Cinq mois d’arriérés de salaires: les maitres communautaires interpellent Idriss Deby

Le Syndicat des maitres communautaires du Tchad se disent léser. Ils sont à cinq mois d’arriérés de salaires malgré les contraintes liées à la crise sanitaire causé par la covid-19.

Le Syndicat national des maitres communautaires du Tchad a dans un communiqué dont,  la copie est parvenue à notre rédaction,  reproché au Chef de l’État Idriss Deby d’avoir débloqué une grosse somme d’argent pour  secourir les personnes vulnérables afin de lutter contre la covid-19.

Le Syndicat national des enseignants communautaires du Tchad affiliés au SYNAPET/UST dans la note, constate avec beaucoup de regrets que leur situation sociale va de mal en pis.

Ces enseignants des écoles primaires expliquent qu’ils sont également des personnes très vulnérables du pays. Ils recommandent de ce fait au gouvernement de procéder immédiatement au payement de leurs subsides. Ils ont interpellé le président de la République garant de la nation, d’intervenir personnellement pour soulager la souffrance des enseignants communautaires.

Université de N’Djamena : les enseignants vacataires demandent leurs droits de vacations

Depuis 2013, les enseignants chercheurs vacataires de l’université de N’Djamena, ne sont payés. Une situation qu’ils ne supportent plus.

A l’université de N’Djamena, l’ambiance n’est pas bon enfant du côté des enseignants. Les chercheurs vacataires réclament leurs arriérés de payement. Une situation qui dure depuis 2013, ils veulent y mettre un terme. Il faut le dire, à cela s’est ajoutée la décision du président de l’université de N’Djamena de les suspendre.

Bolnan Fréderic, président du Collectif National des Enseignants Chercheurs vacataires du supérieur avait donné trois jours pour que les choses changent. « Dans les trois jours qui suivent si rien n’est fait nous allons nous constituer en prisonniers », a-t-il souligné.

« Les enseignants vacataires doivent prendre leur mal en patience et que la suspension est temporaire. S’il y a des heures où on n’arrive pas à pourvoir certaines classes avec les enseignants permanents, on peut faire appel aux enseignants vacataires », avait répondu le Pr Mahamat Barka, président de l’université de N’Djamena.

Une suspension selon Mahamat Barka, qui permettra à l’administration des quatre facultés de responsabiliser les enseignants permanents.