à la 60è minutes par Ben Malango Ngita qui a profité d’une erreur de la défense des Sud-africains.

« Les joueurs ont livré une très belle prestation contre le club sud-africain, mais il faut garder les pieds sur terre et bien se préparer pour le match retour », a déclaré le coach du Raja de Casablanca, Lassad Chabbi lors d’une conférence de presse à l’issue du match.

Il a souligné également que face à une équipe connue pour ses qualités techniques et sa force physique, il fallait rester discipliné et réactif, précisant que sur le plan tactique, ses protégés ont réussi à garder le dessus.

Pour sa part, le coach de l’équipe sud-africaine, Josef Zinnbauer, n’a pas caché sa déception face à ce résultat qui donne l’avantage aux Aigles verts, notant que le but d’égalisation a pris ses joueurs par surprise.

« Nous avons créé plusieurs occasions pour marquer un autre but mais la touche finale nous a fait défaut », a-t-il dit, notant que ses joueurs doivent faire de leur mieux pour gagner le prochain match.

Avec ce résultat positif bien mérité, les Rajaouis ont ainsi conforté leur chance de se qualifier pour les demi-finales de la Coupe de la Confédération africaine de football.

La DG du FMI annonce 500 milliards FCFA à la Côte d’Ivoire

La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva a annoncé, dimanche à Paris, la mise à disposition de ressources additionnelles d’environ un milliard de dollars US (environ 500 milliards FCFA) à la Côte d’Ivoire.

Ces ressources additionnelles devraient permettre de contribuer à la relance économique et à la création d’emplois et de nouvelles opportunités en Côte d’Ivoire.

Mme Georgieva a fait cette annonce lors d’un entretien avec le président Alassane Ouattara qui est arrivé à Paris pour prendre part au Sommet sur le financement des économies africaines, prévu mardi.

L’entretien avec la directrice générale du FMI, Mme Kristalina Georgieva, a été l’occasion de passer en revue la coopération entre la Côte d’Ivoire et le Fonds monétaire international, rapporte la présidence ivoirienne dans une note d’information.

« Elle a, en outre, annoncé la mise à disposition de ressources additionnelles d’environ un milliard de dollars US à la Côte d’Ivoire afin de contribuer à la relance économique et à la création d’emplois et de nouvelles opportunités », explique cette note.

La patronne du FMI a salué « l’excellent travail accompli par le gouvernement ivoirien dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19, et a réitéré l’engagement de son institution à soutenir la Côte d’Ivoire dans sa relance économique ».

Par ailleurs, le président Alassane Ouattara a eu des échanges avec le directeur général des opérations de la Banque mondiale, M. Axel Van Trotsenburg. Ces échanges ont permis de faire le point des programmes de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire.

A ce propos, M.  Trotsenburg a salué l’excellente coopération entre son institution et la Côte d’Ivoire, et a réitéré la détermination de la Banque mondiale à accroître ses financements en faveur de notre pays.  Il a, en outre, souhaité un engagement plus fort de la communauté internationale en faveur du continent africain.

M. Axel Van Trotsenburg a également évoqué les négociations au niveau de l’Association internationale de développement (IDA), une institution de la Banque mondiale qui vise à réduire la pauvreté en accordant des prêts et des dons destinés à des programmes de nature à stimuler la croissance économique, à réduire les inégalités et à améliorer la vie des plus démunis.

 Il a souhaité l’augmentation des financements de cette institution en faveurs des pays africains. Pour terminer, le directeur général des opérations de la Banque mondiale a réaffirmé la disponibilité de son institution à continuer de soutenir la Côte d’Ivoire dans son développement.

Football: La finale de la ligue africaine des champions aura lieu au Maroc

Le Maroc abritera la finale de la ligue africaine des champions de football, prévue le 17 juin prochain, a indiqué un communiqué de la Confédération africaine de football (CAF) publié à l’issue de la réunion de son comité exécutif, tenue à Kigali au Rwanda.Le Comité exécutif de la CAF a aussi désigné le Bénin pour accueillir la Coupe de la Confédération de la CAF en 2021, tandis que l’Egypte a été plébiscité pour abriter la Ligue des Champions féminine de la CAF en 2021 et la Coupe d’Afrique des Nations U20 en 2023.

La Coupe d’Afrique des Nations U17 se tiendra en Algérie en 2023, alors que la Coupe d’Afrique des Nations de Beach Soccer aura lieu au Mozambique en 2022.

Le Comité Exécutif a également approuvé les décisions du Comité d’urgence relatives au report des éliminatoires africaines de la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022 qui devaient se jouer en juin 2021.

Les rencontres des éliminatoires se tiendront désormais durant les fenêtres internationales de septembre, octobre et novembre 2021, ainsi que de mars 2022.

Pour rappel, le Wydad de Casablanca (WAC) est le seul représentant du Maroc dans la ligue africaine des champions de football. Qualifiés pour le stade des quarts de finale, le WAC a ramené un nul précieux, vendredi, face au Mouloudia d’Alger, malgré les erreurs arbitrales qui ont entaché ce derby maghrébin.

Interdiction meeting du FPI: Damana Pickass dénonce une « machination »

Damana Pickass, vice-président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), a dénoncé samedi une « machination » à la suite de l’interdiction par le préfet d’Abidjan du meeting du parti à Port-Bouët relatif au retour de Laurent Gbagbo.

« A l’analyse des faits, tout ceci relève d’une machination savamment orchestrée à l’effet d’empêcher la tenue du meeting de la paix et de la réconciliation nationale », a déclaré M. Damana Pickass, lors d’un point de presse. 

Ce meeting, en faveur de la paix et de la réconciliation nationale était prévu se tenir le samedi 15 mai 2021 au stade de Gonzagueville, à Port-Bouët, cité balnéaire dans le Sud d’Abidjan. Et ce, dans l’optique du retour de Laurent Gbagbo. 

M. Damana Pickass, rentré récemment d’exil du Ghana, après 10 ans, est le président de la Commission mobilisation du Grand-Abidjan pour le retour de l’ex-président Laurent Gbagbo.  

Selon M. Damana, le maire de Port-Bouët, a autorisé le meeting, mais « contre toute attente, le préfet du Département d’Abidjan a interdit le meeting » de la paix et de la réconciliation nationale pour le retour de Gbagbo par arrêté le 14 mai 2021. 

« Cette interdiction a été notifiée au Secrétaire général de la Fédération FPI de Port-Bouët, le vendredi 14 mai 2021 à 23 heures 48 minutes par Whatsap », a fait observer M. Damana.

Citant le texte d’interdiction, il a dit que « cette décision prise dans l’urgence, selon l’arrêté (du préfet du Département d’Abidjan) serait dans le but d’éviter des risques d’affrontements et de troubles à l’ordre public ».

« Dans les préparatifs de ce meeting, des individus se réclamant d’une association de victimes et prétextant détenir une autorisation d’occupation du même site à la même date et à la même heure, se sont présentés sur les lieux de la manifestation, dans la nuit du vendredi 14 mai 2021 aux environs de 20 heures », a-t-il ajouté.

 Poursuivant, il a déclaré qu’ils avaient « des intentions manifestes de saccager les installations en cours ». En outre, « invités par la police, à présenter ladite autorisation, ces derniers ont été incapables de le faire. Ils ont donc été évacués des lieux par les forces de l’ordre ». 

« Nous tenons à rappeler à toutes fins utiles que l’association, dont l’arrêté préfectoral fait allusion, a eu à manifester publiquement au Plateau, devant le Palais de Justice le lundi 10 mai 2021, en toute quiétude », a-t-il laissé entendre. 

Deux meetings de mobilisation, pour la paix et la réconciliation nationale, ont été programmés le 15 mai 2021 à 14 heures au stade de Gonzagueville et le dimanche 16 mai 2021 à 14 heures à la place Kadjo Amangoua de Bonoua. 

« Dans le même élan de décrispation de l’atmosphère sociale », M. Damana annonce avoir décidé, « malgré toutes les autorisations administratives obtenues par le Fédéral FPI de Bonoua, de reporter, à une date ultérieure, le meeting prévu le dimanche 16 mai 2021 à la place Kadjo Amangoua de Bonoua ».

Le 31 mars 2021, l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a été acquitté définitivement par la Cour Pénale Internationale avec son co-accusé Charles Blé Goudé. Dans le cadre de son retour en Côte d’Ivoire, des structures d’accueil ont été mises en place.

Décès à Abidjan du journaliste sénégalais Moriba Magassouba

Le journaliste sénégalais Moriba Magassouba est décédé, samedi à Abidjan, des suites d’une courte maladie.

Selon une source proche de la famille, « le journaliste, historien et écrivain Moriba Magassouba est décédé ce samedi à Abidjan des suites d’une courte maladie». Il résidait à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, depuis plusieurs années. 

Issu de la 2e promotion du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI), l’école de journalisme de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Moriba Magassouba a notamment travaillé au journal Le Soleil du Sénégal, à l’agence de presse panafricaine PanaPress dont il a été le Chef de Bureau à Abidjan, au magazine Africa international et à l’hebdomadaire Jeune Afrique.

« Alassane Ouattara, la passion du devoir », est la récente œuvre littéraire de Moriba Magassouba sortie en début de cette année.

 Dans ce livre de 350 pages, l’auteur retrace le parcours de l’actuel président ivoirien, Alassane Ouattara qui a su gravir les échelons de la vie pour se hisser à la plus haute marche de la vie politique de son pays, la Côte d’Ivoire.  Moriba Magassouba est également  l’auteur du livre « L’Islam au Sénégal : demain les mollahs ? ».

Les raisons de la hausse du prix du ciment en Côte d’Ivoire (enquête)

Les prix du ciment en Côte d’Ivoire connaissent une hausse due au renchérissement des frais d’expédition et de déchargement des matières pemières, et des coupures électriques que traverse le pays, selon une enquête menée par APA.

Le ciment, dans sa composition, comprend le calcaire (80%) et l’argile (20%), broyés et cuits à très haute température pour obtenir le clinker, la principale matière première, qui est ensuite broyée avec des ajouts chimiques. 

D’après l’enquête de terrain menée, cette hausse résulte d’un relèvement sur le marché international du prix du clinker dont la tonne de cette principale matière première utilisée pour la fabrication du ciment a « augmenté de 10 euros », soit 6.559 Fcfa. 

Un négociant du clinker, ayant requis l’anonymat, rapporte qu’il y a en outre « une augmentation des coûts des transports internationaux liés à la pandémie de Covid-19 », ce qui grève les frais d’expédition et de déchargement des matières premières. 

Et d’ajouter, le Port autonome d’Abidjan fait face en ce moment à des « retards de livraison de marchandises » liés aux facteurs de transport et de déchargement des matières premières, toute chose qui créé une pression financière « répercutée directement sur le prix du ciment ».    

La troisième raison, elle, est liée à la « coupure générale du courant qui touche quelque 146 entreprises en Côte d’Ivoire qui sont diminuées au tiers de leurs productions ». Le « rationnement » de l’électricité affecte fortement les sociétés de cimenterie.  

Impacts 

Selon une source opérant dans le secteur, le cimentier « Lafarge qui produit 6.000 tonnes jour (avant la crise énergétique), se retrouve aujourd’hui avec 1.800 tonnes par semaine ». Ce qui réduit considérablement son niveau de production. 

Le marché ivoirien, de ce fait, connaît un approvisionnement insuffisant en dépit de l’existence de plusieurs usines de ciment. Par ailleurs, le pays dépend fortement de l’importation de la matière première. 

Le relèvement du prix du ciment impacte fortement les particuliers et les entreprises engagées dans des projets de construction, car cette situation vient créer un dépassement de leurs devis prévisionnels et des délais de livraison.  

Fort de cette situation, le cimentier Prestige ciment Côte d’Ivoire, avait annoncé à ses distributeurs une hausse de 7.000 Fcfa TTC (Toutes taxes comprises) par tonne, dès le 1er mai 2021, du fait que « le coût de production global du ciment est devenu très élevé ».

Avant le 11 mai 2021, date de plafonnement des prix du ciment par le ministère ivoirien du Commerce et de l’industrie, la tonne de ciment à Abidjan était cédée à 90.000 Fcfa voire 100.000 Fcfa contre « 65.000 Fcfa il y a un mois », confie Sidibé Siaka, un détaillant. 

Plafonnement du prix 

Interpellé sur l’envolé des prix, le ministère du Commerce et de l’industrie, a dans le cadre de la crise énergétique, arrêté les prix maxima du ciment sur toute l’étendue du territoire pour assurer un approvisionnement régulier du marché.

Le ciment de type CPJ 32.5, à la sortie d’usine a été fixé à 73.000 Fcfa TTC la tonne contre 80.000 Fcfa TTC au prix de détail pour Abidjan/San Pedro (Sud-Ouest) et les villes environnantes dans un rayon de 300 Km. Au-delà de 300 Km, le prix au détail est fixé à 95.000 Fcfa. 

Pour le ciment de type CPJ 42.5, le prix sortie usine est de 75.000 Fcfa TTC la tonne contre 90.000 Fcfa TTC le prix de détail pour Abidjan/San Pedro et les villes environnantes dans un rayon de 300 Km. Au-delà de 300 Km, le prix au détail revient à 95.000 Fcfa.

L’arrêt de prix maxima « aura un impact au niveau du producteur », toutefois l’Etat devra être vigilant parce qu' »après vous avez des redistributeurs qui ne vont pas respecter la chaîne de prix » dans ce contexte de pénurie de ciment, fait observer un acteur de la filière. 

Maroc : retour dimanche à l’horaire GMT+1

Le Maroc va repasser à l’heure GMT+1 dans la nuit de samedi à dimanche 16 mai, a annoncé le ministère de l’Economie, des finances et de la réforme de l’administration.Ce fuseau horaire (GMT+1), est maintenu par le Maroc tout au long de l’année, sauf pour la période de Ramadan.

Selon l’Exécutif, qui a décidé le maintien du fuseau horaire GMT +1 en 2018, le but étant de « maintenir l’heure d’été en vigueur actuellement afin d’éviter les changements opérés à maintes reprises durant l’année et leurs répercussions à plusieurs niveaux ».

Au Parlement, le chef de gouvernement, Saad Eddine El Otmani, avait assuré que le passage à GMT+1 permettrait d’économiser 240 millions de dirhams de facture énergétique.

Ouattara à Paris pour le sommet sur le financement des économies africaines

Le président ivoirien Alassane Ouattara a quitté Abidjan, samedi, pour Paris (France) où il prendra part au sommet sur le financement des économies africaines.

Selon la présidence ivoirienne, ce sommet vise à mettre en place un soutien financier massif aux économies africaines durement éprouvées par la pandémie de Covid-19, et à poser les bases d’un nouveau cycle de croissance sur le continent.

La question de la restructuration des dettes des pays africains sera également abordée au cours de cette rencontre.

En marge de ce sommet, le chef de l’Etat ivoirien aura des entretiens avec ses homologues et plusieurs personnalités.

Interdiction à Abidjan de deux manifestations simultanées du FPI et des victimes

Le préfet d’Abidjan Adama Doumbia a pris un arrêté portant interdiction de deux réunions simultanées du Front populaire ivoirien (FPI) et du Collectif des victimes en Côte d’Ivoire prévues ce samedi au stade au stade de Gonzagueville dans le sud de la capitale économique ivoirienne, évoquant des «risques d’affrontements et de trouble à l’ordre public ».

 « Considérant que les deux réunions sont programmées pour se tenir sur le même site, le même jour et aux mêmes heures, considérant les risques d’affrontements et trouble à l’ordre public, la réunion du Collectif des victimes en Côte d’Ivoire prévue le samedi 15 mai 2021 au stade de Gonzagueville est interdite », stipule l’arrêté.

Le meeting de  « mobilisation pour le retour de Laurent Gbagbo »  organisé au stade de Gonzagueville, commune de Port-Bouët, le samedi 15 mai 2021 est également interdit, selon le préfet d’Abidjan.

L’administrateur civil a par ailleurs, précisé à l’article 3 de cet arrêté que  « tout contrevenant à ces interdictions est passible des sanctions prévues par la législation en vigueur  ».

Côte d’Ivoire: démarrage du concours du CAFOP 2021 avec 55 000 candidats

La ministre ivoirienne de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné a lancé samedi à Abidjan le Concours du CAFOP (Centre d’animation et de formations pédagogiques) session 2021 qui met en compétition plus de 55 000 candidats.

« Il y a un peu plus de 55 000 candidats pour 5 000 places. Seul le mérite devrait pouvoir nous aider à distinguer les candidats », a déclaré Mme Mariatou Koné à la suite d’une visite des centres du Lycée moderne de Treichville et du Lycée classique d’Abidjan.

Sur plus de 55 000 candidats enregistrés pour le concours de CAFOP session 2021, l’on dénombre 27 000 femmes, a fait savoir la ministre, indiquant que tous les candidats sont répartis dans 113 centres à travers le pays.

« C’est par le travail que les candidats seront admis (…) Peu importe le statut social des parents », a-t-elle lancé, estimant que « quand on a bien travaillé à ce concours, c’est-à-dire qu’ on a eu le maximum de points, on devrait réussir ». 

« Beaucoup de candidats à l’approche du concours, au lieu de se concentrer sur les matières requises à l’épreuves, cherchent des parrains. Je ne vous dis pas, moi-même en tant que ministre, le nombre d’appels que j’ai reçu hier », a révélé le ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation. 

Pour Mme Mariatou Koné, « seul le travail paie ». Et il n’est pas question de faire du favoritisme à des candidats, car « ce sont eux qui vont former les enfants; il n’y a pas de mauvais élèves, il y a de mauvais enseignants ». 

« Si on a de bons enseignants, des enseignants responsables, les enfants devront bien travailler à l’école », a-t-elle poursuivi, rappelant que les résultats des épreuves écrites tenues ce jour sont attendus pour le mois de juillet.

Suite à une question d’un journaliste, elle a répondu qu’il y aura des réformes du concours du CAFOP, mais dans le cadre des états généraux de l’éducation annoncés, où « chaque Ivoirien sa s’exprimer sur ce qu’ il souhaite voir changer dans le système éducatif ».

Covid-19 : l’Afrique du Sud redoute une troisième vague

Le pays a enregistré plus 3.000 cas de Covid-19 en une seule journée, selon le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.Sur 42.073 tests effectués au cours des dernières 24 heures, 3.221 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 7,7%, a précisé M. Mkhize. Cela porte le nombre de cas confirmés à 1.605.252 dont 55.012 décès depuis le début de la pandémie en mars 2020. 

« Si la nouvelle courbe des cas confirmés est inquiétante, le pays n’a pas encore franchi le seuil national d’une nouvelle vague », a rassuré le ministre de la Santé.

 « Nous voulons assurer aux Sud-Africains que nous n’avons pas encore atteint la troisième vague. Cependant, nous sommes en danger. Nous devons donc faire preuve d’une vigilance accrue en tant que pays », a déclaré Mkhize. 

Cependant, l’institut sud-africain des maladies transmissibles (NICD) a estimé que la récente augmentation rapide du pourcentage de tests positifs pour la Covid-19 et la moyenne mobile sur sept jours des cas confirmés au niveau national constituaient une source d’inquiétude.

Le directeur exécutif par intérim du NICD, Adrian Puren, a prévenu que si la trajectoire ascendante des nouveaux cas se poursuivait, l’Afrique du Sud allait probablement franchir le seuil d’une nouvelle vague dans les semaines à venir. 

M. Puren a appelé les Sud-Africains à mettre rapidement en œuvre l’application « méticuleuse » de la distanciation sociale et à adhérer à des mesures autres que pharmaceutiques, ce qui, selon lui, permettrait de réduire les transmissions actuelles et de retarder la troisième vague. 

A ce jour, l’Afrique du Sud a vacciné 455.169 professionnels de la santé sur un objectif de 1,5 million de personnes. L’objectif final est de vacciner 46 millions de Sud-Africains afin d’atteindre une immunité collective permettant de ralentir la pandémie.

LDC : Le Wydad de Casablanca ramène un nul précieux face au Mouloudia d’Alger (1-1)

Le club marocain du Wydad de Casablanca (WAC) a ramené, vendredi, un nul précieux face au Mouloudia d’Alger (1-1) en match comptant pour les quarts de finale aller de la Ligue des champions.Le WAC a ouvert la marque à la 65ème minute du jeu par le biais de Yahya Jabrane pour le WAC, alors que Miloud Rebiai a inscrit le but d’égalisation à la 83e minute pour le Mouloudia d’Alger.

Le match retour est prévu pour le 22 mai au Complexe Mohammed V de Casablanca.

L’autre derby maghrébin de ces quarts de finale de la Ligue des champions mettra aux prises samedi les Algériens de CR Belouizdad aux Tunisiens de l’Espérance Tunis.

Le Maroc envoie une aide d’urgence au profit des Palestiniens

Le Roi Mohammed VI, président du Comité Al-Qods, a donné, vendredi, ses instructions pour l’envoi d’une aide humanitaire d’urgence au profit de la population palestinienne en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.Constituée de 40 tonnes, cette aide humanitaire est composée de produits alimentaires de première nécessité, de médicaments de soins d’urgence et de couvertures. L’aide humanitaire sera cheminée par des avions des Forces Armées Royales.

Cette décision royale s’inscrit dans le cadre du « soutien continu du Royaume à la cause palestinienne juste et sa solidarité permanente avec le peuple palestinien.

Le Maroc avait dénoncé, dans les termes les plus fermes, les violences perpétrées dans les territoires palestiniens occupés, et dont la poursuite ne mène qu’à creuser le fossé, renforcer les rancœurs et éloigner d’autant les chances de paix dans la région.

Le Royaume, qui place la cause palestinienne au sommet de ses préoccupations, reste fidèle à son attachement à la réalisation de la solution des deux Etats, vivant côte-à-côte dans la paix et la sécurité, passant par la création d’un Etat palestinien dans les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem Est pour capitale.

Yves Zogbo nommé président du Comité de normalisation de l’Africa sports d’Abidjan

Le célèbre animateur Yves Zogbo Junior a été nommé nouveau président du Comité de normalisation de l’Africa sports d’Abidjan, l’un des plus grands clubs de football de la capitale économique ivoirienne qui connaît un bicéphalisme à sa tête depuis quelques années.

L’information a été donnée vendredi par la Fédération ivoirienne de football ( FIF).  M. Zogbo dirigera une équipe de cinq personnes dont la mission principale de réunifier le club « Vert et Rouge  » devrait s’achever le 31 août prochain.

Ce Comité de normalisation est composé de quatre membres à savoir Guillaume Zé, Alain Gouamené, Anna Dié, Noël Yapi et du secrétaire général Assemien Yapi.

 L’Africa sports d’Abidjan, l’un des mythique clubs ivoiriens de football est en proie à des querelles intestines avec deux présidents, notamment Vagba Alexis et Bahi Antoine qui se disputent la gestion du Club.

C’est fin avril dernier que le comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football ( CN-FIF) a décidé de mettre l’Africa sports d’Abidjan sous normalisation pour aider ce club à régler la crise qu’il traverse.

Côte d’Ivoire: Alain Lobognon démissionne du parti MVCI à l’approche de son procès

L’ancien ministre ivoirien des Sports, Alain Lobognon, a démissionné du Mouvement pour la promotion des valeurs nouvelles en Côte d’Ivoire (MVCI), un parti proche de Guillaume Soro, à l’approche de son procès pour atteinte à la sûreté de l’Etat, a rapporté vendredi son porte-parole Jean Paul Beugrefoh.

« Par courrier en date du 13 mai 2021, adressé au Dr Louis Ouattara, secrétaire général du MVCI, l’ex-ministre des Sports, Alain Lobognon a rendu sa démission de toutes les instances de ce parti auquel il était lié politiquement », écrit M. Jean Paul Beugrefoh.

Selon M. Beugrefoh, porte-parole de Alain Lobognon, « prisonnier politique », il a « décidé de mettre fin à son engagement au sein du MVCI pour une volonté personnelle de disposer de sa totale liberté, au moment où va s’ouvrir le procès devant le tribunal criminel d’Abidjan ». 

M. Lobognon, ex-député de Fresco (Sud- Ouest), « comparaîtra en compagnie des autres prévenus arrêtés le 23 décembre 2019″, mentionne le communiqué qui ajoute qu' »il entend ainsi comparaître en homme politique affublé d’aucune appartenance politique ». 

L’ex-ministre qui a « partagé joie et plaisir de militer aux côtés de plusieurs amis, frères et camarades pour l’engagement commun en faveur de valeurs nouvelles en Côte d’Ivoire quitte le MVCI le cœur léger, sans regret, ni rancœurs », conclut le communiqué.

La Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples avait ordonné le 22 avril 2020 à l’Etat de Côte d’Ivoire de surseoir à l’exécution du mandat de dépôt contre Guillaume Soro et ceux décernés à ses proches ainsi que leur mise en liberté provisoire, dans un arrêt.

Dans l’arrêt, la Cour demandait à l’Etat de Côte d’Ivoire de « surseoir à l’exécution des mandats de dépôts » décernés contre des pro-Soro comprenant des parlementaires: Alain Lobognon, Camara Loukimane, Kanigui Soro, Yao Soumaila, Soumahoro Kando, Kamaraté Souleymane.

Pour les avocats de la Cote d’Ivoire, les mesures provisoires sollicitées par la Cour excèdent largement le champ des mesures provisoires et sont de nature à « entraver le fonctionnement normal de la justice nationale ». 

Un mandat d’arrêt a été émis à l’encontre de M. Guillaume Soro en décembre 2019. Le 23 et le 24 décembre de cette même année, ses proches ont été arrêtés et placés en détention préventive dans différents centres de détention à Abidjan et d’autres villes du pays.