Au moins 1 mort et 3 blessés après des pluies diluviennes à Abidjan

Les pluies diluviennes qui se sont abattues samedi sur la capitale économique ivoirienne ont fait un mort, trois blessés et plusieurs personnes repêchées et secourues des eaux, rapportent les sapeurs-pompiers militaires en dressant un bilan partiel.Selon les sapeurs-pompiers, il s’agit d’une fillette d’environ six ans qui perdu la vie à Abobo-Belleville (Nord d’Abidjan) à cause d’un mur qui a cédé sous la pression des fortes pluies faisant également trois blessés. Plusieurs quartiers d’Abidjan ont également été inondés dont Angré Château dans l’Est d’Abidjan où des personnes ont été repêchées et secourues des eaux. 

La Société d’exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique (SODEXAM) a appelé à la vigilance des uns et des autres dans le district d’Abidjan annonçant des pluies fortes ou modérées les jours à venir. 

En 2018, rappelle-t-on, de fortes pluies survenues dans la nuit du 18 au 19 juin, ont fait 20 morts en Côte d’Ivoire dont 18 décès à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, 1 mort à Tiassalé (au Nord d’Abidjan) et un autre à Guibéroua dans le Centre-ouest ivoirien.

Présidentielle ivoirienne 2020: le Rhdp veut enrôler au moins 20 000 jeunes à Port-Bouët

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), envisage d’enrôler au moins 20 000 jeunes à Port-Bouët, cité balnéaire située dans le sud d’Abidjan, a indiqué samedi le coordonnateur régional du parti, Abdourahmane Cissé, en marge des états généraux de la jeunesse locale de la formation sur l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.« Nous nous sommes fixés un objectif minimum d’enrôler au moins 20 000 jeunes » de la commune de Port-Bouët, a dit Abdourahmane Cissé, à l’ouverture de ces états généraux qui dureront deux jours, visant à définir les stratégies pour la victoire d’Amadou Gon Coulibaly à la présidentielle d’octobre 2020.

Les jeunes du Rhdp, mis en mission, réfléchissent au travers de ces états généraux  sur «le rôle de la jeunesse dans la victoire du candidat Amadou Gon Coulibaly», plébiscité dans la nuit du 12 au 13 mars 2020 pour diriger l’équipe Rhdp à la future élection présidentielle.

M. Cissé, ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, qui a procédé à l’ouverture de ces assises en tant que coordonnateur régional du Rhdp, a invité les jeunes à faire un rapport, qui au-delà des problèmes, fait un diagnostic et propose des solutions.

Il a souhaité que la stratégie pour atteindre les objectifs assignés soit déclinée en quelque dix points ou actions essentielles, qui devraient être mises en œuvre dans le calendrier de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Pour une efficacité dans les actions de la jeunesse Rhdp à Port-Bouët, M. Abdourahmane Cissé a doté le bureau des jeunes d’ordinateurs, d’imprimante, de smartphones et d’un fonds en vue d’enrôler surtout les jeunes majeurs dans le cadre de l’inscription sur le listing électoral, en cours.

Plus de 75% des jeunes en Côte d’Ivoire ont moins de 35 ans, selon le dernier recensement de la population. Le Rhdp veut pour ces joutes électorales à venir enrôler un nombre important de jeunes afin de s’assurer une victoire au premier tour du scrutin.

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), un ex-allié au pouvoir, a remporté les dernières municipales à Port-Bouët. Le Rhdp a du fer à retorde, mais Fernand Traoré, coordonnateur de la jeunesse locale du Rhdp, estime que les soutiens logistiques et financiers de M. Cissé vont permettre aux jeunes de ratisser large. 

Selon M. Traoré, la jeunesse Rhdp de Port-Bouët dispose d’un fonds qui a d’ailleurs permis d’apporter un appui financier à quelque neuf jeunes. Et ce, pour répondre à des préoccupations d’ordre social de ces derniers. 

Le Rhdp, dira M. Abdourahmane Cissé, a mis les jeunes au centre de sa politique. A l’âge de 32 ans, ce jeune polytechnicien a occupé le poste de ministre du Budget de la Côte d’Ivoire, première puissance économique de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).

La jeunesse d’aujourd’hui, est le ferment du développement socio-économique du pays, demain, a-t-il soutenu, invitant les jeunes à soutenir Amadou Gon Coulibaly pour que les jeunes participent davantage à l’éclosion d’un pays industrialisé.

Au regard du contexte de la crise sanitaire de la Covid-19, les jeunes ont été répartis en quatre ateliers. Le premier atelier traitera de la matrice d’actions, le second de la stratégie de porte-à-porte, le troisième, des activités génératrices de revenus et le 4è de la formation de la jeunesse sur le processus électoral.

Côté d’Ivoire: création d’une ONG de journalistes pour lutter contre les Fake News

Une Organisation non gouvernementale (ONG) dénommée « Journalistes contre les fake news ( fausses informations)» (JCFN), regroupant des journalistes et acteurs des médias ivoiriens a été créée en vue de lutter contre le phénomène des fausses informations qui « entravent la liberté de la presse », rapporte une note d’information transmise samedi à APA.Cette organisation est une initiative de Yao Noël, un vétéran de la presse ivoirienne et membre-fondateur de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire ( UNJCI, faîtière des journalistes ivoiriens) dont il fut le premier président. « Il s’agit de lutter contre le grave phénomène  des fausses nouvelles qui entrave la liberté de la presse  et  d’extirper de nos rangs ceux des journalistes qui s’y adonnent et s’y complaisent, discréditant, chaque jour un peu plus, le métier et la corporation de journalistes », a expliqué M. Yao dans cette note d’information. 

Selon lui, les Fake News sont aujourd’hui une plaie, une gangrène et un virus tout aussi destructeur que le Coronavirus. « Notre ONG va mener cette lutte afin d’aider à redonner toute son honorabilité et sa crédibilité au journalisme ivoirien», a-t-il souligné.

 Des actions  d’information, de formation, de sensibilisation mais aussi de dénonciation et de responsabilisation de tous, figurent au nombre des moyens d’action et des initiatives de cette organisation. 

M. Yao a conclu en invitant tous les journalistes à se joindre à cette « action de salubrité et de sauvetage du journalisme mis à mal par les amateurs de fake news».

Côte d’Ivoire: 50 jeunes filles-mères formées en entrepreneuriat pour améliorer leur employabilité

A l’initiative de l’association « Pro-Kids Côte d’Ivoire» , une ONG qui milite en faveur du bien-être des femmes et des enfants, une cinquantaine de jeunes filles-mères a entamé samedi à Abidjan, une formation en entrepreneuriat, en gestion de projets et en leadership féminin pour améliorer leur employabilité, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Ce programme de formation dénommée « Pro-girls Fellowship» qui durera huit mois concerne une cinquantaine de jeunes filles mères parmi lesquelles des élèves, des prostituées, des analphabètes… 

« Aujourd’hui  on parle de  Pro-girls fellowship qui est notre deuxième grand projet. C’est un projet qui touche les filles-mères, un programme de renforcement des capacités de ces filles pour améliorer leur employabilité », a expliqué à APA Aïcha Traoré, la présidente de cette association. 

Selon elle, ces jeunes filles mères « se sentent lésées dans la société et  subissent un traumatisme dont personne n’en prend conscience. Ce sont des filles qui sont doigtées dans la rue». 

Poursuivant, Mme Traoré a souligné que ce programme de formation sera dispensé à ces filles dans les communes de Yopougon (Ouest d’Abidjan) et d’Abobo (Nord d’Abidjan). En plus de la formation théorique, ces filles mères rencontreront  « des personnes-modèles» pour s’en inspirer. 

La deuxième partie  du projet consistera à faire la sensibilisation dans les écoles pour lutter contre les grossesses en milieu scolaire et parmi les filles que nous  allons former, certaines seront nos ambassadrices, a ajouté Mme Traoré.

 

Le programme « Pro-girls fellowship» au cours duquel seront formées des filles-mères élèves, des filles-mères prostituées, des jeunes filles enceintes, a entre autres pour objectif de contribuer à la réduction des grossesses en milieu scolaire et faciliter l’insertion professionnelle de ces jeunes filles.

Maroc : La 51ème édition du festival des arts populaires de Marrakech du 27 au 31 octobre prochain  

La 51è édition du festival marocain des arts populaires (FNAP) aura lieu du 27 au 31 octobre prochain à Marrakech, ont annoncé les organisateurs.Prévue initialement du 01 au 05 juillet prochain, ce rendez-vous éclectique des arts populaires a été reporté au mois d’octobre prochain en raison des circonstances exceptionnelles que vivent le Maroc et le Monde à cause de la pandémie de la Covid-19, indique un communiqué de l’association le grand Atlas, organisatrice de cette manifestation culturelle et artistique.Cette messe artistique de grande envergure est considérée comme l’un des plus importants et les plus anciens festivals qui traduit la diversité culturelle caractérisant le Royaume, rappelle la même source. 

Pour rappel, la 50è édition du FNAP, organisée du 02 au 06 juillet dernier, avait accueilli plus de 60 troupes issues des différentes régions du Maroc venues célébrer la magnificence, la richesse et la diversité du patrimoine culturel immatériel marocain, en plus de troupes venues de l’Ukraine, l’Algérie, le Sénégal et la Chine, venues présenter la culture et le folklore de leurs pays.

Plusieurs quartiers inondés après des pluies diluviennes à Abidjan

Plusieurs quartiers d’Abidjan ont été inondés samedi après des pluies diluviennes qui se sont abattues sur toute la ville, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon des témoins, la pluie torrentielle de ces dernières 24 heures a créé des inondations à Angré Château et à la Riviera, deux quartiers huppés dans l’Est d’Abidjan. D’autres sources évoquent des cas de disparition d’enfants et d’énormes dégâts matériels, une information qui n’a pas été confirmée par des voix officielles.  

La Société d’exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique (SODEXAM) a appelé à la vigilance des uns et des autres dans le district d’Abidjan annonçant des pluies fortes ou modérées ce jour.

 En 2018, rappelle-t-on, de fortes pluies survenues dans la nuit du 18 au 19 juin, ont fait 20 morts en Côte d’Ivoire dont 18 décès à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, 1 mort à Tiassalé (au Nord d’Abidjan) et un autre à Guibéroua dans le Centre-ouest ivoirien.

Le déconfinement progressif au menu des quotidiens marocains

Le déconfinement progressif, la réouverture des frontières et la relance économique sont les principaux sujets traités par la presse marocaine.+La Vie Eco+ estime que l’évolution de la situation épidémiologique n’est pas prévisible, même si durant plusieurs jours de suite une tendance baissière est observée.

Il suffit d’un léger relâchement de quelques individus irresponsables pour que l’on recommence à voir des bilans inquiétants de 80, 100, voire 150 cas par jour, explique la publication, notant qu’un déconfinement trop rapide pourrait facilement produire une nouvelle vague qui pourrait déboucher sur une situation chaotique.

«La voie la plus prudente pour revenir de manière durable à la vie normale et de permettre un redémarrage irréversible de l’économie est la progressivité. C’est une des lois fondamentales de la nature. Patience!», conclut-il.

Pour la +Nouvelle Tribune+, le Maroc a besoin de se réinsérer, aussitôt que possible, dans le vaste champ des échanges mondiaux, qu’ils soient économiques, commerciaux, financiers, mais aussi humains. Faire l’impasse, par exemple, sur la saison touristique, alimentée par des pays traditionnellement émetteurs, serait fortement préjudiciable même s’il est vrai que l’on n’atteindra pas le même volume d’arrivées et de séjours que celui enregistré en 2019, poursuit la publication.

Voilà pourquoi, parmi les mesures fortement attendues, celle de la réouverture des frontières se présente comme l’une parmi les plus urgentes, estime-t-il, soulignant que les pouvoirs publics devraient sans doute prendre le temps d’une annonce qui ne prendrait pas effet immédiatement.

+Challenge+ écrit que le Maroc s’en sort bien face au Coronavirus et ce, de manière unanimement reconnue, faisant savoir que le pays est passé d’une capacité de 500 lits de réanimation, à 3000.

Sur le plan économique, le soutien aux entreprises et aux familles a été et est toujours massif, rappelle le journal, notant que l’industrie a fourni des masques et respirateurs et que même les médecins militaires et ceux du privé ont été mobilisés pour combattre le Coronavirus.

La première manche est donc gagnée, reste celle du déconfinement progressif et enfin la plus compliquée, celle de la relance économique pour éviter un marasme social, fait-il observer.

+Le Matin+ rapporte que le montant global collecté par le Fonds spécial pour la gestion de la pandémie du nouveau coronavirus a atteint 33 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH) à fin mai, indique la Trésorerie générale du Royaume (TGR).

Créé suite aux hautes instructions du Roi Mohammed VI, le Fonds est destiné à prendre en charge les dépenses de mise à niveau du dispositif médical, à soutenir l’économie nationale pour faire face aux chocs induits par cette pandémie et préserver les emplois et à atténuer les répercussions sociales de la pandémie.

Covid-19, politique et foncier à la Une au Sénégal

La presse sénégalaise reçue, ce samedi à APA, traite d’une diversité de sujets dominés par la Covid-19, la politique et le foncier.« Le corona fait 18 morts à Touba (centre) », titre Vox Populi, informant que le dernier décès a été enregistré hier, mais non décompté par le ministère de la Santé.

Selon nos confrères, le corps de la victime a été déposé par les sapeurs-pompiers à la morgue de l’ancien cimetière, où la famille qui a refusé le protocole d’enterrement Covid-19 l’a récupéré et procédé elle-même à l’inhumation à Bakhiya.

 « Lutte contre la maladie à coronavirus-La barre des 3000 guéris franchie. Ziguinchor (sud) a enregistré, hier, 13 guérisons ; Touba 8 ; Thiès 11 ; des malades sont aussi sortis d’hospitalisation à Dakar, Kaolack et Kolda », détaille Libération à sa Une.

« Actu corona-3100 patients guéris…Un record ! », s’exclame La Tribune.

« Avec 23 cas graves, 92 nouveaux malades dont 18 transmissions communautaires » enregistrés, hier vendredi au Sénégal, Source A note que « le virus poursuit sa longue marche ».

Toutes choses qui font dire à L’As qu’avec 300 cas en 3 jours, « le coronavirus se propage dans l’indifférence au Sénégal ».

A propos de l’appui de 3 milliards du Force Covid-19 au secteur de la culture, Vox Populi renseigne que « les acteurs de la danse crachent sur les 50 millions du ministre de la Culture et de la Communication » car, « pour 5000 artistes, chacun aura 10.000 f cfa ».

« Fonds Force Covid-19-Les danseurs crachent sur les 50 millions alloués », renchérit EnQuête.

En politique, Sud Quotidien s’intéresse à la rationalisation et au financement des partis politiques et titre : « La classe politique en mode échec ! »

« Silence assourdissant de l’ancien président-Wade écrit ses mémoires », révèle L’As qui, à propos de la reprise des cours en fin juin ou en septembre, indique que le ministre de l’Education et le regroupement des syndicats d’enseignants, le G7, « cogitent sur un scénario consensuel ».

Pendant ce temps, Le Quotidien traite de la « controverse autour de la distribution de l’aide alimentaire » et note un « Registre national inique (en lieu et place de unique) » car, 411 mille ménages ont été rajoutés au Registre national unique (RNU) en dehors de l’enquête de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd).

« Occupation du littoral-Les vérités sélectives de Fofana (ministre de l’Urbanisme) », écrit ce journal.

« Prédateurs fonciers à Dakar et dans le Sénégal-Madiambal nage dans le sable », titre La Tribune, soulignant que le journaliste a bénéficié de deux hectares à Bambilor et de 5750 mètres carrés à Tivaouane Peulh.

Soutiens Covid-19: les PME ivoiriennes pour des exonérations de charges fiscales

Les Petites et moyennes entreprises (PME) ivoiriennes, fortement impactées par la pandémie de la Covid-19, estiment que les critères d’accès aux fonds de soutien aux entreprises « ne sont pas adaptées », souhaitant une exonération de charges fiscales.« Les mesures (du gouvernement en direction des micro-entreprises et des PME dans le contexte de Covid-19) ne sont pas adaptées à notre économie », a affirmé vendredi à Abidjan Lolo Diby, vice-président de la Fédération ivoirienne des PME (FIPME), lors d’une conférence de presse.

Selon M. Diby, l’accès au Fonds de soutien des PME est difficile en raison des conditions imposées,  qui exigent entre autres une attestation de régularité fiscale des exercices 2019, 2018 et 2017, et être a jour de ses charges sociales. 

Il a fait observer qu’alors que les Très petites entreprises (TPE) ont besoin de subventions (de 1 ou 2 millions Fcfa) pour soutenir leurs activités, les Petites et moyennes entreprises (PME), elles pourraient se relancer avec des exonérations d’impôts ou de taxes fiscales. 

Mme Chalawi, propriétaire d’un restaurant de luxe, employant 80 personnes, dit avoir une charge salariale mensuelle de 15 millions Fcfa, hormis le loyer ou les charges d’eau et d’électricité. Pour elle, une exonération fiscale viendrait amortir certaines charges. 

Avec les nouvelles restrictions réduisant les rassemblements à Abidjan de 200 à 50 personnes, Mme Chalawi dont l’espace compte 230 sièges, s’interroge comment elle pourrait payer 80 agents si l’établissement ne peut qu’accueillir 50 personnes, évoquant une mise en chômage technique.

Le président de la Chambre de commerce et d’industrie libanaise de Côte d’Ivoire (CCILCI), Joseph Khoury, a révélé que l’organisation avait demandé à l’Etat des crédits d’impôts, une exonération de charges sociales sur les mois de mars et avril 2020, et des réductions de redevance industrielles.

« On a fait ces demandes, mais ça n’a pas été accordé », a-t-il ajouté. M. Khoury a indiqué qu’ une étude  réalisée auprès de 50 membres de la CCILCI, fait ressortir que  le pourcentage d’employés mis au chômage  (sans compter les journaliers) est de 4,7%.

Le pourcentage d’employés toujours en activités mais avec une baisse d’activités et de revenus est de 46%, tandis que la baisse du nombre de journaliers employés depuis mars 2020 est de 11% au niveau de ces entreprises adossées à la CCILCI. 

Pour sa part,  Serge Lecomte, président du cercle d’affaires français en Côte d’Ivoire, a laissé entendre que cette organisation compte 450 membres. Et, 90% des entreprises membres ont subi une diminution de chiffres d’affaires. L’estimation en 2020 indique des pertes importantes. 

Au terme d’une enquête, il ressort que 65% des PME ne se sont pas acquittées des impôts des deux dernier mois, notamment ceux de mars et avril 2020, deux mois où les activités étaient quasiment en cessation pour l’ensemble des entreprises du fait des restrictions sanitaires liées à la Covid-19.

M. Lecompte a relevé que 30% des opérateurs économiques du Cercle d’affaires français en Côte d’Ivoire ont eu recours à des licenciements. Et, s’il n’y a aucune lisibilité à l’horizon, cette situation serait délicate pour l’outil économique. 

Lamine Diarra, directeur général d’une entreprise opérant dans le secteur du transport, notamment à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, a mentionné que les taxis communaux ont perdu la moitié de leur recette journalière (qui était auparavant de 14 000 Fcfa).

Le niveau des ressources alloué à la phase transitoire est de 10% de la dotation initiale cible de chaque fonds ce qui équivaut pour le fonds de soutien aux grandes entreprises  (FSGE) à 10 milliards Fcfa,  pour le fonds de soutien aux PME (FSPME) à 15 milliards Fcfa. 

Le gouvernement ivoirien, au regard des difficultés pour les acteurs du secteur informel et des micro-entreprises à accéder aux fonds de soutien visant à atténuer l’impact de la Covid-19 sur leur portefeuille, a décidé mercredi d’alléger les critères, au profit de ces entités, pour bénéficier des fonds d’aide. 

Le Fonds de Soutien aux PME est doté de 150 milliards de FCFA. L’Etat ivoirien a en outre mis en place le Fonds de soutien aux acteurs du Secteur Informel, doté de 100 milliards de FCFA. Le Fonds de Solidarité et de Soutien d’Urgence humanitaire, lui, est à une dotation de 170 milliards de FCFA. 

Côte d’Ivoire: début de la distribution des nouvelles Cartes nationales d’identité

Le directeur général de l’Office national de l’Etat civil et de l’identification de Côte d’Ivoire (ONECI), Gnenin Sitionni Kafana, a procédé vendredi à Bingerville, une cité située à l’Est d’Abidjan, au lancement de l’opération de distribution des nouvelles Cartes nationales d’identité (CNI), comportant une puce électronique.« Cette CNI (Carte nationale d’identité) que nous délivrons à partir d’aujourd’hui est munie d’une puce électronique », a indiqué le directeur général de l’ONECI, assurant qu’elle est sécurisée.  

La  nouvelles CNI, intégrant des données biométriques, est une pièce qui pourra servir de document de voyage dans l’espace Cedeao, car répondant aux normes de l’organisation régionale, a déclaré M. Gnenin Sitionni Kafana.

Il a fait savoir que les informations sur la nouvelle CNI ont été « gravées au laser » et que la carte ne nécessitait pas d’être plastifiée. Car, les écritures et les mentions portées sur le document sont durables.  

La puce électronique incorporée dans la carte, dira-t-il, permet d’offrir des services électroniques, telle que la signature électronique, de plus en plus utilisée dans des transactions en ligne ou dans des commerces. 

En outre, le détenteur de cette nouvelle CNI est identifié à partir d’un identifiant unique. L’opération lancée à Bingerville, devrait, selon le directeur général de l’ONECI s’étendre à Abidjan la semaine prochaine.

Le directeur général de l’ONECI a par ailleurs indiqué que plusieurs milliers de dizaines de cartes d’identité sont prêtes. Toutefois, les pétitionnaires devront attendre d’être notifiés par SMS de la disponibilité de leur CNI.

L’opération de distribution des nouvelles Cartes nationales d’identité ivoiriennes intervient à près de cinq mois de l’élection présidentielle prévue le 31 octobre 2020. Un scrutin qui déchaîne déjà les passions dans les arènes politiques. 

Le Maroc pour la création d’une plateforme d’experts africains en matière de lutte contre les épidémies

Le Maroc a plaidé, jeudi à Addis-Abeba, pour la création d’une plateforme d’experts africains en matière de lutte contre les épidémies en vue de permettre au continent africain de se prendre en charge et de faire face aux défis sanitaires futurs, rapporte vendredi la presse marocaine.Lors d’une réunion en visioconférence du comité des représentants permanents de l’UA (COREP) consacrée à l’examen de l’impact socio-économique et humanitaire de la Covid-19 en Afrique, l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’union africaine (UA) et la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi, a souligné l’importance de cette plateforme à même de favoriser l’échange des expériences et accompagner les gouvernements dans leurs plans d’actions respectifs dans la lutte contre les maladies et la propagation des épidémies, y compris la Covid-19.

Le diplomate marocain a, d’autre part, insisté sur l’importance de focaliser les efforts sur les programmes et activités permettant d’assurer une sécurité alimentaire durable, citant dans ce sens l’initiative triple A pour adapter l’agriculture africaine face aux changements climatiques.

Il a rappelé que durant l’année précédente, l’insuffisance alimentaire a imposé à l’Afrique de consacrer plus de 49 milliards de dollars à l’importation des produits alimentaires d’où la nécessité pour le continent de se prendre en charge.

Mettant l’accent sur la nécessité d’entreprendre des actions en vue d’alléger l’impact humanitaire de la Covid-19 sur les couches les plus vulnérables, particulièrement les femmes et les enfants, le diplomate marocain insisté sur le besoin d’établir une base de données des statistiques concernant les réfugiés, personnes déplacées et migrants et d’éviter toute exploitation de ces groupes vulnérables à des fins politiques.

Le bilan économique et social du RHDP est «éloquent et incontestable» (Mariatou Koné)

Le bilan de développement économique et social du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir) est « éloquent et incontestable», a soutenu, vendredi, à Boundiali (extrême nord), la ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné.Elle s’exprimait au cours d’une campagne de sensibilisation visant à exhorter les militants du RHDP, à s’inscrire massivement sur la liste électorale afin de garantir la victoire de ce parti à la présidentielle ivoirienne d’octobre prochain, rapporte une note d’information de ses services transmise à APA.

« La force du balai réside dans l’assemblage et l’union des brindilles. En nous inscrivant massivement sur la liste électorale, en nous rendant massivement aux urnes le jour du vote, nous construirons la victoire du RHDP », à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, a dit Mme Koné aux militants du parti d’Alassane Ouattara.

 Poursuivant, Pr Mariatou Koné qui est également  maire de la commune de Boundiali, a souligné que «nous sommes convaincus que la victoire est à notre portée surtout avec un bilan de développement économique et social éloquent et incontestable».

La Commission électorale ivoirienne (CEI) a lancé officiellement, mercredi à Abidjan, l’opération de révision de la liste électorale ivoirienne pour laquelle sont attendus environ 5 millions de nouveaux électeurs.

Ce recensement électoral se déroulera du 10 au 24 juin prochain en Côte d’Ivoire et du 13 au 24 juin prochain à l’étranger. La présidentielle ivoirienne est constitutionnellement prévue le 31 octobre prochain.

Covid-19 : Le Maroc envoie des aides médicales à la Mauritanie

Le Maroc a envoyé des aides médicales à la Mauritanie pour faire face à la pandémie de la Covid-19, rapportent les médias marocains.A cet effet, le ministre marocain des affaires étrangères, Nasser Bourita s’est entretenu au téléphone avec son homologue mauritanien, Ismail Ould Cheikh Ahmed.

Lors de cet appel téléphonique, Bourita a informé son interlocuteur de l’ordre donné par le Roi Mohammed VI d’envoyer un avion privé de soins médicaux en tant que contribution du Royaume à la lutte livrée par la Mauritanie contre le covid-19.

Les deux ministres ont également abordé la possibilité de la Mauritanie de bénéficier de l’expérience du royaume dans lutte contre la Covid-19.

A ce jour, la Mauritanie enregistre 1572 cas de contamination confirmés, dont 278 guérisons et 81 décès.

Côte d’Ivoire/ Covid-19 : le nombre de fidèles admis dans les mosquées du Grand Abidjan limité à 50

Le Comité de veille du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM) a réaménagé vendredi les conditions d’accès aux mosquées du Grand Abidjan (Abidjan et banlieue) limitant à 50 le nombre de fidèles admis dans ce lieu de culte pendant les prières.Ce réaménagement intervient après la décision du gouvernement ivoirien qui a réduit les rassemblements de 200 à 50 personnes dans le Grand Abidjan. Le Comité de veille a ainsi énuméré plusieurs conditions à respecter pour la tenue des cinq prières obligatoires et toutes les autres cérémonies au sein des mosquées du Grand Abidjan. 

Ces conditions sont notamment, la présence d’un dispositif de lavage des mains à chacune des entrées des mosquées, chaque fidèle devra laver les mains avant d’accéder à la mosquée, le port du cache-nez pour accéder à la mosquée, l’utilisation pour chaque fidèle de son tapis personnel lors des prières, l’observation des mesures de distanciation physique pendant les prières et l’observation de la limitation à 50 du nombre de personnes par office. 

« Les responsables des comités locaux sont invités au respect de ces dispositions et doivent rendre compte en temps réel au comité national tout en prenant en compte le nombre de 200 fidèles au maximum à l’intérieur du pays », a indiqué le comité de veille dans un communiqué, encourageant les personnes déclarées vulnérables par les autorités sanitaires à célébrer leurs différents offices à domicile. 

Le Conseil national de sécurité (CNS) de Côte d’Ivoire, présidé jeudi par le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara,  dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, a pris plusieurs mesures. Il s’agit entre autres,  du maintien de l’état d’urgence jusqu’au 30 juin 2020 et de l’isolement du Grand Abidjan ainsi que la réduction des rassemblements de 200 à 50  personnes dans le Grand Abidjan.

Don de kits de lutte contre la Covid-19 de Action Contre la Faim à 17 hôpitaux à Abidjan

L’ONG Action contre la faim (ACF) a fait vendredi un don de kits de lutte contre la Covid-19 en faveur de 17 Etablissements de santé de premier contact (ESPC) des neuf Districts des régions sanitaires d’Abidjan 1 et 2, d’une valeur de 30 millions de Fcfa.L’hôpital général de Port-Bouët, cité balnéaire, située dans le Sud d’Abidjan, a servi de lieu pour la cérémonie solennelle de remise des matériels de mise en place des zones à triage et du dispositif Wash dans 17 ESPC, dans le cadre de la réponse contre la pandémie de Covid-19.

Ce don est accompagné d’un support technique et financier aux districts sanitaires et ESPC ciblés pour la formation de 680 personnels de santé ainsi que la remise à niveau d’infrastructures d’eau dans les centres de santé et le support d’activités de sensibilisation communautaires. 

La Côte d’Ivoire qui enregistre, aujourd’hui, plus de 4 400 cas confirmés de Covid-19, est l’un des pays de l’Afrique de l’Ouest les plus touchés. Ce don, selon le directeur pays de Action contre la faim, Yannick Pouchalan, vise à apporter une réponse à la lutte contre la propagation du virus. 

« Dans ce contexte, il apparaît clairement pour nous que le défi est de ralentir l’expansion du virus, de freiner sa propagation » et fléchir la courbe de progression de la pandémie, a dit le directeur pays de ACF en Côte d’Ivoire, dans un discours. 

Ce dispositif sanitaire devrait permettre de « réduire l’influence de l’épidémie sur le personnel de la santé » et globalement de la population, a fait savoir M. Pouchalan, ajoutant qu’à ce jour, 136 agents de santé ont été formés sur les techniques de prévention à la Covid-19. 

A ce jour, les agents communautaires formés ont touché 43 276 ménages, tandis que 233 616 personnes ont été sensibilisées. Depuis 2017, ces 17 établissements de santé récipiendaires bénéficient du financement de l’Agence française de développement (AFD).

L’AFD soutient notamment ces établissements de santé via le Programme de renforcement des systèmes et des services de santé (PROSSAN). Grâce à ce financement, l’ONG ACF, en collaboration avec le ministère de la Santé, ont contribué à améliorer l’offre des soins aux populations.

Réceptionnant les matériels de lutte contre la Covid-19, Anouan N’Guessan, directeur général adjoint de la santé, représentant le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, a exprimé la gratitude de l’Etat pour ces kits de résilience face à cette pandémie. 

M. Anouan a déploré le fait que les populations portent moins les masques, rendus obligatoires dans le District d’Abidjan, épicentre de la maladie dans le pays. Selon le ministère de la Santé et de l’hygiène publique, la capitale économique ivoirienne compte 95% des cas confirmés.

Toutefois, dira-t-il, en Côte d’Ivoire, « le taux de guérison se situe entre 50 et 58% au dessus du taux moyen au niveau mondial, (tandis que) le taux de létalité (mortalité) demeure très faible, autour de 1% », ce qui traduit la qualité de la prise en charge de la maladie.

Cette cérémonie a vu également la présence du directeur de l’AFD, représenté par Mme Elodie Montetagaud. Elle s’est félicitée de ce que la Côte d’Ivoire, qui a enregistré son premier cas confirmé de Covid-19 le 11 mars 2020, avait déjà mis en place des dispositifs d’alerte. 

Face à la pandémie de la Covid-19, l’Etat de Côte d’Ivoire a élaboré un plan de riposte sanitaire. En soutien à ce plan et s’alignant sur ses axes stratégiques, ACF a mis en œuvre un plan de riposte estimé à ce jour à plus de 200 millions de Fcfa. Ce plan bénéficie d’un financement de l’AFD. 

C’est dans ce cadre qu’intervient ce don d’une valeur de 30 millions Fcfa, composé de matériels de mise en place d’une zone à triage de dispositif de lavage de mains, des masques de protection, de gangs, de thermomètres à infrarouge…, remis au ministère de la Santé et de l’hygiène publique.

Ces 17 établissements sont Fsucom Abobo Baoulé, Fsucom Bocabo, Fsucom Kowet, CSU Kassemblé, Fsucom Gesco, Csucom Adiopodoumé, CSU Colombie, CSU Gbagba, Csucom Palmeraie, Csucom Anono, CSU Akouédo Attié, Maternité Williamsville, CSR Bloc 500 Gonzagueville, CSU COM Vridi 3, CSUcom Quartier Divo, FSU COM Anoumabo. 

Action contre la faim (ACF) lutte contre la faim dans le monde. Sa mission est de sauver des vies en éliminant la faim par la prévention, la détection et le traitement de la sous-nutrition, en particulier, pendant et après les situations d’urgence liées aux conflits et aux catastrophes naturelles. 

Côte d’Ivoire/Covid-19 : Le gouvernement recense des entreprises en difficulté pour les aider

Le ministre ivoirien auprès du premier ministre chargé de la Promotion de l’investissement privé, Emmanuel Esmel Essis a visité vendredi à Abidjan, l’entreprise « Pressing écologique et industriel» et le chantier de Noom Hôtel Abidjan, deux entreprises en difficulté en raison de la maladie à Covid-19, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne. A cette occasion, M. Essis a recensé au nom du gouvernement ivoirien les difficultés de ces entreprises en « cours d’investissement » et a promis de les accompagner à travers le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI).  

« Nous avons examiné ces différentes difficultés auxquelles nous allons apporter des réponses. La PME (Pressing écologique et industrielle)  fonctionne bien. Seulement que la pandémie l’a amené à avoir un chiffre d’affaires très en deçà de ses prévisions », a expliqué Emmanuel Esmel Essis.

« Pour Noom Hotel qui est en plein chantier, qui a des retards et qui voit son agrément venir à échéance, il faut examiner comment lui accorder une prorogation pour terminer son investissement», a dit le ministre Essis au terme de sa visite guidée sur le site de cette infrastructure hôtelière de cinq étoiles située au Plateau, le quartier administratif et des affaires d’Abidjan.

« Avec la pandémie de la Covid-19,  ces investisseurs rencontrent certainement des difficultés. Il était bon de passer les écouter, partager avec eux différentes problématiques et voir comment le gouvernement peut les assister», a-t-il encore expliqué. 

« Au niveau de l’état d’avancement des travaux, nous sommes aujourd’hui à un  taux de réalisation de 85%. Le gros oeuvre est totalement terminé. Nous sommes aujourd’hui dans les phases d’installation, d’agencement pour la finalisation de cet hôtel vers la fin de l’année en termes de travaux. Ensuite au premier trimestre 2021, seront créées  les conditions de sa mise en exploitation», a fait savoir à son tour, Yigo Thiam, le directeur général du groupe Teyliom, promoteur de cet hôtel.

«Nous avons bénéficié de toutes les facilités à l’investissement pour cet hôtel et nous bénéficions d’un soutien de l’Etat. Il y a un ralentissement au niveau des travaux à cause de la pandémie. Mais nous avons continué à travailler en respectant les mesures sanitaires édictées par le gouvernement ivoirien », a poursuivi M. Thiam, plaidant ainsi pour un accompagnement de l’État et une « extension de nos facilités à l’investissement ». 

Situé au cœur du centre des affaires d’Abidjan, Noom Hôtel Abidjan est un immeuble de 21 étages et sera composé de 179 chambres, 28 appartements, des salles de conférence, une piscine, un night club… pour un coût de plus de 39 milliards FCFA.

Éthiopie : report du recensement national à cause du Covid-19

La Chambre éthiopienne de la Fédération a approuvé jeudi le report du quatrième recensement national des logements et de la population en raison de la pandémie de Covid-19.La chambre haute a également prolongé le mandat du gouvernement jusqu’aux élections et qu’un transfert de pouvoir aient lieu et les mandats des conseils des organes fédéraux, régionaux et exécutifs jusqu’à ce que les impacts de la pandémie de coronavirus soient terminés.

 La décision de la chambre fait suite à un rapport qui lui a été soumis par la commission d’enquête constitutionnelle, un organe consultatif qui s’est penché et a recueilli des informations sur la question de savoir si les sixièmes élections générales peut être reportée par des moyens légaux sans provoquer de crise constitutionnelle.

 La constitution éthiopienne actuelle stipule que les élections générales doivent être organisées tous les cinq ans.

 En mars, la Commission électorale nationale d’Éthiopie (NEBE) a annoncé que ses activités préélectorales étaient entravées par l’état d’urgence en cours, déclaré pour endiguer la pandémie de Covid-19, et qu’il serait impossible d’organiser les élections en août prochain.

 La résolution prolongeant le mandat des conseils en raison de la pandémie de coronavirus a été déposée par la commission permanente de l’interprétation constitutionnelle et des affaires d’identité de la Chambre.

 La commission a également proposé que les 6èmes élections générales soient organisées dans un délai de 9 mois à 1 an. Une décision motivée par le fait que la pandémie n’est plus considérée comme une menace de santé publique par les organismes mondiaux, continentaux et nationaux.

La Chambre a approuvé la résolution par 114 voix contre 4 pour une abstention.

Covid-19 : au Sénégal, on peut enfin voyager mais…

Les transports interurbains, suspendus en raison de l’état d’urgence décrété par le gouvernement dans le cadre de la réponse contre l’épidémie de coronavirus, sont désormais autorisés. Reportage.A la gare routière des Baux Maraîchers de Pikine, dans banlieue dakaroise, l’expression du soulagement est perceptible sur les visages malgré le port du masque. Au deuxième jour de la reprise d’activités, après des mois de fermeture, il faut s’armer de patience pour y entrer ou sortir. Dans ce point de convergence, l’embouteillage monstre témoigne, pour beaucoup de citoyens, d’un désir de mettre fin à un long séjour forcé à Dakar.

Le chaud soleil n’entame pas l’ardeur des rabatteurs qui s’activent pour ferrer d’éventuels clients qu’ils bombardent de questions sur leur destination. Un peu partout sous les hangars de stationnement, l’ambiance est bon enfant. Pendant que les uns devisent sur divers sujets, les autres s’attellent aux derniers réglages avant d’effectuer le voyage tant attendu.

Si les chauffeurs sont si impatients de retrouver la route, c’est parce qu’ils « ont très mal vécu la période de l’état d’urgence », narre Ousmane Bopp, conducteur de bus entre Dakar et Touba (centre). Adossé sur son véhicule, les yeux rivés sur son téléphone, ce quadragénaire n’a qu’un seul souhait : sortir la tête de l’eau. Pour que la réouverture de la gare ne soit pas un feu de paille, il insiste sur le respect des mesures barrières.

Au volant de son taxi brousse de sept places, Bécaye Dame, lui, vient tout juste d’arriver de Tivaouane (ouest). Pour ce jeune chauffeur, la décision de l’Etat d’autoriser le transport interurbain est plus que salutaire.

« Pour quelqu’un qui a en charge toute une famille, le fait de rester trois mois sans travailler n’est pas du tout facile. Nous sommes vraiment contents parce que la situation devenait de plus en plus insoutenable », lâche-t-il, avant de céder le passage à un de ses collègues.

Vêtu d’un tee-shirt blanc et d’un pantalon Kaki, Bécaye aimerait aussi que le couvre-feu soit levé par le gouvernement « car une voiture n’est vraiment rentable que si elle peut circuler à n’importe quelle heure ». Un avis que ne partage pas Ousmane Bopp pour qui, cette décision « met en sécurité les chauffeurs et les passagers parce que conduire à certaines heures n’est pas sûr ».

Le bout du tunnel

L’instauration de l’état d’urgence, dont l’une des incidences a été l’interdiction du transport interurbain pour juguler la circulation du nouveau coronavirus, a pris de court des Sénégalais. Pour nombre d’entre eux, le séjour de quelques jours dans la capitale s’est allongé.

C’est le cas d’Abdoulaye Diallo. Venu à Dakar pour régler une affaire, ce tailleur exerçant à Tambacounda (est) a été coincé dans la capitale. « Je suis resté trois mois à Dakar sans rien faire. J’ai dû puiser dans mes économies pour payer le loyer et la nourriture durant tout ce temps-là. J’avoue que ça n’a pas été facile. D’où mon retour précipité à Tambacounda dès qu’ils ont annoncé la reprise des voyages », confie-t-il.

Un peu plus loin, Marème Sow s’apprête à regagner Kaolack (centre), sa ville natale. Elle avait pris le chemin de Dakar pour y passer simplement les fêtes de Pâques. « Nous étions durant un mois aux Parcelles Assainies (Dakar), avant de nous installer à Ngor (Dakar) où nous avons loué une chambre pour un mois et demi. Franchement, ce n’est pas évident parce que le loyer est très cher », soutient-elle dans une voix à peine audible.

Pour le vieux Ousmane Ndiaye, en partance pour Tivaouane, la levée l’interdiction du transport entre les différentes régions du pays marque les retrouvailles avec les siens. « Cela fait quatre mois que je n’ai pas vu ma famille », se désole-t-il.

Mesures d’hygiène

Pour mettre en pratique les directives du ministère des Infrastructures et des Transports terrestres, les responsables de la gare routière des Baux Maraîchers ont sorti les gros moyens.

A la veille de la réouverture officielle, l’Unité de Coordination de la Gestion des déchets solides (UCG), en collaboration avec le ministère de l’Environnement, a nettoyé et désinfecté la gare, informe Khalil Guèye, chef du service d’exploitation des Baux Maraîchers.

En plus, souligne-t-il, « nous avons fait revenir la société de nettoiement Locset qui s’active comme il le faut pour garder les lieux propres ». Un coup d’œil panoramique permet de s’en rendre compte et des agents munis de bouteilles de gel hydroalcoolique fournissent le liquide précieux à tout désirant.

Ces efforts sont accompagnés par une surveillance accrue de la Brigade d’intervention mobile de la Police qui veille surtout au respect du port du masque.

Il est d’ailleurs demandé à tout chauffeur devant quitter la gare d’avoir du gel pour permettre aux clients de se nettoyer les mains au besoin. Parallèlement, les voyageurs sont priés de garder avec eux des mouchoirs à jeter pour y éternuer ou tousser.

« Les chauffeurs s’entraident pour l’obtention de certains documents qui étaient expirés. Dans l’ensemble, tout se passe très bien », conclut M. Guèye. La gare routière des Baux Maraîchers revit.

Maroc : Plus de 485.000 visionnages complets provenant de 101 pays enregistrés sur les serveurs du CCM

A la date du 10 juin plus de 485.000 visionnages complets provenant de 101 pays ont été enregistrés sur les serveurs du Centre Cinématographique Marocain (CCM), a annoncé vendredi le Centre dans un communiqué.« Le CCM est fier de l’engouement du public marocain et international pour le cinéma national et réitère ses remerciements, à cette occasion, à tous les ayants-droits qui ont accepté cette diffusion gratuite avec enthousiasme et générosité », s’est félicité le CCM.

Par ailleurs, le CCM propose aux cinéphiles, une troisième liste de 15 longs métrages marocains qui seront mis en ligne pendant 48 heures, et visibles à toute heure.

Alors que la première vague concernait essentiellement des films récents, pour cette 2ème vague, le CCM a tenu à honorer certains vétérans du cinéma Marocain, avec la programmation d’œuvres de la première heure, dont certaines

sont des films-cultes dans la filmographie nationale.

La liste des œuvres et la date de leur diffusion sont disponibles sur le site du CCM dès jeudi 11 juin, tient à rappeler  le Centre.

Depuis le 31 mars dernier, date de début de cette opération de programmation et jusqu’au 10 juillet 2020, ce seront ainsi 51 réalisateurs marocains qui auront eu l’occasion de présenter ou de remontrer leurs œuvres au public marocain et international, indique le CCM.

La Banque africaine de développement, genèse d’une institution au service du continent africain

La Banque africaine de développement, fondée en 1964, et pensée par des pères fondateurs africains pour l’Afrique, s’affiche aujourd’hui comme une institution forte et la première entité de financement du développement sur le continent.Le capital de la Banque, l’une des principales banques multilatérales de développement au monde, est souscrit à ce jour par 81 pays membres, dont 54 pays africains appelés membres régionaux et 27 pays non-africains, membres non-régionaux, l’Irlande étant le nouvel adhérent. 

La Banque a pour principal objectif, de mobiliser des ressources visant à financer les projets économiques et sociaux des pays africains. Ses priorités sont la lutte contre la pauvreté et l’amélioration des conditions de vie des populations sur le continent.   

Levier de la construction d’une réelle indépendance économique et financière des États africains, au lendemain de leur indépendance, l’institution œuvre à renforcer, diversifier et étendre les legs de la puissance coloniale tout en contribuant à un développement intégré.  

Avant la création de l’institution le 10 septembre 1964, les pères fondateurs africains ont initié une conférence des ministres, qui a mis en place un Comité de neuf pays, chargés de préparer la naissance de la Banque africaine de développement. Le 4 août 1963, à Khartoum, au Soudan, les 23 pays africains nouvellement indépendants signent l’accord portant création de l’institution.

Une fois cette étape franchie, les fonds sont levés. La Banque devient un accélérateur du développement des pays africains. Ses réformes, au fil du temps, engendrent une mutation de la Banque autour de son portefeuille d’activités stratégiques. 

En 1964, le Soudanais Mamoun Beheiry, premier président élu de l’institution, conduit la destinée de la Banque avec 26 pays membres et une population estimée à 300 millions d’habitants. Aujourd’hui, l’Afrique compte plus de 1,2 milliard de personnes, le deuxième continent le plus peuplé après l’Asie.

La Banque met en place deux guichets concessionnels, le Fonds africain de développement (FAD, créé le 29 novembre 1972 sous l’ère du Tunisien Abdelwahab Labidi, deuxième président de la Banque africaine de développement), créé par la Banque et 13 pays non-africains, et le Fonds spécial du Nigeria (FSN, né en 1976), crée par l’État fédéral du Nigeria.

À la suite d’une session inaugurale du Conseil des gouverneurs, tenue du 4 au 7 novembre 1964 à Lagos, la Banque installe son siège à Abidjan, en Côte d’Ivoire, en mars 1965. Sur les terres de Félix Houphouët-Boigny, elle lance ses premiers projets le 1er juillet 1966.

De 1963 à 1982, les ressources de la Banque passent d’un capital autorisé de 250 millions à 2,9 milliards de dollars. Le 30 décembre 1982, l’entrée des pays membres non-régionaux dans le capital porte ses ressources à 6,3 milliards de dollars.

Avec la quatrième augmentation de capital, réalisée au Caire (Égypte) en juin 1987, ses ressources ont plus que triplé pour atteindre 22,3 milliards de dollars. La cinquième augmentation de capital, en 1998, marque une nouvelle progression de 35%. Les pays régionaux détiennent alors 60% du capital.

En ce qui concerne le FAD, après des contributions initiales d’un montant de 101 millions de dollars, versées en 1974 par les 13 premiers États membres, le Fonds connaît 11 reconstitutions, au rythme d’une triennale.

Le cycle de reconstitution, pour la période 2008-2010, s’élève à 5,76 milliards d’UC (8,9 milliards de dollars), soit une augmentation record de 52% par rapport aux cycles précédents.

Le Fonds spécial du Nigeria, pour sa part, démarre ses opérations avec un capital de 80 millions de dollars en 1976 et connaît une reconstitution en 1981. Géré efficacement par la Banque, il atteint aujourd’hui 233,5 millions d’UC, soit environ 432 millions de dollars (253,64 milliards FCFA).

L’institution joue également un rôle essentiel dans la mise en place et la promotion d’institutions africaines de développement, entre autres, la Société africaine de réassurance AFRICA RE, la Société pour l’habitat et le logement territorial en Afrique (Shelter Afrique) et la Banque africaine d’import-export (AFREXIMBANK).

En novembre 2018, la Banque lance la première édition de l’Africa Investment Forum (AIF) à Johannesburg (Afrique du Sud), un événement destiné à mobiliser des ressources pour relever les défis du financement des infrastructures, afin d’accélérer la transformation économique du continent. La Banque évolue en fonction des changements de la demande sociale de financements de la part des communautés rurales, du monde des affaires et des États membres régionaux.

En 2019, elle procède à une augmentation historique du capital de 67 796 milliards FCFA, soit 125% du capital (de 93 à 208 milliards de dollars).

Le gouvernement marocain approuve l’accord de partenariat avec le Royaume  

Le Conseil de gouvernement marocain, réuni jeudi, approuvé l’accord de partenariat entre le Maroc, la Grande-Bretagne et l’Irlande du Nord, conclu le 26 octobre 2019 à Londres.Cet accord vise à combler le vide juridique consécutif au retrait du Royaume-Uni de la Grande-Bretagne et de l’Irlande du Nord de l’Union européenne (UE), a indiqué jeudi le porte-parole du gouvernement dans un communiqué lu à l’issue du conseil.

L’accord entend aussi déterminer le cadre de coopération entre les deux parties au sortir de la période de transition suivant le Brexit et ce, en préservant les relations commerciales bilatérales ainsi que les droits et engagements mutuels, tels que stipulés par l’accord euro-méditerranéen de 1996, établissant une association entre le Royaume du Maroc, d’une part, et les communautés européennes et leurs Etats membres, d’autre part, outre l’accord conclu en 2010 entre le Maroc et l’UE pour mettre en place un mécanisme de règlement des différends, a-t-il ajouté.

Il stipule également de préserver les conditions préférentielles relatives au commerce entre les deux parties, résultant de l’accord d’association précité, de fournir une base permettant d’augmenter la libéralisation du commerce bilatéral et d’établir un partenariat ainsi qu’une zone de libre-échange pour les marchandises et des règles connexes entre les deux parties, a affirmé le porte-parole.

Afin d’assurer la bonne mise en œuvre de cet accord, les deux parties ont décidé de créer un conseil et une commission de partenariat, tout comme il a été convenu de l’échange de lettres d’entente portant sur le règlement des différends dans le cadre de cet accord, ainsi que la signature d’une déclaration conjointe relative à une approche tripartite sur les règles d’origine, laquelle entrera en vigueur dès la mise en oeuvre de cet accord.

Deux militaires ivoiriens blessés dans une nouvelle attaque contre l’armée ivoirienne

Deux militaires ivoiriens ont été blessés, jeudi nuit, dans une nouvelle attaque contre l’armée ivoirienne à Gbéya, localité située dans la sous-préfecture de Maradiana-Sokourani dans le département de Kaniasso, dans le nord-ouest ivoirien.Des sources sécuritaires concordantes annoncent à APA que, jeudi, peu avant 21h, heure locale et Gmt, « des individus non identifiés ont ouvert le feu à l’aide d’armes de calibre 12 depuis les broussailles obscures, sur les forces de défense et de sécurité au poste avancé de Gbéya». Le bilan de cette attaque fait état de deux blessés dans les rangs de l’armée ivoirienne.

L’un des soldats ivoiriens est blessé au dos et à la tête, tandis que l’autre est blessé au dos, à l’épaule droite, au bas-ventre et au front.

« Les deux militaires sont conscients et leur pronostic vital n’est pas engagé », rassurent ces mêmes sources, ajoutant que les blessés sont « pris en charge au centre de santé de Gbéya en attendant leur évacuation à Odienné », la capitale régionale du Kabadougou, dans le nord-ouest du pays.

Tôt jeudi, une première attaque du poste mixte armée-gendarmerie de Kafolo dans le nord-est ivoirien attribuée à des terroristes a fait une dizaine de morts, six blessés et un assaillant neutralisé.

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi traitent nombre de sujets notamment les « Corona-Leaks » et l’interconnexion électrique Maroc-Espagne.« Des réglages s’imposent au plus vite », lance +l’Opinion+, qui déplore « l’afflux constant de documents aux apparences officielles, mais dont la véracité des contenus s’est souvent avérée douteuse », auquel sont soumis, depuis le début de la crise pandémique, les Marocains.

« Ils nous ont donné bien du fil à retordre à, nous, autres journalistes », concède le quotidien, expliquant que « lorsqu’il fallait en vérifier l’authenticité, les autorités qui en étaient supposément émettrices se tapissaient derrière un mur de silence ».

« Ces Corona-leaks dont le fuitage semblait parfois organisé par ceux-là même qui en contestaient après coup le caractère officiel, ont largement contribué à l’ambiance de flou informationnel qui a marqué cette pandémie. A tel point qu’il est légitime de s’interroger s’il ne s’agit pas de vulgaires ballons d’essai », conclut-il.

Pour sa part, +Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que l’une des facettes importantes de la coopération maroco-ibérique concerne le domaine énergétique, en particulier l’électricité, relevant qu’il existe ainsi des liaisons d’interconnexion électrique Maroc-Espagne permettant la promotion de l’échange, la sécurisation de l’alimentation et le renforcement du secours mutuel instantané entre les deux rives de la Méditerranée en matière d’électricité.

Sous le titre « Coopération », la publication indique que cette interconnexion est souvent présentée par les responsables comme un patrimoine commun de l’ONEE et Red Electrica de España (REE), notant que le rétablissement de la deuxième interconnexion entre les deux rives, après une indisponibilité qui a duré quelques mois, est une prouesse technique.

Pour lui, cette opération est un événement majeur qui permettra à coup sûr de donner une forte impulsion à la coopération maroco-espagnole pour les prochaines années.

Sur un autre registre, +Assahraa Al Maghribia+ indique que le Maroc a plaidé, à Addis-Abeba, pour la création d’une plateforme d’experts africains en matière de lutte contre les épidémies en vue de permettre au Continent de se prendre en charge et de faire face aux défis sanitaires futurs.

L’ambassadeur Représentant permanent du Royaume auprès de l’Union africaine et la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi, qui intervenait lors d’une réunion en visioconférence du Comité des Représentants Permanents de l’UA consacrée à l’examen de l’impact socio-économique et humanitaire de la COVID-19 en Afrique, a souligné l’importance de cette plateforme à même de favoriser l’échange des expériences et accompagner les gouvernements dans leurs plans d’actions respectifs dans la lutte contre les maladies et la propagation des épidémies, y compris la COVID-19.

Pour sa part, +Rissalat Al Oumma+ rapporte que le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a réitéré le rejet catégorique du Royaume de toutes les mesures et procédures unilatérales que pourraient prendre les autorités israéliennes dans les territoires palestiniens occupés, que ce soit en Cisjordanie ou à Al Qods-Est.

Dans une allocution adressée aux participants à la réunion ministérielle d’urgence du Comité exécutif de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), le ministre a indiqué que ces mesures constitueront une violation flagrante des résolutions de la légalité et du droit international, de nature à porter atteinte au principe de la solution à deux États convenue au niveau international, et à saper tous les efforts visant à réaliser la paix juste et globale à laquelle aspire la communauté internationale.

RDC: 20 ans de prison requis contre Vital Kamerhe

Le président du Tribunal de grande instance de La Gombe, à Kinshasa, a requis 20 ans de prison contre Vital Kamerhe, dans le cadre du procès de l’affaire dite du « Programme des cent jours ».La même peine encourue par M. Kamerhe, Directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi, a été requise, hier jeudi, contre l’entrepreneur libanais, Jammal Samih.

Le tribunal qui a mis l’affaire en délibéré au 20 juin, a également demandé la confiscation des comptes bancaires de l’épouse de Vital Kamerhe, de sa fille et d’un cousin de l’accusé et la confiscation des propriétés immobilières acquises avec les fonds détournés pendant la période allant de janvier 2019 à ce jour.

En détention provisoire depuis le 8 avril dernier à la prison de Makala, Vital Kamerhe est accusé de détournement de 50 millions de dollars US destinés au Programme des cent jours du président Tshisekedi.

Comment l’Afrique a pris la défense de George Floyd !

L’Afrique n’a pas été en reste dans la campagne internationale contre le racisme déclenchée par la mort de l’Afro-Américain, George Floyd, entre les mains de la police.Canalisée sous le mouvement « Black Lives Matter » (les vies noires comptent), l’indignation suscitée par la vue d’un policier blanc appuyant violemment son genou sur le cou d’un Floyd impuissant pendant plus de huit minutes avait secoué le monde entier.

Pour une fois, elle a éclipsé brièvement la campagne en cours contre la crise de coronavirus, alors que les Africains avec leur sang bouillant, ont mis de côté leur peur d’un virus insidieux pour déverser leur bile contre ce que beaucoup considèrent maintenant comme une « pandémie mondiale de racisme ».

D’Accra à Kigali, en passant par Juba, Johannesburg, Maputo, Nairobi et Kampala, les Africains ont estimé que c’était leur combat.

« Les Afro-Américains sont après tout des Africains de sang pur de notre continent », explique à APA, Samba Ceesay, un Gambien dont le pays  devait connaitre des manifestations pour le meurtre d’un de ses citoyens peu de temps après celui de Floyd, mais elles on été annulées par crainte de propagation du coronavirus.

Au Kenya, des graffitis avec des portraits de George Floyd ornent des quartiers entiers de la capitale Nairobi, alors que les manifestants en colère, dirigeaient la rhétorique contre les Etats-Unis, un pays qu’ils accusaient d’institutionnaliser le racisme depuis de nombreuses années.

Les manifestants là-bas ont également déversé leur colère sur la police locale pour leur prétendue sévérité dans la dispersion des rassemblements qui défiaient le couvre-feu contre la Covid-19 à Nairobi il y a quelques semaines.

En Afrique du Sud, un pays qui a une longue histoire de militantisme contre le racisme sous l’apartheid, les protestations ont été plus vives.

Enfilant des T-shirts noirs sinistres sur lesquels on pouvait lire : « Je ne peux pas respirer », en référence aux mots lancés par Floyd à son bourreau de la police, les manifestants sud-africains se sont prosternés avec un genou à terre devant l’ambassade américaine à Pretoria pour dénoncer le racisme partout, en particulier celui commis contre les Noirs.

Il s’agissait principalement de militants et de sympathisants de l’opposition tous dressés contre la brutalité policière, non seulement aux Etats-Unis, mais ailleurs dans le monde.

« Il est temps pour la solidarité noire dans le monde entier », pouvait-on lire sur une pancarte.

S’exprimant à cette occasion, le chef de l’opposition, Julius Malema, a déclaré que « Black Lives Matter » ne signifiait pas que d’autres vies n’ont pas d’importance.

Des Ethiopiens vivant aux Etats-Unis ont également élevé leur voix contre les injustices commises contre les communautés noires dans ce pays.

Ils faisaient partie des protestations de rue qui ont inondé les Etats-Unis et, pour beaucoup, le point culminant de leur colère se manifestera lorsque la démocratie la plus puissante du monde se rendra aux urnes en novembre prochain pour dire si Donald Trump sera un président à mandat unique ou à deux mandats.

A Accra, des Ghanéens et des membres de la communauté afro-américaine du pays ont organisé une manifestation commune, réclamant que justice soit rendue « aux George Floyd » de ce monde qui a été le théâtre de crimes violents à cause de la couleur de sa peau.

En Attendant, Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine, considère la mort de Floyd comme un meurtre des plus répugnants et a dénoncé les « pratiques discriminatoires persistantes contre les citoyens noirs des États-Unis ».

Il s’est fait l’écho des sentiments forts de nombreux autres Africains qui n’ont peut-être pas pris une part active aux manifestations sur le continent, mais qui ont exprimé en privé leur dégoût face aux incidents racistes aux Etats-Unis concernant les Noirs.

Le meurtre de Floyd a même suscité de fermes condamnations de la part des missions diplomatiques américaines en Ouganda et au Zimbabwe, et des membres de la diaspora africaine aux Etats-Unis et en Europe.

Covid-19: baisse du chiffre d’affaires entre 25 et 50% pour près de la moitié des entreprises ivoiriennes (enquête)

L’impact de la Covid-19 sur l’outil économique en Côte d’Ivoire, a créé une baisse du chiffre d’affaires, entre 25 et 50%, des grandes entreprises et 31% des Petites et moyennes entreprises (PME), selon une enquête du Patronat ivoirien rendue publique jeudi.L’enquête a été réalisée auprès de 125 entreprises, en ligne et par téléphone du 12 au 29 mai 2020. Elle a touché 67% des acteurs du secteur des services, 17% du secteur industriel, 17% du secteur du commerce et 6% du secteur agricole, issues de 23 groupements ou associations professionnelles.  

Il ressort de l’enquête de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, Patronat ivoirien), une baisse du chiffre d’affaires, entre 25 et 50%, pour 42% des grandes entreprises interrogées et 31% des PME. 

Plus de la moitié des entreprises révèlent qu’ elles ne survivraient pas au-delà de trois mois (entre un et trois mois) si la crise sanitaire perdure. Dix d’entre elles affirment que la crise a déjà  entraîné la fermeture de leurs entreprises. 

Quinze pour cent (15%) des PME indiquent que la crise sanitaire de la Covid-19 a déjà entraîné la fermeture de leurs entreprises. Au niveau organisationnel, les entreprises ont pris des dispositions pour assurer la continuité de leurs activités. 

Les méthodes de travail révèlent une réduction ou une suspension des activités pour un taux de 87%, la digitalisation des activités des entreprises enregistre un taux de 48%, tandis que l’arrêt des activités est de l’ordre de 24%, et le développement de nouvelles activités de 20%.

Soixante-dix pour cent (70%) des entreprises ayant des activités à l’export envisagent une reprise de leurs activités au deuxième semestre 2020, souligne l’enquête de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire.

Concernant les emplois, l’enquête révèle que près de la moitié (43%) des entreprises interrogées ont opté pour le travail à temps partiel, alors que 35% ont mis en congés payés leurs employés. Un quart (25%) des entreprises a mis en chômage technique leurs employés.

Il ressort par ailleurs que 11% des entreprises n’ont pris aucune mesures particulières.  Elles ont maintenu le même rythme de travail.  Près de un tiers des grandes entreprises sollicitent plus de 1 milliard Fcfa pour relancer leurs activités, et 44% des PME ont besoin de financement entre 20 et 100 millions Fcfa. 

Le Patronat ivoirien propose un plan d’urgence des activités post Covid-19. Il envisage d’étudier les préoccupations de chaque secteur d’activité pour apporter une riposte adéquate aux fins de redynamiser l’outil économique du pays. 

Impact Covid-19: baisse de revenus de 43% des ménages en Côte d’Ivoire (étude)

Les ménages en Côte d’Ivoire ont été fortement impactés par la pandémie de la Covid-19, occasionnant une baisse de revenus de 43% au niveau des foyers, selon une étude de l’Institut national de statistiques (INS) commanditée par le Patronat ivoirien.Dans un exposé, Franck Hervé Akaffou, sous directeur du répertoire et des enquêtes à l’INS, a indiqué que 72% des ménages ont affirmé être dans l’incapacité de faire face à certaines charges domestiques, notamment les factures d’eau et d’électricité, devant des opérateurs économiques. 

Il ressort de l’étude que « près de six ménages sur dix ont estimé qu’ il sera difficile de faire face à leurs charges. Au niveau des postes de dépense des ménages, le poste de l’alimentation a connu une hausse de 47% contre 26% pour la communication».

Les chefs de ménages ont en outre rapporté une baisse de revenus. Pour 72% d’entre eux, elle est beaucoup marquée au niveau des chefs de ménages qui exercent dans le secteur privé et dans le secteur informel. 

Cette baisse va croissante avec le niveau de richesse du ménage. Car, les ménages riches vont subir une baisse de consommation plus importante que les ménages pauvres. 

L’étude fait état de l’impact de la crise de la Covid-19 sur les deux trimestres à venir. Il ressort que si la crise perdure, les ménages vont perdre 4 points de pourcentage sur le prochain trimestre et 10 points de pourcentage en deux trimestres. 

Dans les entreprises du secteur informel, la « quasi-totalité de ces entreprises ont été impactées, soit 94% ». Et, ces effets sont perceptibles au niveau de la clientèle. Toute chose qui a une répercussion directe sur les ménages. 

L’INS fait un clin d’œil au secteur informel. Les micro-entreprises de ce secteur vont connaître une annulation de leur commande à hauteur de 44%, un fait qui a amené certaines entités à fermer boutique.

Les chefs des unités de productions informelles ont affirmé une baisse de 79% de leurs productions,  ce qui a impacté leur bénéfice qui devraient chuter à 84%. D’autres ont dû faire des licenciements au regard de la tension de trésorerie qui ressort un taux de 64% au niveau des unités informelles. 

Toujours au niveau du secteur informel,  l’activité économique devrait baisser de 26% par rapport à l’activité économique 2019. Déjà, l’on enregistre une destruction de près de 23 000 emplois et les projections indiquent à fin décembre 2020 un nombre de 131 000 emplois détruits si la crise perdure.

Force Covid-19 et justice au menu des quotidiens sénégalais

Le bilan d’étape du Comité de suivi du Force Covid-19 et le procès en France de Lamine Diack, ancien président de l’IAAF, alimentent la presse sénégalaise reçue ce vendredi à APA. »Force Covid-19 fait son bilan. Un membre testé positif. Le registre national unique n’est pas fiable. Il y a plus de pauvres que l’on imaginait. Un rapport final transmis à Macky », détaille Rewmi Quotidien en première page.

« Suivi des activités du Force Covid-19-François Ndiaye droit dans ses bottes », titre Le Quotidien, dans lequel journal, le général qui dirige le comité de suivi déplore: »Des Sénégalais atteints de paranoïa fabriquent des fake news ».

« Guerre des mots autour des perdiem chez des éléments du Force Covid-19-Tirs de sommation du général François », écrit La Tribune, citant le général Ndiaye qui dément: »C’est faux. Nous faisons du bénévolat ».

Mais la riposte de Toussaint Manga, membre dudit comité ne se fait pas attendre. Selon le député libéral, « le général Ndiaye veut redorer son blason ».

Quoi qu’il en soit, le général Ndiaye affirme dans EnQuête : »La mission continue, on ne se laisse pas divertir ». Il ajoute dans Vox Populi que la crise de la Covid-19 « a fait éclore des talents…Des talents aussi bénéfiques que maléfiques ».

Pendant ce temps, dans L’As, le ministre-maire de Louga (nord), Moustapha Diop, se dresse « en bouclier de Macky Sall » contre les critiques sur sa gestion de la Covid-19. « Gestion de la Covid-19 par Macky Sall. Toutes les mesures ont été salutaire », poursuit Moustapha Diop dans Source A.

« Rapports avec leurs directeurs-Macky désarme ses ministres », titre Walf Quotidien, alors que traitant de la promulgation d’une nouvelle loi sur l’emploi, L’Observateur note que « Macky casse le code du travail ».

L’économie fait la Une de Sud Quotidien qui constate que « le tourisme (sénégalais est) en berne » à cause de mauvais choix politiques, de l’absence de visibilité et de la Covid-19.

Revenant sur le procès de Lamine Diack,  Walf Quotidien indique que l’accusé « dèpolitise son procès et maudit son fils ». Pour Le Témoin, face au juge, Lamine Diack a affirmé: »Mon fils Massata c’est un voyou ! ». « Procès de l’affaire du scandale à l’IAAF-Lamine Diack, Pape Massata et l’histoire de voyou à Paris », renchérit L’Observateur.

Covid-19 : le Centre National de Transfusion Sanguine du Sénégal « vidé » de son sang

Le Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) a subi les effets collatéraux de la pandémie du coronavirus qui s’est matérialisé par une rupture de ses stocks, a déclaré, ce jeudi à Dakar, la cheffe du service promotion don de sang au CNTS, Dankhouba Traoré Diallo.Depuis l’apparition de la Covid-19 au Sénégal, de nombreux donneurs, par peur de choper le virus, ont préféré rester chez eux au lieu d’effectuer le déplacement jusqu’au CNTS, ce qui a conduit à la situation dans laquelle nous nous trouvons actuellement, a expliqué Mme Diallo qui s’exprimait lors d’une journée de don de sang organisée par l’Association des femmes du ministère de la Santé et de l’Action sociale.

Pour pallier ce problème, un dispositif hygiénique où l’on procède à la vérification de la température et au lavage des mains a été installé à la porte d’entrée du centre, a fait savoir Dankhouba Traoré Diallo, avant d’ajouter que les salles de prélèvement du sang ont été également multipliées et que certaines chaises ont été éliminées pour respecter le principe de la distanciation physique. 

Par ailleurs, le CNTS a multiplié les appels aux dons à travers plusieurs spots diffusés par les radios et télévisions de la place. Et depuis lors, soutient Mme Diallo, le CNTS a reçu plus de 1000 personnes rien que pour la semaine passée. Si elle s’en félicite, elle rappelle tout de même qu’il reste un gap à compléter puisque les dernières statistiques révèlent qu’ils sont à 97 792 donneurs depuis le début de l’année. 

Selon les normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), il faut 10 donneurs pour 1000 habitants pour assurer les besoins en sang d’une population donnée, soit 160 000 donneurs par an pour ce qui est du Sénégal.

Rappelant l’importance de la mission du CNTS qui est « de trouver du sang et de le mettre à la disposition des patients qui en ont besoin », la cheffe du service promotion don de sang a exhorté la population « à venir régulièrement faire cet acte noble qui est de sauver des vies ».

L’attaque armée dans le nord-est ivoirien est un acte « terroriste » (Ministre)

Le ministre ivoirien de la Défense, Hamed Bakayoko, Premier ministre par intérim, a soutenu jeudi que l’attaque armée ayant visé un poste avancé des forces armées de Côte d’Ivoire à Kafolo, dans le nord-est du pays, est un acte « terroriste », face à la presse.M. Hamed Bakayoko, a évoqué cette attaque survenue jeudi, aux environs de 3h, et visé le poste mixte armée-gendarmerie de Kafolo (sous-préfecture de Sikolo), après une session du Conseil national de la sécurité sur la crise sanitaire de la Covid-19, à la présidence de la République. 

Selon un bilan de l’Etat-major des armées de Côte d’Ivoire, l’attaque a occasionné une dizaine de morts, six blessés et un assaillant tué. Le président de la République a présenté ses condoléances aux forces armées et aux familles endeuillées.

Citant le chef de l’Etat,  Hamed Bakayoko, a indiqué que le président de la République a « instruit l’état-major à faire en sorte que le calme règne dans cette région et qu’une enquête soit menée pour donner tous les éléments d’information par rapport à cet incident ».

« Une opération de ratissage est en cours en ce moment pour traquer et neutraliser les terroristes, auteurs de cette attaque », a fait savoir le ministre de la Défense, assurant l’intérim du Premier ministre ivoirien.

Cette attaque intervient quelques semaines après une manœuvre militaire des forces armées ivoiriennes et celles du Burkina Faso. «Représailles ou pas, il n’y a pas deux raisons, il n’y a pas deux causes », une attaque terroriste « c’est détruire, désorganiser les États et imposer un mode sociétal », a déclaré M. Hamed Bakayoko.

« Nous allons faire face à cette attaque et doter les soldats de moyens pour sécuriser le territoire », soulignera-t-il, faisant observer que les manœuvres militaires ivoiro-burkinabé s’inscrivent dans le cadre de la coopération entre les deux États et faire le point de toutes les attaques menées non loin de la frontière ivoirienne.

L’Etat de Côte d’Ivoire a « anticipé (cette attaque), mais de toute façon elle viendrait vers la Côte d’Ivoire, comme vous le savez les terroristes, aujourd’hui ce sont liés aux narco trafiquants (…) et ils cherchent des chemins de trafics », en vue d’avoir accès à un port, a dit M. Bakayoko. 

En tant que pays côtier, la Côte d’Ivoire est menacée, mais « je peux assurer que le niveau d’organisation de nos forces est tel que leur réponse sera rapide », a-t-il, noté, avant d’ajouter que les forces ivoiriennes sont déjà arrivées en renfort.

Des soldats de l’armée ivoirienne ont été déployés sur la zone. Dès vendredi, le ministre de la Défense annonce que les moyens aériens suivront. Et ce, pour appuyer les forces au sol afin de repousser les djihadistes. 

Les six soldats blessés au cours de cette attaque ont été évacués à Abidjan où ils ont été accueillis vers 15h au Groupement aérien de transport et de liaison (GATL) d’Abidjan par le ministre d’Etat Hamed Bakayoko.

La Côte d’Ivoire a été victime d’une attaque terroriste en mars 2016. Des terroristes avaient ouvert le feu sur des personnes sur une plage de Grand-Bassam, cité balnéaire située au sud-est ivoirien, faisant près d’une vingtaine de morts.